chapitre 28. le Mariage de Sirius et Méredith
Salut. Je vous livre la fin du tome 4 de Cassandra Fletcher Black, j'espère qu'elle vous plaira. A bientôt sur le tome 5, merci pour vos votes, et vos commentaires, et bon courage à vous tous et toutes, pour cette nouvelle année scolaire.
Biz, je vous aime
Dobby venait de s'éclipser. James et Sirius, accompagnèrent Harry, dans la grande salle. Toute l'école était là. Ils étaient en pyjama, devant des tables bien garnies. Il fut accueillit par une salve d'applaudissements.
James, se tourna vers son fils.
- Il n'est peut être pas utile de donner tous les détails à ta mère. Dit il.
- Ne t'en fait pas, je dirais rien.
Sirius se tourna vers Cassandra, mais avant qu'il ait le temps de dire un mot, elle lui dit.
- T'inquiètes, je dirais rien non plus.
- brave fille. Lui dit il en lui ébouriffant les cheveux
Elle repoussa sa main.
- Papa !
- sérieusement, Cassy, je suis très fier de toi. Avoir tenu tête comme tu l'as fait à Pettigrew, et sans l'aide de Vélia, c'était très courageux de ta part.
- Pettigrew me fait pas peur.
- Je sais, soupira t'il, tu n'as peur de rien. Elle sourit.
- N'empêche, j'aimerais que tu sois plus prudente, à l'avenir. Si ton...ami, n'avait pas été là...
- Oui papa ! Dit elle, d'un ton exaspéré.
Il soupira. Autant parler à un mur. Ah, les ados !
- Bon, on se revoit à King's Cross.
- Tu restes pas ?
- Non, ma puce. Il faut que je rentre, ta mère va s'inquiéter, et puis, avec Bellatrix dans la nature....
- Oui, et puis, il y a le bébé.
- Oui, dit il. Il y a Léo.
Killian lui adressait des signes discrets, plus loin.
Sirius lui lança un regard noir, et il blémit.
- Allez va, ton...ami t'attends.
- Salut Sirius. Dit elle, salut James.
Et elle s'eloigna, l'air furibon.
Sirius soupira.
- Ca lui passera, tant fait pas, lui dit James.
- Je l'espère pour Léo. Avec une soeur pareille, ce sera ou l'amour fou, ou la haine. Elle ne connaît pas les justes milieux.
Ils cherchèrent Dumbledore, et Remus, pour leur dire au revoir, et tombèrent sur Remus, en grande discution, avec Tonks.
- C'est moi, ou il se passe quelque chose, entre ces deux là ? Fit remarquer James.
- Oui, on dirait que notre Lunard, en pince pour Nympha.
Ils s'approchèrent.
- Alors vous deux ? Quand comptiez vous nous le dire ? Attaqua James, un sourire malicieux sur les lèvres.
- Dire quoi ? Demanda Remus, avec un brin de contrariété dans la voix.
- Allez, ne fais pas l'innocent, tu veux. Renchérit Sirius. Vous n'arrêtez pas de vous dévorer du regard.
- Tu es sûrement de nouveaux aveugle, Sirius, on ne fait que discuter. Lui dit sèchement Tonks.
- N'importe quoi ! Vous avez bu, ou quoi ? S'emporta Remus.
- Pas encore. Dit Sirius en attrapant au passage, une verre de bierraubeure.
Il en but une gorgée, et grimaça.
- C'est pas du whisky, dit il, mais bon..
- Tonks, dit James. Les vacances sont finies. On t'attend demain au bureau pour le debrief.
- J'y serais chef.
- Remus, on se revoit cet été, au manoir ? Dit Sirius.
- Bien sûr.
Puis, après avoir dit au revoir à Dumbledore, ils s'éclipsèrent.
Cassandra et Harry entrèrent dans la grande salle, sous les applaudissements de toutes les tables, sauf, celle de Serpentard.
Hermione, enfin réveillée, se rua sur Harry, en criant,
- Tu l'as vaincu ! Tu l'as vaincu.
Ils s'enlacèrent, puis, Hermione fit mine de serrer Cassandra dans ses bras, mais elle marqua une hésitation, Cassandra lui sourit, et elle s'enlacèrent brièvement.
Quelque chose Remua soudain, au fond de la poche de Cassandra, et elle se souvint que Croutard s'y trouvait. Il n''avait pas bougé, jusqu'à présent, sans doute devait il dormir, il avait dû sentir la présence de son maître. Cassandra le prit et le tendit à Ron. Il la mordit, et elle poussa un cri.
- Aie ! Qu' est ce qui lui prend ? Il est taré ce rat.
- Croutard ! S'écria Ron. Je l'ai cherché partout.
- Il était au troisième étage. Je me demande ce qu'il fichait là. Dit elle.
- Merci de me l'avoir ramené.
- Ouais la prochaine fois que tu me mord, je te donne à Miss Teigne. Dit elle au rat, qui parut comprendre, et se tassa dans la main de Ron.
- Je comprends pas, dit Ron, il est gentil d'habitude. Il a dû sentir Vélia.
Puis, Justin vint remercier Harry, et s'excuser de l'avoir soupçonné tandis que Colin, se vantait d'avoir
Prit le basilic en photo.
