chapitre 7 la fin de l'été


La fin de l'été arriva très vite, Cassandra et Harry, avait passé le meilleur été de leur vie. Et malgré leur joie évidente de retourner à Poudlard, Ils regrettaient presque que les vacances se terminent.

La veille du départ, Molly Weasley fit apparaître un somptueux dîner, et les jumeaux firent exploser les pétards, qui illuminèrent la pièce de belles étoiles, bleues et rouges. Ils terminèrent  la soirée par une tasse de chocolat chaud, et montèrent se coucher

Le lendemain matin, la maison était en effervescence. Ils s'étaient levés au chant du cocq. Mais ils avaient beaucoup à faire. Monsieur Weasley manqua se rompre le cou, en butant sur un poulet, tandis qu'il mettait la valise de Ginny, dans le coffre de la Ford anglia.
Cassandra ne voyait pas comment il pourraient tous tenir dans la voiture, avec les valises les deux hiboux, et un rat. Mais,c'était sans compter sur les aménagements que Arthur Weasley avaient apportés.
- Pas un mot, à Molly, surtout, murmura t'il, en ouvrant le coffre que quelques tours de magie avait considérablement agrandi.
Molly et Ginny prirent place sur le siège passager, devant, et les autres s'entassèrent derrière, surpris d'y être installés confortablement.
- Finalement, les Moldus sont plus astucieux qu'on ne le penserait, dit Molly, Quand on voit cette voiture, on ne pense pas une seconde, qu'il y a autant de place, à l'intérieur.

Arthur mit le contact, et se tournant vers sa femme.
- On irait plus vite, si..
- Ni pense même pas, Arthur..
- Personne ne nous verrait. Le petit bouton, là, commande un réacteur d'invisibilité, que j'ai installé, on pourrait décoller instantanément, passer au dessus des nuages, et arriver en dix minutes, sans que personne ne s'en aperçoive.
- Arthur, j'ai dit non. Pas en plein jour.

Une fois dans la gare, Molly et Ginny,  franchirent le mur les premières, puis ce fut Perçy et les jumeaux. Cassandra passa à son tour.

Sirius et Méredith l'attendaient de l'autre côté.
- Salut gamine. On commençait à croire que vous alliez rater le train.
Elle soupira.
- Oui, moi aussi.

Arthur Weasley passa ensuite. Ils attendirent Harry et Ron, en discutant avec Sirius et Méredith.
Au bout de dix minutes, les deux garçons n'étant toujours pas passé,  Cassandra se tourna vers son père, qui discutait avec Arthur.
- Papa, c'est pas normal, Harry et Ron ne sont pas passés.
Sirius fronça les sourcils.
Il passa à travers le pilier, mais ne trouva personne, de l'autre côté.
- Ils ne sont pas là. Dit il.
- C'est impossible, ils étaient juste derrière moi. S'exclama Arthur.

- Bon, Cassandra, monte dans le train, il va partir, on s'occupe de Harry. Dit Sirius.
- Mais..
- Viens, ma chérie. On va le trouver, ne t'en fait pas. Dit Méredith en entraînant sa fille, vers le dernier wagon, ou l'attendait Hermione.
- Vélia, dit Cassandra, trouve Harry.

Elle embrassa sa mère, et entra dans le compartiment ou Hermione était déjà installée.
- C'était moins une. Lui dit cette dernière. Tandis que la locomotive sifflait et s'ébranlait. Ou sont les garçons ? Cassandra secoua la tête.
- J'en sais rien. Ils n'ont pas passé le mur.
- Quoi ? Mais pourquoi ? Comment ?
- J'en sais rien.
- J'espère qu'il ne leur ai rien arrivé. Dit Hermione.
- Oui, moi aussi. Répliqua Cassandra, d'un ton lugubre.
- Je ne les ai pas trouvé. Dit Vélia. Mais la voiture à disparue.
- La voiture des Weasley ?
- Oui.
- Ils ne l'ont quand même pas prise. Dit Cassandra. Ils ne sauraient pas s'en servir. Et pourquoi ?
Elle rapporta à  Hermione ce que Vélia lui avait dit, et elles formulèrent des hypothèses pendant une bonne partie du trajet.
Elles furent rejointe dans leur comportement, par Ginny, conduite par les jumeaux.

