chapitre 3 Rencontre avec un elfe de maison.
Cassandra salua James et Lily, et se tourna vers Harry.
- Alors ? Ils t'ont écrit ?
- Non, et toi ?
- Toujours pas. Tu crois qu'ils nous ont oublié ?
- Faut croire qu'on était pas aussi ami, que je le pensais.
- Ouais. L'amitié ça craint.
Ils montèrent dans la chambre de Harry.
Sirius soupira.
- Elle n'a aucune nouvelle de Granger et Weasley, dit il, ça la mine un peu.
- Oui, Harry non plus, il est d'une humeur massacrante. Répondit James. Je te sers un verre ?
- Non, c'est gentil, mais Méredith m'attend. Merci d'avoir accepté de garder Cassandra
- Il n'y a pas de quoi, c'est le moins que je pouvais faire, après qu'elle m'ait sauvé la vie.
James réalisa qu'il.n'aurait pas dû parler de cette fâcheuse aventure, au regard noir que Lily lui adressa.
Sirius les quitta, avec regret, mais ce soir, il devait avoir une discution sérieuse, avec sa compagne, au sujet du bébé qu'elle attendait. C'était le genre de conversation, qu'il aurait aimé ne jamais avoir. Et il devait résister à l'envie folle d'enfourcher sa moto, et de filer le plus loin possible.
Méredith était nerveuse. Sirius avait emmené Cassandra chez les Potter, pour qu'ils puissent discuter en toute tranquillité. Connaissant le caractère de son compagnon, elle redoutait que la conversation soit des plus houleuse.
Ils avaient mangé tôt, et elle avait déjà débarrassé et fait la vaisselle, ce qui était plutôt facile avec une baguette magique. Et maintenant, elle attendait. La cheminée crépita, et Sirius apparut.
Pendant quelques minutes, ils se regardèrent en chien de faïence, comme deux étrangers, qui cherchent un moyen de briser la glace, ne sachant par ou commencer.
- Tu veux un café ? Demanda t'elle.
Il acquiesça. Et s'installa dans un fauteuil.
Elle revint avec deux tasses de café, qu'elle tenait d'une main tremblante.
Il lui prit la tasse des mains, et soupira.
- Enfin, Mery, c'est ridicule. Regarde nous, on dirait deux idiots qui marchent sur des oeufs.
Elle lui adressa un sourire timide.
- C'est vrai que c'est ridicule.
Elle s'installa en tailleur dans le fauteuil, les jambes repliées sous elle.
Comme un silence pesant, s'installait, elle poussa un profind soupir, et se lança.
- On ne devrait peut être pas le garder.
Il serra les dents, mais ne répondit pas.
- ,tu veux que j'avorte ?
- Qu'est ce que toi, tu veux ?
Elle soupira.
- Je pense que ce n'est pas le moment. On vient tout juste de se mettre en ménage, on apprend à vivre ensemble, et Merlin sait que ce n'est pas facile...Et puis, il y a Cassandra, j'ignore comment elle va le prendre, sans compter Vélia. Cette dernière année n'a pas été facile, pour elle.
Et...J'ai bien compris que pour toi, ce serait trop difficile...
- Ce n'est pas à toi, de juger de ce qui est trop difficile pour moi. Répliqua t'il d'un ton sec.
Elle blèmit.
- Je...oui, bien sûr, tu as raison. Excuse moi.
Il soupira, regrettant déjà sa conduite
- Bref, tu veux avorter ? Dit il sur le même ton. Décidément, il ne parvenait pas à lui parler normalement. La colère ne le quittait pas. Il lui en voulait de l'obliger à avoir cette conversation déplaisante à plus d'un titre.
- Et bien, je pense que ce serait mieux, non ?
Il soupira.
- C'est vrai que le moment est mal choisi, pour avoir un autre enfant. Admit il.
- Il y aura un bon moment, tu crois ?
Il soupira.
- Je n'en sais rien Mery.
- Bon, on est au moins d'accord sur le fait qu'on ne peux pas garder ce bébé.
Il hocha la tête. Il se sentait lâche, et il avait un goût âmer dans la bouche.