Le professeur Mcgonagall annonça que les examens de fin d'année, étaient annulés, étant donné les circonstances. Seule, Hermione exprima sa déception. Mais elle retrouva vite le sourire, en apprenant que Gryffondor, avait remporté, pour la seconde année, consécutive, la coupe des quatre maisons, grâce aux points gagnés par Harry, Ron et Cassandra.
Le professeur Dumbledore, leur annonça ensuite, que le professeur Lockhart ne serait pas en mesure d'assurer son poste, l'année prochaine, pour cause d'amnesie. Il allait passer un long séjour à Sainte Mangouste. Tous les élèves ainsi que les professeurs, accueillirent la nouvelle avec soulagement.
Mais la joie de Hermione, Ron, Cassandra et Harry, connut son apothéose, lorsque Hagrid arriva, vers trois heures trente. Il leur mit une grande claque dans le dos, manquant leur faire plonger la tête dans leur assiette.
Seuls, les serpentard, ne semblaient pas se réjouir, de ces retournements de situation
La fin du trimestre, se déroula dans la bonne humeur, et la détente, sous un soleil resplendissant. Poudlard, avait retrouvé sa vie normale, à quelques exceptions près. Les cours de défense contre les forces du mal, avaient été supprimés. Ron estimait, quand à lui, qu'il avait fait suffisement de travaux pratiques, dans ce domaine.
Lucius Malefoy, avait été renvoyé du conseil d'administration, James, y avait veillé. Drago Malefoy, ne se pavanait plus, comme si le château lui appartenait. Il semblait, au contraire,
sombre et amer. Ginny, en revanche. Avait retrouvé sa joie de vivre.
Et le jour du départ arriva.
Harry, Ron, Hermione. Cassandra, Ginny, Fred et Georges, ainsi que Killian, qui avait bien mérité sa place, parmi eux, se partageaient le compartiment. Ils ne manquèrent pas de distractions, pendant ce trajet. Ils firent exploser les pétards du docteur Flibuste, et s'entraînèrent à se désarmer, à coups de baguettes, un exercice pour lequel Harry, était particulièrement doué.
Ils avaient presque atteint la gare de King' s' Cross, lorsque Harry se souvint brusquement de quelque chose.
- Au fait, Ginny,c'était quoi, cette histoire de percy, que tu as surpris en train de faire quelque chose, qu'il ne voulait pas que tu dises à qui que ce soit ?
- Ah, oui, ça, Perçy a une petite amie. Dit elle, en riant.
- Quoi! S'exclama Fred, en laissant tomber une pile de livres, sur la tête de Georges.
- C'est cette fille, qui est préfète de Serdaigle, Penelope Deauclair. C'est à elle, qu'il n'arrêtait pas d'écrire, l'été dernier. Ils se donnaient des rendez vous secret, dans l'école. Un jour, je les ai surpris, en train de s'embrasser, dans une classe vide. Il a été tellement bouleversé, quand elle a été agressée. Vous n'allez pas, vous moquer de lui, hein ? Dit elle à Fred et Georges, d'un air inquièt.
- Bien sûr que non ! S'exclama Fred, qui semblait aussi heureux, que si on lui avait annoncé qu'on avait avancé sa date d'anniversaire.
- Certainement pas, dit Georges, en ricanant.
Le Poudlard express, entrait en gare. Harry tendit à Ron et Hermione, un morceau de parchemin.
- Je vous ai noté mon numéro de téléphone. Appelez moi. J'ai expliqué l'an dernier, à ton père, comment fonctionnait un téléphone, il saura s'en servir.
- Et moi ? Dit Killian, je pourrais avoir ton numéro ? Demanda t'il à Cassandra.
Elle rougit.
- J'ai pas de téléphone, chez moi. Dit elle. Mais Harry va te donner le sien, et il me tramsmettra les messages.
Killian eu un sourire ravi, et se tourna vers Harry. A contrecoeur, celui ci lui donna son numéro de téléphone.
- Tu m'écriras, alors ? Dit il d'un air plein d'espoir.
- Peut étre, si j'ai le temps, s'empressa t'elle de lui dire. Gênée, par les regards moqueurs de Fred et Georges,
Avant de descendre, Vélia leur envoya une petite décharge, qui leur fit dresser les cheveux sur la tête.
Durant le trajet, Cassandra s'était laissée gagner par l'ambiance festive, mais à présent, en descendant sur le quai, ses angoisses reprenaient le dessus. Elle n'avait pas envie de voir ce bébé, elle redoutait de passer tout l'été avec sa famille, émerveillée par les gazouillis du morveux.
Même Vélia, était sous le charme du petit Black, et en parlait sans cesse.
Ils se dirent au revoir, sur le quai, puis, Cassandra et Harry rejoignirent leurs parents.
Au vif soulagement de Cassandra, Méredith et le bébé, n'étaient pas là. Sûrement pour des raisons de sécurité. Il ne fallait pas mettre en danger le précieux héritier des Black.
Sirius vit tout de suite que l'humeur de sa fille n'était pas au beau fixe.
De loin, il aperçut Killian, qui ne pouvait détacher son regard de la jeune Black, et il lui adressa un regard noir. Le gamin se détourna, à regret, et un sourire satisfait, se dessina que les lèvres de L'Auror.
Ils traversèrent le mur, et prirent la cheminée du bâtiment réservé à cet effet.
