● 008
Je m'étais garé sur le coté, on avait attendu qu'ils rentrent et qu'ils fassent ce qu'ils avaient à faire, juste après ma sœur avait suivi et elle était rentré dans le sous terrain. Il y avait plein de question qui me passait par la tête, sérieux, je comprenais pas ce qu'ils cherchez avec elle et ça faisait khaff de la voir aller là dedans parce que c'était vraiment pas un endroit fréquentable. Cet endroit été fréquenté par les dealers, les tox, les marginaux, tfou. On attendait, on regardait partout, les moindre gestes qu'ils faisaient, la moindre chose qu'il y avait, on laissait rien au hasard. Petit à petit on avait remarquer qu'il y avait pas que les trois gars d'hier qui était avec elle mais il y en avait d'autre qu'on connaissait pas non plus, qu'on avait jamais vu dans les alentours, ah sérieux ça donnait mal au crâne. Je pigé plus rien. On regardait toujours et petit à petit ils s'étaient enfoncez dans le sous terrain, on voyait clairement plus rien, j'apercevais des silhouettes mais c'était compliqué de savoir qui était qui et qui faisait quoi à ce moment là étant donné qu'il faisait beaucoup trop sombre.
- Moi : Hûs tu vas passé par derrière et monté du coté du toit pour voir ce qu'ils font.
- Hûsin : Ah t'es malade Emir, je reste là.
- Moi : Mais moi si j'y vais et qu'ils me voit ça va finir mal.
- Hûsin : Tu as cru ça allait finir bien avec moi peut-être ? Vas-y !
- Moi : Non c'est toi qui doit y aller parce que moi sinon ils vont me reconnaitre. Je suis son frère.
- Hûsin : J'y vais mais c'est vraiment parce que c'est toi khey mais j'y vais avec le couteau alors. On sait jamais.
- Moi : Si il y a quoi que ce soit tu touches pas à ma soeur.
- Hûsin : Elle te trahie et tu continus à la préservé.
- Moi : Parle pas de ça, elle reste ma soeur malgré tout. Je verrai bien le jour où on aura cette discussion.
- Hûsin : Hassoul me raconte pas ta vie, passe le couteau.
Je lui avais passé le couteau et il y était allé, il était passé par derrière le parking et après ça Nourredin, Zyam et moi on voyait plus rien vu qu'il était carrément de l'autre coté mais on savait comment il allait s'y prendre, du moins moi je le savais très bien étant donné que je connaissais bien ce coin, je le fréquenté beaucoup et plus d'une fois j'avais fais ce qu'il allait faire. Il était passé par derrière et il avait escaladé le mur et il était monté sur le premier toit, il avait prit l'echelle et il était monté sur le haut du dernier toit et il les observait depuis un trou qui avait été fait spécialement pour ce genre de chose, spécialement pour guetter durant les ventes. Mes gars et moi on attendait dans la gova, il y avait plus rien à faire à ce moment là à part attendre que Hûsin revienne et c'est vrai que ça commençait à être assez long, on le voyait pas revenir en plus de ça dans le sous terrain ils étaient même plus vers l'entrée, ils étaient carrément allez à l'autre bout. Nous on savait pas si il y avait eu quelque chose, si Hûsin s'était fait avoir, on savait rien. Hassoul au bout d'un très long moment ils étaient tous ressortis, y comprit ma soeur et ils étaient tous repartis en gova, ma soeur était monté avec eux, j'avais le sang qui bouillonnait, les yeux rouge, je devenais fou à ce moment là. Hûsin lui était revenu à la gova.
- Hûsin : En clair ils veulent te mettre sur écoute ou quelque chose comme ça, avec des petites puces. Ils lui ont rangez tout ça dans son sac et ça va enregistrer ce que tu dis ou quelque chose du genre et après ils pourront te couiller salement.
- Moi : Tu as vu ça ressembler à quoi ou pas ?
- Hûsin : Pas vraiment, ils étaient assez loin d'où j'étais mais c'était petit, comme des sortes de piles plates je sais pas si tu vois ? Et je les ai pris en vidéo.
- Moi : Tu me les enverra, j'en aurais besoin.
- Hûsin : T'es sah ce que tu me demandes ? Tu as vu le portable que j'ai ou quoi ? Déjà la qualité elle est bad.
- Moi : Tu me passes ton portable alors, pour ce soir. J'en aurais besoin.
