Chapitre 27 tout est bien qui finit bien
James et Sirius arrivèrent au château par le bureau du professeur Mcgonagall. Celle ci était attérrée.
- Ce n'est même pas une née moldue. Dit elle, d'un ton larmoyant.
Nymphadora arriva alors, et les conduisit à l'endroit, ou le message avait été écrit.
- Je comprends pas. Dit Sirius, pourquoi l'enlever ? Il a pétrifié les autres, alors, pourquoi pas elle ? Et pourquoi un sang pur ?
- Ouais, ça colle pas. Admit James
- Que ça colle ou non, cette enfant à bel et bien disparue. Dit le professeur Mcgonagall. Et ses parents, qui vont arriver, qu'est ce que je vais leur dire ?
- On a pourtant pris toutes nos précautions. On a organisé des rondes, on a accompagnés les élèves dans chacun de leurs déplacements. On a supprimé les entrainements et les match de Quidditch. Expliqua Nymphadora.
- Et pourtant, elle a été enlevée, en plein jour, sans que personne ne s'en rende compte. Il a même eu le temps d'écrire ce message. Dit Sirius.
- Le professeur Lockhart prétend qu'il sait où se trouve cette chambre, il va s'y rendre ce soir. Dit le professeur Mcgonagall.
James et Sirius se lancèrent un regard entendu.
- La petite Granger a été pétrifiée. Dit Mcgonagall.
- Oui, dit James, je suis au courant. Harry m'a écrit, pour me le dire.
- On va voir Lockhart ? Proposa Sirius.
James acquiesça, et ils se rendirent dans le bureau de lockhart.
Il était vide.
- On dirait qu'il est parti précipitamment. Fit remarquer Sirius.
- Il doit encore être dans le château, il a laissé toutes ses affaires. Dit James.
- Bon, il faut fouiller le château. Conclut Sirius.
- Je vous laisse organiser la fouille, je vais voir mon fils. Dit James.
- Oui, je viens avec toi. Je vais voir Cassandra. Dit Sirius.
Ils se rendirent dans la salle commune de Gryffondor. Mcgonagall leur ayant fourni le mot de passe, ils, se retrouvèrent devant le portrait de la grosse dame.
- Tiens Tiens, vous revoilà, vous deux, alors, on prépare encore un mauvais coup ? Dit elle.
- Bien sûr que non. S'exclama James. On vient voir nos enfants.
- Dans ce cas, c'est trop tard. Ils sont sortis il y a bien une heure de ça.
- Quoi ?
- Harry Potter, Ron Weasley, puis, Cassandra Black, et Killian OMalley. Ils sont sortis à cinq minutes d'intervalle.
- Merde. Tu crois qu'ils sont avec Lockhart ? Demanda James.
- Il y a des chances. Répondit Sirius. Ces gosses ont l'esprit d'aventure chevillé aux corps. Mais au fait, c'est qui, ce O'Malley ?
- L'amoureux de la petite Black. Répondit la grosse dame. En gloussant.
- Le quoi ? Gronda Sirius d'une voix glaciale.
James pouffa.
- Allez, c'est pas si terrible. Dit il.
- Je la trouve un peu jeune. Pour avoir déjà un amoureux.
- Ce n'est sûrement qu'un petit flirt. Rien de bien méchant. C'est même plutôt mignon. Dit James hilare. Et puis, on a plus urgent à faire.
- Hum, tu as raison, mais quand on aura fini, j'aimerais bien avoir quelques explications, avec ce garçon.
Molly et Arthur Weasley étaient arrivés. Et la mort dans l'âme, il fallut leur dire que non seulement leur fille avait été enlevée et menacée de mort, mais leur fils. Ron, avait également disparu.
Sirius, n'était pas doué pour annoncer ce genre de nouvelles, aussi, il laissa faire le professeur Mcgonagall. James, resta, pour les soutenir.
Sirius se rendit dans la salle de cours de Lockhart, afin de chercher quelques indices, qui peut être, l'espérait il, le mènerait à la chambre des secrets.
- Tu as perdu quelque chose, Black ? Demanda la voix glaciale de Rogue.
- Ce n'est pas le moment, Severus, la petite Weasley est déjà sûrement morte, à l'heure qu'il est, et Cassandra et Harry ont disparu.
- Ces enfants ont un don certains, pour s'attirer des ennuis. Répliqua Rogue. On se demande de qui ils tiennent, ce trait de caractère ?
- Et bien sûr, tu n'as aucune idée de l'endroit ou ils pourraient se trouver ?
- Bien sûr que non.
- Ne me dis pas que tu ignores qui est l'héritier de Serpentard, Severus, je ne te croirais pas.
- Je me fous, de ce que tu crois ou
non, Black. Mais si tu imagines que ce pantin de Lockhart est capable de sauver ces enfants, tu te trompes lourdement.