- Je ferais le nécessaire demain.
- Tu veux que je demande à Lily ?
Non ! Hurla t'elle en silence. Je veux que tu me dises que tu veux ce bébé,
- Je n'ai pas besoin de Lily. Je le ferais moi même.
- Mais...S'il y a des complications ?
Elle soupira.
- Ca ira.
- Tu l'as déjà fait ?
Elle se crispa.
- Bien sûr que non. Je t'ai déjà dit que tu avais été le seul homme dans ma vie. Répliqua t'elle d'un ton sec.
Il blèmit.
- Mais....Tu sauras le faire ?
Elle haussa les épaules.
- C'est pas très compliqué. Quand j'ai découvert que j'étais enceinte de Cassandra, j'ai bien failli le faire, et puis...J'ai pas pu m'y résigner. Mais cette fois, c'est different. J'irais jusqu'au bout.
- Je t'assisterais, si tu veux.
Il espérait ne pas avoir à le faire. Mais il ne se déroberait pas.
- Inutile.
Il se leva, voulut la prendre dans ses bras, mais elle se leva prit les tasses, et gagna la cuisine.
Il se sentit un peu bête, planté là tout seul dans le salon et aussi un peu honteux, lâche et égoiste.
Il se rendit à la cuisine. Et resta planté sur le seuil.
- Tu m'en veux ? Lui demanda t'il.
- Bien sûr que non. Dit elle brusquement.
- Mery...
Elle lui tournait le dos. Mais à ses épaules voûtées, il voyait bien qu'elle pleurait.
Il fit un pas vers elle, mais elle l'arrêta.
- Je... ça va. Monte te coucher, j'arrive
- Tu es sûre que ça va ?
- Par Merlin, Sirius, fiche moi la paix, tu veux ?
Il se crispa et quitta la pièce.
Quelques minutes plus tard, elle entendit la porte claquer, et la moto vrombir. Il était parti, une fois de plus. Mais au moins, il était allé au bout de la discution. Si on pouvait appeler ça une discution.
Elle se laissa glisser sur le carrelage glacé de la cuisine, et fondit en larmes, les mains plaquées sur son ventre.
Sirius roula un moment au hasard, puis, il posa sa moto. Et fit les cent pas. Une florilèges de sentiments contradictoires l'agitait. Avisant un arbre, il donna un violent coup de poing sur le tronc. La douleur irradia dans tout son bras. Voilà, c'est de ça dont il avait besoin. Ça c'était quelque chose qu'il maitrisait. qu'il connaissait. Il jeta un sort de dissimulation sur la moto et transplana.
Il se retrouva dans ce quartier familier de Londres, qu'il affectionnait, quand il était de cette humeur massacrante.
Il s'apprêtait à entrer dans la ruelle qui menait au parking souterrain, lorsqu un hurlement de femme l'arrêta.
Il fronça les sourcils, et se dirigea vers les cris.
Un immeuble désaffecté était en flamme. A la fenêtre, ouverte, une femme hurlait. Elle tenait un enfant dans les bras. Elle se trouvait au huitième étage.ni elle ni l'enfant ne survivrait à la chute.
Sirius sortit sa baguette, et les fut léviter jusqu'au sol. Devant tout un groupe de badeaux surpris.
Mais à peine la femme était elle en sécurité, qu'elle se remit à hurler de plus belle.
- Mon bébé ! La haut, mon bébé.
Avec un frisson d'effroi, Sirius compris qu'un autre enfant était encore dans l'appartement.
Il transplana et se retrouva dans un couloir envahi par les flammes. et la fumée. Il éteignit le feu à l'aide d'un sort en l'étouffant, ouvrit la porte verrouillée, et chercha l'enfant, au milieu de l'appartement envahi par la fumée. Il le trouva dans un cagibi. Enveloppé dans un linge humide, à même le sol, la mère avait mis des serviettes mouillées contre la porte, qu'elle avait ensuite arrosée. Elle était intelligente, cette moldue. Il prit le bébé qui ne devait pas avoir plus de quelques semaines, le plaça au creux de son bras, et, fasciné, observa les grands yeux bleus qui le regardait avec confiance. Le bébé lui sourit, et Sirius sentit quelque chose, remuer, au fond de son coeur. Il lui rappelait Harry, la première fois qu'il l'avait tenu dans ses bras.