Ils se retrouvèrent au manoir Potter.
Lily embrassa son fils et Cassandra. Comme toujours, elle offrait un sourire doux et chaleureux. Et Cassandra aurait bien voulu le lui rendre, mais elle était incapable de simuler.
Méredith apparut dans l'escalier, le bébé dans les bras, et la jeune sorcière se raidit.
- Bonjour ma chérie. Je te présente Léo, ton petit frère.
Cassandra serra les dents, et s'obligea à jeter un coup d'oeil au bébé.
Ĺéo avait presque trois mois. Il darda sur l'inconnue, un regard pénétrant, puis, comme s'il comprenait qui elle était, il lui sourit.
Ce fut un choc, pour Cassandra. Malgré elle, elle lui sourit en retour. Le bébé s'agita, dans les bras de sa mère.
- Tu veux le prendre ? Demanda Méredith.
Sirius retint son souffle.
Méredith mit le bébé dans les bras de sa fille.
Cassandra plongea son regard, dans celui de son petit frère. Comme elle, ses cheveux étaient noirs, et soyeux, et ses yeux, étaient gris perle. Il lui ressemblait beaucoup. Elle se mordit la lèvre, et le bébé, poussa un petit cri. Elle lui sourit, et le rendit à sa mère.
- Ouais, dit elle, c'est un bébé, quoi, pas de quoi en faire un fromage. Je meurs de faim, qu'est ce qu'on mange ?
Sirius soupira. Ce n'était pas gagné.
- Avant de penser à ton estomac, dit Meredith, défais ta valise, et emmène ton hibou à la volière.
- Oui maman. Répondit Cassandra, sur un ton exaspéré.
- Et moi, s'écria Harry, je peux voir le bébé ?
Tandis que Harry s'extasiait sur le nouveau membre de la famille Black, Cassandra monta dans sa chambre, en face de celle de Harry.
- Pourquoi tu leur as pas dit, que tu le trouvais mignon ! Demanda Vélia.
Elle soupira.
- J'en avais pas envie. Dit elle.
- Pourquoi ? C'est bête de faire ça. Et puis c'est vrai qu'il est mignon.
- Ah. Non, pas toi !
- Que veux tu, je l'aime bien, moi, ce bébé.
Cassandra leva les yeux au ciel.
Cette nuit là, les pleurs du bébé, réveillèrent l'adolescente. Avec un soupir exaspéré, elle se leva, et entra dans la chambre du bébé.
- Ok, Léo Black, dit elle. C'est bien comme ça, que tu t'appelles, Léo Black ? Ça va pas le faire, si tu pleures comme ça. Tu va réveiller toute la maison.
Elle s'approcha du petit lit, et prit le bébé dans ses bras.
Il cessa aussitôt de pleurer. Elle lui sourit, et s'installa avec lui dans le fauteuil hamac, près du lit.
Ils plongèrent leur regard l'un dans l'autre, fascinés.
- C'est dingue, dit elle, tu as les mêmes yeux, et les mêmes cheveux que moi.
Pourquoi tu dors pas ? Il est tard. Ça dort pas, à cette heure là, un bébé ? Tu as faim ? Bein, désolée, mais j'ai pas ce qu'il faut. Wouah ! Tu pues. Qu'est ce que t'as mangé pour puer autant ?
- Sirius ! Siriuuuus.
Sirius grogna.
- Vélia ?
- Viens dans la chambre de Léo.
L'Auror se redressa aussitôt, inquiet.
- Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?
- Quelque chose qu'il faut que tu vois, vite.
Sirius se leva et se précipita dans la chambre du bébé. Il s'arrêta à l'entrée. Il contempla le spectacle qu'il avait devant les yeux, ému, et ébahi.
Cassandra tenait Léo dans ses bras, et lui parlait, le berçait, son visage penché sur celui du bébé.
- Il t'a réveillé ? Demanda t'il.
Elle se redressa aussitôt et se leva.
Elle lui mit le petit dans les bras.
- Ouais, il a besoin d'être changé. Dit elle.
- Ok, je m'en occupe. Je suis plutôt bon, à ça, maintenant.
Elle le regarda stupéfaite.
- Toi, tu sais changer une couche ?
- Ca t'épate, Hein ? Tu veux que je te montre ?
- Non merci. Les bébés, ça m'intéresse pas.
Et elle fit mine de retourner dans sa chambre.
- Cassy, pourquoi tu joues les dures, comme ça ? Alors que toi et moi, on sait que ce n'est qu'une façade.
- Comprends pas.
- Oh si, tu comprends. Tu comprends même très bien..je t'ai vu, avec ton petit frère, je sais que tu l'aimes bien.
Elle haussa les épaules.
- Oui, et alors ? Toi aussi, je t'aime bien...des fois, c'est pas pour autant que je vais te faire des câlins, et des bisous.
Il rit.
- Ok, comme tu veux, reste sous ta carapace. Mais, si tu ne laisses personne t'atteindre, tu finiras par te retrouver toute seule.
- Je ne suis jamais seule. Dit elle. Et elle entra dans sa chambre.
Comme si l'arrivée du bébé ne suffisait pas, voilà qu'on parlait à nouveau du mariage. En effet, Sirius et Méredith, avaient décidé de se marier au mois d'août. C'était un événement à haut risque, étant donné que les Lestrange et leur fury, étaient toujours, en liberté, quelque part.
