Cauchemar
Quel tête en l'air je suis! Encore une fois j'ai oublié de prendre mon manteau avant d'aller déjeuner. Mes parents me disent tous le temps qu'un jour j'oublierais ma tête, c'est vraiment une phrase d'adulte ça. En même temps, je préfère ça plutôt que de me faire passé un savon. Un surveillant avais eu la gentillesse de me prêter la clé de la salle et je m'y dirigeais sans plus tarder. Arrivé devant, je faisais tourner la clé dans la serrure et entrais. A l'intérieur, une odeur lourde et chaude empestait, la senteur d'élèves enfermer durant des heures. Je soupirais, personne ne pensait jamais à ouvrir les fenêtres pendant les pauses. Je scrutais la pièce du regard et ayant aperçu mon manteau au fond allais le récupérer. Il avait été jeté à terre et piétiner consciencieusement. Je le saisissais et l'époussetais du mieux possible. Nouveau soupir, voilà le miraculeux résultat d'un élève distrait et d'une classe de seconde impatiente de quitter un cour long et ennuyeux.
"- Alors ? On à encore oublié son sac Jason ?" dit une voix grave et moqueuse. Je me retournais et trouvais trois garçon au bout de la ranger.
"- Oui, effectivement Eric, tu es très perspicace!" lui répondis-je en le regardant droit dans les yeux. Ses yeux s'agrandir de fureur.
"- Tu te moques de moi? Je vais te faire regretté ce que tu viens de dire !" cracha t'il en faisant un signe de la tête à ses deux compagnons qui s'avancèrent lentement vers moi. Je me préparais à me battre et ne quittais pas mes adversaires des yeux. Brusquement celui de droite me fonça dessus et m'envoya son poing au visage. Je lui opposais mon avant bras et le frappais au visage. Il chancela légèrement avant de m'envoyer son genoux dans le ventre. Je me pliais en deux sous la force de son coup. C'est à ce moment que l'autre fonça sur moi à la manière d'un rhinocéros et m'envoya valser à quelques mètre, contre le casier. Je me mis a quatre pattes et crachais un peu de sang, je m'étais mordu la langue. Ce fus une courte pause, car aussitôt Eric me roua de coup de pied jusqu'à ce que je ne puisse plus me relever. J'avais mal partout. je pensaient qu'ils allaient s'arrêter là, mais brusquement ils me saisirent par les bras et me jetèrent violemment dans le casier. Ils me claquèrent la porte au nez avant de s'en aller en riant. Ces alors que je m'évanouis.
Quand je me réveillais, le sang sur mon visage avait séché, mes muscles me faisaient souffrir et j'avais du mal à respirer. Je tentais de me redresser et me cognais la tête. J'étais toujours dans le casier. Je poussais la porte et tombais à la renverse. Il me fallu plusieurs minutes avant de reprendre le contrôle de mon corps et réussir à m'assoir. Ma respiration était lente et haché, ce petit effort m'avais provoqué de terribles douleurs. Je restais ainsi, haletant, pendant un temps qui me paru infiniment long. J'ouvrais les yeux et promenais mon regard sur la salle, je fronçais les sourcils. Étrange, la salle était sans dessus dessous. Les livres étaient éparpillés, les tables et les chaises renversées. Je ne me rappelais pas avoir crée une t'elle pagaille lors de ma lutte avec Eric. Une odeur étrange flottait dans la pièce. Je me remettais avec peine sur mes pieds. Je fis quelques pas chancelants avant de me rattraper à une table. A peine avais je posé ma main que je la retirais aussitôt. Un liquide rouge en dégoulinait. Je m'écartais de deux pas comme devant une animale féroce. Ce sang n'étais pas le mien, il y en avait trop. J'observais plus attentivement ce qui m'entourais. Il y en avait partout: au sol et sur les murs. Je ne comprenais rien. Depuis combien de temps étais je là ? Que c'était il passé durant mon inconscience? Qu'elle folie avait pu perpétré tous cela? Il fallait que j'en sache plus. Et que je sorte d'ici. Je me dirigeais vers la porte mais impossible de l'ouvrir, quelques chose derrière la bloquait. J'y mis toutes ma force et réussi à l'entrouvrir suffisamment pour me faufiler à l'extérieur. Le couloir ce trouvait dans le même état que la classe. Je regardais par la fenêtre en espérant trouver d'autres personnes, en vain. La nuit était tombée et donnais à la cour ainsi qu'au parc un aspect sinistre. Il fallait que je bouge d'ici. Deux options s'offraient à moi: aller à droite ou à gauche. J'optais pour la droite. J'avançais jusqu'aux escaliers et les descendit. En bas, je tentais d'ouvrir la porte donnant sur la cours. Elle était fermée à clé et la serrure avait été volontairement endommagé. "- Mais ça n'a aucun sens..." Vraiment je ne comprenais pas. Y avait-il eu un attentat? Et si oui les terroristes seraient-ils toujours à l'intérieur? Cette idée me fis frissonner. Comment allais-je sortir ? Je réfléchis à comment avait été construit les bâtiments. Il y avait une autre sortit, j'en étais sur. Oui! Par le sous sol, on pouvait rejoindre l'autre bâtiment et de là atteindre une porte qui donnait sur la cours. Je n'attendit pas plus longtemps et empruntait le long corridor qui menait aux fondations de l'établissement. J'arrivais devant une porte en bois et la poussais délicatement. Un escalier à peine éclairé par des ampoules poussiéreuses menait au sous sol. Je senti les doigts fins et glacés de la peur ce posé dans mon dos et remonté le long de ma colonne vertébrale. Je fermais un instant les yeux et adressais une prière silencieuse à Dieu, lui demandant de m'insuffler sa force. Il fallait que j'y aille si je voulais sortir d'ici. Un pas après l'autre j'avançais dans l'obscurité. J'agrippais fermement la rambarde comme pour faire fuir mes terreurs. Quand j'arrivais enfin au bas de l'escalier ma chemise était trempée de sueur. Je regardais derrière moi et un court sentiment de victoire me traversa. Il n'y avait pas à avoir peur finalement. Une nouvelle porte ce tenais devant moi, je l'ouvrais et me rendis compte que l'obscurité régnait de l'autre coté hormis un néon au centre de la pièce. Il y avait quelques étagères autour de moi, il fallait que je trouve quelque chose pour éclairé mon chemin. Je fouillais chaque boites et chaque cartons, mais la chance semblait me refuser ce simple outil qui m'était indispensable. Je commençais à désespérer quand soudain, miracle, je trouvais une lampe torche. Je remerciais mille fois le ciel et ayant vérifier qu'elle marchait m'engageais dans la noirceur du sous sol.
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