Chapitre 25 Suivez les Araignées


Le lendemain soir, Cassandra venait de monter dans son dortoir, quand Vélia l'interpella.
- Tu n'aurais pas oublié ton livre de sortilèges dans la salle commune ? Lui demanda t'elle.
- C'est possible, pourquoi ?
- Parce que je viens de voir un garçon y glisser quelque chose.
Cassandra se rua dans la salle commune.
- Hé, toi ! Interpella t'elle.
Le garçon se tenait encore près de son livre. La salle commune était vide.
Le garçon équarquilla les yeux, et tenta de gagner son dortoir. Cassandra lui barra la route. Les poings serrés sur ses hanches, le regard dur, les yeux flamboyants de colère. Elle toisa le pauvre garçon, qui n' en menait pas large.
- Je te connais ! S'exclama t'elle, Killian OMalley, c'est ça ? Tu es un ami de Neville.
Il hocha la tête. Et la garda baissée.

Killian était plutôt petit, pour son âge, une silhouette fluette, des traits fins, c'était un garçon sensible, et discret.

- Ca t'amuses de te foutre de moi ? Gronda t'elle. Qu'est ce que tu cherches ?
Il garda le silence.
- C'est quoi, ces poèmes, ces dessins ? Ça rime à quoi ? Qu'est ce que tu cherches, à ce que je t'en mette une ?
Il leva les yeux vers elle, prit une profonde aspiration, puis.
- Je t'aime. Cassandra.
Elle en resta muette de stupeur.
- Quoi ?
Il passa sa langue humide, sur ses lèvres sèches, et répéta.
- Je t'aime.
Elle ferma les yeux, s'exortant au calme. Tandis que Vélia, éclatait de rire.
- Oh non, dit elle, il est trop chou. Ne sois pas trop dur, avec lui.

- C'est importe quoi ! S'exclama Cassandra.
- Non, c'est vrai.
- Mais tu ne me connais même pas !
- Si, je te connais, tu es...Tellement forte, et tu n'as peur de rien, et tu tiens même tête à Rogue, alors que moi, il me terrifie. Et puis tu sais drôlement bien voler, on dirait une déesse, Et puis...Tu es tellement belle !

Cassandra rougit jusqu'à la racine des cheveux.
- Oui, bon, écoute, Killian, c'est vraiment...gentil de ta part, mais..moi..je..heu..
Cassandra cherchait comment lui expliquer, sans le blesser, que ses sentiments n'étaient pas partagés. Elle n''avait pas l'habitude des relations humaines. Ce garçon, elle ne le connaissait pas, elle ne lui avait jamais parlé. D'ailleurs, elle ne parlait qu'à Harry, Ron, et Hermione.

- Je ne t'aime pas, moi. Finit elle par lacher.
- Je sais ! Dit-il, calmement. Mais c'est pas grave. Je sais que tu es amoureuse de harry.
- Quoi ? Mais non ! Je ne suis amoureuse de personne.
Le regard du garçon s'illumina.
- c'est vrai ? Alors, peut être que...
- Non ! Coupa t'elle sèchement. Ni maintenant, ni demain, ni jamais !
Il se rembrunit.
- Ah, dommage. Mais c'est pas grave, j'attendrais, peut être que tu finiras par m'aimer....Un peu.
Excèdé, Cassandra leva les yeux au ciel.
- Comme tu veux, mais en attendant, plus de poème, de dessin, ni quoi que ce soit, d'accord ?
- D'accord. Dit il, la mort dans l'âme.

Elle reprit le chemin du dortoir, et s'aperçut qu'elle avait encore oublié son livre elle retourna le chercher. Killian n'avait pas bougé, Il la fixait, de ses grands yeux bruns. Elle se sentait mal, pour lui. Si seulement elle était plus douée, pour communiquer, elle aurait sûrement trouvé les mots, qu'il fallait. Elle haussa les épaules, et regagna son dortoir. Machinalement, elle se tourna vers le lit d'hermione, mais il était vide. Elle soupira, et tenta de trouver le sommeil.

