Chapitre XVIII
Point de vue Izuku
Shoto n'est toujours pas rentré, j'ai beau lui avoir envoyé des dizaines de messages il ne me répond pas. J'ai toujours peur qu'il soit parti et qu'il ne revienne jamais, qu'il me laisse, m'abandonne.
Des milliers de scénarios se forment dans ma tête, je le vois, dans son monde, vivre une vie heureuse avec une fille à la poitrine généreuse comme Momo. Puis je me vois moi, seul, dans cette bien trop grande maison remplie de nos souvenirs communs, je revois ce lit où nous avons passé tant d'instants ensemble mais je me vois seul, un oreiller dans les bras, pleurant toutes les larmes de mon corps.
Mon téléphone vibre enfin, je me jette presque dessus afin de voir son message.
Shoto ♥️ :
Je peux savoir pourquoi tu m'as harcelé de messages -_-
Moi :
J'étais inquiet...
Shoto ♥️ :
Je rentre bientôt ne t'inquiète pas
Je lui envoie un je t'aime ou pas? Ouais non je ne dois pas être trop insistant.
Je pars dans la cuisine, histoire de m'occuper. Tout serait plus simple si j'avais aussi son pouvoir, je pourrais dessiner des plats. Sauf que non, je vais devoir cuisiner. Quoique il nous reste des sobas instantanées. S'il n'est pas content il n'aura qu'à faire à manger lui même autant. Qu'est-ce que je raconte, Shoto ne pas aimer manger des sobas, du grand n'importe quoi.
Lorsque je finis enfin de retirer l'eau bouillante des sobas je sens des bras m'enlacer de derrière. Je caresse doucement ses bras protecteurs.
- Imagine, tu m'aurais surpris et je t'aurais ébouillanté le bras ?
- Je t'avais déjà dit que t'étais quelqu'un de rassurant?
- Il ne me semble pas mais je prends le compliment.
Je me retourne en riant légèrement avant de poser un baiser sur ses lèvres particulièrement douces. Je m'accroche à son cou tandis que ses mains se posent automatiquement sur mes fesses. Nous nous séparons finalement au bout de quelques secondes bien trop courtes.
- Je t'ai manqué, dit-il contre mon visage.
- J'étais inquiet c'est différent.
- Donc si tu savais où j'étais tu n'aurais pas été inquiet?
- Absolument pas.
- Même si je te dis que j'ai raccompagné chez elle une fille sacrément mignonne?
Mon visage change de couleur. J'ai bien entendu ?
- Tu te fous de moi Shoto?
- Je t'embête. Ou pas, dit-il avec un sourire joueur.
Il continue avec ce sourire narquois et ses sobas vont venir ébouillanter ses parties génitales.
- Shoto.
- Oui c'est bien comme ça que mes parents m'ont appelé, dit-il avec le même sourire.
- J'ai le droit à des explications ?
- Une fille invisible, blessée, que j'ai raccompagné chez elle. Rien de plus.
- Vraiment ?
- Vraiment.
Je suis malheureusement de nature plutôt jalouse. J'ai pour habitude de le cacher mais son petit jeu m'a énervé.
Je lui tends ses sobas d'un air méfiant et pars dans le salon. Je sais qu'il me suit.
Je me retourne pour voir qu'il n'est pas là. Je m'approche à pas de loup pour le surprendre en train d'écrire à cette fille mais non, il est juste en train d'assaisonner ses sobas.
- Je ne sais pas ce que tu fais mais si c'est une tentative de filature c'est très raté.
Ma couverture est grillée.
- Les sobas ça s'assaisonne.
Je regarde mon bol et effectivement mes sobas ne sont absolument pas assaisonées. Je m'approche de Shoto et le laisse faire.
- En fait tu sais cuisiner.
- Uniquement les sobas.
- C'est déjà ça. J'aurais du t'attendre pour que tu les fasses alors.
- Mais c'est bien meilleur si c'est les tiennes.