Très vite, le bruit se répendit que Harry Potter avait raté le train, et pendant la moitié du voyage, les Gryffondor se succédèrent, dans le compartiment, pour vérifier la véracité de l'information.

Heureusement que Ginny était là, pour faire la conversation à Hermione, car Cassandra, le nez à vitre, demeurait taciturne, et silencieuse. Elle était inquiète. L'absence de Harry et Ron se faisait cruellement sentir. D'autant que sans explication rationnelle, elle imaginait le pire.
Et s'ils avaient été enlevés ? Sa mère avait été kidnappée et torturée, s'il leur arrivait la même chose ?
Elle s'en voulait. Elle aurait dû passer après eux. Elle les auraient protégés.
- Tu n'es pas responsable d'eux. Disait Vélia.
- Peut être, mais si j'avais été avec eux, rien ne se serait passé.
- Tu n'en sais rien.
- Si je le sais. Gronda Cassandra, avec obstination.
Lorsque passa la sorcière, avec son chariot de friandises, Cassandra lui en  acheta un assortiment, qu'elle versa sur la banquette, entre Ginny et Hermione, puis, elle reprit sa contemplation des paysages.

- Tu ne manges rien ? Lui demanda Hermione.
- Pas faim.
- Ca sert à rien, de t'inquiéter, ton père va sûrement les retrouver. Si ça se trouve, ils sont déjà au château.
- Vélia ? Demanda Cassandra, Sirius les a retrouvé ?
- Non, ils les cherchent grâce à la trace.
- Quelle trace ?
- celle que porte les sorciers dès leurs naissance,  jusqu' à leur majorité. Elle permet de les trouver et de savoir s'ils exercent la magie, sans autorisation. Expliqua Vélia.
- Et ils ne savent pas ou ils sont, avec ça ?
- Apparement, ils se déplacent.
- Mais ou ?
- C'est bien le problème, ils l'ignorent, ou en tout cas, ils n'arrivent pas à les localiser avec précision, car ils ne restent pas suffisement longtemps, pour pouvoir les localiser avec précision. Le plus curieux, c'est qu'ils prennent le même itinéraire que nous, semble t'il.
Après un moment de réflexion, Cassandra se redressa.
- La voiture  ! S'exclama t'elle. Ils ont sûrement pris la voiture des Weasley.
- Mais, pourquoi ? Demanda Hermione.
- J'en sais rien moi, mais ils sont en route, j'en suis sûre !

Soulagée, elle attrapa un chocogrenouille, qu'elle déballa et croqua, sans se préoccuper de la grenouille.

Peu Après ça, elles reçurent une visite très désagréable.
Malfoy, Crabbe et Goyle, ouvrirent brutalement la porte de leur compartiment.

- Alors, il paraît que ce crétin de Potter n'a même pas réussi à prendre le train ? A moins qu'il ait été trop occupé à poser pour les photographes.

Cassandra plissa les yeux, et se leva, l'air menaçant.
- Dégage, Malfoy, ou ton père sera pas le seul à se faire casser la figure par un Black.
Malfoy fit un pas en avant.
- Essaie un peu, pour voir.
- Cassy, il n'en vaut la peine, s'interposa Hermione.
Mais Cassandra ne l'écoutait pas. Et elle s'avança vers lui, bien décidée à en découdre.
Aussitôt, Crabbe et Goyle se placèrent devant lui.
Cassandra prit un air moqueur.
- Alors, Malfoy, t'as besoin de tes gardes du corps, contre une fille ?
Drago repoussa les deux sorciers, et fit Face à Cassandra
- Tu crois que tu me fais peur, Black ?
- Je le crois pas, j'en suis sûre. Tu es un lâche et un sale petit con pretentieux.
Va demander à ton père de t'acheter un cerveau.

