Cauchemar


C'est étrange, comme la perception que nous avons du monde change quand nous sommes dans la lumière ou dans les ténèbres. Tous semble être inoffensif le jour, mais, la nuit  lorsque l'obscurité recouvre le monde, chaque petit détails nous effraye. La ruelle semble plus étroite, plus longue, plus mystérieuse. On ne peut s'empêcher de se demander ce qui pourrait surgir des sombres recoins qui parcours notre chemin. C'est exactement ce que je ressentais à cette instant. Le moindre bruissement d'air me faisais sursauter, la moindre armoire me faisais reculer. Comme si ce qui m'entourais me voulait du mal. Je devais rester concentré sur ce que je devais faire. M'enfuir. Pourtant, j'avais beau sursauter, je restais étonnamment calme, comme si ce n'était pas la première fois que cela arrivais. Un étrange sentiment de déjà vu et de déjà fais flottait à la limite de mon esprit. Je m'engageais dans ce qui semblais être un long couloir, probablement celui qui menais à l'autre bâtiment. Mais au bout de quelques instants je me rendis compte que quelque chose n'allais pas. C'était un cul de sac ! Je touchais le mur pour m'en assurer. Non ça n'en était pas un. Des planches avaient été cloué consciencieusement pour bloquer la porte de mon coté. Ce qui signifiait que le responsable était sans doute avec moi. Mon hypothèse fus confirmé  lorsque après avoir tenté d'arracher les planches sans aucun succès, j'entendis des bruit de pas venir vers moi. J'étais presque rassuré de savoir que je n'étais pas seul, mais mon instinct m'intima de me dissimuler à la vue de l'arrivant. Je me cachais dans l'un des casiers à côté de moi. Mon initiative fus bonne hélas, car la créature qui apparut devant moi n'avait d'humain que la silhouette. Ses bras et ses jambes étaient déformés, des cicatrices zébraient tous son corps et son visage semblaient avoir était découpé puis recollé de travers. Il agrippaient fermement une scie dentée couverte de sang. Je l'entendais murmuré des phrases confuse dont je ne comprenais rien. Cette vision me fit tellement horreur que je laissais échapper un petit cris. Je n'aurais pas du. T'elle un limier, le monstre releva la tête et huma l'air autour de lui. Et là, ses phrases devinrent très compréhensives. " Ou es tu ? Je te sens, je t'entend, montre toi..." disait il tous en aiguisant sa scie juste sur ma cachette. Je ne pouvais pas attendre comme ça qu'un tueur viennent m'égorger.  Mais je n'avais pas le choix, il fallait que j'attende qu'il ce déplace pour m'enfuir.  Alors ma terreur devint panique, il ouvrait armoires et casiers pour me trouver. Non je ne pouvais pas rester là. Et je crus que j'allais rester paralysé lorsque qu'il allait me découvrir. Heureusement, la peur donne des ailes. A l'instant où il posa sa main sur la poignée, je poussais violemment la porte et courait à toute vitesse vers l'étage. J'entendais ces cris de colère et le bruit de ses pas derrière moi. Je ne devais pas m'arrêter. Mais sa voix ce rapprochait de plus en plus de moi. J' arrivais droit sur l'escalier et le montait quatre à quatre. La porte n'était plus qu'a quelques mètre quand je sentis sa main collante m'agripper la jambe. Je me cognais la tête sur les marches et fus brusquement tiré vers le bas. La force de la créature était impressionnante. Je vis son visage ce rapprocher de moi à mesure qu'il me tirait vers lui. Non ! Je n'allais pas mourir comme ça ! Je lui décochais un coup de pied dans la figure et le fis basculer en arrière. Alors me remettant sur mes pieds je filais droit vers la porte. J'y étais presque quand je sentis une vive et puissante douleur au mollet, et j'entendis   le hurlement d'insatisfaction du monstre. Cette fois il ne m'aurait pas, une fois arrivé, je fermais la porte et tournais le mécanisme pour la sceller. Je tombais à la renverse quand il ce projeta sur la porte close. Ses cris de frustration étaient presque aussi térrifiant que de le voir ce jeter à la porte. Il continua durant plusieurs minutes  avant de retourner en courant dans la noirceur du sous sol en criant qu'il me retrouverait. J'étais sauvé. Ou pas. Peut on dire que l'on est sauvé lorsque l'on voit soudainement la porte devenir lumineuse ? Que l'on est soulevé par une force invisible ? Et transporté vers cette porte de lumière qui semble une porte de sortie à cette enfer ? Je ne sais pas. Pourtant je me laissais aller vers cette douce échappatoire. Suis-je mort ?

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