Cependant, Sirius comptait sur Vélia, pour régler son compte à Donovan, et tous les Aurors, seraient présent. Si Bellatrix se montrait, elle aurait peu de chance de s'en sortir.
Les préparatifs reprirent donc de plus belle. Au grand regret de Harry, la famille Weasley, n'y assisterait pas. Ils avaient enfin eu un peu de chance, et touché une jolie somme, à la loterie, ils en avaient profité, pour rendre visite à leur fils, Bill, en Egypte.
Mais Hermione et Killian, que Cassandra avait invité, y seraient.
Qui disait mariage, disait Andromeda. Elle débarqua, avec Ted, et reprit là où elle avait laissé, les préparatifs.
Nymphadora et Remus, arrivèrent ensemble, le jour même de l'arrivée d'hermione, soit, trois jours après leur retour de Poudlard.
James et Sirius, étaient allés la chercher, dans l'appartement londonien de ses parents.
Lily, annonça aux deux jeunes sorcières, qu'elles devraient partager la même chambre.
- C'est pas comme si on en avait pas l'habitude. Fit remarquer Cassandra. Ça fait deux ans, qu'on dort dans la même chambre, à Poudlard.
Le soir de son arrivée, James, annonça qu'il leur donnerait leur premier cours de défense contre les forces du mal, le lendemain matin, à dix heures trente.
A l'heure dite, le lendemain matin, les enfants, attendaient de pieds ferme, leur professeur.
James s'apprêta donc, à leur donner leur premier cours, de défense.
Sirius, accoudé au mur, en observait avec attention, le déroulement.
Remus et Tonks, le rejoignirent.
Dans un premier temps, les choses se passèrent plutôt bien. Harry, maîtrisait déjà le sort de désarmement. Hermione l'apprit très vite, il faut dire, qu'elle l'avait étudié la veille, jusque tard, dans la nuit. Jusqu'à ce que Cassandra, menace de la pétrifier de nouveau, si elle n'éteignait pas.
Pour Cassandra, ce n'était pas si simple. Se servir d'une baguette, n'était pas naturel, pour elle. Aussi, avait elle tendance, à ne pas l'utiliser.
- Avec ta baguette ! Gronda Sirius, pour la troisième fois. Alors que la baguette de James, lui échappait des mains.
- Mais c'est ce que je fais ! Grogna t'elle.
- Non ! Tu te sers de Vélia, mais il faut que tu apprennes à te servir de ta baguette.
- Mais pourquoi ? Je suis une fury ! J'ai pas besoin de baguette.
- Cassy !
- Mais, j'y arrive pas !
Sirius usa de toute sa patience, pour que sa fille, apprenne à réaliser convenablement, un sort de stupefixion.
A la fin de la matinée, James se tourna vers Sirius, et fit jaillir un jet d'eau de sa baguette, qu'il dirigea vers Sirius.
Aussitôt, celui ci riposta, et s'ensuivit alors un duel, au cours duquel, les deux amis, rivalisèrent d'adresse, et de sortilèges.
Lily arriva alors, et poussa un cri, en voyant les deux hommes, trempés, et les vêtements sales et déchirés.
James se retourna brusquement vers elle, sans prêter attention à l'extrémité de sa baguette, de laquelle jaillissait de la boue. Lily se retrouva aspergée, et poussa un cri.
- Je suis désolé. S'empressa de dire James. C'est à cause de Sirius.
Lily sortit sa baguette, et un puissant jet de vase et de boue, jaillit de sa baguette, et aspergea les deux hommes.
- Je venais vous dire de venir à table. Dit elle. Elle se nettoya, d'un coup de baguette, et les cheveux en bataille, rentra à l'intérieur, le plus dignement possible.
James et Sirius, éclatèrent de rire.
- Elle a toujours autant de répondant ! Remarqua Sirius.
- ça tu peux le dire.
Les cours suivants, se terminérent presque tous de cette façon, l'intervention de Lily en moins.
Ce jour là, Cassandra, se tourna vers son père,
- Tu m'apprendras à faire un doloris ? Dit elle.
Sirius fronça les sourcils.
- Pourquoi faire ? Demanda t'il, suspicieux.
- Andy dit que c'est le sortilège préfèré des Black.
- Andro aurait mieux fait de tenir sa langue. Maugréa t'il. Non, Cassy, je ne t'apprendrais pas à jeter ce sortilège. Tu es trop jeune. Et puis, c'est un impardonnable.
- Je sais. Mais je veux savoir le faire, au cas ou je croiserais Bellatrix ou Pettigrew.
Il soupira. Tu demanderas à Vélia, de s'occuper d'eux.
- Dans ce cas, c'est pas la peine que j'apprenne à me servir d'une baguette. Je n'ai cas demander à Vélia. Sirius soupira.
- Bon sang Cassy ! S'exclama t'il, exaspéré.
- Andy m'a dit que tu savais le faire dès ta deuxième année, à Poudlard insista t'elle.
- C'est différent, moi je devais pouvoir me défendre contre Bella, je passais tous mes été chez elle.
- Et Vélia passe son temps à te sauver la vie. Qu'est ce que je fais, moi, si elle est pas là, quand j'en aurais besoin, parce qu'elle est occupé avec toi ?