- Tu crois pas que tu as été un peu dure ? Dit Vélia.
- Depuis quand tu te préoccupes des sentiments des gens ? Grogna Cassandra, avec humeur.
- Depuis que j'ai découvert la nature humaine. Ça me fascine.
Cassandra soupira
- Je vois pas ce qu'il y a de fascinant là dedans.
- C'est complexe, contradictoire...
- C'est bon ! Me fais pas l'article. Et fiche moi la paix, tu veux.
- Tu sais Cassandra, si moi, j'ai changé, tu le peux aussi.
- Qui te dis que j'ai envie de changer ?
- Et bien, je sais que tu ne voulais pas blesser ce garçon.
Cassandra aurait voulu pouvoir fermer son esprit à la fury, tout en sachant que c'était impossible.
- D'accord, soupira t'elle, je le voulais pas, mais je vois pas ce que je pouvais faire d'autre. J'allais pas le laisser me....harceler, quand même.
- Tu sais, à force de repousser les gens, autour de toi, tu finiras par te retrouver toute seule.
- Je suis pas toute seule, j'ai Harry, Ron et Hermione, j'ai besoin de personne d'autre.
- Mais ils vont grandir, tomber amoureux et se marier.
- On a douze ans, Vélia, on a le temps, tu crois pas ?
- Ça viendra plus vite que tu ne le crois.
Cassandra bailla.
- Oui, bon, va chasser les rats, moi, je veux dormir.
- Très bien, comme tu voudras.

Le lendemain matin, lorsque Cassandra rejoignit Ron et Harry, dans la salle commune, Killian était déjà là. Il lui adressa un regard plein d'espoir. Elle fronça les sourcils, et lui tourna résolument le dos.
Elle salua Ron et Harry, et sortit précipitamment de
La salle commune, Killian sur les talons.
- - Qu'est ce qui lui prend ? Demanda Harry, surprit.
Ron, haussa les épaules.
- Aucune idée.
Ni l'un ni l'autre, n'avait prêté attention au petit brun, qui s'était précipité derrière elle.

