Chapitre XXIV
Point de vue Shoto
La porte s'ouvre en fracas, révélant un Izuku rouge de honte. Qu'a-t-il bien pu se passer dans cette cuisine pour qu'il me lance un tel regard si suppliant.
- Tout va bien Izuku ? Dis-je inquiet.
- Je-je...
Il est horriblement crispé. Ochako le sort de ce moment affreusement gênant en le tirant dans la cuisine.
- Il était pas un peu bizarre Izuku ? Demande Denki.
- Merci captain obvious! Lui dit sa violette.
Je m'inquiète un peu, je me demande ce qu'il avait... Je laisse un soupir s'échapper de mes lèvres et me dirige vers la cuisine. La discussion en cours dans la petite pièce se stoppe instantanément. Izuku cache son torse désormais nu avec... je ne sais pas justement. Je pense que je suis rentré au mauvais moment.
- Shoto ? Me dit Ochako.
- Mh ?
- Tu peux oublier tout ce qu'il vient de se passer et retourner dans le salon ?
Je cligne plusieurs fois des yeux. On va dire que j'ai rien vu c'est mieux. Je retourne dans le salon et m'adosse contre le mur blanc. J'ai l'impression d'être dans une autre maison désormais. Non pas dans le manoir austère que j'avais créé mais notre maison à Izuku et moi, un endroit plein de vie et de bons souvenirs.
L'après midi s'est vite fini, mon bouclé était très stressé, je n'ai pas vraiment compris pourquoi d'ailleurs. Ochako est partie en dernière, elle devait "briefer" Izuku. Ils sont encore en train de préparer une connerie.
Je suis assis sur le lit, adossé contre le mur, cherchant quoi dessiner, quelque chose qui me manquerait depuis que je suis ici. Si j'avais eu ce pouvoir enfant, j'aurais créé tout et n'importe quoi, aujourd'hui je n'en ai aucune idée, je suis comblé avec ce que j'ai. J'ai appris à me satisfaire de peu. Ou alors je n'ai plus envie de rien, c'est fort possible.
- SHOTO! Dit mon vert en enfonçant presque la porte.
- Oui ?
- Laisse moi te bander les yeux !
Je hausse un sourcil, je m'attends au pire.
- Shoto s'il te plaît!
Je soupire et lui tends ma main.
- Ça veut dire oui ?
- Ça veut dire passe moi de quoi me bander les yeux.
Il me tend rapidement un foulard ou je ne sais quoi et me l'attache de sorte à ce que je ne puisse plus rien voir.
Que peut-il bien préparer ? J'entends du bruit, des bruits de tissus, mais aussi le bruit de l'interrupteur. Puis vient celui de ses pas, avant de laisser place à une douce lumière tamisée qui ne m'éblouit donc pas. Des bougies diffusant une douce odeur éclairent la petite pièce.
Il me faut quelques secondes pour réaliser. Izuku se tient devant moi, en tenue de maid. Il veut ma mort ou bien?
- Izuku, tu m'expliques ?
- Tu verras par toi même ! Dit-il, les joues rouges.
Sa robe est horriblement courte, ça devrait être interdit surtout avec les fesses qu'il a, c'est un véritable appel à la luxure.
- Shoto arrête de me regarder comme ça...
- Pourquoi ? Ce n'est pas le but de ta tenue ?
- A-absolument pas!
Il joue nerveusement avec ses doigts.
- Le plan a été élaboré en un après midi donc désolé si c'est pas parfait, murmure-t-il.
Un plan ? Je suis perdu.
- Je reviens! Ne bouge surtout pas ! Sinon je vais être obligé de t'attacher!
Je dois voir ça comme une proposition de BDSM un peu mauvaise?
Il quitte la pièce d'un pas non assuré. Mes yeux en profitent pour le contempler de haut en bas, s'arrêtant sur ses fesses rebondies. Ils descendent un peu plus bas et voient désormais ses baskets rouges, Izuku restera toujours Izuku hein. Je ne peux tout de même pas empêcher un rire de sortir.
- Rigole pas! J'ai failli me tordre la cheville avec les talons! Dit-il en de retournant.
Il ferme la porte derrière lui et revient quelques minutes après avec une feuille cartonnée. Une feuille cartonnée...
- Izuku! C'est mon papier à dessin!
- Y avait rien d'autre comme papier!
Allez ne dis rien Shoto ça part d'une intention.
- À cause de toi j'arrive pas à jouer mon rôle, dit-il tout bas.
- Excuse moi.
- On reprend du début! En plus j'ai oublié les oreilles de chat et-et...
- Et ?
- Bref on recommence !
Il court chercher le bandeau et me rebande une nouvelle fois les yeux.
Si on fait ça à chaque fois qu'il joue mal son rôle on aura jamais fini.
Il me le retire enfin, me permettant de voir d'adorables oreilles de chat vertes sur sa tête. Une longue queue sort également de sous sa robe. Sous... Il l'a mise comment... Je viens de comprendre ! Ça doit être gênant pour marcher...