- N'ai pas peur, tu es en sécurité. Je vais te sortir de là.
Il quitta l'immeuble, faisant s'écarter les flammes et la fumée, autour d'eux, et s'approcha de la mère. Il lui tendit le nourrisson, avec un petit pincement au coeur.
Elle prit son bébé contre elle, et serra l'Auror dans ses bras, en se confondant en remerciements.
Sirius s'arracha à son étreinte, gêné, et se hâta de disparaître dans la ruelle.
Il transplana jusqu'à l'endroit où il avait laissé sa moto, et roula longtemps. Il s'arrêta au bord d'un petit étang. Et s'assit au bord de l'eau, les genoux repliés contre sa poitrine,
Il resta là, jusqu' à l'aube. Le visage du bébé le hantait. Il revit la mère, serrer son enfant contre elle, et fronça les sourcils. Bon sang, Sirius, tu es un imbécile !
Il s'étira, se leva d'un bond souple, et enfourcha sa moto.
Méredith avait pleuré longtemps, jusqu'à l'épuisement, puis, elle était allé se coucher. Roulée en boule au dessus de la couette, elle ne parvenait pas à trouver le sommeil. Les mains sur son ventre, comme une ultime protection, pour se petit être sans défense, que pourtant, elle avait condamné à mort, elle tentait désespérément de repousser les pensées sombres qui la hantaient.
Elle lui en voulait, de l'avoir poussé à cet extrémité, et elle se reprochait de lui en vouloir.
Vivre un jour avec lui, elle n'aurait jamais cru ça possible, mais elle en avait rêvé. Le soir en s'endormant, après avoir couché leur fille, elle rêvait qu'il la prenait dans ses bras, elle s'imaginait se coucher près de lui, s'endormir dans ses bras, et à présent que ce rêve était devenu réel, elle n'allait pas tout gâcher pour un enfant qu'elle n'avait même pas prévu d'avoir. C'était ridicule. Elle était ridicule. Mais elle entendait encore résonner dans sa tête, les battements de coeur du bébé. Elle poussa un gémissement, qui s'acheva dans un sanglot. Comment supporterait elle de vivre avec lui, après ça ? Pourrait elle lui pardonner ? Pourrait elle se pardonner ? Pourraient ils vivre encore ensemble, après ça ?
Les larmes coulèrent sur ses joues.
Elle pleura ainsi, jusqu'au matin.
Elle entendit la moto, et se raidit.
Elle ferma les yeux. Elle ne voulait pas le voir. Pourquoi fallait il qu'il rentre maintenant ? Pourquoi n'avait il pas attendu jusqu' à demain ?
Elle entendit la porte du garage, puis la porte du couloir. Elle entendit l'escalier grincer, et se crispa. Elle se recroquevilla sur elle même, comme un dernier rempart pour ce bébé, dont il ne voulait pas. la colère flamboya dans ses yeux.
La porte de la chambre s'ouvrit, et elle ferma les yeux. Tout son être hurla VA T'EN ! Mais elle se tut. Pourvu qu'il la croit endormie, et ne lui parle pas.. Il sentait la fumée, pourquoi est ce qu'il sentait la fumée ?
Il poussa la porte, et fronça les sourcils. Elle n'avait même pas eu le courage de se déshabiller. Et cette position ne lui était pas habituelle. Elle souffrait, et il en était la cause. Une rage froide, entièrement retournée contre lui l'envahit. Comment avait il osé lui laisser entendre qu'elle devait avorter ? Quel genre de monstre, était il, pour dire à une mère qui avait élèvé sa fille démoniaque toute seule, tout en travaillant et en luttant pour échapper à ses poursuivants, tu dois tuer l'enfant que tu attends ? Il s'écoeurait lui même.