Sans que je le veuille, des rougeurs prennent place sur mes joues.
Nous partons une bonne fois pour toutes dans le salon, nous calant l'un contre l'autre et mangeons silencieusement.
- T'aurais du faire réduire l'eau pendant la cuisson.
- Plains toi encore une fois de mes sobas et elles finissent à la poubelle.
- C'est mal le gaspillage Izuku, dit-il en posant son bol vide face à lui.
- Et c'est mal l'esclavagisme Shoto.
- Qu'insinues-tu? Dit-il avec un étrange sourire.
- Que je suis traité comme un esclave ici, je dois faire toutes les tâches ingrates, dis-je en posant à mon tour mon bol.
Il se met face à moi et s'approche, beaucoup trop près.
- Je ne les traite pas comme ça mes esclaves tu sais.
- Ah bon ?
- Tu veux que je te montre peut-être.
Un long frisson parcourt ma colonne vertébrale.
- J'y gagne quoi ? Dis-je joueur.
- Mhh la satisfaction de te sentir mien?
Je lui réponds d'un très léger sourire et il me pousse légèrement de sorte à ce que je sois allongé sous lui. Il se met sur ses coudes et pose de doux baisers dans mon cou.
- Tu les traites plutôt b-
Je n'ai même pas fini ma phrase que ses dents se plantent dans mon cou. Je ne peux retenir un long cri de surprise et de douleur.
- Ça fait mal...
- Tu regrettes déjà ?
- Pour qui me prends-tu? Dis-je avec un sourire pervers.
Il lâche un léger rire cristallin et passe sa langue sur la petite plaie qui vient de se former.
Il retire son haut et m'attache les mains avec celui-ci.
- C'est tout, dis-je en papillonnant des cils.
- Bien sûr que non, mes esclaves je les fais souffrir au point qu'ils finissent par en réclamer toujours plus.
- Je suis jaloux d'eux alors.
- Si tu veux tu peux être le mien et rien que le mien.
- Ça me va~
Je monte mon genou entre ses jambes, ses joues ne se teintent pas de rouge pour une fois.
- Ne bouge pas, je reviens nous chercher ce qu'il nous faut.
- Dépêche toi hein, dis-je en susurrant.
Il pose un baiser sur mes lèvres et se lève, me permettant de voir la bosse qui vient de se former dans son bas. Une chaleur inconnue monte en moi, m'excitant encore plus que je ne l'étais auparavant.
Shoto revient rapidement avec des objets que je n'aurais jamais voulu voir, il vient se remettre sur ses coudes, au dessus de moi. J'en profite pour observer son corps parfait, fin mais pas rachitique, tracé de toute part, ses abdos très légèrement apparents, puis je remonte lentement vers son visage, passant par sa mâchoire pour finalement aller jusqu'à ses yeux.
- Tu me dis dès que ça va trop loin, dit-il d'une voix rassurante.
- Bien sûr que oui.
Son regard devient soudainement sadique et il se colle un peu plus à moi et mon regard descend automatiquement vers la bosse formée par son érection. Ça me donne toujours d'horribles frissons de la regarder.
Depuis que nous avons couché ensemble pour la première fois, nous sommes devenus bien plus ouvert, nous essayons pleins de nouvelles choses mais là c'est une première. Je n'aurais jamais imaginé Shoto sadique.
Il approche sa bouche de mon oreille, probablement pour chuchoter mais il la mord soudainement.
Je dois avoir un problème car chacune de ses morsures me rendent fou.
- Tu m'autorises à te faire mal ?
- Fais moi crier !
Son doux rire résonne contre mon oreille et il attrape un foulard d'une main avant de me bander les yeux. Je rougis et gonfle un peu mes joues, c'est horrible ça, ne pas pouvoir voir Shoto est horriblement frustrant.
- C'est cruel tu sais...
- Tes sensations seront décuplées tu verras.
- Tu t'y connais beaucoup pour quelqu'un qui n'a pas eu d'expérience sexuelle avant d'avoir été avec moi.