- Pourquoi crois tu que je veuilles t'apprendre des sortilèges de défenses ? Dit il, excèdé.
- Bein, j'en sais rien, moi, pour me gâcher mon été ?
Et là dessus. Elle tendit la main, et les baguettes de Harry, Hermione, James et Sirius, s'envolèrent jusqu'à ses pieds. Elle toisa son père, d'un sourire narquois, et s'éloigna vers la plage.
- Bon sang, ce qu'elle peut m'énerver, par moment ! Gronda Sirius.
- Oui, elle a le caractère des Black, ça fait aucun doute. Dit James, hilare.
Ce fut Andromeda, qui lui apprit le sortilège impardonnable, dans le plus grand secret, comme elle l'avait fait pour son père.
Ils fétèrent l'anniversaire de Harry, et Cassandra, et comme l'année précédente, ce fut un vrai moment de détente et de fête. Harry aurait voulu que Ron soit là, et son absence, pesa lourdement.
Les enfants savaient se défendre, à présent, ils avaient rattrapé, les deux années de cours, au cours desquelles, ils n'avaient rien appris, leurs professeurs étant incompétents.
Harry, Hermione et Cassandra s'efforçaient de quitter la maison, aussi souvent qu'ils le pouvaient, afin d'échapper à l'atmosphère survoltée, qui y régnait. Ils se rendaient sur la plage, ou tentaient d'initier, en vain, Hermione, au vol de balai. Malheureusement, elle n'aimait pas voler, et ne faisait aucun progrès.
Heureusement, elle passait beaucoup de temps, sur ses livres, permettant à Harry et Cassandra, de s'entrainer au Quidditch.
Sirius et James, tentaient eux aussi d'échapper aux préparatifs, orchestrés d'une main de maître par Andromeda et Lily, qui eouvraient de concert, et se chamaillaient contemment, tantôt rivales, tantôt complices. Leur profession, leur servaient de faux prétextes. Il se rendaient à Londres, et y passaient le plus clairs de leurs temps.
Et le grand jour arriva.
Andromeda, parfaite, dans son rôle d'hôtesse, accueillit les invités, tandis que James, aidait Sirius à se préparer.
Ce qui n'était pas une mince affaire. En effet, le jeune homme, était si nerveux, qu'il ne parvenait pas à nouer sa cravate, même avec l'aide de sa baguette. James, dut intervenir.
- Ca va bien se passer. Andy et Lily ont tout prévu, et tu les connais, elles sont ultra perfectionnistes.
- Je sais, mais si jamais ça se passe mal ? Hein ? Tu as vu le monde qu'il y aura ? On aurait dû s'enfuir, et se marier à Tombouctou. Bon sang, j'ai l'air d'un clown, dans ce costume. C'est ça, marre toi. J'aurais dû demander à Remus, d'être mon témoin. Lui, au moins, il aurait compatis.
Tandis que Sirius s'énervait, à propos de tout et de rien, Provoquant l'hilarité de James, Méredith, se préparait, avec l'aide de Lily, qu'elle avait choisi comme témoin.
Elle aussi, avait dû mal à cacher sa nervosité. Lily la rassurait de son mieux.
- Tu es magnifique. Lui dit elle.
- On aurait dû attendre un mois ou deux. Dit elle. Je n'ai pas encore perdu tous mes kilos en trop.
Lily leva les yeux au ciel.
- Arrête, tu n'as pas un gramme de trop.
- Il y a trop de monde. On voulait se marier dans l'intimité. Je suis pas à l'aise, dans la foule.
- Méredith, ça suffit. Tu vas avoir un très beau mariage, tout va bien se passer, et dans quelques heures, tu seras Madame Méredith Black !
Elle déglutit
- Merlin, je crois que je vais vomir.
- Ah non ! C'est vraiment pas le moment. S'écria Lily.
Cassandra entra dans sa chambre, et grimaça.
Sur son lit, une robe blanche, s'étalait.
- Ils sont sérieux, là ? S'exclama t'elle.
Hermione en avait une également.
- Elles sont superbes. Admit elle,
- M'en fiche, déclara Cassandra. Je la mettrais pas.
- Mais...Pourquoi ?
- Tu m'imagines, moi, dans une robe ?
- Pourquoi pas ?
- Même pas en rêve. MAMAN !
Dans la chambre de Méredith, Lily, mettait la dernière touche au maquillage de la jeune mariée, lorsque le cri de Cassandra les firent sursauter.
- Oh non, gémit Méredith, la robe ! Elle a vu la robe.
Lily fronça les sourcils.
- Et alors ?
- Tu as déjà vu ma fille, avec une robe ?
- Non, mais elle va pas aller au mariage, en jean, quand même
- Elle en est bien capable.
- Bon, je m'en occupe.
Sirius tentait de discipliner ses cheveux, lorsque le cri de Cassandra, retentit.
- Merde ! Dit il. C'est sûrement à cause de la robe.
- Quoi, qu'elle robe ? Demanda James.
- J'ai pourtant prévenu Andro, qu'elle n'accepterait pas de la mettre, mais non, bien sûr. Et maintenant, on va avoir droit à une colère digne d'une fury.
- Euh, je dois m'inquiéter pour la maison ? Demanda James.