Méredith, il l'aimait depuis toujours, il avait si souvent rêver d'elle, de son corps magnifique, de cet amour interdit, qui le consumait au point de se perdre dans tous les bras qu'il avait pu trouver. Le destin les avait de nouveau réuni, les obstacles étaient derrière eux, ils s'aimaient, ils vivaient ensemble, et il allait tout gâcher, parce qu'il avait peur d'un bébé innocent, son bébé. Quel abruti ! Il ne cessait de penser à ce qu'il avait ressenti, en tenant cet enfant dans ses bras, il avait pourtant déjà porté Harry, mais il ne savait pas si c'était le fait de savoir que la femme qu'il aimait portait son enfant... son enfant, Wouah ! Il n'avait même pas réalisé que le bébé était son..Bébé. En tout cas, il avait ressentit une telle émotion, devant ce nouveau né, qu'il en avait été bouleversé.
Il retira sa chemise, mais garda son jean, et s'allongea près d'elle.
- Mery ?
Elle ne bougea pas. Il posa sa main sur son bras. Elle se crispa. Il sourit, elle ne dormait pas.
Il déposa un baiser sur son épaule dénudée, elle se raidit.
- Mery, je suis désolé. Je suis le roi des imbécile. Tu as le droit de me gifler.
Elle en mourrait d'envie.
- Je suis un sale con d'égoïste, un abruti sans cervelle.
Elle avait peur de comprendre.
- Je veux qu'on le garde, ce bébé.
Elle se retourna vivement.
- Tu es sérieux ?
- Je n'ai jamais été aussi sérieux.
Il se crispa, devant le visage baigné de larmes.
Il essaya sa joue d'un doigt.
- Je t'aime, Mery, et peut être qu'avec un peu de chance, avec ton aide, j'arriverais à devenir un père a peu près correct. Mais je te préviens. Je n'ai jamais changé une couche, ni donné un biberon. Et le rot...je veux même pas en entendre parler.
Elle pleurait et riait tout à la fois.
- Tu seras un père formidable. Tu l'es déjà avec Cassandra.
- C'est facile, tu as fait le plus dur.
- Et Harry, tu ne t'en ais jamais occupé ?
- Si, pour jouer avec lui, mais Lily n'est pas folle, elle m'aurait jamais laissé faire.
Il l'attira à lui, et la couvrit de baisers.
- Je t'aime, je t'aime je t'aime...
Ne cessait il de lui dire, comme une longue litanie, qui n'en finissait pas, et à laquelle elle répondait, le corps vibrant de désir. Il s'arrêta soudain, inquièt.
- Mais...pour le bébé, c'est pas dangereux ? Je vais pas lui faire mal ? Elle rit.
- Idiot. Elle l'attira à elle et grimaça.
- C'est quoi, cette odeur de fumée ?
Il sourit.
- C'est une longue histoire. Tu sais, il va falloir le dire à Cassandra.
- Non. Tais toi ne me gâche pas ce moment, s'il te plaît.
Il l'embrassa, la déshabilla, et déposa de petits baisers en flammés de son front, jusqu'à son ventre, encore plat
Écoute moi, bien, murmura t'il au bébé, tu vas fermer les yeux et les oreilles, parce que ce spectacle n'est pas pour toi.
Elle éclata de rire.
Sirius étendit le bras, à la recherche de Méredith. Mais elle n'était plus là. Il ouvrit les yeux, et entendit du bruit, dans la salle de bain. Il entra.
Elle était à genoux, la tête au dessus de la cuvette, le corps, secoué de spasmes, en proie à une violente nausée.
- Mery ?
- VA T'EN. Cria t'elle, entre deux vomissement.
Il s'approcha et fit léviter ses cheveux, afin qu'ils ne tombent dans dans la cuvette.
Puis, sans se préoccuper de ses cris de protestation, il s'agenouilla près d'elle, et lui maintint la tete.
- Ne...reste pas là.
- Chut. Je ne bougerais pas. Inutile de t'énerver. Garde tes forces pour ce que tu as besoin de faire.
Elle voulut protester, mais un nouveau spasme l'arrêta.
Lorsque ce fut fini, il lui nettoya le visage avec sa baguette, et la fit asseoir entre ses cuisses, la tête appuyée contre son torse.
- La, chut, reposes toi.
- Je ne veux pas que tu me vois comme ça. Murmura t'elle.