- Cassandra attends ! Lui cria t'il. Elle accéléra, se frayant un passage parmi les élèves, qui descendaient déjeuner.
Elle s'installa sur un banc, à la table des Gryffondor. Il s'installa près d'elle, bousculant, Neville, qui s'apprêtait à s'asseoir. Elle poussa un soupir excèdé et changea de place. Il en fit autant.
Elle se hâta de déjeuner, la mine sombre, tandis que Killian discutait à bâton ompu.
- Je crois que j'ai compris, dit Harry, amusé, en voyant Cassandra, la mine renfrognée, lancer des regards noirs, au jeune garçon assis près d'elle.
- C'est lui qui devait lui écrire les poèmes.
Ron ouvrit des yeux ahuris.
- Killian ? Dit il, mais...Il est tellement gauche, et timide.
- Oui, s'il continue, il va la mettre vraiment en colère. Constata Harry.
- Je voudrais pas être à sa place. Dit Ron.
Après le déjeuner, Killian continua de poursuivre Cassandra. Elle se dirigea vers les cachots, pour le cours de potion.
- Tu sais que ton prénom, en grec ancien veut dire " celle qui protège" ?
Dit il
Cassandra ne répondit pas. Les lèvres serrées, la mâchoire crispée, elle rêvait de lui mettre son poing dans la figure. Inconscient de ce qu'il provoquait chez elle, Killian, poursuivait son monologue.
- Tu savais que ta famille donne des nom d'étoiles, à ses enfants ? Ton père, par exemple, son nom signifie le grand chien, c'est l'étoile la plus brillante, du ciel, la première qui apparaît dans le ciel.
Je me suis un peu renseigné, sur les Black, tu sais que c'est l'une des plus vieilles familles de sorcier ?
Ils étaient arrivés devant la salle de cours. Les Serpentards y étaient déjà. Harry et Ron, arrivaient derrière Cassandra et Killian, amusés par la situation.
Cassandra s'arreta net.
- Tu as fais quoi ? Demanda t'elle,d'une voix glaciale.
- Doucement, Cassandra, lui dit Vélia. C'est qu'un gosse.
- Oh, toi la ferme, bouffeuse de rats. Gronda Cassandra.
- Je...dit Killian, subitement inquièt.
Je voulais en savoir plus, sur toi. Dit il, penaud.
- Pourquoi ? Gronda Cassandra exaspérée.
- Parce que je t'aime ! Lacha t'il.
Il y eut d'abord un silence bref et pesant, puis les rires fusèrent.
Pétrifiée, Cassandra sentit monter une colère noire ! Elle serra les poings, ses yeux lançaient des éclairs de rage.
Elle marcha sur Killian l'air féroce. Il recula,tremblant de peur.
- Je vais le tuer. Marmonna Cassandra, entre ses lèvres serrées.
- Il faut qu'on intervienne, dit Harry.
Tandis que Ron, pleurait de rire.
Killian reculait les yeux fixés sur Cassandra, qui s'arrêta soudain. Il heurta quelqu'un, derrière lui, et lorsqu'il se retourna, il se retrouva face au professeur Rogue. Il déglutit, terrorisé.
- P...pardon, professeur. Balbutia t'il.
- O'Malley, dit Rogue, de sa voix glaciale. On m'avait dit que l'amour rendait aveugle, mais je ne pensais pas que c'était vrai.
Killian baissa la tête, mortifié.
Cassandra se mordit la lèvre, partagée entre la satisfaction de voir Killian punit, et la rage de voir Rogue l' humilier.
- Miss Black, si vous avez fini de roucouler, vous pourrez peut être entrer dans la classe. L'amour ne dispense pas de l'enseignement..
Cassandra rougit jusqu'à la racine des cheveux. Elle se retourna, et entra dans la classe, aussi dignement que possible, la tête droite, le regard fier, sous les moqueries des Serpentards.
Elle avait choisi, c'était définitivement la rage contre Rogue, qui l'emportait.

Elle s'installa près de Harry, et lorsque Killian voulut s'asseoir près d'elle, elle lui lança un regard noir, il s'éloigna en soupirant.

Malefoy s'adressa alors à Rogue.
- Monsieur, dit il d'une voix forte. Pourquoi ne seriez-vous pas candidat au poste de directeur ? Dit il, d'une voix forte.
- Allons, allons, Malefoy, dit il. En laissant un sourire s'esquisser sur ses lèvres. Le professeur Dumbledore à seulement été suspendu, par le conseil d'administration, je ne doute pas, qu'il soit bientôt de retour parmi nous.
- Si vous étiez candidat, vous auriez sûrement le vote de mon père. Dit Malefoy, avec un sourire entendu. Je vais dire à mon père que vous êtes le meilleur professeur de l'école. Monsieur.
Rogue sourit en se dirigeant vers une autre table. Il ne vit pas Seamus, Finnigan, faire semblant de vomir dans son chaudron.
-Si Rogue devient directeur, dit Cassandra, je ne remets plus les pieds dans cette école.
- Oui, renchérit Vélia, et moi. J'y mets le feu. On verra bien, ce qu'il fera, s'il n'a plus personne à terroriser.

- Ca m'étonne que les SANG de BOURBE n'aient pas déjà fait leur valises, dit Malefoy. Je paries cinq gallons que le prochain va mourir. Dommage que ça n'est pas été Granger.