Il leva la main pour la frapper, mais elle fut plus rapide. elle s'était si souvent frotter à des garçons plus grands et plus costauds que lui, elle se baissa, et  lui donna un coup de poing dans l' estomac, Il se plia en deux de douleur,  le souffle court. Aussitôt, Crabbe tenta de se jeter sur elle. Elle lui décocha un coup de pied dans les parties sensibles de son anatomie, il tomba à genoux. Elle avança alors vers Goyle, qui recula.
- prends tes deux idiots de copain, et dégage.
Elle leur tourna le dos, et s'apprêta à regagner sa place, lorsque Malfoy se jeta sur elle. Elle n'eut même pas besoin de se retourner. Une décharge d'énergie,  le toucha avant même qu'il ne la touche. il fut repoussé violemment et se retrouva hors du compartiment, sans avoir le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Puis Crabbe lui tomba dessus. Il tentait de se dégager, lorsque Goyle fut soulevé du sol, et jeté sur eux. La porte du compartiment se referma brutalement sur eux.
- Bon débarras. Dit Cassandra, en reprenant sa place devant la fenêtre.
Ginny lui jeta un regard interloqué.
- Qu'est ce qu'on dit ? Demanda Vélia
- Je t'avais rien demandé.
- La prochaine fois, je te laisse te débrouiller toute seule.
- Bonne idée.

Le train arriva enfin à la gare. Ils descendirent, et tandis que Ginny suivait Hagrid, Hermione et Cassandra montaient dans les diligences.
- Ils sont vraiment étranges, ces chevaux. Dit Cassandra.
- Quels chevaux ? Demanda Hermione.
- Ceux qui tirent la diligence.
- Mais, Cassandra, rien ne tire les diligences. Reprit la Gryffondor.
- Bien sûr que si ! Tu ne les vois pas ? De grands squelettes de chevaux noirs, ailés.
Hermione fronça les sourcils.
- Je t'assure que je ne vois rien.

Une fois dans la grande salle, Cassandra scrutant la salle, espéra voir surgir Harry et Ron, mais la cérémonie se termina, sans qu'ils apparaissent. Ginny Weasley fut envoyée à Gryffondor.

A la fin du banquet, Vélia se fit entendre.
- Ils sont là. Dit Elle. Ces deux petits malins, ont pris la voiture. Ils ont atteri sur le saule cogneur.
- Ouf ! Previens Sirius, tu veux, il doit être fou d'inquiétude.
- C'est parti pour un petit tour dans la tête de Sirichou.
- Arrête de l'appeler comme ça ! Gronda Cassandra. Tu sais bien qu'il n'aime pas ça.
- Je sais, mais le voir s'énerver contre moi, c'est...un plaisir incommensurable.
- T'es vraiment une peste.
- Je sais.

- Harry et Ron sont là. Dit elle à Hermione, qui tordit le cou pour tenter de les apercevoir.
- Ou ?
- Je sais pas, ils sont au château, c'est tout ce que je sais.

Elles gagnèrent la tour de Gryffondor. Arrivées en haut des marches, elles aperçurent les deux garçons, devant le portrait de la grosse dame.
- Ah vous voilà, vous ! S'exclama Hermione. Ou étiez vous passés ? On raconte des choses ridicule, sur vous. Que vous allez être renvoyé pour avoir eu un accident avec une voiture volante.
- On a pas été renvoyé. Répondit Harry.
- Mais vous n'êtes quand même pas venu en volant ? Demanda Hermione d'un ton sévère.
- Laisse tomber les leçons de morale, tu veux, et donne nous le mot de passe.
- C'est Anthochère. Dit précipitamment Hermione. Mais ce n'est pas de ça, dont je voulais vous parler.
- Qu'est ce qui s'est passé ? L'interrompit Cassandra, furieuse.
- On a pas pu passer le pilier, du quai. Expliqua Harry.
- Mais.. Pourquoi ? Demanda Hermione.
- Aucune idée
Répondit Ron.
Ils ne purent en dire d'avantage. Le portrait pivota, et un tonnere d'applaudissements éclata. Apparemment, personne ne dormait, chez les Gryffondor. Tous les élèves rassemblés dans la grande salle, attendaient leur arrivée. Ils se tenaient debout, sur les tables bancales et les fauteuils défoncés.
Des bras se te'dirent pour les haper à l'intérieur, tandis qu'hermione et Cassandra les suivaient tant bien que mal.
- Bravo ! S'écria Lee Jordan, Belle imagination. Quelle arrivée. S'écraser en voiture volante sur le saule cogneur. On en parlera longtemps, à Poudlard.