- J'en ai énormément tu sais, avec ma main droite. Mais je te trouve bien bavard Izuku, ça aurait été un autre de mes esclaves je l'aurais déjà bien puni.
Alors punis moi... Je n'aurais jamais le courage de lui dire cela...
Je devine son sourire de l'autre côté, aurait-il deviné ce que je pensais? Je sens ensuite sa main caresser mon torse. Il avait raison, je sens tout bien plus fort qu'habituellement.
Sa main se balade sous mon haut et retire rapidement celui-ci. Je sens ses doigts pincer mon bouton de chair droit tandis que sa bouche s'occupe du gauche le suçotant durement. Je ne peux retenir un léger râle de plaisir.
- Tu es plutôt chanceux, habituellement je ne les laisse pas s'exprimer, dit-il contre mon oreille.
Je gémis faussement et bruyamment pour l'embêter.
- Tu veux que je te fasse taire de force Izu~ ?
- Ça va aller...
- À moins que tu ne veuilles que je te punisse pour ça ?
Je hoche lentement la tête, voulant voir sa fameuse punition.
Il me déshabille rapidement et je sens ses bras forts et nus me porter jusqu'à ce qui semble être notre chambre. Je tente de cacher mon érection avec mes mains mais celles-ci sont fermement attachées.
- N'essaye surtout pas de te libérer.
Je me mords la lèvre sous l'excitation et me débats pour lui montrer que je ne compte pas obéir. Sauf qu'il me lâche d'un coup, je ne sais absolument pas quand je vais atterrir, il m'a pas lâché du haut de l'escalier. Quoique, il m'a lâché sur le matelas, la chute n'a même pas duré une seconde.
Il vient me mettre sur le ventre et caresse doucement mes fesses.
- C'est ça ta puniti-
Une violente claque sur mes fesses me coupe alors.
- Ça fait mal...
Une deuxième, je me cambre violemment. Pourquoi est-ce que mon plaisir monte de plus en plus ? Je dois être un vrai masochiste pour prendre un tel plaisir.
- Sh-shoto...
Une troisième. C'est bien trop plaisant, je ne m'attendais pas à ressentir un tel plaisir pour un acte si violent.
Il me remet sur le dos, va-t-il enfin me prendre ? Sauf que je sens un objet froid caresser mon corps. J'en ai la chair de poule, j'appréhende son prochain mouvement. Ce petit objet se lève de ma peau mais atterrit frénétiquement sur mon bouton de chair gauche. Un long cri peu viril passe la barrière de mes lèvres.
Je peux distinctement l'entendre rire de là où je suis... Il descend doucement cet objet de plus en plus bas et lorsque je le sens toucher mes poils pubiens je l'arrête.
- Shoto! Je tiens à pouvoir pisser après ça !
- Pas un mot j'ai dit!
Un violent coup s'abat sur ma verge bien dure. Un nouveau cri sort de ma bouche. Par chance, il a évité le gland sinon je pense que j'aurais débandé automatiquement tant ça doit être douloureux.
Ses lèvres se posent sur les miennes. Je bouge doucement les miennes contre celles de Shoto, un peu de douceur dans tout cela n'est pas si mal. Sauf que rapidement, il vient mordiller ma lèvre inférieure et nos langues ne tardent pas à se rencontrer après le cri que ce mordillement m'a fait lâcher. Le baiser devient fougueux et sauvage, comme notre amour il est puissant et dévastateur. Il me détache les mains et je m'agrippe à son dos, en profitant pour le marquer de partout. C'est mon Shoto, pas celui de cette fille invisible, pas celui de l'armurière Momo, juste mon Shoto à moi. Tout le monde doit le savoir, il est à moi et à personne d'autre.
Il met finalement fin au baiser, nos respirations sont haletantes, je n'en peux plus d'attendre. Je griffe son dos de plus en plus fort.