- En fait, je me fais surtout du souci pour cet héritier. La fury de ma fille, n'a aucune pitié, pour ceux qui s'en prennent aux miens.
- Dans ce cas, espérons pour lui qu'il n' aura pas affaire à elle.
- Si tu sais, quelque chose, Severus, je te conseille de le dire.
- Malheureusement, je ne sais rien. Mais j'espère pour cette enfant, que vous la trouverez à temps. Il serait dommage que la famille Weasley, se retrouve endeuillée.
- Je doute que cela te dérange outre mesure.
- Tu ne sais rien, de ce qui me dérange ou non ! Mais je t'avoue que si ton monstre de fille, n'en revenait pas, cela ne me causerait pas de chagrin incommensurable.
Sirius fit un pas dans sa direction, les poings et la mâchoire serrée, la rage au coeur. Rogue sortit sa baguette et la brandit devant lui.
Elle lui sauta aussitôt des mains, et le poing de Sirius s'abattit sur son nez.
Il l'attrapa par le col de sa robe, leurs visages se touchaient presque.
- Si jamais j'apprends que tu as quoi que ce soit à voir, avec ça, je te jure, que tu le regretteras jusqu'à la fin de ta vie.
Rogue le repoussa.
- Ne fais pas de promesse que tu ne pourras pas tenir.
- Je tiens toujours mes promesses.
Affirma Sirius. Et il quitta la pièce, d'un pas vif, sans un regard en arrière.
Tout le château avait été fouillé, en vain. Ils étaient de retour dans le bureau du professeur Mcgonagall. Molly Weasley. Pleurait, assise devant la cheminée. Son mari tentait de la réconforter. Mais le coeur n'y était pas.
Cependant, au vif soulagement de James et Sirius, le professeur Dumbledore était de retour.
- Je suis content de vous revoir, Albus, dit Sirius, mais j'aurais préféré que ce soit dans d'autres circonstances.
- Moi aussi, Sirius. Vous n'avez rien trouvé ?
- Malheureusement, non.
Dumbledore tentait près des Weasley, tentant de les rassurer.
James et Sirius se tenait dans un coin de la pièce, anxieux, et gènés. Ils n'avaient plus aucun espoir de revoir Ginny vivante, et il ne leur restait plus qu'à espérer que Ron, Harry et Cassandra réapparaîtraient sains et saufs.
Soudain, Harry, Ron, Lockhart et Ginny, bien vivante, apparurent devant la porte du bureau, couverts de boue, de saletés, et dans le cas de Harry, de sang.
Il y eut un long moment de silence.
- Ginny ! S'écria Madame Weasley. Elle se leva d'un bond, suivie de près par Monsieur Weasley, et tous deux se précipitèrent sur leur fille. Ils enlacèrent également leur fils.
James et Sirius se précipitèrent sur Harry.
James le serra contre lui, soulagé.
- Merlin soit loué. Dit il. Tu es sain et sauf ! Tu m'a fait une peur bleue !
- Désolé, papa, mais, on a pas eu le choix.
Sirius se tourna vers Lockhart.
- Il semble que je vous doive des excuses, Lockhart, je vous prenais pour un pantin, mais vous avez été remarquable.
- Moi ? Oh, oui, bien sûr, mais...qu'est ce que j'ai fait ?
Sirius fronça les sourcils.
- Vous avez sauvé Ginny Weasley...Dit Sirius.
- Oui, euh, non, dit Ron, en fait, c'est Harry, qui l'a sauvé. Lui, il a...perdu la mémoire.
- Quoi ? Comment ça ? Demanda le professeur Mcgonagall.
- Longue histoire. Dit Harry.
- Harry, ou est Cassandra ? Demanda Sirius.
- Bein, j'en sais rien, elle a dit qu'elle avait un truc à faire, et qu'elle nous rejoindrait, mais...
Sirius blémit.
- Elle n'était pas avec toi ?
- Non, désolé. Mais...Elle doit pas être loin, et puis je voudrais pas être celui qui s'en prendra à elle. Dit Ron.
Madame Weasley se jeta sur Harry, et le serra dans ses bras.
- Tu lui as sauvé la vie ? Tu lui as sauvé la vie ? Mais comment as tu fait ?
- C'est ce que nous aimerions tous savoir. Dit le professeur Dumbledore.
- Harry, dit James, tu es couvert de sang. Tu vas bien ?
- Oui papa, je vais bien.
A ce moment là, Cassandra et Killian arrivèrent, essoufflés, et couverts de bleus Cassandra avait le visage barbouillé de sang.
- Par Merlin, Cassy, que s'est il passé ? Demanda Sirius, les yeux ronds.
Cassandra embrassa la scène qu'elle avait devant les yeux, l'air éberlué.