Tandis que tout le monde y allait de son compliment. Cassandra bouscula Harry, avec une évidente mauvaise humeur, et monta se coucher.
- Quels idiots ! Gronda t'elle. Et ils sont fiers d'eux, en plus.
Hermione soupira.
- Ils sont totalement inconscients. Approuva t'elle.
Furieuse, Cassandra se hâta de se coucher. Elle se retourna dans son lit, et fit Face au mur.

Le lendemain matin, elle se leva la première, mais elle dut attendre Hermione. Elles descendirent sans attendre les garçons. Cassandra leur en voulait toujours.
Lorsque Harry et Ron arrivèrent enfin à la table du petit déjeuner, elle leur adressa un regard noir, et refusa de leur parler.
Hermione leur dit bonjour du bout des lèvres.

Neville Londubat,  attendait le courrier avec impatience, sa mère devait lui envoyer un colis avec toutes les petites choses, qu'il avaient oublié, chez lui.

Lorsque le courrier arriva, un gros colis rebondit  sur la tête de Neville, et un instant plus tard, une grande chose grise tomba dans le pichet d' Hermione, en éclaboussant tout le monde de lait et de plumes.
- Errol ! S'écria Ron, tandis qu'un hibou grand duc se posait  gracieusement près de Harry.
Ce dernier reconnut le hibou de son père, et déglutit. Les deux hiboux  tenaient une enveloppe rouge vif.

Cassandra ne comprenait pas pourquoi ils avaient l'air si inquièts, ce n'était que des enveloppes.
- Elle m'a envoyé une beuglante. Murmura Ron, attérré.
- Moi aussi. Renchérit Harry.
- C'est quoi, une beuglante ? Demanda Cassandra.
- Vous feriez bien de les ouvrir tout de suite. Dit timidement Neville. J'en ai reçu une, une fois, je ai pas voulu l'ouvrir, et...ça a été terrible.
- Ouvrez les, leur conseilla Neville. Tout sera terminé, dans quelques minutes.
Harry et Ron prirent les enveloppes d'une main tremblante, et les ouvrit.
Neville se,boucha aussitôt les oreilles, et Cassandra comprit vite pourquoi.
Sur le moment, elle crut que l'enveloppe avait explosé. Deux rugissements féroces retentirent, dans l'immense, salle, en faisant tomber de la poussière du plafond.

- Voler la voiture ! Hurlait Molly. Ça ne m'aurait pas étonné que vous soyez renvoyés.

- Tu aurais dû nous envoyer un hibou. Hurlait Lily.

-  Attends un peu que je t'ai sous la main. Poursuivait Molly. Je suppose que te ne t'ai pas demandé dans quel etat d'inquiétude,  on était, ton père et moi, quand on a vu que la voiture avait disparu.

- Tu n'as pas pensé une seconde à l'angoisse qu'on a ressenti, quand Sirius nous a dit que tu avais disparu ! Hurlait Lily. A ce qu'il avait ressenti, lui ! Après ce qui est arrivé à Meredith. Mais qu'est ce que tu as dans la tête ? Vous auriez pu vous tuer.

- Reçu une lettre de Dumbledore, hier soir. J'ai cru que ton père allait mourir de honte. Molly hurlait de plus belle.
On ne t'a pas élevé toutes ses années, pour que tu te conduises comme ça.
Harry et toi, vous auriez pu vous  tuer.
Elles se sont données le mot. Songea Cassandra.

- Absolument indignée. Ton père risque une enquête du ministère, c'est entièrement ta faute.  Et si jamais tu refais la moindre bêtise, tu rentres immédiatement à la maison. Acheva Molly.

- Ton père a du faire jouer ses influences pour suivre ta marque. Il risque des sanctions disciplinaires, à la prochaine bêtise, tu rentres à la maison. Termina à son tour Lily.

Le silence retomba, encore imprégné de fureur. Les enveloppes prirent feu, et tombèrent en cendre. Harry et Ron, semblaient assommés, comme s'ils avaient été submergés par un raz de marée. Quelques élèves éclatèrent de rire, et peu à peu, les conversations reprirent.

Hermione reposa son livre "voyage avec les vampires"  et baissa les yeux vers Ron, dont on ne voyait que le sommet du crâne,
- je ne sais pas à quoi tu t'attendais, Ron.
- Ne me dis pas que je l'ai bien mérité repliqua  Ron, sèchement.