La cloche sonna au même moment. C'était une chance, en entendant Malefoy, Ron avait bondit de sa chaise, mais il fut prit par la mélée des élèves, qui se hataient de ramasser leurs affaires. Sa tentative de se ruer sur Malefoy, passa inaperçue. Mais c'était compter sans Vélia.
- Toi, mon bonhomme, dit elle, je vais pas te louper.

- Lâchez moi ! Cria Ron à Harry et Dean qui le retenaient chacun par un bras. Je n'ai pas besoin ma baguette, cette fois, je vais le tuer à mains nues.

- Allons, dépêchez vous, aboya Rogue, il faut que je vous conduise au cours de botanique.

Dès que Rogue eut disparut dans le fond de la serre, Vélia se rua sur Malefoy.
Elle lui envoya une décharge, qui le paralysa. Tétanisé, incapable de bouger, il semblait pétrifié. tout le monde crut à une nouvelle attaque, jusqu'à ce qu'il soit libéré. Tremblant sur ses jambes, il balbutia des paroles incohérentes. Crabbe et Goyle l'accompagnèrent à l'infirmerie, sous les rires des Gryffondor.
- Merci Vélia ! Dit Cassandra.
- Dis moi que c'est Vélia, qui a fait ça ! Dit Harry.
Cassandra hôcha la tête.
- Bien fait pour lui. Approuva Ron.
- Il va mettre du temps à s'en remettre.
Rogue foudroya Cassandra du regard, mais celle ci, discutait avec Harry, et il semblait impossible qu'elle y soit pour quelque chose. Cependant, pour lui, il était évident qu'elle était fautive. Et il rageait, de ne pouvoir le prouver.

- Cassandra ? Dit Killian, qui s'était rapproché d'elle. Tu crois qu'il va y avoir d'autres attaques ?
- J'en sais rien. Répliqua t'elle, d'une voix sèche. Elle était encore furieuse contre lui.
Il déglutit, l'air inquièt.
- Malefoy a dit que le prochain, serait tué. C'est peut être lui, l'héritier.
- Non. Repliqua t'elle. Soudain, elle se redressa, les sourcils froncés.
- Tu es un né moldu, non ?
Il hôcha la tête, et elle soupira.
- Bon, t'as qu'à rester près de moi, et il ne t'arrivera rien. Lui dit elle.
Un large se sourire se peignit, aussitôt sur le visage du garçon.
- Mais je te préviens, s'empressa t'elle de lui dire. Plus de déclaration, de poème, ni quoi que ce doit d'embarrassant. Mieux...évites de me parler, d'accord ?
Il hôcha vigoureusement la tête.

- C'est bien, ce que tu as fait. Lui dit Vélia.
- Ouais, j'espère que je vais pas le regretter.

