● 009
Je roulais en direction de la cité pour y revenir accompagner de Hûsin et sur le chemin je parlais avec lui. Il me donnait ses impressions, ce qu'il pensait de tout ça, de Abdel etc, il me disait qu'il avait khaff de tout ça, surtout khaff de Abdel, qu'il me demande à le revoir, qu'il veuille faire affaire avec Hûsin et que si il accepte pas il lui fasse la misère, plein de chose comme ça et sincèrement à ce moment là j'avais pas compris pourquoi il me disait tout ça, pourquoi il avait khaff, pourquoi il s'était mit tout ça en tête, sérieux. Il suffisait de pas le calculer et Abdel ne faisait rien mais c'est encore quelque chose au jour d'aujourd'hui que je comprends pas, est-ce qu'il avait déjà été en contact avec lui avant, ou avec quelqu'un qui connaissait Abdel mais qui voulait pas me le dire, j'en sais rien [Ceux qui ont lu jusqu'à la partie 41 sur instagram pourront comprendre pourquoi je dis ça par apport à Hûsin et les autres eh bien patienter ça arrive prochainement.] Et ce sont des choses que je saurais peut-être un jour, je l'espère en tout cas, il y en a énormément à la cité qui attendent que ça, d'avoir les réponses qu'on attends depuis plusieurs années maintenant. Hûsin je faisais tout pour le préserver et comme beaucoup à la cité il était guetter par la hess et le seul moyen pour nous de s'en sortir était de vendre, par n'importe quel moyen mais il nous fallait de la maille et Hûsin était pas trop pour tout ça mais malheureusement il avait pas eu le choix que de faire ça du coup j'avais fini par lui confier des ventes anonymement sans que Abdel le sache afin qu'il gagne quelques billets mais sans quoi il était absolument pas connu de notre filière, donc je comprends pas pourquoi.
- Hûsin : Je pars vivre à l'autre bout du monde si ça me cause des problèmes tout ça !
- Moi : Mais arrête toi frère, tracasse ! Il y aura jamais rien. Tu es mon sah, tu es la famille et personne te touchera.
- Hûsin : Mais toi tu t'en bats les couilles, tu es baigner dans ce monde ga3. Là tu as pas vu comment il me regardait, il voulait me dbeh sur place, c'est sûr.
- Moi : Mais c'est normal, il te connait pas, il t'a jamais vu, il voulait t'intimidé c'est tout. C'est comme ça qu'il repère des petits nouveaux. Ça fonctionne comme ça avec lui, il fait tout fonctionner par la peur des gens Abd.
- Hûsin : J'accepterai jamais face à lui, j'ai pas envie de mourir bêtement. Je critique pas car t'es mon frère et j'ai juré de jamais critiquer vos choix à vous tous mais je trouve pas ça raisonnable. Après je dis rien parce que tu m'aides beaucoup dans tout ça donc je suis un peu mal placé pour parler mais c'est dure.
- Moi : J'ai du mal à comprendre tes réactions, tu gagnes quand même un bien dans tout ça et voilà que là tu critiques.
- Hûsin : Non c'est pas de la critique, c'est juste que ça me fais chié de l'avoir vu. Je voulais pas qu'il me voit c'est tout. Là il va m'harceler.
- Moi : On improvisera le moment venu frère ! Là tu te fais du mal pour rien et tu vas trop loin.
- Hûsin : C'est bien ce que je te dis et puis tu as aucune idée de comment ça va finir tout ça !
- Moi : Oh putain khey, oh tracasse là !
Avec du recule, un vécu en béton qui me revient à la gueule tous les jours, beaucoup de galère traversées, tout ce que ça m'a apporter de mal je réalise enfin, je réalise un peu tard mais j'ai fini par le voir, par voir la vérité, ouais la vérité a fini par me taper à la gueule clairement et je regrette d'avoir été aveuglé par tout ça, d'avoir été buté et de n'avoir écouté personne parce que au jour d'aujourd'hui c'est dur de vivre avec tout ça sur le dos. Et actuellement je comprends pourquoi il réagissait comme ça par apport à ça mais j'avoue qu'il y a certaines réactions qu'il avait eu que je comprends toujours pas même quasimment huit ans après. Hassoul après ces échanges assez remontés aucun de nous parler, ça avait été fini jusqu'au retour à la cité. Il me regardait plus, son visage il s'était refermé direct, froid, enfin c'était pas le Hûsin que je connaissais. Une fois à la cité il était reparti de son coté et moi j'étais resté dans la gova parce que Ines m'avait appeler plus d'une fois mais j'avais pas pu répondre étant donné que j'étais avec Hûsin et que c'était tendu entre nous deux.