- A-alors, dit-il en me tendant le papier, je vous laisse lire m-m-m...
- M ?
- Maître, dit-il tout bas.
D'horribles frissons me prennent, vient-il réellement de m'appeler maître?
Mon regard se porte finalement sur le papier. "Liste non exhaustive des raisons pour lesquelles on devrait avoir un enfant". Je viens de comprendre... C'est adorable...
" Raison numéro 1 :
Ça nous procurerait énormément de bonheur
Raison numéro 2 :
Ça concrétiserait notre amour dans un certain sens
Raison numéro 3 :
J'ai envie d'aimer quelqu'un autant que je t'aime toi
Raison numéro 4 :
Tu serais super sexy avec une poussette
Raison numéro 5 :
On se ferait des cabanes avec des couvertures sans culpabiliser
Raison numéro 6 :
Parce que cet enfant trouverait mon humour génial
Raison numéro 7 :
J'aurais une raison de te casser les couilles
Raison numéro 8 :
Tu ne nous imagines pas, allongé sur le lit, ta tête sur mon ventre, écoutant notre enfant ?
Raison numéro 9 :
Il donnerait des petits coups de pied contre mon ventre en entendant ta voix
Raison numéro 10 :
Tu pourras lui dessiner des histoires, tu seras son Horokochi Kohe (je ne me souviens plus de l'orthographe, désolé)
Raison numéro 11 :
Parce que je t'aime plus que tout"
Je ne peux retenir le sourire sur mes lèvres. Je lève enfin les yeux sur ma petite maid, ses jambes sont tremblantes, son sourire est crispé.
- Je-je voulais numérer ces raisons tout à l'heure mais j'ai pas eu le courage... Puis, c'est mieux ainsi non ? M-m-maître...
Cette appellation me donne toujours des frissons...
- Izuku ?
- Ou-Oui ?
- Approche un peu.
Il s'approche timidement. Je lui prends le bras, le tire contre moi et plaque mes lèvres sur les siennes. Je ne peux plus me retenir, il a testé mes limites. J'échange nos place, le bloquant sous moi.
- Tu l'as fait exprès hein ? Dis-je finalement.
- C'est une idée d'Ochako!
- Tu te doutais bien que ça me ferait un tel effet !
- Tu-tu aimes quand je porte des robes ?
- À ton avis ? Et qui t'as dit que tu pouvais me tutoyer ?
Un long frisson le parcourt.
- D-d'accord... Maître...
Je pose une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes. Ma main droite caresse tendrement sa cuisse, remontant sur le côté pour aller sur ses fesses.
- Izuku... Je peux savoir pourquoi t'as pas de sous-vêtement ?
- Ochako m'a dit que je n'en aurais pas besoin...
- Mhhh elle n'a pas tort, dis-je avec un sourire malicieux.
Je prends sa fesse droite dans ma main, commençant à jouer doucement avec.
- M-maître...
- Oui ?
- La robe est à Ochako...
- Ça se lave.
- Mais ça me gène...
- Je m'en fous.
Il rougit et détourne le regard. Il faut que je fasse rapidement quelque chose avant que je ne sois trop excité pour le faire correctement.
Je m'éloigne et prends rapidement mon carnet et un crayon.
- M-maître... Je-je préfère que vous vous occupiez de moi plutôt que vous dessiniez...
- Donc j'arrête de te dessiner un utérus ?
Son regard s'illumine.
- Prenez tout le temps qu'il vous faudra.
Heureusement que j'ai étudié l'anatomie humaine hein. Je prends mon temps sans trop trainer pour autant, j'ai envie de profiter d'Izuku aussi. J'arrache la page de mon carnet et jette un regard à mon vert qui est en train de retirer ses chaussures et chaussettes pour les poser sur le lit.
- Tu sens une différence ? Lui dis-je.
- Pas vraiment...
- On verra bien, dis-je en posant mon carnet sur la table de chevet.
Je me reconcentre sur lui, mon regard se perd dans ses grands yeux verts.
Son genou remonte lentement entre mes jambes, venant rencontrer mon érection.
- Maître... Je le veux en moi.
J'avale difficilement ma salive, ça va être dur s'il continue ainsi pour que je me retienne de le prendre à sec, là, maintenant.
Je retire les manches de sa robe pour l'abaisser doucement, me permettant d'avoir accès à ses boutons de chair durcit.
Je n'attends pas plus et pose ma bouche sur celui de gauche, le suçotant doucement. J'y plante finalement mes dents, jouissant du cri de douleur de mon amant.
- Maître ça fait mal...
Je ne réponds rien et fouille dans le tiroir à ma droite, brandissant fièrement mon spanking paddle.
- Sur le ventre.
Il s'exécute et remonte ses genoux contre sa poitrine, me tendant ses fesses. Je peux alors voir la petite queue verte en lui.
