● 014
Sur la route j'étais trop pensif, c'était pas rien cette annonce je l'avais jamais autant prise au sérieux de toute ma vie, c'était pas la première fois que j'entendais ces paroles mais celles-ci précisément résonner beaucoup plus, je ne savais pas pourquoi. Mais bon fallait pas trop que je pète ma bouche parce que rien était confirmer. Elle ressentait des qtru chelous mais ça pouvait être tout comme ça pouvait être rien aussi. Je me disais que je ne pouvais pas assumer ce genre de chose, je pouvais tout assumer sauf ça. J'étais un très mauvais frère mais aussi un très mauvais fils, j'étais de très mauvaise compagnie donc qu'est-ce que j'allais faire avec un marmot à par lui inculter une mauvaise éducation ? Puis père à dix neuf ans, mais rien que je pensais aussi au faite que si c'était vraiment le cas j'allais avoir un enfant avec une meuf que je considérais même pas un peu, pour moi elle était comme quelqu'un de passage, une que j'aurai fini par ne plus revoir et ça c'était impossible pour moi. On a un enfant avec la personne à qui on a passé la bague au doigt mais pas comme ça, de cette manière là, comme un porc, non c'est impossible. Je réagissais comme ça là mais si ça se trouve si elle m'annoncerait vraiment que c'était le cas ça me ferait plus rien, j'en aurai rien à faire. Wah rien que je devenais paro, un coup je m'en pété un genou, un coup j'avais la haine, un coup j'en avais rien à faire et la minute d'après ça me rendait dingue. J'avais aucune raison de les croire pour le moment mais j'avais également aucune raison de ne pas les croire, seul le temps allait pouvoir répondre à mes questions. Je pensais tellement à ça que j'avais ga3 oublié que j'étais au volant, dès fois je me tapé des coups de pression tout seul. Hassoul une fois garé j'étais allé devant chez Abdel et j'allais escaladé son mur pour monté sur l'arbre mais j'entendais des gros booms de par son sous sol, il était en train de se saigner à son sac de frappe du coup j'avais directement toqué sur son portail mais rien qu'il était sourd, il entendait jamais rien. J'étais resté un long moment à tapé sur son portail pour qu'il m'ouvre, je m'étais des gros coups et finalement il était venu m'ouvrir, tout plein de sueur, arh. En rentrant il me calculé même pas, il était retourné à son sac de frappe et moi j'étais allé m'asseoir sur la chaise. Au bout d'un certain temps il avait prit la parole.
- Abdel : Alors petit con, qu'est-ce que tu as foutu encore ?
- Moi : Oh me prends pas le crâne. Et déjà pourquoi tu me dis ça ?
- Abdel : Calme te sens pas agresser, je vois juste ta gueule de clochard et je me pose la question de pourquoi tu as tout ces bleues, c'est tout !
- Moi : Ah je me suis mangé en yz, je me suis raflé mais ça va. C'est ça de faire le mariole sur la route.
- Abdel : Et après tu veux que je te vende des yz sale con ? Tu peux crevé maintenant !
- Moi : Oh j'étais bourré ce jour là donc maintenant me prends plus le crâne.
- Abdel : Oh parle meilleur ou je te shlass. Oublie pas que t'es rien ici.
- Moi : Hassoul passe tes gants, j'ai envie de tapé un chwiya.
- Abdel : Vas-y ! Mais toi au faite tu as arrêté la boxe ou quoi enfoiré ?
- Moi : Je me suis fais viré, bah d'ailleurs c'était au mois d'avril après l'obtention de mon permis j'ai vrillé. Les soirées, l'alcool, la khabta, la fatigue j'arrivais toujours en retard et même dès fois j'y allé pas et finalement j'ai été viré.
- Abdel : Mais tu es con toi aussi putain, tu avais une bonne place. Tu sais ça aurait pu t'apporter la gloire sale baltringue que tu es.
- Moi : Gloire de mon cul ouais, arrête de croire que nos vies c'est la matrix enfoiré.
- Abdel : Ouais t'as raison parce que t'es trop une merde. Jamais t'aurais réussi dans ce milieu.
- Moi : Je m'en bats les reins sévère Abd, j'ai jamais cherché à évolué dans ce milieu. Je faisais juste ça parce que j'aimais bien mais ça m'a prit le crâne là. Trop la tête prise.
- Abdel : Par quoi minot ? T'as une mra dans le crâne ?
- Moi : Mra de quoi bouffon ? Vas-y parle pas. Hassoul elles sont passez où toutes les gov' là ?
- Abdel : Je savais que tu allais me demandé ça petit con, à croire que t'es venu là juste pour ça. Hassoul je les ai toutes vendu.