- Vous êtes des abrutis. Lacha  Cassandra.
- Mais, Cassy...commença Harry.
Elle se tourna vers lui, et lui planta son doigt sur la poitrine.
- J'étais morte d'inquiétude. Gronda t'elle, furieuse. J'ai imaginé le pire. Après, ce qui est arrivé à ma mère ! Comment tu as pu me faire ça ?
- Je suis désolé, Cass. Mais le pilier n'a pas marché, et..
- Et alors ? Vous pouviez pas attendre ? On serait venu vous chercher.
- Je..heu..on a paniqué, et..la voiture était là...alors...
- Alors vous vous êtes dit que ce serait fun, d'arriver à l'école en voiture volante. Coupa Cassandra.
- Non. Dit Harry, avec humeur. On pensait arriver discrètement, et se joindre aux autres, sans se faire remarquer.
- Mais tout est allé de travers. Reprit Ron, le système de camouflage à planté, et la voiture est tombé sur le saule cogneur. Crois moi, ça n'avait rien de fun.
Cassandra planta ses yeux gris dans les yeux émeraude de Harry.
- Ne me refait plus jamais ça. Dit elle.
Harry hôcha la tête.
Elle s'éloigna alors, et Hermione se tourna vers Harry.
- Elle était vraiment inquiète. Elle n'a pas dit un mot de tous le trajet, sauf, quand elle a frappé Malfoy et Crabbe.

Et Hermione leur raconta l'épisode du train.
- C'est pas la fille de Sirius pour rien. S'exclaffa Harry
-- J'aurais bien voulu voir la tête de Malfoy. Ricana Ron.

Sirius était nerveux. Harry était sain et sauf, au château, et il aurait dû se sentir soulagé, mais il  avait un projet, en tête, qui l'angoissait énormément.
Lorsque, James arriva au ministère, il l'attrapa par le bras, et l'entraîna
dans  une salle vide du département de la justice magique.

- Qu'est ce qu'il y a ? Gronda James, avec agacement.
- Il faut que je te parle. Dit Sirius, avec empressement.
- Si c'est à propos de Harry, Lily lui a envoyé une beuglante.
- Non, c'est pas pour Harry.
- Pour quoi alors ? Demanda James, perplexe.
- C'est à propos de Méredith.
- Il y a un souci avec le bébé ?
- Non, Apparement, tout va bien, de ce côté là.
- Bon, alors ?
- Je..heu...je voudrais...J'ai pensé...
- Accouche, Sirius, on a pas toute la journée.
- L'épouser ! Répliqua t'il très vite.  Là, voilà ! Je veux lui demander de m'épouser.
Un  lent sourire naquit sur les lèvres de James.
- J'en étais sûr ! Ça y est, tu te décides enfin, il était temps.
- J'ai pas envie d'écouter tes leçons de morale.
- Pardon. C'est juste que ça te ressemble si peu, tout ça, la paternité, le mariage.
- Je sais. Soupira Sirius. Mais...J'ai envie de faire les choses biens, pour une fois. Je sais pas si je serais un bon père, ni un bon mari, mais...J'ai envie d'essayer.
- Tu es déjà un super père. Il n'y a qu'à te voir avec Cassandra, c'est comme si tu l'avais vu naître. On a du mal à croire que tu ne la connaissais pas,  il y a un an. Quand au reste, tu sais, on fait ce qu'on peut, personne ne s'attend à ce qu'on soit parfait. Et puis, les femmes sont tellement difficile à comprendre, parfois...
Sirius sourit.
- Toi, tu t'es disputé avec Lily.
- Que veux tu, c'est Harry qui fait des bêtises, et c'est moi qui prend.
- Qu'est ce qu'elle te reproche, au juste ?
- De ne pas être allé à la gare, pour le mettre moi même dans le train.
- Ca n'aurait rien changé.
- C'est ce que je lui ai dit, mais... Toi tu y étais.
- Oui, et il a quand même pris cette voiture. Enfin, pour une fois que ce n'est pas ma fille qui fait des bêtises.
James soupira.
- Alors, c'est pour quand, ce mariage ?
- Je sais pas encore. Il faut que je lui achète une bague.
James sourit.
- Oui, en général ça se fait.
- Comment être sûr qu'elle va lui plaire  ? Comment tu as fait, pour la bague de Lily ?
- C'était celle de ma mère. Elle me l'a donné un peu avant de mourir.