- Je pensais que j'étais la seule chose qui pouvait entrer en toi c'était mon membre. Je vais devoir te punir Izuku.
Je n'attends pas plus et donne de violents coups avec l'objet en cuir. J'en profite pour retirer de ma main libre mon t-shirt blanc qui ne fait que me gêner.
Les gémissements d'Izuku rythment mes coups, sonnant comme une douce mélodie à mes oreilles.
- Maître plus...
Ce surnom me donnerait presque des spasmes tant il me fait plaisir. J'arrache la robe de mon bouclé, le laissant nu sous mes yeux gourmands. J'arrache d'une main la queue en lui, son cri est long, aigu, mais surtout terriblement excitant.
- Maître, prenez moi...
Je lui fais un non de la tête avant de le mettre sur le dos pour mieux lui mordre son cou. Je veux qu'il ait des marques de partout, qu'on sache que c'est le mien, celui de personne d'autre.
- Maaaître, j'en peux plus.
Pour seule réponse j'enfonce mes dents dans son cou, de sorte à ce que du sang face son apparition sur sa peau laiteuse.
Sa main part contre son membre et commence de lents mouvements.
- Tu te fous de moi j'espère ?
- Ça commençait à me faire mal...
- Désormais, la seule personne qui peut te soulager c'est moi d'accord ?
- D'accord...
- D'accord qui ?
- D'accord maître...
Ma langue se pose sur sa jugulaire, descendant doucement jusqu'à son bassin, après être passée sur chacun de ses boutons de chair.
Je lèche sa verge sur toute sa longueur, ses mains s'accrochent à mes cheveux tandis que je commence de rapides mouvements, le prenant dans son entièreté.
Je lui jette des coups d'oeil, son visage est rouge, ses yeux sont embués, il est bandant. Sa main me guide dans mes mouvements, tirant au passage sur mes cheveux. Je le sens, il ne va déjà pas tarder à venir.
Je retire mes lèvres de son membre, le faisant gémir de frustration.
- Quelque chose à redire Izuku ?
- N-non...
Je prends du lubrifiant dans la table de chevet et en applique sur mes doigts. Les frêles jambes d'Izuku sont tremblantes, appréhende-t-il toujours ce moment ?
- Izuku ? Tout va bien ?
- C-c-c'est l'excitation... Ne vous arrêtez surtout pas...
Je souris et entre doucement un doigt en lui. Je n'ai même pas le temps de le bouger que mon bouclé bouge tout seul son bassin. Je n'attends pas plus et en ajoute un deuxième.
- Sh-shoto~
Je prends mon spanking paddle de ma main gauche et lui frappe l'intérieur des cuisses.
- Pardon maître mais prenez moi~
Je retire mes doigts. Je ne lui dirai pas mais je suis tout aussi impatient que lui.
Je retire rapidement le reste de mes vêtements pour me retrouver aussi nu que lui.
Je mets du lubrifiant sur mon membre et m'approche de son entrée, c'est la première fois que je vais le prendre sans protection. Je vais tenter d'être un minimum doux.
J'entre en lui dans un lent coup de bassin. J'attends un peu, qu'il puisse s'habituer. Sauf qu'il semble en décider autrement puisqu'il me fait rouler sur le côté, passant au dessus. C'est rare qu'il prenne ces initiatives là, ce n'est vraiment pas pour me déplaire.
Il bouge son bassin, ma verge tendue toujours en lui. Mes doigts s'agrippent à ses hanches, assailli par le plaisir.
Ses mouvements deviennent de plus en plus rapide. Ses oreilles de chats tombent à côté. Dans toute la maison doit résonner le bruit de notre ébat, c'est à dire, ma respiration plus que haletante, mes gémissements rauques, ceux aigus d'Izuku, le bruit de nos hanches qui claquent l'une contre l'autre ainsi que celui du lit qui grince et tape contre le mur.
- Maître~
J'aime quand il m'appelle ainsi... Je découvre une nouvelle forme du BDSM que j'adore.
Je bouge mon bassin comme je peux, profitant surtout pour contempler le futur père de mes enfants. Son corps est transpirant, faisant ressortir chacun de ses traits fins.
- Maître je vais venir...
- Déjà ?
- Déjà...
Je joue avec lui mais je suis moi aussi au bord de la jouissance. Après de nombreux coups de bassins, je viens finalement au fond de lui, complètement exténué.
Il se laisse tomber sur moi, la respiration toujours irrégulière.
- On va avoir un enfant, murmure-t-il, je suis tellement heureux que tu ais accepté.
Je pose un baiser sur sa tempe et ferme finalement les yeux, ma vie va complètement changer avec cette nouvelle venue.
Mon téléphone vibre. Je n'ai pas envie de regarder, la seule personne à qui je veux penser désormais c'est Izuku.
~~~
Avis ?
J'espère que ça vous a plu ^^
Allez des bisous sur vos fesses
Kyoshiko~
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