- C'est possible. Il vaut mieux que j'y aille.
Ils se rua dans la chambre de Cassandra.
Lily venait d'y entrer.
- Que se passe-t-il, Cassandra.
- Je veux voir ma mère.
- Elle se prépare, elle n'a pas le temps, dis moi ce qui ne va pas ?
- C'est ça, qui ne va pas. Dit elle en montrant la robe.
Lily fronça les sourcils.
- Et bien, qu'est ce qu'elle a cette robe ?
- Justement, c'est ça, qui ne va pas, c'est une robe !
- Oui, et c'est normal de mettre une robe, pour un mariage.
- Peut être pour la mariée, mais pas pour moi.
- Écoute ma chérie. C'est juste une journée.
- Je m'en fiche je la mettrais pas.
- Ca suffit Cassandra. Gronda Sirius. Tu arrêtes tes caprices d'enfant gâté, tout de suite. Tu enfiles cette robe, et tu discutes plus.
- NON !
- CASSANDRA BLACK ! Hurla Sirius. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, je suis fatigué, et stressé alors ce n'est pas le moment, de m'énerver d'avantage. Fais ce qu'on te dit.
- NON, NON, ET NON !
- Très bien ! Comme tu voudras. Tu resteras dans ta chambre, tu n'assisteras pas au mariage.
- Tant mieux ! Je serais pas obligée de sourire à tous ces gens, que je connais même pas !
- Bon sang, je sais pas ce qui me retiens !
- Et Bein vas y ! Frappes moi ! Envoies moi un doloris, aussi pendant que tu y es ! Ou mieux, livre moi à Voldemort !
- Peut être que je devrais, en effet !
- SIRIUS ! Gronda Lily.
- QUOI ?
- Calme toi, enfin, ce n'est qu'une enfant !
- Non ! Ce n'est petite peste trop gâtée et dotée d'un sale caractère !
- Ouais, bein, j'ai le même que le tiens, figure toi !
Ils se faisaient face, les mêmes yeux gris, brûlants de rage, les mêmes expressions de colère, les mêmes visages crispés, et la même veine, battant sur la joue.
La tension était palpable. Hermione, réfugiée au fond de la pièce, ne savait plus ou se mettre.
- Bon, dit Lily, Stop ! Arrêtez vous, tous les deux ! Sirius, va finir de te préparer. Ce mariage ne pourra pas se faire sans toi.
Et elle le poussa fermement, vers le couloir. Elle referma la porte derrière lui.
- À nous deux, Miss Black ! Dit elle.
Cassandra s'était adossée au mur, les bras croisés sur sa poitrine, l'air boudeur, plus déterminée que jamais. - Je mettrais pas cette robe !
- Hum, j'avais compris la première fois que tu l'as dit. Dis moi, Cassandra, qu'elle est la personne la plus importante, pour toi ?
Elle fronça les sourcils.
- Ma...ma mère ? Dit elle, d'une voix hésitante.
- Ok, et que serais tu capable de faire, pour elle, si elle était en danger ?
Elle soupira.
- Tout ce que je pourrais.
- Bon ! Donc, tu serais prête à risquer ta vie, pour sauver ta mère, mais tu refuses de mettre une robe, pour son mariage ?
- Mais....ça n'a rien à voir !
- Ça à tout à voir, au contraire. Le bonheur de ta mère, dépend du tien. Tu crois vraiment, qu'elle acceptera de se marier, sans sa fille, à ses côtés ? - Bein...,
- Je croyais que tu voulais une vraie famille, avec un père et une mère.
- Oui. Et alors ?
- Si ta mère refuse de se marier, à cause de toi, que crois tu que ton père fera ?
- Il me tuera !
- Non, mais je pense qu'il partira. Il vous quittera. C'est ce que tu veux ?
Elle secoua la tête.
- Non.
- Bien, alors, est ce que tu es prête à faire un énorme sacrifice, pour le bonheur de tes parents ? Pour le bonheur de ta famille ?
- Ok, c'est bon, je vais la mettre, cette fichue robe.
- Lily sourit.
- Merci ma chérie.
Et elle quitta la chambre.
- Pfff ! Raz le bol !
- Tu vas la mettre ? Demanda Hermione.
- Bein, j'ai pas vraiment le choix.
Cassandra enfila la robe.
- Wouah ! S'écria Hermione. Tu es superbe.
Cassandra se plaça devant le miroir et équarquilla les yeux.
- Oui, admit elle, elle me va bien, mais, j'aime pas les robes.
Hermione lui donna un petit coup d'épaule.
- C'est juste pour la journée, tu pourras la brûler, ensuite.
Cassandra eut un sourire féroce.
- Avec le plus grand plaisir.
Elle enfila les ballerines blanches, qui allaient de pair , avec la robe.
Andromeda entra à cet instant, dans la chambre.
- Par Merlin, Cassandra, tu es magnifique.
Elle rougit.
- Bon, alors voyons voir, ce que l'on peut faire, avec ses cheveux.
- Cassandra poussa un long soupir exaspéré.
Sirius était prêt. James lui avait dit que Cassandra avait finalement accepté de mettre la robe.
- Je ne sais pas ce que Lily lui a dit, mais ça a marché.
Soulagé, il se regarda un instant, dans le miroir.
- J'ai l'air d'un pingouin endimanché. Soupira t'il.