- Hûsin : Oh j'ai besoin de mon portable moi.
- Moi : Alors tu viens avec moi ce soir, c'est pas difficile. Tu peux pas me passé ton portable donc tu viens.
- Hûsin : Putain tu casses les couilles avec tes plans à l'arrache comme ça. Eh frère c'est vraiment parce que c'est toi que je le fais.
Du coup Hûsin venait avec moi donc ça c'était bien. J'étais vite revenu à la cité avec mes gars et une fois là-bas tout le monde était retourner à leurs affaires et moi j'allais remonté chez moi et au loin, au terrain d'herbe j'avais apercu Nina, cette fois-ci elle était sans les gars, elle était juste avec ses deux amies, les deux follasses qui jouez les connes avec elle. J'y étais allé sans vraiment savoir ce que j'allais pouvoir lui dire, j'allais faire du freestyle une fois devant elle mais ça me démangeait et il fallait que je lui balance quelque chose en pleine face pour la voir perdre tout ses moyens.
- Moi : Oh, je viens de revenir là et je t'ai vu avec des gars dans une gova, c'est normal ?
- Nina : C'était des amis du lycée.
- Moi : Tu te fous de moi là ? Tu veux que les gens ils disent Nina c'est une sale khemja ?
- Nina : Oh parle pas comme ça et me gueule pas dessus.
Oh elle m'avait fait monté le sang là, je voyais rouge. Je sais pas ce qui lui prenez, habituellement elle était pas comme ça. Ils avaient un impact sur elle qui me plaisait pas. Oh je l'avais attrapé par les cha3r, je lui avais fait traversé la cité en léger, j'avais bien regarder autours de moi voir si il y en avait qui avait vu mais seulement ces deux amies étaient à cet endroit à ce moment là donc ça allait, on était remonté et je m'étais enfermé avec elle dans sa chambre. Je voyais rouge mais c'était un tout qui faisait que j'étais en train de vriller, j'accepté pas ce qu'elle faisait, j'accepté pas ce changement de comportement, j'accepté rien. J'avais envie de lui faire mal mais vraiment, toute la situation et l'accumulation de tout ça faisait que quand je la voyais j'avais envie de lui faire mal, c'était fou. Elle me trahissait, elle mentait à moi mais le pire à la mama, elle vrillait complet là.
- Moi : Oh écoute moi bien Nina, oh tu as seize ans putain, seize ans. Tu crois que t'es qui ? Tu fréquentes des hommes plus agés que toi mais concrètement tu cherches à ce que je te termine à coup de bougna ou quoi ? Tu veux que les gens ils disent de toi que t'es une sale khemja. Oh moi je veux pas entendre la soeur à Emir c'est une chaude.
- Nina : Tu insinues quoi là ? Non je fais pas ce genre de chose moi mais toi par contre tu es mal placé pour parler parce que je sais très bien ce que tu fais avec les meufs. Je sais tout parce qu'ici à la cité tout ce sait mais tu vois je dis rien, je te laisse salir l'honneur de la famille, je te laisse.
- Moi : Tu as rien à dire, sache le ! Tu as rien à dire sur ça, tu as même pas ton mot à avoir sur ça. Je suis l'homme de la casa, je suis comme le daron, je suis pas l'exemple mais je suis l'homme de la baraque en tout cas. C'est moi qui te surveille et qui t'éduque et pas l'inverse.
- Nina : C'est bon Emir arrête, tu me fais peur et mal.
J'avais mélanger tout les sujets, elle devait rien comprendre à ce que je disais, je lui reprocher des choses qu'elle faisait même pas mais j'étais obligé parce que je pouvais pas lui dire la réelle raison de mon énervement envers elle parce que je voulais être discret sur ça pour pouvoir voir jusqu'à où elle allait pouvoir aller et faire derrière mon dos et sur mon dos en plus de ça. J'avais fini par lâché ses poignets que j'avais serrer de toute ma force, la force était équivalente à l'énervement que j'avais. Je l'avais donc lâché.
- Moi : Je veux plus te voir sortir une seule fois des derniers jours de vacances qui te reste, pas une seule fois. La prochaine fois je tape dure je te jure Nina.