- Je peux savoir ce que tu fais? Chuchote-t-il.
- Je marque mon territoire... Et accessoirement je te montre que j'en peux plus d'attendre...
Je sens alors le petit objet en cuir me frapper la cuisse.
- Shoto...
- Je vais finir par t'attacher si tu ne peux pas te retenir.
Me faire attacher par Shoto? Je griffe son dos encore plus frénétiquement, je meurs d'envie de me faire attacher.
- Tu l'auras cherché Izuku.
Son corps chaud s'éloigne du mien et je sens une corde se poser sur mon corps. Il commence à nouer la corde qui devient de plus en serrée contre mon corps. Il fait passer celle-ci sur mes boutons de chair, me faisant gémir faiblement. Il prend soin de m'écarter les jambes lorsqu'il noue la corde autour de mon corps.
- Tu as de la chance, je suis gentil.
Et sur ces mots il défait le foulard sur mes yeux. Je crois que je vais jouir sur place, il est tellement beau, ses cheveux collent légèrement à son front grâce à la sueur perlant légèrement sur celui-ci. Ses joues sont rougies et ses yeux sont embués par le plaisir.
J'en profite pour regarder mon corps attaché de toute part. Je n'ai franchement pas envie de savoir où il a apprit à faire ça.
Je suis coupé dans ma réflexion par les lèvres de mon Shoto qui se posent sur mon cou. Il aspire doucement ma peau, j'espère que la marque restera un moment.
Il se sépare de mon cou et il commence à retirer son bas sous mes yeux gourmands. Il va lentement, bien trop lentement. Il est désormais en sous vêtement, si mes mains étaient valides j'aurais déjà arraché le peu de tissus qu'il porte.
Ses doigts rencontrent la bordure de son boxer blanc, déformé par l'excitation, il l'abaisse, lentement, très lentement, je peux voir ses poils bicolores apparaître, puis la base de sa verge.
- Shoto!
- Pas un mot Izuku.
- Sinon quoi~ ?
Il reprend l'objet qui se révèle être un... je ne connais pas le nom de cet objet... Et il laisse cet objet s'abattre sur ma cuisse gauche.
Cet objet m'intrigue tout de même, il est en cuir, plat, rectangulaire, avec un manche. Je demanderai à Shoto ce que c'est et comment il le connait parce que je suis plutôt intrigué par ses connaissances en BDSM.
Il recommence donc du début, son boxer étant remonté. Des larmes perlent au coin de mes yeux tant je suis frustré. Il le descend, bien trop lentement. J'aperçois enfin sa verge dure, puis enfin son gland. Il le retire entièrement et vient me mettre sur les genoux, la corde me sciant la peau. Il la défait légèrement pour que je suis tenir à genoux et se positionne devant moi, posant son membre dur sur mes lèvres.
Je ne l'ai jamais fait avec Shoto, je ne sais pas si je sais réellement le faire. Je laisse ma langue trainer sur son bout gorgé de sang, je lui donne de rapides coups de langue avant de le prendre dans ma bouche, le suçotant durement.
La main de Shoto se pose sur ma tête, me forçant à aller plus loin, je continue mes vas et viens tant bien que mal. Je n'arrive à le prendre que de moitié, il va me déboiter la mâchoire s'il appuie plus. Chose qu'il ne fait pas, par chance. Je peux entendre sa respiration s'accélérer, je m'applique un peu plus, voulant l'entendre gémir.
Il lâche de longs soupirs de bien être mais j'en veux plus, je veux entendre le son de sa voix. Je laisse ma langue trainer sur tout le long de sa verge, m'appliquant du mieux que je peux et je peux enfin entendre un faible gémissement de sa part.
Sa main m'aide dans mes mouvements, je la sens alors se crisper dans mes cheveux, je le prends le plus profondément possible et il se déverse dans ma bouche dans un long gémissement rauque.
Il m'allonge ensuite sur le dos, laissant à sa vue, tout ce que je possède entre les jambes, mon entrée y compris.