- Moi : Ouais t'es où là ?
- Ines : T'es sah ? Ça y est je suis rentrée moi.
- Moi : Wsh je t'avais dis de m'attendre non ?
- Ines : Il est quasimment deux heure du matin, fallait me le dire que ça allait prendre autant de temps. Je serai pas venue.
- Moi : Oh si je te pose un rendez-vous je vais pas te la mettre à l'envers. J'ai dis que j'allais venir tu attends c'est tout.
- Ines : Bah là je reviens pas, je me suis tapé les transports.
- Moi : Va à la gare, je te prends à coté.
Chacun sa vie, chacun ses galères, chacun son mektoub et si j'aurai sû ce que ces quelques heures passer avec elle aurait eu comme impact dans ma vie, oui j'y serai pas allé, je l'aurais jamais revu, je n'aurai pas réagi comme ça mais malheureusement quand on a pas de safe control c'est difficile. Hassoul j'étais allé la prendre au passage à la gare et je ne sais pas pourquoi mais on avait fini à Mantes-la-Jolie dans le 78, comment bah en gova, pourquoi bah je ne sais pas. J'avais tellement roulais qu'on s'était posé dans le 78, alors qu'on aurait pu rester dans le 93 wela même revenir sur Paname, non même pas le 78 ça me parlait à ce moment là on dirait. Je m'étais garé sur le parking d'une zone commerciale.
- Ines : Partir aussi loin, pourquoi ?
- Moi : Me demande pas pourquoi, je ne sais pas. Hassoul pourquoi tu voulais qu'on se voit ?
- Ines : On était partis sur de mauvaises bases et je trouvais ça naze. Je voulais te voir pour des excuses peut-être.
- Moi : C'est sah là ? Qu'est-ce j'en ai à faire de ça ? Tu me parles d'un qtru qui remonte tah l'époque.
- Ines : J'avais pas eu l'occasion en même temps, on s'était pas revu.
La nuit passait lentement même trop lentement, on parlait, elle me faisait bien dahak et moi de même en retour. Je ne sais pas si c'était la trop forte consommation qu'on avait eu qui faisait effet de cette manière là mais on faisait que de dahak même pour rien des fois. Le temps passait et on se mettait de plus en plus à l'aise comme si on se connaissait depuis plusieurs années et finalement ça avait été plus loin et pourtant quand j'avais accepté de la voir j'avais pas pensé une seule seconde à ce que la nuit finisse comme ça et pourtant je cache pas que j'étais pas sain de ce coté là déjà à l'époque mais j'avais pas pensé à une nuit comme celle-ci ce jour là, malheureusement. Hassoul juste après ça elle avait littéralement changer de comportement, elle était limite passait des rires aux larmes et elle arrêtait pas de me répété «Emir ramène moi chez moi, ramène moi à ma cité» Je comprenais pas vraiment pourquoi elle avait été comme ça. C'est étrange de passait des rires aux larmes mais j'avais repris la route et je l'avais déposé à sa cité et j'étais rentré chez moi. Je m'étais directement endormi et le lendemain Nina était venue me réveillé.
- Nina : Emir il faut que je te parle !
- Moi : Casse tooooi, je dors !
- Nina : On est l'après-midi et j'ai vraiment besoin de te dire quelque chose.
- Moi : Oh bouge ta race là !