Elle vit, en premier lieu,
Dumbledore, qui souriait, visiblement soulagé, le professeur Mcgonagall, les larmes aux yeux, Lockhart, l'air détaché, Monsieur et madame Weasley, qui serraient Ginny dans leur bras, Harry et Ron, sales, et couverts de boue et de sang, James, qui serrait Harry contre lui, Remus et Tonks, qui se faisaient discrets, au fond de la pièce, et Sirius, qui l'observait, l'air inquièt.
Mais c'est surtout Ginny, qui attira son attention.
- Vous avez réussi ! S'écria t'elle. Vous l'avez sauvé ?
- Oui, dit Ron, et il a même pas eu besoin de toi.
- Tant mieux. Dit elle. J'avais tellement peur pour vous, quand j'ai su qui était l'héritier.
- Qui est ce? Demandèrent ils tous en coeur, à l'exception de Harry, qui connaissait la réponse.
Elle les regarda, paniquée de voir autant de regards, posés sur elle.
- Je..heu...
- Je vais tout vous raconter. Dit Harry.
Il s'approcha du bureau du professeur Mcgonagall, y déposa le choipeaux magique, l'épée de rubis, et ce qui restait du journal de Jedusor.
Il raconta alors toute l'histoire. Comment après avoir été trouvé Lockhart, dans son bureau, ils avaient découverts qu'il s'apprêtait à fuir,
Sirius lui jeta un regard noir.
Puis, poursuivit Harry, ils l'avaient obligés à les accompagner dans les toilettes des filles, du second étage, ou se trouvait l'entrée de la chambre des secrets. Il expliqua comment Lockhart avait tenté de les oubliéter, avec la baguette cassée de Ron, qui avait provoqué une amnésie totale du professeur Lockhart, et un effondrement, du plafond, qui avait séparé les deux garçons. Harry avait trouvé Ginny, inconsciente, près du journal intime de Jedusor. Et ce dernier lui était apparu, il.lui avait avoué être Lord Voldemort.
Sirius, James, et Dumbledore s'échangèrent un regard surpris.
- Très bien, dit le professeur Mcgonagall, vous avez violé au moins douze règlements, de l'école. Mais comment diable avez vous réussi à vous en sortir vivant ?
Arrivé à ce moment de son récit, Harry se demanda comment il allait s'y prendre, pour parler de l'envoutement de Ginny, sans lui occasionner des ennuis.
Il croisa le regard de Dumbledore, qui lui sourit.
- Moi, dit il d'une voix douce, ce qui m'intéresserait, c'est de savoir comment Lord Voldemort, s'y est pris pour ensorceler Ginny, alors qu'il se trouve dans les forêt d'Albanie.
Harry, se sentit aussitôt soulagé.
- Quoi ? S'écria Monsieur Weasley, d'une voix blanche. Qui vous savez ? Envoûter Ginny ? Mais...Ginny n'est pas...Ginny n'a pas....
Harry, leur expliqua comment il s'était servi de Ginny, en l'ensorcellant grâce au journal, et lui avait fait ouvrir la chambre et lâcher le basilic sur les nés moldus de l'école, il lui avait fait écrire les inscriptions, et égorger les cocq d'Hagrid. Puis, comment il s'était servi d'elle, de son essence vitale, pour sortir du journal. Et devenir réel.
Puis, il avait lâché le Basilic sur Harry, qui l'avait tué, grâce à Fumsec, le phénix de Dumbledore, qui lui avait apporté le choixpeau magique, lequel lui avait fourni une épée, avec lequel il avait tué le serpent. Ensuite, s'emparant d'un croc du serpent, il l'avait planté dans le journal, détruisant le souvenir de Jedusor.
Il passa sous silence, la morsure du serpent, qui l'aurait tué, si Fumsec, n'avait pas verser des larmes, les larmes d'un phénix, ayant de grands pouvoirs de guérison.
Dumbledore, prit le journal des mains de Harry, et contempla ses pages humides et brûlées.
- Remarquable ! Murmura t'il. C'était l'élève le plus brillant, que nous ayons jamais eu à Poudlard.
Il se tourna vers les Weasley, qui semblaient abasourdis.
- Rares, sont ceux qui savent que Lord Voldemort, s'est autrefois, appelé Tom Jedusor. J'ai été moi même, son professeur, à Poudlard, il y a cinquante ans. Il a disparu, après avoir quitté le collège. Il a voyagé loin, traversé de nombreux pays, puis. Il s''est plongé profondément, dans la magie noire, il a tant fréquenté les pires sorciers, et s'est livré à des expériences si maléfiques, que lorsqu'il est réapparut, sous les traits de Lord Voldemort, il était devenu impossible de le reconnaître. Qui donc, aurait songé à établir un lien, entre Voldemort et ce garçon si brillant, si séduisant, qui avait été préfet en chef de Poudlard ?
- Mais... Ginny, qu'est ce que notre Ginny, a à voir avec....Lui.