Un silence pesant, suivit la réponse de James. Le souvenir d'euphemia Potter se glissa entre eux, sa douceur, sa générosité, et sa tendresse.

- Je me vois mal  offrir une bague de ma mère à Méredith. Dit Sirius, avec un rictus amer, elle les a certainement ensorcelées pour tuer quiconque essaierait de les mettre. Sans compter qu'elles sont affreuses.

James pouffa.
- J'imagine la tête de Méredith si tu lui offrais la bague de Walburga.
Sirius eut un sourire narquois, je suppose qu'elle me l'a jetterait au visage.

- Bon, on passe chez Cartier ce soir, ça te va ?
- Ok, mais James...pas un mot à quiconque.
- Tu me connais.
- Justement, grommela Sirius.

Choisir la bague n'avait pas été simple. Malgré le large éventail qu'on lui proposait, aucune ne trouvait grâce aux yeux de Sirius. Trop grosse, trop ostentatoire, trop petite, trop voyante, pas assez belle, pas assez discrète. James s'impatientait.
- La perfection n'est pas de ce monde, Sirius. Lui rappela t'il.

Après deux heures de tergiversations, sirius opta  pour une bague en platine, ornée d'un diamant bleu, et serti de petits diamant.

En sortant du bijoutier, ils se rendirent dans un pub.

Sirius ouvrit le coffret et contempla la bague.
- Tu crois qu'elle va lui plaire ?
James leva les yeux au ciel.
- On pourrait peut être parler d'autre chose que de cette bague.
Il referma l'étui d'un claquement sec, et la fourra dans sa poche.
- Tu as raison. Dit il. Le plus dur est fait.
James s'exclaffa.
- Tu rigoles ? Ou est ce que tu as prévu de la lui donner ?
Sirius fronça les,sourcils.
- Ce soir,  à la maison, je suppose.
- T'es pas sérieux.
- Pourquoi, ou est le problème ?
- Tu peux pas lui balancer Méredith épouse moi, tiens voilà ta bague, entre le fromage et le dessert ! Il faut la faire rêver, il lui faut du romantisme. C'est un moment qu'elle vivra une fois, dans sa vie, tu veux qu'elle s'en souvienne comme d'une demande banale et rapide, ou qu'elle dise à ses amies " c'était fantastique, merveilleux ".
- Qu'est ce que ça peut faire ? Et puis, Mery n'a pas d'amies. A  part Lily.
James soupira.
- Il faut la faire rêver. Insista t'il. Emmène là dîner dans un grand restaurant, et au moment du dessert, tu te mets à genoux, et tu lui dis, les yeux dans les yeux. "Meredith, veux tu m'épouser ?"
- N'importe quoi. Protesta Sirius. A quoi bon tout ce chichis.
- Ou alors, emmene là à Paris. La France est le pays  de l'amour, et du romantisme, par excellence.
- Paris, vraiment. Dit Sirius, un sourire narquois sur les lèvres.
- Ou Venise. L'Italie, s'est pas mal aussi.
- Hors de question. Et puis quoi, encore ? Je loue un orchestre, qui lui jouera du violon, pendant que je me mettrais, à genoux devant elle ? Je ne me souviens pas que tu ais fait tout ça pour Lily.
- On était en guerre, on risquait de mourir, à chaque instant. Se remémora, James. On voulait être mariés, avant que Voldemort ne nous tue. Il soupira. C'était une autre époque. On se fichait du romantisme. On voulait juste être Monsieur et Madame Potter, et être unis jusqu à ce que la mort nous sépare

Puis, il se leva d'un bond, et gagna la sortie du pub..
- Mais...demanda Sirius, interloqué. Ou tu cours, comme ça ?
- Acheter des fleurs, et demander pardon à Lily.
Il disparut dans la rue.
Sirius, soupira.
- Je suppose que c'est à moi de payer l'addition. Marmonna t'il, en sortant les billets  sa poche.

Il quitta le pub, et marcha un moment, seul dans les rues de Londres. Il avait besoin de réfléchir à ce que James lui avait dit. Un endroit romantique, hein ? Et soudain, un lent sourire se dessina sur ses lèvres. Il avait trouvé. Il chercha une ruelle, et transplana.