- Hé, il n'y à rien qui puisse me rebuter, chez toi. Je ne peux pas porter ce bébé pour toi, mais si je peux t'aider, te soutenir, je le ferais je veux être là, pour vous deux autant que possible. Tu ne dois jamais avoir honte ou te sentir gêné, avec moi, parce que même avec de la bile plein le visage, les traits tirés, et les yeux rouges, tu restes la plus belle femme du monde, pour moi. Tu m'as complètement ensorcelé, petite sorcière.
Elle rougit, des larmes de joie, cette fois, roulérent sur ses joues.
- Je t'aime, depuis toujours. Depuis la première fois que je t'ai vu. Murmura t'elle.
- J'avais quoi, trois mois ?
Elle rit.
- Idiot.
- Je ne sais pas quelle heure il est, mais, je pense qu'il va falloir aller chercher Cassandra. Tu te sens mieux ?
- J'avais complètement oublié. J'ai oublié ma fille ! Tu te rends compte ? Je suis une mère horrible.
- Notre fille. Rectifia t'il. Et tu es une mère formidable.
Il l'embrassa et se releva.
- Tu devrais prendre une douche, avant, lui dit elle.
- D'accord, si tu la prends avec moi.
- Il y a de fortes chances qu'on arrive très en retard, alors. Dit elle en riant.
Cassandra et Harry montèrent dans la chambre de ce dernier. Et s'arrêtèrent sur le seuil. Une étrange petite créature se tenait debout dans le lit de Harry. Elle avait de grandes oreilles de chauves-souris, et de gros yeux verts globuleux de la taille d'une balle de tennis.
Elle se laissa glisser en bas du lit.
- Qu'est ce que c'est que ce truc ? Demanda Cassandra, tandis que Vélia remuait, en elle.
- Je peux le tuer, celui la ?
- Tiens toi tranquille.
La créature s'inclina devant Harry.
- Harry Potter. Dit elle d'une petite voix aiguë. Oh monsieur, il y a si longtemps que Dobby rêvait de faire votre connaissance. C'est un si grand honneur.
- M...merci.
- Comment t'es rentré toi ? Demanda Cassandra. Les sourcils froncés, la main sur la baguette.
- Qui êtes vous ? Demanda Harry.
- Dobby, Monsieur. Rien de plus, Dobby, l'elfe de maison. Répondit la créature.
- C'est ça, un elfe de maison ? Demanda Cassandra.
- Ha ? Vraiment, excusez moi, je ne voudrais pas me montrer discourtois, mais que faites vous, dans ma chambre ? Demanda Harry.
L'elfe baissa la tête.
- Je suis enchanté de faire votre connaissance, s'empressa d'ajouter Harry. Mais je me demande, quel est le motif de votre présence ?
Et bien voilà, Monsieur, répondit l'elfe avec gravité. Ah, c'est très difficile, Monsieur,...Dobby ne sait pas par où commencer.
- Par le début ? Proposa Cassandra en haussant les épaules.
- Asseyez vous, proposa poliment Harry en désignant le lit.
Sous les yeux horrifiés des deux enfants, l'elfe éclata en sanglots.
- Ass...Asseyez vous...gémit la créature, jamais....au grand jamais.
- Harry, fais le taire, tes parents vont l'entendre.
- Tu veux que je le fasse taire, moi ? Demanda Vélia.
- La ferme, Vélia.
- Pardonnez moi si je vous ai offensé. - Offensé Dobby ? Jamais un sorcier n'avait demander à Dobby de s'asseoir.... comme un égal.
Harry tentait de le réconforter, tout en essayant de le faire taire. Il le fit asseoir sur le lit, ou il resta là, à hoqueter, il ressemblait à une grosse poupée hideuse. Enfin, l'elfe se calma, et regarda Harry avec un regard adorateur
- Les sorciers que vous fréquentez, ne doivent pas être très aimables. Plaisanta Harry, dans l'espoir de le dérider.
Dobby hôcha la tête. Puis, sans prévenir, il se leva d'un bond, et se cogna vontairement la tête, contre la fenêtre, en s'écriant.
- Méchant Dobby ! Méchant Dobby !