- C'est son journal. Dit Ginny. J'écrivais dessus, et il me répondait.
- Ginny ! S'écria Monsieur Weasley, je ne t'ai je donc jamais rien appris ? Qu'est ce que je t'ai toujours dit ? Ne jamais te fier à quelque chose capable d'agir et de penser tout seul, si tu ne vois pas où se trouve son cerveau. Pourquoi tu ne nous a pas montré ce journal, à moi, ou à ta mère ? Un objet aussi bizarre, ne pouvait qu'être inspiré par de la magie noire.
- Je...je ne savais pas. Sanglota Ginny. je l'ai trouvé dans un des livres, que m'a donné maman, j'ai cru que quelqu'un l'avait oublié là...
- Miss Weasley devrait immédiatement aller à l'infirmerie, l'interrompit Dumbledore, d'une voix ferme. Cette épreuve à été terrible, pour elle. Il n'y aura aucune sanction,
Des sorciers plus âgés, mieux avisés qu'elles ont été abusés par Voldemort.
Il s'avança vers la porte, et l'ouvrit.
- Du repos, Voilà ce qu'il lui faut. Et peut être, une grande tasse de chocolat. Je trouve qu'il n'y a rien de tel, pour remonter le moral, dit il en adressant un clin d'oeil à Ginny...Madame Pomfresh, n'est pas encore couchée, elle administre le philtre de mandragore, je crois que les victimes du basilic, vont bientôt se réveiller.
- Alors, Hermione va bien ? S'écria Ron.
- Il n'y aura pas de séquelles. Assura Dumbledore. Madame Weasley emmena Ginny, suivie de son mari, qui paraissait toujours aussi ébranlé.
- Ma chère Minerva, dit Dumbledore, je pense que tout cela mérite un bon festin. Puis je vous demander d'aller avertir les cuisines.
Le professeur Mcgonagall, sortit aussitôt.
Le professeur Dumbledore se tourna alors, vers Harry et Ron.
- Il me semble vous avoir dit, tous les deux, que je serais dans l'obligation, de vous renvoyer, si vous deviez violer le règlement, une nouvelle fois.
Ron, ouvrit la bouche, horrifié. James, une main sur l'épaule de son fils, gardait le silence
- Ce qui prouve, que les meilleurs d'entre-nous, peuvent être amenés à se contredire, poursuivit Dumbledore en souriant. Vous allez recevoir, tous les deux, une récompense spéciale, pour services rendus à l'école. Et je crois bien que....je vais accorder deux cent points chacun, à Gryffondor.
Le visage de Ron, prit une teinte rose vif, et ferma la bouche.
- Pourriez vous emmener le professeur Lockhart à l'infirmerie, Nymphadora, je pense qu'il y sera mieux.
- Tonks ! Grommela celle ci, entre ses dents. Avec plaisir, professeur.
Remus la regarda sortir.
Sirius surprit son regard, et sourit. donnant un coup de coude à James. Ils observèrent Remus, amusé, et surpris
- Bien., s'exclama Sirius, maintenant que nous avons entendu le récit de Harry, il est temps, d'entendre le tien, Cassandra
Elle soupira, se mordit la lèvre inférieure, et se tourna vers son père.
- J'allais partir avec Harry, mais j'ai trouvé un mot, dans un de mes livres, il disait que je devais me rendre dans la salle 321, au troisième étage, si je voulais découvrir qui était l'héritier de Serpentard. Il y avait un tableau noir, sur le mur du fond. Il s'est effacé, et il avait une autre pièce, derrière. La voix d'un homme, m'a dit d'entrer, ce que j'ai fait, et là, je me suis tout de suite sentie mal. Je me suis évanouie, et quand je suis revenue à moi, j'étais attachée, avec des chaînes.
La machoire de Sirius craqua, lorsqu'il la serra, manquant se casser les dents.
- Et....Il était là. Dit elle.
- Qui ? Demande Sirius, entre ses dents serrées.
Elle prit une profonde aspiration, et planta ses yeux dans ceux des son père.
- Peter Pettigrew. Dit elle.
Il y eut un moment de silence..
- Qui ? Demanda Sirius, livide.
- Peter Pettigrew. Répéta Cassandra.
Dans les yeux de Sirius, un éclat de haîne brillait à présent, d'une lueur métallique.
James, Sirius et Remus s'échangèrent un regard de connivence.
- Dis moi que tu l'as tué ? Demanda t'il
- Je pouvais pas. Dit elle, d'une petite voix.
- Mais, dit Sirius, et...Vé...enfin, pourquoi tu ne pouvais pas ? ? Il préférait ne pas évoquer Vélia.
- La pièce neutralisait la magie. Dit elle, je n'avais plus de pouvoir, et j'étais attachée.
- Quoi ? S'exclama t'il. Non, c'est impossible. On l'aurait su, si une telle pièce existait. On a exploré tout le château, quand on était élève, ici,
dit Sirius en se tournant vers James..