Le  dimanche suivant, Sirius proposa à Meredith une promenade en moto.
Ils roulérent jusqu'en rase campagne, puis, la moto s'envola. Méredith, les bras autour de la taille de Sirius, était aussi excitée, qu'effrayée.
Puis, la moto se posa en douceur, dans un pré, au bord d'un étang. Au loin, on apercevait le toit d'un manoir.

L'herbe etait haute, mais un espace avait été aménagé, près de l'étang, sous un vieux saule pleureur.

Une nappe blanche avait été déposée sur le sol, ainsi que des assiettes, et des verres.

Méredith, tourna vers Sirius des yeux humides.
Il fronça les sourcils
- Je, heu, je pensais,te faire plaisir..dit il. Mais, on peut repartir, si tu veux.

Incapable de dire un mot, Elle secoua la tête énergiquement, en signe de dénégation. Puis, elle se lova dans ses bras et l'embrassa.
- Tu t'es souvenu. Dit elle d'une voix rauque.
Il sourit.
- Je n'ai jamais oublié. Répondit il, d'une voix douce. Cet endroit est lié à nous, à tout jamais. C'est là, que je t'ai juré de t'épouser.
- On avait six ans.
- Oui.
Il se mit à genoux devant elle, et sortit la bague de son coffret.
- Méredith Lestrange, dit il, d'une voix tremblante d'émotion. Veux tu faire de moi l'homme le plus heureux du monde, en acceptant de devenir ma femme ?
Il avait improvisé. Les mots qu'il répétait en boucle depuis maintenant une semaine s'étaient envolés.
Les larmes coulaient dans les beaux yeux bruns de Méredith. Elle hôcha la tête,
- Oui, Sirius. Dit elle. Je veux t'épouser. Oh oui, je le veux. De toute mon âme.
Il se releva, enfila la bague à son doigt, retint l'accès de colère, devant le doigt manquant de la jeune femme, et l'embrassa avec douceur, d'abord, puis avec fougue.

Ils restèrent près de l'étang, et dégustèrent les mets que Sirius avait apportés, de chez un traiteur moldu, Londonien.
- Quand as tu fait tout ça ? Demanda t'elle.
- La nappe ? Hier, avant de rentrer. Je voulais que tout soit parfait.
Elle sourit.
- Et tu as pleinement réussi. Tout est parfait. Tu es parfait. Je me demande comment j'ai fait pour vivre sans toi, toutes ces années.
Ils se remémorèrent leur souvenir d'enfance. Lorsque, âgé alors d'à peine six ans, il s'était agenouillé dans l'herbe humide, et lui avait offert sa première bague. Il l'avait volé à Bellatrix. Ce qui lui avait valu une bonne correction de la part de la psychopathe de la famille.
- Je lui ai rendu la bague, pourtant, et je l'ai suppliée de ne pas te faire de mal,  se souvint Méredith.
- Je suppose que ça a dû l'exciter d'avantage. Elle a toujours adoré qu'on la suplie.
- Toi, tu ne l'as jamais fait.
- À quoi bon ? Répliqua t'il amer, ça n'aurait rien changé, de toute façon. Changeons de sujet, tu veux bien, parler de ma cousine n'est pas l'idee que je me fait d'une conversation romantique, après une demande en mariage.
Elle rit.
- Tu as raison.
La voyant triturer la bague, une ombre d'inquiétude, passa dans les yeux gris de sirius.
- Tu ne l'aime pas ?
Elle suivit son regard, et sourit.
- Je l'adore. Le rassura t'elle.
- C'est sûr ? Parce que, on peut la changer, tu peux venir avec moi, et..
- Sirius..Elle est parfaite. Je t'assure.
Soulagé, il l'embrassa de nouveau.
- Je t'aime Mery.
- Je t'aime aussi Sirius..
- Depuis plus longtemps que toi. Ajouta t'il pour la taquiner.
- Ca m'étonnerait, répliqua t'elle.
Ils rirent et il la prit dans ses bras.
- Je voudrais que le temps s'arrête. Murmura t'il, contre son oreille.
- Moi aussi, soupira t'elle.

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