- Arrêtez ! Qu'est ce que vous faites.? Chuchota Harry,
- Il est complètement dingue ! S'écria Cassandra.
- Il fallait que Dobby se punisse, Monsieur. Dit l'elfe, qui s'était mis à loucher légèrement. Dobby à failli dire du mal de sa famille.
- Votre famille ? Demanda Harry.
- Dobby est au service d'une famille de sorciers. Monsieur, Dobby doit servir à tout jamais. La même la famille et la même maison,
- Et ils savent que vous êtes ici ? Demanda Harry, avec curiosité.
- Oh non, Monsieur, Dobby va devoir se punir très sévèrement, pour être venu vous voir. Monsieur. Dobby va devoir se coincer les oreilles dans la porte du four, pour avoir fait une chose pareille. S'ils l'apprenaient, Monsieur....
- Mais, il vont s'en apercevoir, si vous vous coincez les oreilles dans la porte du four. Dit Harry.
- Dobby en doute, Monsieur, Dobby doit toujours se punir pour quelque chose. Monsieur, ils laissent le soin à Dobby de s'en occuper, parfois, ils rappellent à Dobby qu'il doit s'infliger quelques punitions supplémentaires.
- Mais, pourquoi n'essayez vous pas de vous enfuir ?
- pour retrouver sa liberté, un elfe de maison doit être affranchi par ses maîtres, Monsieur, et sa famille ne permettra jamais à Dobby d'être libre.
Dobby devra la servit jusqu'à sa mort.
- Et Bein, personne ne peut donc vous aider. Je peux faire quelque chose pour vous ?
- Harry...Intervint Cassandra
Mais Harry ne l'écoutait pas.
- Harry Potter demande s'il peut aider Dobby...Dobby avait entendu parler de votre grandeur, Monsieur, mais il ne savait rien de votre générosité.
- Harry, reprit Cassandra, demande lui ce qu'il veut et fiche le dehors. Dit elle avec humeur.
- Je peux le faire, moi, si tu veux. Murmura Vélia.
- Oh toi, la ferme ! Gronda Cassandra.
- Tout ce qu'on vous a dit sur ma grandeur, n'est qu'un tissu de bêtises, murmura Harry, les joues en feu. Je n'étais même pas premier de ma classe à Poudlard. C'était Hermione la meilleure, elle..
Mais il s'interrompit. Pensé à Hermione lui était douloureux.
- Harry Potter est humble et modeste, dit Dobby d'un ton reverencieux, ses gros yeux exorbités brillants d'émotion. Harry Potter ne parle pas de sa victoire triomphante, sur celui dont le nom ne doit pas être prononcé.
- Voldemort ? Dit Harry.
Dobby plaqua ses mains contre ses oreilles.
- Ah, Monsieur, ne prononcez pas ce nom. Gémit il. Ne prononcez pas ce nom.
- Désolé, dit Harry, avec précipitation, tandis que Cassandra, haussait les épaules, et se laissait choir sur la chaise de bureau. Je sais que beaucoup de gens n'aiment pas l'entendre. Mon ami Ron, par exemple...
Mais il s'interrompit de nouveau, penser à Ron était tout aussi douloureux.
Dobby se pencha vers Harry, les yeux ronds comme des phares.
- Dobby à entendu dire que Harry Potter avait de nouveau affronté le seigneur des ténèbres, il y a quelques semaines, et qu'il avait réussi à lui échapper, une fois de plus dit Dobby, d'une voix rauque.
Harry hôcha la tête, et des larmes brillèrent dans les yeux de Dobby.
- Ah, Monsieur, sanglota t'il, en s'essuyant le visage avec un coin de la taie d'oreiller crasseuse qui lui tenait lieu de vêtements. Harry Potter est vaillant et audacieux. Il a déjà bravé tant de dangers ! Mais Dobby est venu protéger Harry Potter, il est venu l'avertir, même s'il doit se pincer les oreilles dans la porte du four pour se punir...Harry Potter ne doit pas retourner à Poudlard.
Cassandra se redressa, méfiante
- Quoi ! Dit elle. Pourquoi Harry n'irait pas à Poudlard ?
