● 017
- Samia : Je vais pas te le caché, je le sais depuis quelques temps j'osé juste pas te le dire. Je l'ai su à peu près quatre, cinq jours avant que je t'appelle et que tu m'annonces que tu étais aux Émirats.
- Moi : Je t'en veux pas Samia, tu as rien à voir avec tout ça, c'est nous on te rentre dans nos merdes pour que tu fasses le messager entre Ines et moi. Je suis brusqué de la nouvelle ça on pourra pas me le retiré.
- Samia : Je suis pas dans votre situation mais je vous comprends, ça doit être difficile de savoir que vous allez possiblement être parents d'un enfant non désiré après avoir fauté. J'ai pas voulu te le dire car déjà je trouve que c'est pas à moi de vous avertir de quoi que ce soit et de devoir comme tu l'as dit faire le messager entre vous deux mais je le fais car je vous apprécie trop pour vous laisser tout les deux dans la merde. Je m'excuse Emir.
- Moi : Pourquoi des excuses ? Tu as strictement rien à voir dedans toi, au contraire je te remerci de ce que tu fais pour moi et même pour Ines malgré que je ne peux plus me l'encadré. C'est moi je m'excuse que tu aies à subir toutes nos merdes car tu veux notre bien et que tu en oublies le tiens. Si tu veux que je te laisse du temps par apport à tout ça je le comprendrai et j'accepterai.
- Samia : Il est clair que j'ai besoin d'être seule et de réfléchir à tout ça, je suis mal pour vous de voir que vous êtes jeunes tout comme moi mais surtout inconscient sur certaines choses et je dirai même que c'est toi le plus inconscient et le plus perdu dans l'histoire. Tu es jeune comme Ines et moi mais toi tu es quelqu'un qui s'en fout de tout, tu profites en oubliant le reste, tu fumes, tu bois, tu vends. Concrètement je te vois pas père et ça me tue de voir votre situation, tu sais que je suis franche et tu m'as souvent dit que tu m'apprécier pour ma franchise donc je te le dis.
- Moi : Je kiffe la personne que tu es et je kiffe ta putain de franchise, c'est pour ça que là sur tout ce que tu viens de dire je suis entièrement d'accord. Je suis un petit con inconscient de tout, ce qui me fourre toujours dans des merdes de drogues. Je bois, je fume et consommes des produits chelous, je cherche toujours à gagner de l'argent salement peu importe si j'y laisse ma vie. Je rends triste les femmes que je côtoie car je joue avec eux et c'est pas bien ça, je le sais. Je suis conscient que j'ai rien d'un bon père car de toute façon j'aurai jamais pensé que l'on m'aurait annoncé ça un jour et je serai capable de ne pas le reconnaître pour tout ça.
- Samia : C'est à toi Emir de tout faire pour changé, tout le monde peut changer il faut juste s'en donner les moyens de pouvoir le faire. Il faut que tu te poses les bonnes questions et que tu réfléchisses à tout ça.
- Moi : C'est impossible de pouvoir changer, c'est quelque chose que j'ai en moi et dont je peux plus me passé. C'est mon quotidien, une habitude, une routine tout simplement. Mais je fais ça aussi pour faire sortir ma famille de cette putain de galère qui petit à petit s'agrandit.
- Samia : Il y a d'autre moyen de s'en sortir Emir mais comme je t'ai dis il faut s'en donner les moyens et ne pas être buté. Je pense que tu te cherches des excuses pour continuer à faire tout ça car à présent il est plus question de faire ça pour aider ta famille mais c'est tout simplement quelque chose que tu as appris à aimer et dont tu ne peux plus te passer.
- Moi : Peut-être bien mais vas-y ça m'a cassé les couilles j'ai plus envie d'en parler. Je vais te raccompagnée à ta cité.