Harry montra soudain à Ron et Cassandra, le manège de plusieurs grosses araignées, qui se déplaçaient sur le sol de terre, un peu plus loin.
- Ah oui, tiens... Dit Ron en essayant sans succès de se réjouir de cette découverte. Mais, on peut pas les suivre maintenant.
- Elles vont vers la forêt interdite. Poursuivit Harry.
Ron eut de plus en plus de mal, à paraître réjoui.
- On va se servir de la cape d'invisibilité, dit Harry. En gagnant la salle de défense contre les forces du mal. On pourrait emmener Crockdur, avec nous. il a l'habitude d'aller dans la forêt interdite, avec Hagrid, peut être qu'il nous sera utile.
- D'accord, dit Ron, en tournant sa baguette d'un geste nerveux, mais, il parait qu'il y a heu...des loup garou..c'est ce qu'on dit, non ? Ajouta t'il.
Harry préféra esquiver la question.
- Il y a aussi des créatures plus fréquentables, dans la forêt, dit il. Des centaures, des licornes.
- Et puis, Vélia et moi. On sera là. Dit cassandra.
- Allons, pourquoi ces mines sinistres, ? Demanda Lockhart, en adressant à la classe un sourire rayonnant.
Les élèves échangèrent des regards, exaspérés. Mais personne ne répondit.
- Voyons, vous ne vous rendez pas compte. Dit Lockhart, en parlant lentement, comme s'il parlaient à des demeurés. que tout danger est désormais écarté. Le coupable n'est plus là.
- Comment ça ? Demanda Dean Thomas. D'une voix forte.
- Jeune homme, le ministre n'aurait pas emmené Hagrid, s'il n'avait pas été sûr à cent pour cent, dit Lockhart, sur un ton d'évidence.
- Oh si ! Il l'aurait emmené quand même. Dit Ron, d'une voix encore plus forte que Dean.
- Je me flatte d'en savoir un peu plus que vous, sur l'arrestation de Hagrid. Monsieur Weasley. Répliqua Lockhart, d'un air satisfait.
Mais l'allégresse écoeurante de lockhart, sa façon, de laisser croire qu'il avait toujours su, que Hagrid n'était pas quelqu'un de recommandable. Et sa certitude que tout était désormais terminé, mirent Harry tellement en colère, qu'il faillit lui envoyer un de ses propres livres à la figure. Il se contint, cependant, et fit passer un message à Ron et Cassandra. On y va ce soir. Dit il.
Ron pâlit un peu, en lisant ce message, mais la chaise vide de Hermione, près de lui, acheva de le décider, et il approuva d'un signe de tête Cassandra fit de même. Vélia, cependant, n'avait pas apprécié le discours de lockhart. Aussi, à la fin du cours, alors que le dernier élèves était sorti, elle leva une bourrasque de vent, violente, qui fit s'envoler les livres, et les photos du professeur. Celui ci, s'arcbouta à son bureau, tandis que ses cheveux, se dressaient sur sa tête. Ce fut bref, mais intense.

Dès qu'Andromeda apprit la naissance du bébé, elle se rua à la maternité, avec Ted.
James et Lily, étaient déjà là.
Émue, Andromeda prit le bébé dans ses bras.
- Il est magnifique. Félicitation, Méredith. Heureusement, il te ressemble, Méredith. Dit elle, avec un sourire moqueur, en direction de Sirius, qui le lui rendit.
- Merci, Andy.
Elle lui tendit le bébé.
- Et vous lui avez trouvé un très beau prénom.
- Je suis heureux qu'il te plaise. Répondit Sirius, d'un ton narquois.
- Et pour le deuxième prénom, qu'est ce que vous avez choisi ? Demanda t'elle.
- Il n'a pas besoin de second prénom. Assura Sirius.
- Mais... Que fais tu de la tradition ? On a toujours eu un second prénom.
- J'emmerde la tradition. Andro, on a déjà eu du mal, à trouver un prénom, on va pas se mettre à en chercher un second.
- Tu devrais, pas cracher sur la tradition, Sirius.
- Je l'ai fait dès que je suis entré à Gryffondor, Andro, et si je me souviens bien, tu m'as même applaudit.
- C'est pas pareil.
- Bon ! Très bien..Tu veux un second prénom, OK ! Je t'écoute.
- Pourquoi pas Sirius ?
- Certainement pas.
- C'est la tradition de donner le prénom du père. D'ailleurs, tu portes le prénom de ton père, je te rappelle.
- Merci de me le rappeler, je me serais bien passé de porter le prénom de ce tortionnaire. Et puis, je ne veux pas que mon fils porte un prénom aussi ridicule.
- Que reproches tu à ton prénom, au juste ? Moi j'ai toujours trouvé que tu avais le plus beau de la famille.
- Pour un chien, peut être. Et puis tu es mal placé pour juger, étant donné le prénom ridicule, font tu as affublé ta propre fille.
Méredith grimaça. Et Andromeda darda sur Sirius, un regard noir de colère.
- Que reproche tu au juste, à Nymphadora ?
- Merlin, Andro, il est tellement ridicule, que ta fille, préfère qu'on l'appelle par son nom de famille.
- Moi je le trouve très joli, ce prénom. Très doux.