James leva les yeux au ciel.
- Tel père, telle fille. J'espère que leo tiendra de sa mère, lui.
- Moi aussi. Dit Sirius, d'un.air malicieux.
- Allez, cesse de t'admirer et descend, ne faisons pas attendre la mariée.
Avec un dernier regard à son reflet, Sirius rajusta sa cravate, et descendit.
Il se tenait dans le hall, en bas des escaliers, lorsque Cassandra apparut, en haut des marches.
Il retint son souffle.
Le bustier de la robe blanche, brodé de dentelle et de petits noeuds bleus, mettait en valeur la poitrine naissante de l'adolescente. Elle s'evasait ensuite, au dessous de la taille, et descendait ensuite, jusqu'aux chevilles. Andromeda avait relevés ses cheveux en un chignon lache, dont deux mèches ondulées, auréaulait le visage à l'ovale parfait, de l'adolescente. Un léger maquillage, illuminait son teint mat, l'éclat de ses yeux, était réhaussé par ses longs cils noirs, et un trait de eyeliner, soulignait, l'amande de son regard, lui donnant l'air d'une biche aux abois.
Un rouge à lèvres roses, donnait un air pulpeux à ses lèvres pleines.
Elle portait des pendants d'oreilles, en or blanc en forme de coeurs de différentes longueur, et un collier, à son cou gracile, dont le médaillon représentait un griffon. Elle se tenait debout, bien droite, le port de tête altier, elle descendit les marches, avec une grâce féline,
Sirius déglutit.
- Merlin, elle va faire des ravages.
- Elle est magnifique. Reconnut James.
- Elle est vraiment trop belle. Murmura Killian, éblouit, près d'eux.
Sirius se tourna vers lui, et lui adressa un regard noir.
- Tu es là, toi ?
- Oui, bonjour, Monsieur Black, Monsieur Potter.
- Bonjour Killian. Répondit James, avec un sourire, chaleureux.
Cassandra passa devant son père, et embrassa rapidement killian sur les lèvres.
Le pauvre garçon, passa par toutes les couleurs de l'arc en ciel.
Sirius, manqua s'étouffer avec sa salive. Puis, prenant la main de Killian, elle l'entraîna à l'écart.
- Non mais tu as vu ça ? S'exclama Sirius. Elle l'a fait exprès. Juste pour m' énerver.
James, hilare, se tourna vers lui.
- Que veux tu, elle a la rébellion et le défi dans le sang, cette petite.
James entraina Sirius à l'extérieur, et il le confia à Andromeda, superbe, elle aussi, dans sa robe blanche fuseau, qui moulait parfaitement sa taille de guêpe, ses cheveux relevés en un chignon lache. Elle prit le bras de Sirius.
- Tu es superbe. Lui souffla t'elle.
- Tu parles, j'ai l'air d'un clown.
- Tu es fait pour porter un smoking. En revanche, tes cheveux ! Tu aurais quand même pu faire un effort.
- Ne recommance pas, tu veux !
Les cheveux trop longs de Sirius, au goût d'Andromeda avaient donné lieux à des discutions interminables, auxquelles Sirius avait finalement mis fin, en annonçant qu'il s'enfuirait avec Méredith et irait se marier en cachette.
Elle le laissa devant l'autel, ou James l'attendait. Il traversa l'allée centrale, la mâchoire crispée, le coeur battant, une angoisse sourde, qui lui noyait la gorge et lui tordait le ventre, sans, qu'il sache d'où elle lui venait. Il ne voulait pas voir tous ces gens, qui l'observait, ses collègues, qui devaient bien se marrer, de le voir si inquièt, tous ses visages, braqués sur lui, qui lui donnaient envie de s'enfuir. Il soupira, et prit sur lui. Il redressa la tête, plaqua un sourire un brin arrogant, et serra les poings, à se faire blanchir les phalanges. Il devait impérativement donner le change. Il prit une allure nonchalante, le bras de sa cousine sur le sien, et fut soulagé, lorsqu'il arriva au pieds de l'autel en fleur.
De chaque côté de l'allée centrale, les invités, assis attendaient. Au premier rang, se trouvait Dumbledore, Fudge, et Maugrey, ainsi que d'autres éminentes personnes.
De l'autre côté, se trouvaient, Minerva Mcgonagall, ainsi que tous les professeurs de Poudlard, à l'exception de Rogue, qui avait décliné l'i'vitatiin, au grand soulagement de James et Sirius, et à la grande déception, de Lily.
Puis, venaient les Aurors. Franck et Alice, ainsi que Neville, les frères Priwett, et tous les autres..
Cassandra et Hermione arrivèrent, et lancèrent des pétales de roses, sur le chemin que Méredith devrait parcourir, pour rejoindre son fiancé
Elle arriva enfin, et le coeur de Sirius, manqua un battement. Elle était magnifique, dans sa longue robe blanche, brodée de dentelle, au bustier ajusté, sur sa taille qui quoiqu'elle en dise, avait retrouvé sa finesse. Ses longs cheveux noirs, ondulaient le long de son visage au teint diaphane. Ses yeux, légèrement en amande, brillaient d'un éclat lumineux. Elle avait peur, elle ausdi, Sirius le sentait, dans sa démarche t'aide, et son regard affolé. Il la fixa, cherchant à lui prodiguer un peu de son courage, et sa force. Elle s'y accroché, comme à une bouée de sauvetage.
