I : La découverte de soi.

Chapitre I, La découverte de soi.

Si je dois commencer quelque part, je crois que c'est le jour de mon anniversaire. C'était un simple jour de mai, un trois mai plus exactement. J'étais surexcitée à l'idée que c'était mon anniversaire. Mes parents eux étaient... bizarres. J'avoue que je n'avais pas vraiment fait attention, ni à eux ni à personne d'autre. Je souhaitais seulement que ma super fête « déchire grave ».
Ma mère, Christal ainsi que mon père Luc, m'avaient prévenu, ils me disaient qu'il ne fallait pas que je fasse cette fête. Moi, je voulais juste impressionner Ethan. Ma grand-mère avant de mourir, m'avait toujours dit que le jour de mes dix-huit ans, ma vie changerait. J'ai toujours cru qu'elle était folle.

La journée passait assez rapidement. Le terrain loué par mes parents qui n'avaient eu d'autre choix qu'accepter, était près. J'étais parée et mes amis aussi. Je me souviens de cette phrase qu'avait prononcée Emy « Tu es sûre que c'est le bon jour ? Sérieusement, Catalina, Ethan ne mérite pas que tu lui offres le jour de ton anniversaire. ». Au final, je crois que personne ne méritait ce qui s'est passé au cours de la soirée.

Au début de la soirée, tout se passait bien. Les gens s'amusaient, je me rapprochais d'Ethan. Le ciel dégagé laissait paraître la demi-lune. En fin de soirée, nous étions en tout vingt, je ne connaissais quasiment personnes, ils étaient là pour faire beau. Je sentais qu'un truc pas net se passait. Je ressentais une sorte de gène, dans mon corps entier. Ethan se souciait à vrai dire, très peu de moi.
Je me souviens qu'à un moment, j'avais besoin de changer d'air, je m'étais alors un peu éloignée, seule. Puis... c'était le trou noir. Je m'étais réveillée couverte de sang. Je marchais le pas rapide vers le terrain, il y avait beaucoup de sang aussi. L'herbe fraîchement coupée n'avait plus cette odeur de printemps. Elle avait une odeur nauséabonde de pourriture. J'étais paniquée, littéralement. Je m'étais mis alors à chercher mon sac à main, laissé non loin. En regardant mon portable, je voyais les messages de mes parents qui me suppliaient je les avais évidemment ignorés.


Effrayée, je sillonnais à peu près partout tout en trébuchant dans le sang. Je crois que je n'avais même pas vu que seulement du sang était présent, aucun corps n'était là. Je me rappelle que je courais en direction de chez moi, le cœur prêt à bondir hors de ma poitrine. L'épouvante de cette vision d'herbe ensanglantée me terroriser littéralement. Les mains moites les cheveux dans la figure, je cherchais le chemin pour rejoindre ma demeure. Arrivée chez moi, mes parents m'avaient dit calmement d'aller me laver.
Ce que j'avais fait, j'étais montée à l'étage rejoindre ma salle de bain le corps tremblotant encore. Je m'étais assise dans la baignoire et avais commencé à pleurer. J'étais... Bouleversé, terrifié et ne savais plus où j'en étais mon corps appelait à l'aide, mon esprit était brouillé. Après avoir pris une douche, j'étais redescendue rejoindre mes parents. Ils m'attendaient, assis sur le canapé. Une fois avec eux, un silence régnait dans notre salle commune. Jusqu'au moment où j'ai eu prit la parole.


*Flash-back*


« - Je ne comprends pas... Il y en avait partout. Il... Partout ! » dis-je les larmes bordant mes yeux, les mains tremblantes.
« - Écoute ma chérie, c'est compliqué à expliquer. Pour faire court, on est issus d'une grande lignée. » Me répond ma mère d'un air de compassion.
« - Je ne saisis pas ce que tu dis. Je le sais ça. » Répondis-je en plissant les yeux faisant tomber des larmes sur le sol.
« - Ma puce, ce que ta mère essaye de te faire comprendre, c'est que nous ne sommes pas une famille ordinaire. Nous sommes bien plus grands, plus forts et surtout plus... spéciaux. » Rétorque mon père un peu hésitant.
« - On n'est pas humain. On est spéciaux, on a d'autres besoins primitifs lorsque l'on arrive à nos 18 ans. » Ma mère dit ceci d'une voix rapide et très peu sereine ce qui m'interpelle.
« - Mais bordel maman ! Que s'est-il passé hier ? Où est le rapport ?! » Bafouillé-je sur un ton colérique fourvoyé par les larmes.
« - C'était le mauvais jour. Tu n'aurais pas dû partir. Tu aurais dû nous écouter. » Et mon père qui reste encore plus vague. Mais c'est une blague ou quoi !
« - Ton père a raison Catalina. Notre espèce est différente du mythe de base. » dit ma mère détournant son regard du mien.
« - ça suffit ! » Dis-je en hurlant et frappant du poing la table.
« - Venez-en au fait, arrêtez de tourner autour du pot ! » Repris-je avec une voix plus calme mais incertaine.
« - Cat, on est des vampires. Mais pas ceux des contes, des mythes. Ou du moins, on est une autre espèce. »
« - Tu délires maman ! Tu ne pouvais pas trouver mieux comme histoire stupide ! » Dis-je tout en grimaçant.
« - Parle mieux à ta mère tu veux ! Elle ne te ment pas. Nous sommes des vampires qui se nourrissent de sang oui. Si nous en avons trop peu ou pas bu avant la demi-lune du mois... Nous devenons incontrôlables. »

Je regarde mon père comme s'il venait de me tirer une balle dans le pied. L'horreur pouvait se lire sur mon regard. Prise de dégout, de peur de par cette nouvelle affligeante je recule en arrière. Je cours alors jusque ma chambre sans prendre attentions a ce qu'ils me disaient. Mes larmes foudroyaient mon regard, onduler mes joues. Une fois dans ma chambre prise par toutes les émotions possibles d'endurer je me mis à hurler aussi fort que je puisse. Et je me suis remis à pleurer, vampire ? Non impossible.

Je me suis alors endormis le maquillage ayant coulé sur mon visage, les yeux rougis par les larmes et la respiration suffocante.

Fin du premier chapitre

J'espère il vous auras plus. 

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