- Tu n'as pas non plus trouvé la chambre des secrets. Fit elle remarquer.
- Elle marque un point. Dit James.
- Oui, admit Sirius. Autant pour les Maraudeurs. Qu'est ce qu'il te voulait ? Demanda Sirius, qui s'efforçait de rester calme, en dépit de la colère, qui grondait en lui.
- La même chose que les autres, dit elle, me donner à Voldemort, il esperait qu'il lui pardonnerait et le reprendrait à son service, s'il me livrait.
Les poings de Sirius blanchirent.
- Il est encore pire, que tout ce que je pouvais imaginer. Dit il.
- Oui, je ne l'aurais jamais cru capable de faire un truc pareille..reconnut James. Vendre ses amis, sous le coup de la peur, je ne l'excuse pas, mais je peux le comprendre, mais ça ! Ça dépasse tout.
- Si je lui mets la main dessus....dit Sirius..
- Comment t'en ais tu sorti ? Demanda Dumbledore, intrigué.
Cassandra attrapa Killian par les épaules, et le plaça devant elle.
- C'est grâce à Killian..il a pétrifié Pettigrew, alors qu'il venait d'ouvrir, sans lui, je m'en serais pas sortie.
Killian rougit.
Sirius lui jeta l' un de ses regard sévère, et Killian déglutit, en reculant d'un pas. Il baissa la tête, et ne vit pas le bref sourire amusé de l'Auror.
- Et ? Demanda Sirius.
- Killian m'a détachée, mais Pettigrew est tombé dans la salle, elle a neutralisé le sort, et il a essayé de nous empêcher de partir, on s'est battus, et on l'a enfermé dans la salle.
Le regard de Sirius s'illumina.
- Tu veux dire qu'il y est toujours ?
- Oui. On a verrouillé le passage. Il peut pas sortir.
James, Sirius et Remus, s'échangèrent de nouveau un regard de connivence.
- C'est la soirée des bonnes nouvelles, on dirait. S'exclama James.
- Bien joué, les enfants. Approuva Dumbledore, je pense que ça mérite cent points de plus chacun, pour Gryffondor.
Cassandra et killian s'échangèrent un sourire triomphant.
Puis, Sirius se tourna vers Killian.
- Quand à toi, jeune homme, dit il, je peux savoir, ce que tu fabriques, avec ma fille ?
- R..rien m'sieur. Je vous jure, Killian était livide.
- Papa ! Il m'a sauvé la vie. Et elle raconta comment ils s'étaient unis, pour combattre et neutraliser leur adversaire.
Sirius, soupira.
- On dirait que je te dois une fière chandelle. Dit il ça ira pour cette fois, mais je t'ai à oeil. Et maintenant, dit il, avec un regard féroce, il est temps d'aller saluer un vieil ami..il y a longtemps qu'on attend ce moment, n'est ce pas, James ?
- Oui, admit il, les les dents serrées, la mâchoire crispée. Ça fait douze ans, que j'attends ça.
- Vous allez le livrer au magenmagot, n'est pas ? Demanda Dumbledore, vaguement inquièt. Il doit être jugé pour ses crimes.
- Bien sûr. Approuva Sirius.
Ce qu'il ne dit pas, en revanche, c'était que Pettigrew avait déjà été jugé et condamné, par ceux qui lui avait accordé leur confiance, et leur amitié, et qu'il avait trahi, sans le moindre remord. Et la condamnation des Maraudeur, était sans appel. La mort, pour le traître, la mort, pour celui qui avait livré Lily et Harry, à Voldemort, la mort, pour celui qui avait livrer Méredith à Rabastan, et venait de perpétrer un nouveau crime, en tentant de livrer Cassandra à Voldemort. Oui, songea Sirius. La mort, mais avant, il lui ferait payer chacun de ces crimes odieux. Il le ferait souffrir, comme ils avaient soufferts, en découvrant le corps de Lily, inconsciente, devant le petit lit de Harry, comme il avait souffert, en apprenant la mort de Méredith, et comme sa fille, avait dû souffrir, livrée en pâture, comme un agneau à l'abattoir.
Il aura tenté de s'échapper, on a pas eu d'autre choix que de le tuer. Se dit Sirius, Mais avant, je compte bien m'amuser un peu.
- Nous ne sommes pas des assassins. Albus. Confirma James.
- Cassandra, si tu nous montrais cette fameuse salle. Dit James, impatient.
Remus, tu nous accompagnes ?
- Je ne manquerais ça pour rien au monde. Assura t'il.
Killian fit mine de les suivre, Sirius l'arrêta.
- Une seconde, jeune homme, ou tu crois aller, comme ça ? Je pense que tu en as assez fait. Tu devrais aller à l'infirmerie. Maintenant que Harry a éliminé le serpent, tu ne risques plus rien, tu peux y aller tout seul.
Avec un petit soupir, Killian hôcha la tête, et sortit.
- Harry, dit Dumbledore, tu peux rester une minute, j'aimerais te parler.
Tandis qu'ils se rendaient au troisième étage, James. Se tourna vers Sirius.
- Tu crois pas que tu as été un peu dur, avec ce garçon ? Après tout, Il a sauvé la vie de ta fille.
- Ils sont trop jeunes, pour ce genre de relation.
- Hé Oh, je suis là ! Grogna Cassandra.
- Je sais que c'est un gentil garçon, poursuivit Sirius. Mais...
- Papa, t'es gênant là.
- Tu es trop jeune..
- Je sais, tu l'as déjà dit. Et de toute façon, Killian est un ami. Juste un ami. Comme Harry ou Ron. Rien de plus.
- Tu es sûre ? Parce que j'avais l'impression, à la façon dont il te regardait...
- Papa !
- D'accord. Mais juste au cas ou, il serait plus qu'un ami....
- C'est pas le cas. Fiche moi la paix..
Sirius soupira et donna un coup de coude à James, hilare.
- Les Maraudeurs vont enfin être réunis. Fit remarquer Remus.
- Oui, approuva James.
- À nous de faire en sorte que ce soit la dernière fois. Dit Sirius. D'un ton féroce. La colère et la rage des Black bouillonnait dans ses veines.
- Cassandra, dit James, cette salle neutralise la magie ?
Elle hôcha la tête.
- Bon, dans ce cas, on aura pas besoin de nos baguettes. Dit Remus.
- Tant mieux. Approuva Sirius, je n'ai pas besoin de baguette, pour lui régler son compte.
- Attends, Sirius. Intervint James. On lui casse la figure. Mais on le tuera discrètement, loin de l'école.
- Évidemment, pour qui tu me prends. - On reste derrière, avec nos baguettes, juste au cas où. Dit James.
- Oui, dit Vélia, et si jamais il s'échappe, je l'éviscère lentement.
- Tiens, dit Cassandra, qu'est devenu le "je ne tue que si c'est nécessaire" ?
- Pour lui, je ferais une exception.
Cassandra sourit.
- Oh, et Cassandra, dit Sirius, s'il s'échappe, dit à Vélia qu'elle peut le neutraliser, mais pas le tuer. Ça, c'est notre droit, à nous,
- Tu as entendu ? Dit Cassandra.
- Hélas
- C'est bon, elle a compris.
- Reste en retrait Cassy. Dit James..
Remus et lui sortirent leur baguette, et la braquèrent sur le tableau noir.
Mais lorsque Cassandra déverrouilla la porte, la pièce secrète, était vide.
- Mais...s'exclama t'elle. Il était là. Comment il a fait ?
- Et Merde ! Hurla Sirius en donnant un grand coup de poing rageur, dans le mur.
- C'était trop beau. Dit James.
- Et il nous échappe, une fois de plus.
- Je suis désolée, papa.
Sirius prit sa fille par les épaules.
- Ce n'est pas de ta faute. Ma puce. Ce rat immonde est le roi de l'évasion.
- Ouais, grogna James. Faut pas t'en faire, on a l'habitude.
- Ce n'est que partie remise. Soupira Remus.
- On finira bien par l'avoir ! Grogna James. Il finira par commettre une erreur. Il a bien failli en commettre une, aujourd'hui, la prochaine sera la bonne.
Ils redescendirent dans le bureau du professeur Mcgonagall.
Ils y étaient presque lorsqu'ils virent Lucius Malefoy ouvrir la porte du bureau.
Il entra, un elfe de maison, couvert de bandages, recroquevillé sous son bras.
- Bonsoir, Lucius, dut Dumbledore, d'un ton aimable.
Monsieur Malefoy faillit renverser Harry, en entrant dans la pièce. Ce dernier reconnut Dobby, qui marchait à petit pas, précipités, derrière son maître, accroupi, à ses pieds, le visage ravagé, par une terreur abjecte.
- Alors, lança Malefoy, le conseil d'administration vous a suspendu, mais vous estimez que vous avez le droit de revenir à Poudlard, comme bon vous semble. Dit il avec colère.
James, Sirius et Remus, s'approchèrent, et James, s'accouda à la porte.
- Voyez vous, Lucius, dit Dumbledore, avec un sourire serein, les onze autres membres du conseil d'administration, m'ont écrit. aujourd'hui. J' ai eu l'impression d'être pris dans une véritable tempête de hiboux. Ils avaient entendu dire que la fille d'Arthur Weasley, était morte, et ils voulaient que je revienne immediatement, ils semblaient croire, qu'après tout, j'etais l'homme qu'il fallait, pour occuper ce poste. Ils m'ont également raconté des histoires, très étranges, plusieurs d'entre eux, ont affirmé que vous avez menacé de leur jeter la malédiction, s'ils n'approuvaient pas ma suspension.
- Je le confirme. Dit James. Lorsque je suis allé les voir, un par un, ils me l'ont dit également. Et j'ajoute que Donald Emerson, m'a donné ses pouvoirs. Je suis donc, le nouveau membre, du conseil d'administration de l'école. Et je doute que tu puisses m'impressionner, comme avec les autres..
- C'est impossible ! Gronda Malefoy. Pour élire un nouveau membre. Il faut une élection...
- Elle a eu lieue, en bonne et dûe forme. Nous avons regretté ton absence, bien sûr. Mais vois tu, les autres membres ont apprécié ma modeste contribution, financière, au bon fonctionnement de cette école, sans compter, la protection, que je suis en mesure de leur apporter.
Monsieur Malefoy, devint plus pâle, encore que d'habitude. Mais son regard, continuait de lancer des éclairs de fureur.
- Bien, dit il, et vous avez réussi à mettre fin aux agressions ? Ricanna t'il. Avez vous mis la main sur le coupable ?
- En effet, dit Dumbledore avec un sourire.
- Et bien, qui est ce ?
- Le même que la dernière fois, Lucius, mais, cette fois ci, Lord Voldemort, a agi par l'intermédiaire,
de quelqu'un d'autre. Au moyen d'un journal intime.
Il montra le petit livre noir, percé d'un trou, au milieu, en observant attentivement la réaction de Malefoy.
Harry et Cassandra, avaient les yeux fixés sur Dobby.
L'elfe avait un comportement étrange. Il fixait ses grands yeux, tour à tour, sur le journal, puis sur Malefoy, en se donnant de grands coups sur la tête.
- Je vois ! Dit lentement Malefoy à Dumbledore.
- C'était un plan judicieux. Reprit celui ci. d'une voix égale, sans quitter Malefoy des yeux, car si Harry, ici présent, - Malefoy jeta à celui ci, un regard perçant- Et son ami Ron Weasley, n'avaient pas retrouvé ce journal intime, Ginny Weasley, serait sans doute apparu comme la seule coupable. Personne, n'aurait pu prouver, qu'elle avait agi contre sa volonté.
Malefoy, demeura silencieux, le visage figé, comme un masque.
- Et, imaginez, ce qui ce serait passé, dans ce cas, les Weasley, sont une de nos plus éminentes familles de sorciers, imaginez les conséquences, que cette affaire, auraient pu avoir sur Arthur Weasley, et son acte de Protection des Moldus, si on avait découvert, que sa propre fille, agressait des né- moldus. Heureusement que ce journal a été trouvé à temps, et que les souvenirs qu'ils contenaient, ont été effacés. Qui sait ce qu'il serait advenu, dans le cas contraire.
- En effet. Dit Malefoy avec raideur.
Derrière son dos, Dobby continuait de montrer le journal avec son doigt, et de montrer Lucius Malefoy, tout en se frappant la tête.
Harry comprit soudain, la raison de son comportement. Il fit un signe de tête à Dobby, qui recula dans un coin de la pièce, en se tordant les oreilles. pour se punir.
- Vous ne savez pas comment Ginny est entré en possession de ce journal intime, Monsieur Malefoy ? Demanda Harry.
James, fronça les sourcils, et se redressa, Malefoy, se tourna vers Harry.
- Pourquoi devrais je savoir comment cette petite idiote s'y est prise pour trouver ce journal ? Dit il
- Parce que c'est vous, qui le lui avez donné. Répliqua Harry. Ça s'est passé chez Fleury et Bott. Vous avez pris son vieux livre sur les métamorphoses et avez glissé le journal, à l'intérieur.
Les narines de Malefoy frémirent, et il serra les poings. James et Sirius firent un pas en avant.
- Encore faut il le prouver. Siffla t'il.
- Oh, personne n'y arrivera. Dit Dumbledore, en adressant un sourire à Harry, c'est impossible, maintenant que Jedusor à été effacé du journal. Mais, d'un autre côté, Lucius, je vous conseille de ne plus distribuer les vieilles, fournitures scolaires de Lord Voldemort, car si certaines d'entre elles, tombaient de nouveau entre des mains innocentes, je pense qu'Arthur Weasley ferait tout ce qu'il peut pour prouver qu'elles vous appartenaient.
Lucius Malefoy resta un instant immobile. Sa main se contractant, comme s'il s'apprêtait à sortir sa baguette magique. La tension, dans l'air, était palpable. James et Sirius mirent la main sur leurs baguettes, prêts à intervenir.
Mais finalement, Malfoy, se tourna vers son elfe de maison.
- Viens, Dobby, on s'en va.
Il sortit bousculant James, au passage, qui lui adressa un sourire narquois.