Il prend un tube de lubrifiant et en applique sur ses doigts. Il trace de légers cercles sur mon antre et enfonce deux doigts en moi.
- Aaah!
Je ne peux retenir un cri sous la douleur. Par chance ses doigts sont bien lubrifiés. Le plaisir remplace rapidement la douleur et mes hanches bougent au rythme de ses doigts malgré la corde. Je gémis sous le plaisir procuré par ces simples doigts. Il retire ceux-ci avec un sourire satisfait et met un préservatif sur son membre durcit par l'excitation. Ses coudes sont placés de chaque côté de ma tête, son visage est proche du mien, bien trop proche, je peux sentir son souffle, il pose un rapide baiser sur mes lèvres. Son membre est contre le mien, qu'attend-t-il ?
Il se place contre mon entrée et commence fait glisser sa verge contre ma cavité, me faisant languir d'impatience. Il rentre finalement dans un doux coup de bassin, il n'est même pas entièrement en moi que je suis déjà au bord de l'extase.
- Shoto... Entièrement...
Il pose un baiser sur mon front.
- Et si je n'en ai pas envie?
Il n'en est pas capable...
Mais il commence de lents vas et viens, sortant et entrant mais toujours de moitié. Malgré cela, je gémis quand même de plaisir, entièrement ou pas j'y prends toujours du plaisir.
Mais d'un coup sec, il entre entièrement en moi et commence de rapides vas et viens, ses cuisses claquant contre les miennes. Je suis en train de perdre pied sous ce plaisir qui m'assaille...
- Shoto~
Sa respiration s'accélère tandis que mes yeux s'embuent. Des larmes font leur apparition, mais des larmes de plaisir, je me sens comblé avec Shoto en moi.
Il entre et sort, de plus en plus rapidement. Il n'y a aucune douceur dans nos rapports, mon dos se cambre violemment, il a touché ce petit point...
- Shotoooo~
Il continue à frapper ma prostate avec force, il me procure un plaisir fou, je veux que ce moment ne s'arrête jamais. Sa respiration devient irrégulière, serait-il sur le point de venir?
- En-encore...
Il rit doucement et mordille mon cou, enfin non, il le mord très clairement mais cela ne me dérange pas, bien au contraire. Je commence à trembler, je vais venir, Shoto le sent lui aussi, et pour ma part je sens qu'il va venir.
- Sh-shoto je veux que tu viennes en moi...
- Y-y a un préservatif... je te rappelle...
- Fais chier...
J'aurais aimer sentir son liquide chaud en moi. Il commence de rapides mouvements sur ma verge, chacun de ses mouvements est tout bonnement divin, je ne pourrai jamais m'en lasser.
Dans un dernier gémissement, je me laisse venir dans sa main tandis qu'il se déverse dans le préservatif. Il se laisse tomber à ma droite, épuisé.
- Je n'en ai pas trop fait ? Dit-il peu sûr de lui.
- Au contraire Shoto, on va se servir souvent de ces objets je pense.
Il rit doucement et ferme doucement ses paupières.
- Shoto. T'as oublié un truc.
- Quoi ? Demande-t-il les yeux fermés.
- Me détacher.
Il ouvre soudainement ses paupières et se redresse sur ses coudes. Il défait lascivement mes liens et une fois cela fait il ne se laisse pas tomber sur le lit comme il aurait pu le faire, non, il contemple mon corps.
- Heureusement qu'il fait froid.
- Pourquoi ?
- Tu as des brûlures sur tout le corps.
Je vais souffrir les prochains jours.
~~~
3000 mots! Je me suis défoncé pour ce lemon x33 mais je suis en manque de BDSM aussi là ;-;
Le lemon vous a plu?
Ah aussi! Je voulais vous dire! Ça dirait à qui de faire un concours de couvertures ? Je ne demande pas forcément un dessin magnifique, ça peut être un photomontage ou je ne sais quoi
Kyoshiko~
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