J'étais sorti de sa chambre en la laissant en pleure. Elle me faisait de la peine malgré les crasses qu'elle me faisait parce que ça reste ma soeur et c'est toujours difficile de s'emporter comme ça sur sa famille mais c'était pas le moment d'avoir des regrets, ce qui était fait était fait et il y avait plus à revenir dessus. Hassoul j'étais allé me changé et j'étais redescendu et j'avais envoyé un message à Hûsin pour qu'il descende me rejoindre et juste après ça on y était aller. On était sur la route et pas longtemps avant d'arriver chez Abdel j'avais reçu un appel, c'était l'appel d'un numéro que je ne connaissais pas et qui m'avait déjà envoyer un message plus tôt dans la journée, en me disant un simple salut tout sec.
- Fille : Salam, c'est Emir ?
- Moi : Ouais c'est bien moi, t'es qui ?
- Fille : C'est Ines tah lbabor.
- Moi : Tu veux quoi ? Atta déjà tu l'as eu où mon numéro ?
- Ines : Je l'ai pris dans les contacts de Samia. Je voulais qu'on reparte sur des bonnes bases, ça avait mal démarré là-bas. J'aurai bien voulu qu'on se voit.
- Moi : Quand ça ?
- Ines : Quand tu seras libre.
- Moi : T'es libre ce soir ?
- Ines : Je serai là.
- Moi : Vas-y.
C'est pas pour faire blehni mais je l'avais oubliée, Ines elle était loin pour moi, j'avais limite oublié qu'elle venait de Paname, qu'elle était amie avec Samia, qu'elles se connaissaient, qu'elles vivez dans le 93. J'avais repris le cours de ma vie et je voyais tellement de gens par jour, je côtoyer tellement de monde que je me souvenais même plus d'elle. Hassoul là c'était pas ma préoccupation, à ce moment là c'était Abdel et personne d'autre. Une fois sur place je m'étais garé plus loin comme d'habitude et on avait remonté toute la rue et sur le chemin Hûsin il me posait grave des questions. Il avait khaff un peu parce qu'il connaissait pas Abdel, il en avait déjà entendu parler parce que je lui en avait parlé plus d'une fois et souvent j'aidé Hûsin en lui faisant vendre de la marchandise de chez Abdel mais il l'avait jamais vu. Bon une fois devant son squatte, j'essayé d'ouvrir sa porte mais elle était toujours cassé du coup on avait escaladé le mur de la voisine et j'avais regardé par le trou mais il était pas seul du coup on avait attendu en bas, en se cachant derrière l'arbre de la voisine, en attendant qu'ils partent. Ils étaient pas discret, on entendait toute leur discussion, rien que ça parlait de trafique sans pression avec leurs grosses voix, en plus chez lui vu que c'était vide ça résonnait donc on entendait même sur le bout de la rue. Hassoul une fois qu'ils étaient repartis on était remonté sur l'arbre et on était passait par le trou de son mur. C'était un trou carré, la taille d'une fenêtre parce qu'à la base c'était une fenêtre fermé mais elle avait était cassé et il l'avait jamais reparé. Hassoul ça faisait plusieurs minutes qu'il avait fini, il était posé sur son lit. On était rentré dans son squatte et là Abdel il avait vu Hûsin.
- Abdel : Un nouveau dans la bande ?
- Moi : Non, le brusque pas c'est un de mes sah. Il m'a juste accompagner.
- Abdel : Si il fait pas parti du groupe qu'est-ce qu'il fout chez moi ?
- Moi : Oh Abddd assis toi et arrête de prendre le crâne aussi. Je vais te dire heja.
- Abdel : Ah ouais mes thunes toi. Donne !
- Moi : Oh putain Abddd ta gueule, on va parler là.
On s'était tous assis, putain ça me dégoûté de m'asseoir sur son lit, on aurait dit un fauve qui dormait dedans, le matelas il puait pourtant Abdel il avait pas l'air sale sur lui, il avait même l'air propre mais alors son squatte et son lit c'était chaud, les odeurs qu'il y avait c'était vraiment chaud. Un mélange de crasse, alcool, shit etc tout ça mélanger ensemble wah, ga3 le mélange il rendait khabat sans même consommer. Bon on s'étais assis et là il me regardait de haut, il me rendait fou quand il faisait ça. Je faisais affaire avec lui depuis quelque temps déjà et il continué à se méfier de moi et à me considérer comme le petit nouveau qui était à surveiller, tfou je voyais rouge quand il faisait ça.
- Moi : Kalvin, tu vois ?
- Abdel : Ouais le sale chien plein aux as.