J'étais en plein sommeil, je capté à moitié ce qu'elle me disait. Ce moment là j'avais ga3 oublié ce qu'elle m'avait fait, j'étais loin, je lui répondais énervé oui parce que quand on me réveille de force j'apprécie pas donc je m'énervé contre elle mais c'était pas parce que je repensais à la trahison qu'elle m'avait fait, parce que ça je m'en souvenais pas sur le moment. Hassoul elle était repartie et moi j'étais retombé dans mon sommeil et je m'étais levé beaucoup plus tard. En me levant je capté personne, j'étais directement allé me lavé et pendant que je me lavé je repensais à Nina et dans ma tête je me disais «Mais attends, elle est vraiment venue me voir tout à l'heure wela c'est vraiment parce qu'elle est dans mes pensées en ce moment que j'ai rêvé de ça.» J'étais perdu mais cette fois- ci c'est sûr j'avais pas oublié la dinguerie qu'elle m'avait fait et j'y pensé beaucoup. Hassoul j'avais fini de me lavé et j'étais retourné dans ma chambre et Nina avait fini par venir me voir longtemps après.
- Nina : Emir ça y est tu as du temps pour que je te parle ?
- Moi : Pour quelle raison ?
- Nina : Tu me laisses t'expliquer sans me couper la parole et tu le comprendras.
- Moi : Tu attends je vais m'acheté à graille et je reviens.
En faite j'avais beau avoir de la peine pour elle de voir ce qu'elle était capable de faire mais ça me gêné pas pour pensais que j'avais une de ces envie de lui mettre bougna sur bougna. J'allais écouté ce qu'elle avait à me dire, ça c'est sûr parce que je voulais savoir ce qu'elle pensait, si elle allait me mentir ou si plutôt elle se sentait mal et qu'elle allait me l'avouer ou alors complètement autre chose mais je voulais savoir mais j'étais tellement en haine contre elle que j'allais la faire bien galérer avant. Hassoul j'étais descendu en bas des blocs et j'avais appelé Zyam, Oussama et Nourredin pour leur dire de venir mangé avec moi et ils avaient acceptez contrairement à Hûsin que j'allais invité mais qui avait refusé. Il était encore énervé, contre moi il me semblait mais mahlich j'y étais allé avec les trois autres khey.
- Oussama : Ah ouais tu as fais quoi à Hûsin ?
- Moi : J'ai pas compris là.
- Zyam : Pourtant il y a rien de compliquer à comprendre.
- Oussama : Il nous a dit que tu étais en train de le mettre dans la merde et qu'il allait finir par déserté Paname.
- Moi : Il se prends trop le crâne lui, il a cru il était convoité par les plus grandes filières ou quoi ? C'est un hatay en faite. Wsh il y a rien.
- Oussama : Explique nous tout parce que là tu brailles, tu dis il y a rien, il y a rien mais nous on était pas là on peut pas savoir.
- Moi : Je l'ai emmené là où habite le boss de la filière dans laquelle je suis et sur le chemin du retour il a commencé à me parlé chinois là en disant qu'il allait avoir des problèmes avec Abdel, oh quel problème frère, tfou !
- Zyam : Dit pas hatay frère, oh toi tu es aveuglé donc tu vois plus rien. Tu es dedans depuis quelques temps déjà, tu es dans une doctrine. Abdel tu le connais bien maintenant et même si vous vous crachez dessus, il te touchera jamais c'est la règle mais nous il nous connait pas donc normal qu'il s'inquiète Hûsin.
- Moi : Oh mais arrêtez les frères, vous avez trop crus que c'est bon maintenant que je suis de ce milieu là ils me considèrent tous des leurs mais pas du tout. Combien de fois je me suis fais shlasser par Abdel, Yassin, Kay et tout les gars de cette bande là, des gars que vous connaissez même pas. Tiens regarde toutes les balafres que j'ai dans le dos, sur les jambes, les bras, mes cuisses oh partout. Donc c'est bon arrêtez de prendre le crâne !
- Nourredin : Moi je m'en bat les couilles sérieux, j'ai pas khaff de ça mais eux sûrement qu'ils voient pas ça de la même façon. Personne ne gère la peur de la même manière. Tu as l'habitude toi.
- Moi : Quoi, l'habitude de me prendre des shlass ? C'est bon ils vont rien faire, ils vous connaissent même pas. Il y aura rien.