- Il faut que j'y retourne ! Dit Harry. La rentrée à lieu le premier septembre. J'aime Poudlard. Je veux y retourner.
-Et moi, j'irais pas sans lui. Dit Cassandra.
- Non, non, non, couina Dobby en secouant la tête si fort, que ses oreilles battait l'air comme des ailes. Harry Potter doit rester là où il est, en sécurité. Il est trop grand, trop généreux, pour qu'on prenne le risque de le perdre. Et si Harry Potter retourne à l'école, il courra un danger mortel.
- Pourquoi ? Demanda Harry.
- Oui, renchérit Cassandra, c'est quoi cette histoire ?
- Il existe un complot, un complot qui provoquera des événements terrifiants, à l'école de sorcellerie de Poudlard, cette année, murmura Dobby en se mettant soudain à trembler de tous ses membres. Il y a des mois, maintenant que Dobby est au courant. Harry Potter ne doit pas mettre sa vie en péril, il est trop important, Monsieur.
- Et quel est cet événement si terrifiant ? Demanda Harry, qui est derrière ce complot ?
Un drôle de bruit s'échappant de la gorge de Dobby qui se cogna frénétiquement la tête contre le mur.
- D'accord, d'accord, s'exclama Harry en saisissant l'elfe par le bras, pour l'eloigner du mur. Vous ne pouvez pas me je dire, je comprends, mais pourquoi prenez vous la peine de le prévenir, moi ?
- Tu veux que je le fasse parler ? Demanda Cassandra.
- Non, répondit Harry. Ne t'en mèle pas. Est ce que ça n'aurait pas quelque chose à voir avec Vol...Celui dont on ne doit pas prononcer le nom ? Faite moi un signe de tête. Dit Harry en le voyant s'approcher de nouveau du mur.
Lentement, Dobby fit non de la tête.
- Non, cela ne concerne pas vous savez qui.
Mais les yeux de Dobby etaient grands ouverts, comme s'il essayait de faire passer un message à Harry. Celui ci, cependant, ne voyait pas du tout ou il voulait en venir.
- On va y passer la nuit. Soupira Cassandra.
- Il n'a pas de frère ? Demanda Harry.
Dobby fit non de la tête
- Dans ce cas, je vois pas qui d'autre pourrait provoquer des événements terrifiants à Poudlard, surtout face à Dumbledore. Vous savez qui est Dumbledore, n'est pas ?
Dobby baissa la tête.
- Dumbledore est le plus grand directeur que Poudlard ait jamais eu. Dobby le sait, Monseur. Dobby à entendu dire que les pouvoirs de Dumbledore rivalisaient avec ceux de celui dont on ne doit pas prononcer le nom, au plus fort de sa puissance...pourtant, monsieur...
La voix de Dobby ne fut plus qu'un murmure pressant.
- Il.y à des pouvoirs que Dumbledore ne...des pouvoirs qu'un sorcier digne de ce nom...
Et soudain, avant que Harry n'ait eu le temps de l'en empêcher, Dobby s'empara de la lampe de bureau, et se frappa la tête avec, en poussant des cris assourdissants.
- Qu'est ce que vous fabriquez la haut ? Demanda James.
- On s'amuse papa. Répondit Harry.
- Vous vous amusez, ou vous vous battez ?
- On s'amuse, Monsieur Potter. Répondit Cassandra.
- Oui, et Bein faites moins de bruit, d'accord ?
- Oui, papa.
- Je vais le saucissonner, s'il continue. Dit Cassandra.
- Ça suffit maintenant. Dit Harry. Je vais retourner à Poudlard, que ça vous plaise ou non. J'ai des amis..
Enfin, j'avais des amis, qui m'attendent, la bas.
- Des amis qui n'écrivent même pas à Harry Potter...dit Dobby, d'un ton sournois.
- j'imagine qu'ils ont dû...Mais au fait, dit Harry, Comment savez vous que mes amis ne m'ont pas écrit ?
Dobby se tortilla sur place, visiblement mal à l'aise.
- Harry Potter ne doit pas se fâcher contre Dobby, Dobby à voulu bien faire...