- Moi : Le jour ou je suis venu te voir, le soir même il faisait une soirée chez lui et comme souvent j'y étais allé avec mes gars, des meufs et ma soeur était venue et j'avais invité Mark, Math et les autres et je lui avais fais voir la marchandise à Mark et il me l'a volé.
- Abdel : Oh la baltringue, je vais me le finir lui.
- Moi : Ça c'était la première chose, la deuxième c'est que en rentrant à la cité j'avais aperçu ma soeur avec trois gars et je l'avais surveiller et j'avais entendu des discussions bizarres.
- Abdel : Putain mais tu as fait quoi en même pas deux jours là ?
- Moi : Wsh c'est pas moi frère.
- Abdel : Oh m'appelle pas frère. Comment je peux m'assurer de la validité de tes propos là ?
- Moi : J'ai des vidéos et photos si tu veux. Elles sont pas de bonnes qualités mais c'est déjà ça.
J'avais fini par lui faire voir les photos, enregistrements vocaux et les vidéos pour qu'il voit et entende les voix rien que pour voir si il savait c'était qui mais impossible de savoir, il disait qu'il les avait jamais vu. Hassoul pendant qu'il était en train de finir de regarder les photos j'avais continué à lui expliquer.
- Moi : Du coup tu entends que sur l'enregistrement il lui donne rendez-vous le lendemain à la Grande-Motte, j'y suis allé et là Hûsin mon gars assis derrière était allé voir ce qu'ils faisaient et c'est pour ça que je l'ai emmené parce qu'il a réussi à prendre des photos et vidéos de meilleures qualités que les miennes.
Je lui avais fais voir, il était surpris de ce qu'il me disait et ce qu'il laissait paraître, il avait pas l'air de joué de jeu, il me disait cash qu'il savait pas qui ils étaient et il était brusqué, il en revenait pas et il me répété sans cesse «Emir tu me mets dans la merde là mais grave» ça c'était sa phrase favorite, il me la sortait à toutes les sauces même les plus pimentés.
- Abdel : Je garde les preuves avec moi, je vais faire mes recherches de mon coté pour savoir qui ils sont et quand Mark et les autres viendront je vais les terminé.
- Moi : Non nous on doit récupérer nos portables donc on t'envoi tout si tu veux.
- Abdel : Vas-y, vas-y, vas-y envoi.
- Moi : Je te fais ça mais là on peut descendre au sous sol pour que je choisisse l'échange du bolide.
- Abdel : Tu as ramené l'autre ?
- Moi : Oui.
Le temps que les photos et vidéos s'envoyez on était descendu et là il m'avait montré toutes les gova qu'il avait car oui Abdel ne s'arrêtait pas seulement à la vente de drogue et tout ce qui s'en suit mais il vendait aussi des gova qu'il faisait ramener de Californie quand il partait en voyage là-bas. Il passait commande et quelques semaines après il était livré et là commençait son business. Hassoul il y en avait plein, mes yeux ils allaient partout, même Hûsin il était choqué, c'était la première fois qu'il voyait ça et qu'il était aussi près de ce milieu là, de ce milieu illicite et il était partager entre plusieurs sentiments à la fois. Il était ravi de voir ça mais il était à la fois mal d'être confronté à ce genre de chose. Hassoul après en avoir essayer plusieurs j'avais jeté toute mon intention sur une mustang shelby, c'était une dinguerie. Donc on était sortis avec la gova, je l'avais conduit jusqu'à celle que j'avais avant, celle qu'il voulait que j'échange et à ce moment là j'espèrais juste qu'il voit pas le rayures qu'il y avait à l'arrière. Une fois devant je lui avais passé les clés.
- Moi : Vas-y Abd à la prochaine et sah m'appelle pas avant une semaine ga3, ça y est là laisse moi du repos ahaha.
- Abdel : Vas-y enfoiré hein !
J'avais démarré, j'avancé et en même temps je regardais dans le retroviseur intérieur pour voir si il regardait la carrosserie ou quoi mais non rien, il était monté dans la gova et il était reparti, wah mais moi c'est la première chose que j'aurai fais, voir si la carrosserie est en bonne état. Il s'était comporté en amateur là. Hassoul j'en avais rien à faire moi à partir de là elle m'appartenait plus, c'était plus mon problème. Donc je conduisais accompagner de Hûsin jusqu'à la cité..
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