Elle pleurait, apparemment elle était triste de ma situation, moi personnellement avant je m'en rendais pas compte et les gens qui me faisait la remarque sur ça j'avais juste envie de leur mettre des grosses gifles. Elle me prenait dans ses bras, elle me disait qu'il était temps que je change, que j'étais qu'un homme et qu'il était temps que je devienne un vrai homme, un rajel tout simplement car si la grossesse de Ines se passée bien et qu'elle accouchée j'allais être possiblement père, si je le reconnaissais et qu'il venait vraiment de moi. Hassoul j'avais démarré pour la déposée à sa cité, sur le chemin j'étais très pensif je dirais même trop. J'avais la tête remplie, plein de chose me venait à l'esprit. Je vais pas le caché j'étais un sans cœur, je ressentais très peu de chose même à voir si je ressentais réellement des choses ou si je me forçais à les ressentir. J'en avais rien à faire de tout, des gens, de ce qu'ils pensaient, de ce qu'ils ressentaient et ça c'était peu importe la personne mais là je ne sais pas Samia c'était autre chose malgré qu'elle me prenait le crâne et que je voyais souvent rouge avec ses réflexions tah khra. Elle se trouvait au milieu de Ines et moi, elle nous appréciait tout les deux. Ines sa meilleure shab de toujours et moi celui qu'elle connaissait depuis peu mais avec qui elle passait des bons moments de dahka et là les deux personnes qu'elle appréciait, se détestait à fond. Elle savait plus gérée la chose, elle savait ni quoi pensée ni quoi faire. Hassoul je m'étais garé devant sa cité et avant de partir et rentrée chez Ines elle m'avait lâché une petite phrase.
- Samia : J'ai besoin de prendre du recule sur tout ça, j'ai trop de peine pour vous et d'autant plus pour toi car je vois que tu es buté et que tu ne veux rien entendre. Réfléchi à nos discussions et essaye de prendre une décision, si possible la bonne.
- Moi : Ça va mais ça me casse les klawi qu'on me dise toujours la même merde.
- Samia : C'est pour ton bien, bon j'y vais et j'essayerai de passé dans la semaine in shâ Allah.
- Moi : Te sent même pas obligée, même si il faut que tu prennes un mois de recule limite, fait le.
- Samia : Je verrai selon comment je me sens. Mais t'en fais pas je continuerai à vous prévenir l'un l'autre de ce que vous-voulez vous faire passe comme message.
- Moi : Vas-y merci, tu gères.
Elle m'avait une fois de plus pris dans ses bras mais je l'avais vite lâchée parce que je sais pas je trouvais ça bizarre et j'aimais pas vraiment la tournure que prenais tout ça. Samia est quelqu'un de formidable que j'appréciais énormément, que je considérais beaucoup mais je voulais pas que la bonne entente qu'on avait ensemble et qu'aussi la façon dont on se comporter ensemble change. J'avais pas envie de tout ça et je voulais pas qu'elle souffre peu importe la manière parce que j'étais quelqu'un de mauvais, un bras cassé qui faisait que de la merde, j'apportais rien de bon aux gens à part de la tristesse ou bien même du dégoût à cause de mes faux pas et je voulais pas qu'elle tombe dans ça, qu'elle aille à subir ça. Pas elle, pas Samia. Hassoul elle était partie et j'étais retourné à la cité, j'étais allé n3ess directement, c'était déjà le matin ye zeh. Dans la soirée je m'étais levé, j'avais salué ma sœur, la seule qui était à la baraque et j'étais parti me lavé suite à ça j'étais descendu, j'avais pas oublié lyoum ça allait se régler avec Najib. Je m'étais rendu chez lui.
- Moi : Vas-y viens on va s'arranger en bas des tours !
- Najib : Tu veux faire quoi ?
- Moi : Oh tu as déjà oublié ? Tu vas m'expliqué !
- Najib : Laisse moi juste quelques minutes et je descends.
- Moi : Non je te laisse rien, tu viens maintenant.
- Najib : Alors attends, j'arrive !
- Moi : Je vais te défoncé, j'ai pas que ça à faire.
Il avait des réactions bizarres, il forçait pour pas venir il faisait des marches arrières rien qu'en entendant le ton de sa voix et ses paroles. J'avais comme l'impression que ce tête tête allait rien donné et que j'allais repartir sans avoir eu mes réponses mais je voulais le faire bouger avec moi jusqu'au terrain pour qu'une fois devant moi il soit déstabilisé. Il changeait pas pour autant, il continué a faire le fou, le bonhomme nerveux devant moi mais quand je lui disais de descendre là il se mettait à me faire un mélange de russe et chinois en même temps ce fou. Hassoul après avoir perdu patience je l'avais attrapé par l'épaule et je l'avais fait traversé tout le palier.
- Moi : Maintenant on descends !
- Najib : Ouais !
- Moi : La seule question que j'ai a posé c'est où est-ce que tu as mit l'argent ?
- Najib : Ok.
- Moi : Et la seule réponse que je veux avoir c'est ce que tu as fait de l'argent. À qui tu l'as passé ou bien où est-ce que tu l'as rangé.
On était descendus et on s'était poser au terrain. Je voyais rouge, sa câblé dans mon crâne parce qu'il disait rien, il me regardait sans rien dire comme si il chercher ce qu'il allait me dire. Moi je me disais mais comment Najib il a pu me faire ça. On avait toujours eu cet arrangement ensemble, quand je partais durant plusieurs jours, semaines ou mois je lui confier souvent une certaine somme d'argent et tous les jours ou tous les deux jours il allait donnait quelques billets à ma sœur histoire qu'elles s'en sortent sans que ma mère s'en rende compte. Il avait toujours bien fait son boulot, il avait jamais volé ne serait-ce qu'un billet de 50€, ça ne lui était jamais passait par la tête, jamais. Je comprenais plus rien. Là il avait pas l'air serein et c'était ses réactions et sa façon de se comporter qui me pousser à croire qu'il y était pour quelque chose.
- Moi : Bon c'est quand que tu vas ouvrir ta bouche ?!
- Najib : Déjà je vais te mettre direct dans le tas.. L'argent je l'ai pas.
- Moi : Tu sais quoi ? Je vais pas te blâmé tout de suite. Fini ce que tu as à dire, je me chargerais de ça plus tard.
- Najib : J'aimerai savoir d'où vient l'argent que tu me passes souvent pour que je puisse la remettre à ta sœur ?
- Moi : Pourquoi tu me demandes ça ?
- Najib : J'ai besoin de savoir.
- Moi : Ok ! Je vends, voilà, je vends depuis longtemps et je fais partie d'une assez grosse filière située dans le 93. L'argent appartient à celui qui a formé le groupe, le chef on va dire, Abdel.
- Najib : Tu lui as déjà parlé de moi ?
- Moi : Une seule fois et c'est quand je lui avais confirmer que l'argent je te la confier pour que tu l'as donne à ma sœur parce qu'au début il pensait que je le volé.
- Najib : Ah ouais ! Et comment il sait que j'habite dans cette tour ?
- Moi : Il me l'avait demandé donc je lui avais expliquer du début jusqu'à la fin. Najib qui habite dans ma tour, étage en dessous, c'est à lui que je confie etc..
- Najib : Ok, ça devient tout de suite plus clair.
- Moi : Parle au lieu de balancer des mots comme ça !
- Najib : Il y a plusieurs jours de ça Hichem il est venu me voir en me disant que quelqu'un sonnait à l'interphone et qu'il demandait après moi. J'y étais allé et en descendant j'avais vu un gars typé, crâne rasé, baraqué de fou, grand, ga3 un orgre le gars et il me demandait si c'était moi Najib et dès qu'il a su que c'était moi il m'a demandait de lui redonnait l'argent et quand j'ai capté que c'était un gars que tu connaissais bien et qu'il avait un opinel à la main, prêt à me planter j'ai pas chercher à comprendre je lui ai rendu.
- Moi : Baaaaah la trahison bien amer. Ce kelb !
- Najib : Donc tu vois j'ai rien fais, j'ai simplement rendu ce qui était à lui.
- Moi : Ta gueule, commence pas aussi.
Chacun de nous était reparti de son côté après cette discussion ou j'avais vraiment su ce que j'avais eu à savoir et que j'étais un peu soulager du faite que ce n'était pas Najib qui me l'avait fait à l'envers parce qu'à l'époque je me faisais souvent avoir et trahir par des petits cons, quand j'étais encore minot quoi. Sur ce qu'il en était de Abdel par contre j'étais pas surpris de savoir qu'il avait fait ça. Il était comme ça, traitre, mauvais, méchant. Il était finalement ce qu'il avait réussi à me faire devenir, clairement. Plus je trainais avec lui, plus j'étais dans des affaires avec lui, plus j'avais des discussions profondes avec lui, plus je rentrais dans une doctrine et je devenais comme lui. Je commençais à plus réagir, j'étais limite trop gentil et je voyais que je commençais à trop me faire avoir, il fallait que je me réveille là. Hassoul j'étais rentré à la casa et j'avais appeler Ines.
- Moi : Allô, t'es où là ?
- Ines : Pourquoi tu m'appelles ?
- Moi : Je te pose une question, réponds moi. T'es où là ?
- Ines : Je te réponds pas, tu captes comment tu me parles ?
- Moi : Si tu me réponds pas je viens !
- Ines : Je suis pas à la cité.
- Moi : Arrête de mytho Ines, je sais que t'es chez toi.
- Ines : En tout cas viens pas, je suis avec ma famille là.
- Moi : Qu'est-ce j'en ai à faire moi ?
J'avais pris la route en direction de sa cité, pendant que je conduisais j'avais reçu un appel de Samia. Hm je me demandais pourquoi elle m'appelait, elle qui voulait prendre du recule mais très vite j'avais fais le rapprochement avec l'appel que je venais de passé à Ines et je m'étais dis que c'était Ines qui avait dû se plaindre à Samia.
- Samia : Allô Emir, tu vas bien ?
- Moi : Ouais et toi ?
- Samia : Al hamdûli-llah, ça te dit que l'on se voit ?
- Moi : Tu voulais pas prendre du recule par apport à tout ça ?
- Samia : Mais j'ai envie de te voir là.
- Moi : Demain si tu veux, là je suis occupé !
- Samia : Tu fais quoi ?
- Moi : Je suis sur la route.
- Samia : Tu vas où ?
- Moi : Oh les questions ma belle là !
- Samia : Bon désolée, mais s'il te plaît ne va pas voir Ines.
- Moi : Je suis encore libre de faire ce que je veux.
- Samia : T'es près de la cité ?
- Moi : J'arrive bientôt mais sah ne descends pas Samia parce que si je te vois en bas je vais câblé contre toi et c'est pas ce que j'ai envie.
J'avais raccroché et j'étais arrivé à la cité. Une fois garé j'avais appeler Ines pour la prévenir de ma présence en bas de son bloc mais elle me répondait pas et ça avait été comme ça durant plusieurs tentatives d'appels et finalement elle avait fini par répondre.
- Moi : Ines écoute moi bien, là maintenant tu vas descendre.
- Ines : Non je descendrai pas, arrête Emir.
- Moi : Oh Ines laisse moi en placé une parce que sinon je vais voir rouge. Là tu vas descendre parce que je te jure Ines sinon je rentre dans ton bâtiment et je défonce ta porte comme ça après tu seras ko par ta famille, c'est compris Ines ?
- Ines : Pourquoi tu me fais ça Emir ?
- Moi : Descends et on s'explique. Je dis plus rien le temps que t'es pas descendue sinon dans trois minutes je monte !
J'avais raccroché parce qu'elle me racontait sa vie juste pour faire perdre du temps et finalement ne pas descendre. J'avais attendu dans ma gova, pas longtemps après, vraiment pas longtemps je l'avais vu sortir de sa tour. Elle regardait autours d'elle, j'avais klaxonné et elle s'était approchée. On se parlait de par la fenêtre.
- Moi : Vas-y monte.
- Ines : Non je monte plus dans ta gova.
- Moi : Ines tu vas montée sinon je te fais la misère.
- Ines : Non je le ferai pas, je monterai pas.
- Moi : Ok vas-y j'arrive !
J'étais descendu, je m'étais approché d'elle et j'avais ouvert ma portière du côté passager pour qu'elle monte mais elle voulait pas mais moi je voulais qu'elle monte pour qu'on s'éloigne de sa cité afin de pas se faire remarquer et que quelqu'un de sa famille wela de ses connaissances nous voit et nous balance. J'avais forcé un peu..
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