Il fit sortir son elfe de maison, à coup de pieds, ils entendirent les cris de douleurs de Dobby. Tandis que Lucius Malefoy, s'éloignait dans le couloir. Harry réfléchit un moment, puis, il eut l'idée qu'il cherchait.
- Professeur Dumbledore, Dit il précipitamment. Est ce que je peux aller rendre le journal de Jedusor à Monsieur Malefoy ?
- Bien sûr, Harry, mais dépêche toi, Harry, n'oublies pas qu'il y a un festin, qui t'attend.
- Harry saisit le petit livre noir, et sortit en trombe, du bureau. James, Sirius et Cassandra, lui emboîtèrent le pas.
Harry entendait les cris de douleur de Dobby qui s'éloignaient à l'angle du couloir. Il retira sa chaussure, enfouit le journal intime dans une de ses chaussettes sales et boueuses, et courut le long du couloir. Il les rattrapa alors qu'ils s'apprêtaient à descendre l'escalier.
- Monsieur Malefoy ! Dit il, la voix haletante. J'ai quelque chose pour vous.
Et il mit dans la main de Malefoy la chaussette crasseuse.
- Qu'est ce que...?
Malefoy arracha le journal de la chaussette qu'il jeta par terre.
- Un de ces jours, Potter, ta manie de te mêler de tout ce qui ne te regarde pas, te jouera un tour, dont tu ne te relèveras pas.
Et il tourna les talons, pour s'en aller.
- Viens, Dobby. J'ai dit viens !
Mais Dobby ne bougea pas. Il tenait à la main, la chaussette crasseuse de Harry, et la contemplait comme s'il s'agissait d'un trésor inestimable.
- Le maître a donné une chaussette à Dobby. Dit l'elfe, émerveillé. Le maître l'a donnée.
- Quoi ? Qu'est ce qu' est ce que tu racontes ? Lança Malefoy.
- Dobby a reçu une chaussette, dit il, avec une expression d'incredulité, Le maître l'a jetée, et Dobby l'a attrapée, alors Dobby est libre.
Lucius Malefoy se figea sur place. Les yeux fixés sur l'elfe. puis, il se rua sur harry.
- Tu m'as fait perdre mon serviteur ! Rugit il.
- Vous ne ferez pas de mal à Harry Potter ! S'écria Dobby.
Il y eut une détonation assourdissante. Malefoy fut projeté en arrière, tomba dans l'escalier, et se retrouva étalé par terre, au bas des marches. Le visage livide, il se leva en sortant sa baguette magique.
Dobby, leva un doigt menaçant.
- Allez vous en, maintenant. Dit il d'un ton féroce. Le doigt pointé sur lucius Malefoy.
Il y eut un moment d'immobilité tendue, puis il tendit sa baguette.
Et tout se passa très vite.
James et Sirius, qui se tenaient derrière Harry, lancèrent un sort de désarmement qui vit voler la baguette de Malefoy. Elle tomba plusieurs mètres en arrière.
Au même moment, une nouvelle détonation, propulsa Malefoy tout près de sa baguette.
- Vise encore une fois mon fils, dit James, et je ne me contenterais pas de te désarmer. Dit James.
- Je vous ai dit, de ne pas faire de mal, à Harry Potter. Dit encore Dobby. Allez vous en, maintenant.
Malefoy leur lança un regard meurtrier, puis, il s'envelopa dans sa cape, et s'éloigna à grands pas.
- Harry Potter à libéré Dobby, s'écria l'elfe, d'une petite voix aiguë.
- Harry Potter à libéré Dobby. Répéta t'il.
- C'est le moins que je puisse faire. Répondit Harry, avec un sourire. Promets moi, simplement de ne plus jamais, essayer de me sauver la vie.
Le visage de Dobby, se fendit d'un large sourire.
- J'ai encore une question à te poser, Dobby. Dit Harry. Tandis que l'elfe, enfilait la chaussette, avec des gestes fébriles. Tu m'as dit que toute cette histoire, n'avait rien à voir, avec celui dont on ne doit pas prononcer le nom. Tu te souviens ?
- C'était un indice, Monsieur, Répondit Dobby. Comme s'il s'agissait d'une évidence. Comme s'il s'agissait d'une évidence. Dobby vous a donné un indice. On pouvait facilement prononcer le nom du seigneur des ténèbres, avant qu'il change de nom. Vous comprenez ?
- C'est vrai, dit Harry, d'une voix faible. Il faut que je m'en aille, maintenant. Il y a un festin, qui l'attend, et mon amie Hermione, doit être réveillée, maintenant.
Dobby entoura la taille de Harry, de ses bras, et le serra contre lui.
- Harry Potter est encore plus grand, que le croyait Dobby. Sanglota t'il. Adieu, Harry Potter !
Et dans une dernière détonation, Dobby disparut.
James, se tourna vers son fils, ému.
- Je suis vraiment fier de toi, dit il.
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