- Moi : Ah sah, bien bien. Tu as dû en gagné pas mal de la maille là avec toutes ces ventes ? Hassoul je suis en train de me défoncé les poignets à tapé depuis tout à l'heure, tiens tes gants de merde, j'arrête.
Je lui avais rendu ses gants et petit à petit j'essayais de le faire monté à l'étage parce que je voulais lui demandé quelque chose dont j'étais pas vraiment sûr de sa réponse, j'espérais qu'il accepte mais vu le radin que c'était je m'imaginé déjà me prendre un gros recale de sa part. J'étais monté mais lui il avait remit ses gants et il s'était remit à tapé sur son sac et moi j'étais comme un con, en haut, assis sur la chaise à attendre qu'il se décide à monté. Pour le moment on se parlait d'où on était et finalement il avait fini par monté. Il s'était installé sur son vieux lit et là il s'était mit à compter ses billets, la chose qu'il faisait des centaines de fois par jour au cas où un billet ce serait envolé dans la journée, t'sais.
- Abdel : Ah ouais enfoiré donne le sur-plus que tu as gagné pendant la dernière vente. C'est bien le minot il commence à savoir vendre, il rentre dans le business à fond là.
- Moi : Tu vas pouvoir me donné des grosses ventes maintenant, je m'ennui dans les petites ventes, c'est trop facile de les avoir.
- Abdel : Ouais c'est faisable, je vais te trouvé ça hassoul me prends pas pour un pd donne l'argent là.
- Moi : Ouais mais attends Abdel je peux les garder ?
- Abdel : Non, tu me donnes.
- Moi : Abd comprends moi c'est la merde en ce moment en plus..
- Abdel : En plus quoi enfoiré ? C'est la merde chez tout le monde crois pas que c'est que chez toi.
- Moi : Ta gueule j'ai jamais dis que c'était la merde que chez moi mais contrairement aux autres moi je tape dans le tas et j'essaie de m'en sortir. Hassoul il faut que je parte quelques temps d'ici, je vais allé au pays un petit moment et il y aura plus de blés pour rendre service à la madre, je serai plus là pour leur venir en aide.
- Abdel : Pourquoi tu pars ? Et donc tu cherches quoi zemel ?
- Moi : Ferme là enfoiré, tu as pas à savoir. Je voudrais une grosse somme que je te rendrais bien sûr.
- Abdel : Pour quand ?
- Moi : Aujourd'hui si possible.
- Abdel : Je vais te donné mais je te donne aussi un mois pour tout me rembourser, c'est compris ?
- Moi : Oui je te le rendrais.
On avait discuter encore un peu, il m'avait donné la maille que j'avais besoin et j'étais reparti à la cité. Une fois là-bas j'étais directement monté dans ma chambre pour cacher la maille. C'est simple dans ma chambre il y avait beaucoup trop de chose à ranger enfin surtout beaucoup trop de chose à cacher pour éviter de me faire avoir. J'étais très calculateur du coup j'essayais de me crée des planques au cas où j'avais la surprise le matin à six heure de me faire réveillé de force par les condés du coup j'avais fais un trou dans le sol ou je balancé tout ce que j'avais d'illicite, mes ventes, mes consommations personnelles, la maille sah je mettais tout dans des boites blindées et je foutais ça en bataille dedans et je refermé à l'aide d'un plaque en bois et je mettais un tapis au dessus. Hassoul après ça je m'étais posé sur mon lit, j'avais besoin de repis, d'un moment de repos pour cogiter à tout ça et sur mes décisions. Je pensais beaucoup à mon père que je n'avais pas revu depuis longtemps et je pensais beaucoup à me prendre un billet pour allé le voir aux Émirats, c'était décidé le lendemain j'allais allé me payé mon billet pour allé le voir, pour lâché un peu ce quotidien qui ne faisait que me rendre mauvais. J'avais tout calculé fi rhassek comment j'allais faire et j'avais fini par m'endormir tellement la fatigue était présente. Hassoul le lendemain en me réveillant j'étais allé me préparé et tout de suite après j'étais allé voir Najib, c'était un gars de la cité qui vivait dans le même bloc que moi, un étage en dessous, j'allais allé lui demandé un service.
- Najib : Tu veux quoi ?
- Moi : Écoute je vais partir quelque temps là et..
- Najib : Tu as l'air tout stressé wsh respire mon gars.
- Moi : La ferme et écoute moi, là je vais partir pour un petit moment et on change pas les vieilles habitudes je vais te remettre une somme d'argent et tu y toucheras pas ça va ?
- Najib : Oui j'ai compris, tu vas me la remettre et tous les jours j'irai donné deux, trois billets à ta sœur jusqu'à que tu reviennes. Je connais maintenant
- Moi : Voilà c'est ça enfoiré !
Je lui avais remit l'argent et j'étais reparti à la casa et j'étais allais me prendre mon billet d'avion. Je faisais mes recherches et j'avais trouvé un bon billet pour le départ de samedi donc c'était parfait pour moi. Une fois tout ça de fait j'avais attendu que ma sœur rentre le midi pour tout lui dire. J'attendais dans ma chambre en train de me mettre khabat de fou et une fois qu'elle était arrivée j'avais pas perdu de temps.
- Moi : Oh Ninaaaa ?
- Nina : Oui ?
Meskina elle tremblait dans sa voix, depuis qu'elle m'avait fait ce coup de crasse et que j'étais à la limite de l'encastrer dans un des murs à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche elle avait trop khaff de moi. Elle réagissait plus de la même manière face à moi.
- Moi : Je vais bientôt partir.
- Nina : Comment ça, où ça, pourquoi ?
- Moi : Oh casse pas le crâne avec tes questions, juste je vais partir aux Émirats.
- Nina : Ah ça va alors, ça peut que te faire du bien. Tu y restes combien de temps ?
- Moi : J'ai pris pour deux semaines et je verrais sur place si je change la date du billet de retour.
- Nina : Profite bien et surtout de bba, ça fait presque trois ans que tu l'as pas vu toi.
- Moi : Ouais t'inquiète. Hassoul pendant les deux semaines là tu parles à personne, je t'explique et je te tiens au courant du chemin que tu feras tous les jours. Ce sera cité, arrêt de bus, lycée, arrêt de bus, cité et tu restes pas en bas des blocs, tu restes à la casa ok ?
- Nina : ....
- Moi : Ah ouais aussi si jamais les rares fois ou tu vas sortir pour allée en cours tu croises des gens chelous, tu les calcules même pas et tu parles pas avec eux et si ils insistent tu rentres dans le premier hanout que tu vois ou heja comme ça et tu attends qu'ils partent ok ?
- Nina : Pour ça t'inquiète pas.
- Moi : Si les vieilles baltringues qui était avec toi l'autre jour pour te remonter contre moi sont là et que tu les vois tu parles pas avec eux, si ils viennent à la cité tu montes tout de suite ou si ils viennent t'entourer et que tu as pas le temps de partir essaye d'appeler quelqu'un ou d'être dehors au moment ou il y a Zyam, Hûsin ou Houssam ou quoi ok ? Enfin ga3 tu as pas besoin d'être en bas des blocs et ça il faut que tu le retiennes.
- Nina : J'ai compris Emir.
- Moi : Ok bah c'est bien alors, je m'occuperai d'eux en rentrant !
- Nina : Quand est-ce que tu vas arrêter de te fourrer dans des embrouilles sérieux ?
- Moi : T'occupe putain, ça te regarde pas.
Tout était bon, tout était au point, il fallait juste que je prévienne ma yemma que ce weekend je partais au pays, fallait que j'attende le soir qu'elle rentre pour la prévenir du coup j'allais pour le moment prévenir mes khey. J'avais appeler Zyam et Houssam pour qu'ils descendent en bas des blocs.
- Zyam : Woh mon gars tu as changé, t'es plus le même !
- Moi : Pourquoi tu me dis ça ?
- Zyam : Tu es devenu calme zeh !
- Moi : Non ça c'est ce que tu crois. Hassoul je vais partir quelques temps là.
- Zyam : Où ?
- Moi : Aux Émirats.
- Houssam : Bien mon gars, profite de ton père.
- Moi : T'inquiète hassoul prenez soin de ma sœur, si il y a quelqu'un qui la soûle ou quoi directement vous tapez dans le tas ok ?
- Houssam : Fait confiance.
- Moi : Bon vous avez des nouvelles de Hûsin ?
- Zyam : Ouais il est jamais parti, il se fait juste oublier.
- Moi : Il est toujours en rogne contre moi ?
- Zyam : Je sais pas, il nous parle même pas de toi.
- Moi : Hassoul un de vous deux, appelez le et dites lui de descendre.
En sah j'étais toujours dans l'incompréhension, j'avais toujours du mal à comprendre cette réaction démesurée qu'il avait, j'étais brusqué. Il a cru qu'il était qui ? Il pensait vraiment qu'il était chef de mafia et qu'il allait se faire avoir ou c'est comment ? Sérieux je comprenais pas, Abdel il en avait rien à faire de lui, je pari même qu'il avait oublié son existence ga3. Hassoul du coup Zyam avait appeler Hûsin et il était directement descendu et dès qu'il m'avait vu il était resté un moment bloqué devant nous et après il s'était remit à marché et là il s'était assis avec nous.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top