- C'est vous, qui avez intercepté mes lettres ?
- Et les miennes ? Demanda Cassandra avec colère.
Vélia gronda
- Je peux le tuer, maintenant ?
- Non !
- T'es vraiment pas drôle.
- Dobby les a apportées avec lui, monsieur. Dit l'elfe.
Il fit un rapide pas en arrière pour se mettre hors de portée de Harry, et sortit une épaisse liasse d'enveloppes tirées de sa taie d'oreiller. Harry reconnut l'écriture propre et nette d'hermione, et celle moins ordonnée de Ron. Il reconnut même un gribouillis qui ne pouvait venir que de Hagrid, le garde chasse de Poudlard.
L'air anxieux, Dobby regarda Harry en clignant des yeux.
- Harry Potter ne doit pas se mettre en colère. Dobby espérait que...si Harry Potter pensait que...Ses amis l'avaient oublié, Il ne voudrait peut être pas retourner à l'école...
- Harry ne se fâchera peut être pas, gronda Cassandra, mais moi, je vais te pulvériser. Donne moi ces lettres.
Dobby fit un pas en arrière et se cacha derrière Harry.
- Harry Potter ne laissera pas la méchante fille faire du mal à Dobby. Harry Potter est trop généreux, trop noble.
Cassandra, le regard dur, les yeux flamboyant de colère, retenait Vélia à grand peine.
- S'il ne me rend pas ces lettres, je le tue ! Gronda t'elle.
- Oh oui ! S'écria Vélia. Vas y.
- Toi, je t'ai dit de la fermer !
Sous l'effet de la colère, Cassandra déclancha un ordre psychique si violent, que Vélia poussa un gémissement et se tapit au fond de l'esprit de son hôte.
- Reste tranquille, Cassandra. Lui intima Harry.
- Dobby rendra ses lettres à Harry Potter, Monsieur, à condition qu'il donne sa parole qu'il ne retournera pas à Poudlard, Ah, Monsieur, il ne faut pas que vous affrontiez un tel danger ! Promettez moi que vous ne retournerez pas là bas.
- Je ne promettrais rien du tout ! Répliqua Harry avec colère, rendez moi les lettres de mes amis.
- Dans ce cas, Harry Potter ne laisse pas le choix à Dobby. Dit l'elfe avec tristesse.
Dobby se précipita sur la porte de la chambre, l'ouvrit, et dévala l'escalier.
- Merde ! S'écria Cassandra. Il faut le rattraper.
Ils se ruèrent à sa suite.
Dobby sortit dehors, et se planta devant le chapiteau que James et Lily avait monté pour l'anniversaire de Harry, qui devait avoir lieu le samedi suivant.
- Harry doit me promettre qu'il ne retournera pas à l'école.
- Non ! Dit fermement Harry. Je ne promettrais rien du tout.
- Promettez !
- Non ! S'il vous plaît, rendez moi. les lettres et allez vous en.
- Fais ce qu'il dit. Ou sinon gare à toi ! Reprit Cassandra.
- Dobby regarda Harry d'un air désespèré.
- Dans ce cas, Dobby doit agir, Monsieur, pour le bien d'Harry Potter.
Et le chapiteau s'effondra.
Dobby disparut dans un grand BANG !
James et Lily accoururent aussitôt.
- Harry ? Cassandra ? demanda Lily, vous allez bien ?
- Oui maman.
- Que s'est il passé ? Demanda James, qui contemplait les dégâts, avec colère.
- C'est de ma faute. Dit Cassandra. Je... J'ai voulu essayé un nouveau sortilège, mais...je crois que je suis pas très douée avec une baguette.
Lily se pencha vers la petite sorcière.
- Ce n'est pas grave, du moment que tu n'es pas blessée.
- Et c'est aussi toi, qui a gravé ça ? Demanda James.
Sur la façade en pierre du manoir, des mots s'étalaient, à l'encre rouge.
" si Harry Potter va à Poudlard, cette année, il lui arrivera des choses bien pire, qu'à ce chapiteau".
Consterné, Harry soupira.
- Dobby !
- Je savais que j'aurais dû le tuer ! Gronda Cassandra.
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