Elle le rejoignit enfin. Le coeur battant à tout rompre. Elle tremblait. Elle ne voulait pas voir la foule, massée de chaque côté de l'allée. Les yeux dans ceux de Sirius, elle ne voulait voir que lui. Elle luttait contre la panique, et l'envie de s'enfuir. Mais il soudain son regard au sien, lui transmettant sa force, et son courage. Elle lui sourit timidement. Et prit place à ses côtés, soulagée.
Le mage était un petit homme, guère plus grand que Flitwick, chauve, et bedonnant.
Il fit un discours pompeux, sur les liens du mariage, puis, invita les mariés, à présenter les voeux, qu'ils avaient eux mêmes, rédigés, chacun de leur côté.
- Mon amour, commença Méredith, d'une voix tremblante. Je t'ai aimé, dès le premier regard, on a grandi ensemble, tels deux enfants dans la tourmente d'une enfance volée. Notre amour s'est perdu, au seuil de l'adolescence, pour mieux se retrouver, au terme d'une nuit inoubliable, qui s'est achevée dans le sang et les larmes. Tu m'a offert, ce que j'ai de plus cher au monde, ma fille, Cassandra. Et aux pires instants de ma vie, tu m'es revenu, toi, que je croyais avoir perdu, pour toujours. Mon étoile, ma lumière, tu m'as ramené à la vie, et m'a offert un second trésor, notre fils, Léo.
Aujourd'hui, je fais le serment de t'aimer, et de te rester fidèle, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
La voix nouée par l'émotion, Sirius déglutit.
- Méredith, d'aussi loin que je me souvienne, tu as toujours été là. Près de moi, comme un phare, dans l'océan de mes tourments, mon ilot de paix et de sérénité, toi, qui par ton calme inébranlable ta force tranquille, sait si bien calmer mes colères, et apaiser mes angoisses. Je t'ai perdu, longtemps, et je me suis perdu, moi même, nous nous sommes retrouvés, et tu m'as offert les deux plus beaux cadeaux dont un homme puisse rêvé nos enfants.
Le seul endroit dans lequel je veuille me perdre, c'est dans le creux de tes bras, pour toujours et à jamais.
Les larmes de Méredith, roulèrent sur ses joues.
Le petit mage acheva son discours, , puis, James, apporta les alliances,
- Par cet anneau, dit, Sirius, la voix enrouée par l'émotion, je t' épouse, Méredith Lestrange.
- Par cet anneau, dit à son tour Méredith, je t'épouse, Sirius Orion Black.
- Je vous déclare mari et femme.
Sirius tiqua, en entendant le non honni, de son pére.
- Vous pouvez embrasser la mariée.
Sirius, ne se fit pas prier.
Il embrassa Méredith, avec passion, et douceur.
Dans la soirée, Sirius et Méredith, ouvrirent le bal
Killian tenta d'entraîner Cassandra sur la piste, en vain. Aussi, lorsque sandy, la fille d'un Auror, vint l'inviter à danser, devant le énième refus de Cassandra, il accepta.
Plus tard, tandis que le champagne coulait à flot, Sirius, aperçut Cassandra, seule, assise sur une chaise.
- Viens danser avec ton pére.
- Je sais pas danser.
- Je vais t'apprendre, viens.
Elle le suivit sur la piste de danse, avec un soupir exaspéré.
Raide et gauche, elle eut du mal, au début.
- Laisse toi aller, lui dit il. C'est comme voler sur un balais. Laisse toi glisser sur la musique. Suis le rythme.
Elle finit par se détendre, et se laissa entraîner, dans une valse.
La musique la grisait, elle s'y abandonna avec grâce, oubliant ses angoisses, sa mauvaise humeur envolée.
Elle accepta même de danser un slow avec Killian, qui lui offrit alors, un sourire épanoui.
Ils évoluaient sur la piste, serrés l'un contre l'autre.
Sirius les observaient, furieux.
- Sirius. Dit Méredith, arrête de les foudroyer du regard, tu veux, ils ne font rien de mal.
- mais...enfin, tu as vu comme il l'a tiens, il est prêt à l'embrasser, regarde !
- Il ne font que fleurter, c'est de leur âge. C'est pas grave, ils ne vont pas coucher ensemble, tu sais.
- J'espère bien ! S'exclama t'il.
- Allez, laisse les tranquille, et fais moi danser.
Sirius lança un dernier regard assassin au jeune sorcier, qui déglutit, et s'écarta aussitôt de sa cavalière, et entraina Méredith sur la piste de danse.
Elle passait une excellente soirée, lorsque Vélia, silencieuse, jusqu'à présent, intervint, l'air paniquée.
- Cassandra ! Il y a un danger, qui rôde, je le sens, quelque chose de terrible, va se produire.
Au même moment, le feu d'artifice commença, et tandis que les fusée magiques, dessinaient dans le ciel, des formes improbables, d'animaux fantastiques, Cassandra se tourna vers l'assemblée de sorciers, réuni dans le parc.
- Quoi qu'il se passe, dit elle, on veillera sur eux.
- Oui ! S'exclama Vélia, d'un ton féroce. On ne laissera rien, ni personne les atteindre.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top