- Zyam : On verra bien, en tout cas ce matin il nous a dit qu'il voulait partir d'ici.
- Moi : Il va allé où ce con ? Je vous pensais plus courageux que ça les gars, vous me décevez.
Après avoir mangé et sû ce que j'avais à savoir j'étais reparti à la cité et entre temps j'avais appelé Hûsin.
- Moi : Tu es où là ?
- Hûsin : En bas des blocs !
- Moi : Vas-y j'arrive !
Je roulais jusqu'à la cité et une fois là-bas je m'étais garé et j'avais tourné pendant plusieurs minutes autours des blocs à la recherche de Hûsin mais je le trouvais pas, il y en avait plein de la cité mais pas de Hûsin. En sah il avait attendu que j'arrive pour repartir, ah bien. Du coup je l'avais rappelé.
- Moi : T'es où là ?
- Hûsin : Chez moi.
- Moi : C'est sah là ? Je t'ai dis que j'arrivais et toi tu repars ? Descends je suis là.
J'avais raccroché et je l'avais attendu mais il me prenait vraiment pour un hmar. Il venait pas, les minutes elles passaient et il était toujours pas là, je commençais à voir rouge du coup au bout de plusieurs minutes j'étais allé à son bloc et dans chaque cave il y a un bouton rouge qu'on a pas le droit de toucher à la base mais fréquemment ils sont utilisés pour faire n'importe quoi et j'y étais allé et j'avais appuyé dessus et l'alarme s'était mit à sonnait. Après ça j'étais ressorti et j'étais allé m'installé au terrain d'herbe là où tout les gars se posait la nuit pour se mettre khabat et longtemps après Hûsin avait débarquer en furi.
- Hûsin : Putain mais je peux plus te supporté sérieux, tu te rends compte tu réveilles les gens en pleine nuit juste pour un putain de truc complètement con, tu pouvais pas attendre cinq minutes de plus que j'arrive ? Toujours à faire le connard avec tout le monde. Tu finiras par tous nous perdre et à plus avoir de frère si tu continus. La drogue te monte à la tête et te fait devenir quelqu'un de pourri.
- Moi : T'es qu'un enfoiré à me balancé ça en pleine gueule. Vas-y ta mère !
- Hûsin : On a dit jamais les mères enfoiré, et laisse la mienne où elle est Allahi rahma. Tu sais pas prendre nos critiques en compte et bah reste dans ta merde !
C'est vrai on avait dit jamais les mère, c'est le pact qu'on s'était tous donnait, il nous arrivait dans un moment d'énervement intense comme celui-ci de ne pas contrôler nos paroles et bien souvent de ramener toutes nos insultes aux mères mais c'est vraiment quelque chose qui nous tenait tous à coeur de ne jamais insulter les mères de qui que ce soit, même le plus gros traître, jamais. Et ce jour là je m'étais pas contrôlé et je regrette surtout en repensant au faite qu'il avait plus de mère, là, même actuellement quand je pense à lui, quand je pense à sa mère là tout de suite j'ai mal. Hassoul il venait de me balancé ça cash à la gueule devant tout les grands de la cité je voyais rouge et je comprenais que dalle, je comprenais pas pourquoi il réagissait comme ça. Ça avait commencé en sortant de chez Abdel mais l'élément déclencheur je ne sais pas ce que c'était même si oui il est vrai que j'étais un petit con qui respectait pas grand chose ni même personne. Mes habitudes de toxico me rendais mauvais et j'étais tellement aveuglé par tout ça que je me rendais compte de rien, je perdais des frères mais je m'en rendais pas compte aussi. Quand j'avais plus vraiment de nouvelle d'un khey pendant plusieurs semaines malgré qu'on habitait tous dans la même cité je remettais ça sur la faute de mes occupations, zahma tellement j'étais occupé j'avais pas le temps d'allé les voir et de profité avec eux mais en réalité c'était pas ça, c'était juste eux qui s'éloigner de moi parce que je commençais à ne plus être fréquentable. Hassoul j'étais finalement retourné chez moi et j'étais allé me posé dans ma chambre et dès que ma soeur avait entendue la porte claquée elle était aussitôt venue me rejoindre..
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