- Stop ! S'écria Méredith. qui sentait venir l'orage. Si vous voulez vous disputer, allez le faire ailleurs. Pas devant Léo.
Andromeda s'empourpra.
- Pardon, Méredith. Tu as raison.
- Bon, sujet clos. Dit Sirius.
- Pas tout à fait. Dit Andromeda.
Méredith leva les yeux au ciel..C'était reparti pour un tour.
- Tu ne veux pas de Sirius. D'accord, trouvez en un autre.
- Je n'ai...d'accord. ! Mais, c'est moi qui choisis ! Mery à choisi le premier prénom de Léo, sur ton insistance, puisque tu la terrorises. Mais le second prénom. C'est Moi, qui le choisi.
Il hésita quelques secondes, puis, son regard s'illumina. Il se tourna vers James, qu'il fixa de ses yeux gris.
- Fleamont. Dit il. Léo Fleamont Black.
James sursauta. Et fixa Sirius.
- Tu es sûr ? Lui demanda t'il, la voix nouée par l'émotion.
Sirius hôcha la tête. Lily sourit à son mari, et serra sa main, dans la sienne.
- Fleamont ? Demanda Andromeda, en fronçant les sourcils, d'où tu le sors, ce nom ?
- C'était le prénom du seul homme qui s'est comporté comme un père, avec moi. dit Sirius, qui n'avait pas quitté James des yeux, c'était celui du père de James.
Ce dernier déglutit. Sirius se tourna vers Andromeda.
- Une objection Andro ? Demanda Sirius en dardant sur sa cousine, un regard sans appel.
- Bien sûr que non. C'est un prénom magnifique. Ĺéo Fleamont Black.
- Tant mieux dit Sirius, parce que je ne changerais pas d'avis.
- Je suis d'accord. Approuva Méredith, mais qui se soucie de mon avis. Soupira t'elle.
- Mais moi, mon amour. Assura Sirius.
Puis, il se leva, l'embrassa, caressa du bout du doigt, la joue de son fils, qui tétait gouluemant le sein de sa mère.
- Et maintenant, je vous pries de m'excuser, mais j'ai besoin d'une cigarette.

Il quitta la chambre, et James lui emboîta le pas.
Devant l'entrée de la maternité, Sirius alluma une cigarette, tira une bouffée, et soupira.
- J'ai beau adoré ma cousine, dit il. Il y vraiment des moments où j'ai envie de l'étrangler.
- Elle fait cet effet là, à tout le monde. S'esclaffa James.
Un silence paisible s'installa.
- Tu n'étais pas obligé. Dit James.
- Je ne pouvais pas choisir un meilleur prénom, pour mon fils. Répondit Sirius. Tu sais ce que représentait ton père, tes parents, pour moi.
- Je sais. Répondit James.
Ils échangèrent un sourire entendu. Ils n' avaient jamais eu besoin de se parler, pour se comprendre.

Lily était survoltée. Depuis que James lui avait dit que pour des raisons de sécurité, il valait mieux que Méredith et le bébé restent au manoir, elle s'était mise en tête, d'aménager une chambre, et une nursery.
La chambre du bébé était attenante à celle de Méredith et Sirius. Lily prépara une magnifique chambre, équipée d'un petit lit à barreaux, en bois sculpté, au dessus duquel, un mobile représentant des petites licornes, galoperaient joyeusement, chaque fois que le bébé pleurerait.
Une table à langer, et une commode, ainsi qu'une armoire. Une malle ancienne, regorgeait de peluches.
Elle avait repeint la chambre en bleu pastel, et mit des pochoirs, représentant des cerfs, des chiens, et des loups, en hommage aux Maraudeurs, ainsi que des balais, et des licornes, Sur le mur, le long du lit, elle grava les deux prénoms du bébé.
Sur les étagères en bois, des figurines, représentant des joueurs de Quidditch, et des photos de ses parents, et de Cassandra.
Sur la porte, du côté du couloir, une plaquette de bois, portait le nom de Léo Fleamont Black.
Elle transforma la chambre du rez-de-chaussée, en nursery, pour que Méredith n'ait pas à monter l'escalier, chaque fois que le bébé pleurerait, dans la journée.

