- Nina : Ça y est je peux ?
- Moi : C'est à propos de quoi ?
- Nina : Je t'ai dis laisse moi tout te dire sans me coupé la parole..
- Moi : Vas-y parle !

Je savais plus ou moins de quoi elle allait me parlait, enfin elle allait me parlait de ce qui il y avait eu les deux derniers jours ou autrement je ne savais pas ce qu'elle allait bien pouvoir me dire. J'étais là en train de mettre mon tee-shirt et dans ma tête je me disais «De toute façon là ça va être un test à savoir si il lui reste ne serait-ce qu'un petit morceau de son gelb. Soit elle me disait tout soit elle continuait à me mentir» J'espèrais qu'elle me parle de ça parce que à ce moment là dans ma tête c'était soit elle crevé l'abcès lyoum, là le temps qu'on y était soit j'allais lui dire que j'étais au courant de tout.

- Nina : J'aimerai juste que tu me juges pas sur ce que je vais te dire.
- Moi : Vas-y la suite j'aimerai allé n3ess.
- Nina : Il s'est passé quelque chose l'autre jour à la sortie de la soirée de Kalvin. Tu te rappelles j'étais revenue avec mes deux shab à la cité ?
- Moi : Fonce dans le tas et dit moi cash les choses au lieu de faire zahma.
- Nina : Il y a des gars qui étaient venus me voir.
- Moi : Ils sortaient d'où, ils venaient d'où ? C'était qui ?
- Nina : Ils étaient à la soirée de Kalvin avec nous.
- Moi : Ok très bien, tu t'ai respecté j'imagine donc pourquoi tu viens m'en parler ?
- Nina : Ils étaient venus me parler pas dans cette optique là. D'après ce qu'ils m'ont dit ils te connaissent et des gens de la cité leur ont dit que j'étais ta soeur. Ils ont l'air d'en savoir beaucoup sur toi, que tu as des connaissances un peu partout, que Hûsin tu le faisais vendre discrètement et Emir tu vends en dehors de la cité ? Je savais même pas..

Elle s'était mise à pleurée, je ne savais pas trop quoi faire ni comment agir face à elle. En sah je suis très maladroit sur ce genre de chose et j'avais donc fais comme si je ne m'étais pas rendu compte qu'elle était en pleure même si ça se voyait quand même mais je faisais zahma de ne pas le cala. Hassoul j'étais brusqué parce que quasimment personne savait que je vendais en dehors de notre cité, ça faisait presque deux ans mais rare était les personnes qui le savait. Mes sah Zyam, Houssam et mon kheyou Hûsin à qui je confiais des ventes le savaient, Nourredin avait fini par le savoir mais personne d'autre était au courant et sur le faite que je faisais vendre Hûsin ça personne le savait, pas même nos plus sah, non vraiment personne, c'était quelque chose qui nous lié que tout les deux, c'est tout. Je faisais en sorte d'être le plus discret sur ça, je m'afficher jamais à la cité avec quelqu'un inconnu de la cité, je faisais jamais mes affaires là-bas, j'étais très discret parce que je voulais pas que ma famille soit mêler à ça, que mes khey soit des cibles faciles pour ceux avec qui j'étais en conflit dans ma filière, que ma soeur soit mêler à eux, que ma mère soit au courant et se fasse du soucis même si je commençais à me posé des questions sur le faite que ma mère commençait à se douter de certaines choses parce qu'à plusieurs reprises je l'avais aperçue en pleure et quand je lui demandé ses réponses étaient un peu vagues, elle me disait qu'elle était inquiète pour nous, assez bizarre. Hassoul j'avais l'impression d'être le plus discret possible, sah plus discret que moi il y avait pas donc comment ils avaient été mit au courant sincèrement je ne sais même pas.

- Moi : Oh Nina yemma elle est dans la merde, tu comprends ça ou pas ? Quand tu veux heja tu vas demander à yemma sans te soucier qu'elle te passe quelques pièces wela des billets pour te faire plaisir mais est-ce que tu réalises que yemma jamais elle te dira non ? Que même si le dernier billet que dix euros qu'elle aura dans son sac tu viendrais lui demandait elle te le passerais sans réfléchir parce que yemma elle est comme ça ! Oh Nina c'est la hess, comment tu crois que tu arrives à payer tes baskets et tout le reste ? C'est la caillasse que je glisse dans son sac en lui faisant croire que j'ai trouvé un boulot. Autrement on aurait pas cette vie là. Elle se tue à se levé à 5h du matin pour allait travaillée et au final gagner une paye de misère, elle accumule les boulots dégradants pour gagner que dalle et le peu qu'elle aura gagner servira à payer l'eau, l'éléctricité et toutes ces merdes là et au final il restera plus rien de sa paye pour te faire plaisir et se faire plaisir à elle même. Depuis presque deux ans je vends mais je vends pas pour rien, c'est pas un plaisir, je vends pour me faire de l'argent facile et le donner à yemma pour que ça la fasse un minimum sortir de la merde dans laquelle vous êtes. Si je fais tout ça c'est pour votre bien parce que je sais que si je le ferais pas vous auriez plus que vos yeux pour pleurer.
- Nina : Mais moi je ne savais même pas que tu faisais ça, tu vois dans quel état tu me mets ? Maintenant j'aurai cette crainte là à chaque fois de me dire qu'à tout moment une de tes ventes pourrait mal se passait et que tu pourrais y laisser ta vie.
- Moi : Jamais j'y laisserai ma vie, je suis intouchable sur ce terrain là et trop rusé pour être touché. Hassoul continue ton histoire.
- Nina : La dernière fois quand j'étais sortie de la soirée de Kalvin un petit groupe de gars qui eux aussi été à la soirée était venus me voir dans la rue en me disant «Toi tu es la petite reus de Emir» J'étais surprise, je savais pas qui c'était du coup petit à petit on avait commencez à parler ensemble et ils étaient revenus avec moi jusqu'à la cité et là ils ont commencez à me dire qu'ils voulez que je les aide à te surveiller, ils m'ont passez des choses pour que je surveilles ce que tu dis etc. Ils ont l'air d'en savoir énormément sur toi et c'est de là que j'avais su que tu vendais en dehors de la cité et au fur et à mesure ils m'ont dit que si je leur venais en aide ils allaient me reverser une grosse sommes d'argent et tu le sais comment c'est ici Emir, j'ai acceptée mais je regrette c'est pour ça que je viens t'en parler, je regrette.
- Moi : Donc si je résume il y a des gars qui veulent ma peau après qu'ils aillent appris des choses sur moi en demandant à droite à gauche et vu qu'ils ont su que tu étais ma soeur ils sont venus te voir pour te mettre contre moi, ton frère en te vendant du rêve que soit disant ils te verseraient de la caillasse ?
- Nina : C'est ça
- Moi : C'est une trahison ça, commence pas à la faire à l'envers. Personne ne peut véritablement faire sortir quelqu'un de la galère. Ils veulent ton aide pour te la mettre encore plus à l'envers après. Si tu veux sortir de la galère tu vas vivre avec bba aux Emirats.
- Nina : Je peux pas yemma elle va restée là toute seule et j'ai mes études ici.
- Moi : Yemma elle ira pas aux Emirats du moins pas maintenant, le temps qu'elle a encore ses parents elle bougera pas d'ici. Si tu veux pas y allée et bah tu restes à la cité et tu arrêtes de jouée la con.

On avait passait un long moment à parler ensemble, j'en apprenais un peu plus sur ces gars là, sur leurs réelles intentions, ce qu'ils cherchez à faire et tout le reste. Ils s'appelez Aziz, Massinissa, Adama, Lucas, Ghilas et ils avaient entre quinze et vingt six ans. Il me manqué plus qu'à savoir là où ils vivez et c'était régler mais malheureusement ils avaient rien dit sur ça. A ce moment là j'en voulais plus tellemet à Nina, enfin si peut-être encore un peu, je lui en voulais d'être tombée dans leur piège rien qu'avec des paroles et ce qui me poussais à plus trop lui en vouloir c'était qu'elle avait été sincère avec moi et qu'elle m'avait tout dit sans me mentir, elle m'avait même parlée du sac avec les oreillettes qu'ils lui avaient passez, d'ailleurs elle m'avait passer le sac et à plusieurs reprises elle s'était excusé, elle faisait que de pleuré sincèrement je ne savais pas quoi faire. Là il ne me restais plus qu'à les croiser et taper une tête avec eux et leur faire comprendre que j'étais au courant de ce qu'ils cherchez à faire. Hassoul après ça Nina était partie se coucher, ma mère elle partait à son deuxième travail et moi j'étais resté un long moment à me mettre la tête à l'envers et finalement j'étais tombé khabat jusqu'au lendemain..