CHAPITRE 6

PDV Extérieur : Mardi 30 octobre

Shoto et Eijiro entrèrent dans le gymnase, avec leur professeur principal. Après plusieurs minutes à expliquer la situation, ils avaient traîné de force Aizawa pour l'emmener au gymnase.

Aizawa : Je comprends rien.

Eijiro : On était là, avec Katsuki et Izuku, on s'entraînait.

Shoto : Et là, une sorte de trou noir est apparue et ils ont disparu.

Aizawa : C'est quoi encore cette blague ?

Eijiro : C'est vraiment pas une blague ! Ils ont disparu et-

Sa voix se fit couper par un énorme bruit sourd les faisant sursauter. Comme tout à l'heure, un énorme trou noir apparu au-dessus de leur tête, au plafond. Et soudain, un corps, semblable à leur ami aux cheveux vert, tomba devant eux en chute libre.

Shoto réagit immédiatement en courant vers sa direction pour le rattraper. In extremis, il l'encercla dans ses bras et tomba sous le coup. Et rapidement, il posa son ami au sol pour l'inspecter.

Shoto : Izuku ! Ça va ?!

Il vit son pansement sur son sourcil, un peu imbibé de sang. Son visage sali et sa cheville, à moitié sous le bandage, les petites planches ayant disparu.

Shoto : Izuku ? Réveille-toi !

En entendant son prénom, le vert ouvrit lentement les yeux en grimaçant. Il n'eut pas le temps de se relever qu'un deuxième corps tomba du trou noir, celui de Katsuki. Eijiro fit pareil que Shoto en courant vers son meilleur ami pour le récupérer.

Eijiro : Je l'ai !

Il fit de même que son ami, le posa à terre pour l'examiner. Son visage poussiéreux et égratigné et visiblement, son bras droit semblait cassé à première vue.

Eijiro : Katsuki ! Tout va bien ?

En entendant le prénom de son ami d'enfance, Izuku se releva rapidement, surprenant le bicolore.

Izuku : Katchan...

Il le vit, à quelques pas de lui, les yeux à peine ouverts. Les larmes lui montèrent tandis qu'il essaya de courir en sa direction. Mais sa cheville lui rappela à l'ordre, le faisant tomber lourdement. Il tendit sa main pour attraper celle de son ami d'enfance et la serrer fortement.

Izuku : Pardon Katchan... je suis désolé.

Mais il ne reçut aucune réponse, Katsuki toujours évanoui et amoché. Izuku ne tarda pas à le rejoindre dans l'inconscience en lâchant petit à petit la main du cendré.

Aizawa : En urgence à l'infirmerie.

Sous les ordres de leur professeur principal, ils partirent tous les trois, avec les deux blessés, en direction de l'infirmerie, le bureau de Recovery Girl. Devant la porte, le plus vieux entra brusquement. Les deux lycéens posèrent leurs amis sur les lits tandis qu'Aizawa partit chercher l'infirmière.

La vieille femme arriva quelques minutes plus tard, cherchant des réponses à ses questions. Face à ça, Shoto et Eijiro racontèrent ce qu'ils savaient, avant et après leurs disparitions. Ils ne savaient absolument pas ce qu'il s'était passé pendant. Alors pendant qu'elle fit les soins, les deux jeunes hommes expliquèrent la situation.

•••

Petit à petit, ses yeux s'ouvrirent lentement, s'adaptant à la lumière du plafond. Il grimaça légèrement, puis sa tête se tourna de gauche à droite afin d'analyser l'environnement. Il reconnut très rapidement l'infirmerie du lycée. Seraient-ils rentrés chez eux ?

À sa gauche, des voix se faisaient entendre, c'était un peu brouillon. Il tenta de bouger un peu son corps, et il se rendit compte que sa cheville était lourde. Elle devait sûrement être enroulée d'un bandage.

En tournant sa tête vers la droite, il vit en premier son ami d'enfance, assis sur son lit, discutant avec ses deux amis. Avec toute la force en lui, il se mit assit et observa les yeux fixer sur lui dû au mouvement.

Eijiro : Content de te voir parmi nous Izuku !

Izuku : Merci...

Shoto : Comment tu te sens ?

Izuku : Ça va, je crois.

Izuku se frotta les yeux en remettant de l'ordre dans son esprit. Toujours à sa gauche, il observa un peu mieux son ami d'enfance. Il était torse nu, ayant seulement le bas de ses vêtements. Son ventre était recouvert d'un bandage et son bras droit était en plâtre.

Katsuki : Ça fait trois heures que tu pionces nerd.

Izuku : Comme si c'était de ma faute. Où est monsieur Aizawa ?

Shoto : Il devrait arriver, il est retourné au gymnase. En attendant, Katsuki nous a raconté tout ce que vous avez vécu.

Juste après, leur professeur principal entra dans la pièce et se sentit soulagé en voyant ses deux élèves réveillés. Il prit une chaise et s'installa vers eux.

Aizawa : Comment vous vous sentez ?

Izuku : Ça va, merci.

Katsuki : Ouais, ça va.

Aizawa : Bon, on a la réponse à votre disparition. C'est à cause d'un « vilain » qui était à côté du gymnase quand vous vous entraîniez, on l'a capturé et interrogé.

Izuku : Il est connu ?

Aizawa : Non, ce n'est pas un vilain à proprement parler. Mais il est recherché parce qu'il s'est enfui d'un hôpital psychiatrique. Non seulement, il est fou, mais en plus son alter est redoutable et peut blesser beaucoup de gens, comme vous deux.

Katsuki : Son alter qui est donc, en quelque sorte, de créer des portails pour emmener son adversaire dans un monde parallèle, qu'il a imaginé.

Aizawa : C'est ça, mais on n'en sait pas plus puisque qu'il ne parle pas plus que ça, son cerveau dérègle un peu. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il est enfermé de nouveau et qu'il n'y aura plus de portail, pour l'instant. Et aussi, le fait que vous ayez dormi dans votre monde n'a aucune répercussion, nous sommes toujours le 30 octobre.

Malgré eux, un sourire de soulagement se dessina sur leurs lèvres, comme s'ils se rendaient compte qu'il était rentré chez eux, qu'ils ne leur arriveraient plus rien.

Aizawa : On va vous laisser vous reposer pour la nuit. Recovery girl préfère que vous dormiez ici, elle verra avec vous demain matin.

Ils quittèrent la pièce, laissant les deux amis d'enfance ensemble, seuls. Ils se fixèrent dans le blanc des yeux, cherchant quelque chose dans le regard.

Katsuki : Tu peux te déplacer ?

Izuku : Je pense, pourquoi ?

Katsuki : Viens t'assoir.

Il tapota une petite place à côté de lui, sur le lit. Perplexe, Izuku mit du temps à bouger avant de s'assoir sur la place dédiée. Et sans qu'il ne s'y attende, Katsuki l'enlaça comme il put, avec son bras plâtré et ses côtes cassées.

Katsuki : Il faut que je te parle.

•••

1097 mots !

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