Lorsque Sirius et Méredith découvrirent la chambre de leur fils, ils en eurent le souffle coupé.
- Lily ! S'écria Méredith, c'est magnifique. Mais quand as tu le temps de faire tout ça ?
Sirius secoua la tête.
- C'est de la folie, Lily. Et tu as vraiment pensé à tout. Même aux Maraudeurs.
Elle sourit.
- Léo est le fils d'un Maraudeur, il faut qu'il le sache.
- Tu sais que dès qu'on aura enfin mis la main sur Bellatrix, on rentrera chez nous.
- Je sais, mais en attendant, je veux que cet enfant se sente chez lui.
Sirius déposa un baiser sur la joue de Lily.
- Tu es merveilleuse.
- Et tu as un talent incroyable. S'exclama Méredith. Tu pourras faire la déco de la chambre de Léo, au cottage.
- Avec plaisir.

Ce soir là, après avoir donné son bain et couché Léo, Méredith se lova dans un fauteuil, Sirius s'assit sur l'accoudoir, et prit la main de Méredith dans la sienne. James et Lily, étaient installés dans le canapés, en face d'eux.
- Alors tout d'abord, dit Sirius, Mery et moi, on voulait vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour nous.
- Ne dis pas de bêtise, Patmol, dit James, il n'y a pas de remerciements, entre nous. Tu le sais bien.
- Ok, bon, ensuite, Mery et moi, on voudrait vous demander si vous accepteriez d'être le parrain et la marraine de Léo.
James sourit.
- Je commençais à croire que vous ne nous le demanderiez jamais. S'exclama t'il.
- Je serais ravie, d'être la Marraine de votre fils. Dit Lily.
- Merci dit Sirius, On n'a plus qu'à demander à Remus et Nympha d'être les parrains et Marraine de Cassandra.

Ce soir là, après le dîner, Ron, Cassandra et Harry, passèrent la soirée dans la salle commune bondée, jusqu' à ce que tout le monde soit couché.
Dès que les portes des dortoirs se furent refermées, ils s'enveloppèrent dans la cape d'invisibilité. Et sortirent dans le couloir.
Ils quittèrent le château, après avoir évité les rondes des professeurs.
- Peut être qu'on va s'apercevoir que les araignées ne vont pas du tout dans la forêt interdite. Dit Ron, avec un faible espoir.
Ils atteignirent bientôt la cabane de hagrid, qui parraissait bien triste, avec ses fenêtres éteintes.
Crockdur les accueillit à grands renforts d'aboiement joyeux, qui risquaient de réveiller tout le château. Cassandra tendit la main, et il se coucha à ses pieds, en gémissant.
Harry et Cassandra firent apparaître de la lumière, au bout de leur baguette. Et Harry repéra deux araignées, qui fuyait la lumière, et se dirigeaient vers la forêt.
- D' accord, dit Ron, avec un soupir résigné, je suis prêt. Allons y.

Ils pénètrent dans la foret, en compagnie de Crockdur.
Il suivirent le sentier. Mais les araignées, le quittèrent brusquement.
- Qu'est ce qu'on fait ? Demanda Harry, inquièt de s'aventurer hors du sentier.
- Allons y, dit Ron, maintenant qu'on est là.
Et ils s'enfoncèrent dans les sous bois, à la suite des araignées. Ils avançaient difficilement, à présent, les racines et les ronces affleuraient , rendant leur progression risquée.
Ils marchèrent une bonne demi heure, leurs robes s'acrochant aux ronces et aux branches basses. