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Elle s'était installé à côté de moi et elle avait été à la limite du tactile, mais en ne disant aucun mot. J'avais eu l'impression que ça avait été fait exprès, afin d'attirer mon attention, mais après tout, ça n'avait été qu'une impression. Elle n'avait pas eu de tact sur sa façon de faire et c'est pour ça que j'avais trouvé ça vraiment shitty.

Si ça aurait été une autre, comme Samia, ça ne m'aurait pas gêné, vu qu'on avait eu de bons rapports dès le début, mais avec Ines, ça n'était passé et j'avais eu un réel blocage avec elle, dès les débuts. Ça m'avait quelque peu froissé, donc finalement, je lui en avais fait part, parce que je n'avais pas compris la raison de son comportement.

Je lui avais dit mon ressenti, mais suite à ça, Amina s'était permise de dire quelque chose et je n'avais pas apprécié, donc je m'étais aussitôt braqué et j'avais arrêté de parler. Je m'étais mis sur le côté, et j'avais enchaîné les grosses doses, parce qu'il avait fallu finir toute la khabta avant d'arriver au port, et de passer toutes les douanes.

Suite à ça, la situation était devenue assez gênante, puisque ça avait laissé un sacré blanc, mais petit à petit, les choses s'étaient détendues à nouveau entre tous, et pour ma part, j'étais resté sur le côté à cogiter again and again, mais par la suite, Ines était venue me rejoindre et m'avait demandé si elle pouvait s'installer à mes côtés.

Je n'avais pas trop calculé, mais elle s'était tout de même assise, puis de là, elle s'était mise à me dire des choses qui avaient vraiment retenue mon attention, en tant qu'homme, je l'avoue, et forcément, j'avais eu envie d'en faire part à mes frérots, mais lorsqu'elles s'en étaient toutes rendu compte, elles m'avaient fortement incendié.

Je m'étais d'autant plus braqué, donc finalement, je les avais tous laissé et j'étais reparti à la cabine. Je m'étais installé tranquillement en écoutant de la song et en attendant que le soleil se lève et que le bateau arrive enfin à Wahran. Il restait encore quelques heures et il n'y avait rien eu à faire, donc j'étais aussitôt tombé raide, deh.

Finalement, ils m'avaient réveillé en toquant à la porte, donc j'étais descendu leur ouvrir, puis j'étais reparti m'allonger. À la base, j'étais censé partir seul, mais au dernier moment, je leur avais proposé de venir et donc, j'avais vraiment été déçu de cette traversée-là, parce que je ne l'aurais pas imaginé comme ça. Je m'étais senti solo.

- Moi : Je n'apprécie pas votre comportement.

- Zyam : Explique la raison ?

- Moi : Il suffit qu'il y aille deux trois meufs pour que vous me laissiez de côté. Je vous rappelle que c'est moi qui vous ai demandé de venir et ce n'est pas chez le voisin que vous allez être logé, mais chez moi, donc évitez de faire des choses comme ça.

- Zyam : C'est toi qui ne veux pas venir. On t'a proposé à plusieurs reprises de venir avec nous, mais je ne sais pas ce que tu as là, tu fais le nerveux.

- Moi : Après la traversée on les aura tout oubliées, donc pourquoi vous êtes là à vous doser avec elles ? Je suis parti avec mes frérots oui ou non ?

- Zyam : Bien sûr que oui, mais c'est juste pour faire passer le temps, parce que vingt-quatre heure de traversée c'est long, et puis même si, après cette traversée, tu ne le reverras plus, ça ne sera pas notre cas, puisqu'on s'est bien entendu avec elles.

- Moi : Tu sais quoi, je ne vais pas me prendre la tête. Faites comme vous voulez.

J'étais sorti de la cabine et j'étais allé m'installer au bar sundeck. Dès que j'étais arrivé, j'avais aperçu des gars qui étaient en train de parler entre eux, donc sans réfléchir plus que ça, j'étais allé m'asseoir avec eux, afin de tuer les dernières heures de traversée qu'ils restaient et qui étaient les plus longues, forcément. C'était devenu lourd.

Je suis un homme qui a une certaine tchatche et qui n'a pas vraiment de gêne à aller envers des gens, afin de partager quelques discussions, donc je ne m'étais pas privé et je les avais rejoints. Dans la vie, il ne faut pas se préoccuper de ce que les gens peuvent penser, et il faut être sûr de soi, puis le reste suivra tout seul, sans tracas.

Les deux frérots, Aymen et Kareem, s'étaient posés pour discuter entre eux, mais tout comme moi, ils ne se connaissaient pas en real life. Il y en avait un qui vivait à Marseille et l'autre qui vivait dans les environs de Paris. J'avais échangé avec les deux, mais un peu plus avec Kareem, parce qu'il était des environs. La discussion avait été lège.

Finalement, Aymen nous avait laissés, parce qu'il s'était senti de trop dans la discussion, Puis Kareem et moi, on avait échangé sur pas mal de choses, notamment nos quartiers respectifs qui étaient liés à de nombreux bourbiers. On s'était échangé nos numéros et on s'était assuré de se revoir sur Wahran et Paris également. Il avait été cool.

Par la suite, j'étais remonté, j'étais parti déjeuné, puis me préparer, parce que le bateau n'était pas très loin du port. Il était à peu près dix-heures du sbah et nous étions censé arriver à Wahran, vers midi et quelques. Une fois prêt, on était descendu et on s'était installé au bar, en attendant qu'on arrive. On avait passé le temps à discuter lège.

Quelques minutes après, Zyam était monté pour prévenir toutes les filles, qu'on était posé au bar, et ça m'avait vraiment fait monter le nerf, mais j'étais resté calme et je n'avais absolument rien dit. Une fois qu'elles étaient arrivées, Samia étaient venus s'asseoir à côté de moi, et elle s'était mise à parler d'un peu de tout et n'importe quoi.

Elle m'avait fait des petites confidences sur certaines personnes de son quartier, puis dans l'euphorie de tout ça, je m'étais permis de lancer un petit tacle sur Ines, son amie de longue date, et forcément, ça lui avait fortement déplu et elle me l'avait fait comprendre. Elle ne s'était pas laissé faire, elle avait attaqué et c'est ce que j'avais aimé.

On avait fini par partir sur un sujet assez sensible pour elle. J'avais taclé toujours plus Ines, mais petit à petit, s'était revenu à la taquinerie et j'avais laissé Ines de côté, puisque j'avoue que je m'en étais un peu trop pris à elle ces dernières heures. Finalement, j'avais essayé d'aller vers les autres, même si, elles avaient été inintéressantes.

Les heures étaient passées et finalement, il y avait eu du retard, pour ne pas changer, parce qu'en soit, une traversée Algérienne sans retard, ça n'est pas une vraie traversée wAllah. Finalement, on s'était posé au port à quinze heures, alors qu'on était censé arriver là-bas à midi. La tension était montée pour tout le monde, ça avait été très har.

On avait fini par descendre dans les garages. Les premiers qui étaient montés dans leur gova, avaient klaxonnés à plusieurs reprises et tous les autres avaient fini par suivre, alors que le bateau ne s'était même pas encore posé. La folie Algérienne est vraiment har, c'est l'une des plus folles. Ça avait été un mélange de dahka et de nervosité.

Ça avait été à celui qui allait sortir le premier du bateau pour ne pas attendre longtemps à la douane et quitter le port dans les premiers. Il y en a un qui avait viré fou dans sa tête, il avait été dans toutes les embrouilles et il s'était permis de jeter des briques qui bloquaient les roues de sa gova, sur d'autres gova, notamment sur la mienne, yay.

Mon sang avait atteint un degré bien trop élevé pour mon corps et j'étais aussitôt sorti, afin de le finir, parce que ça m'avait mis le nerf. Les gens s'étaient mis dans tous leurs états, alors qu'il y avait juste eu à attendre que le bateau ouvre et que les gova sortent, mais non, il y en avait, ils ne s'étaient plus senti. Ça avait été beaucoup trop loin.

J'avais été à la limite de le toucher, mais lorsque je m'étais approché de la gova, j'avais vu des petits à l'intérieur, donc j'avais ravalé ma haine et j'étais aussitôt retourné dans ma gova. J'avais serré sur le coup, parce que j'avais été fatigué de toutes ces heures de route et de traversée. Ça avait été le gros bordel dans tout le garage, deh.

Finalement, le bateau s'était ouvert et vu qu'on avait été dans les derniers à rentrer dedans, on était sortis dans les premiers, mais ça n'est pas ce qui nous avait fait sortir rapidement du port, puisqu'en fait, on avait tapé dans l'œil des douaniers, étant donné qu'on était quatre jeunes dans une shelby, ça les avaient laissé penser des choses.

Ils n'allaient pas agir de la même manière avec une petite famille dans une Renault familiale édition 2000 et quatre jeunes dans une shelby. Ils s'étaient posé des questions sur ça, donc forcément, on s'était fait contrôlé un petit peu plus que d'autres, mais finalement, avec un billet, ils avaient fini par nous lâcher à plus de vingt-heure passé..

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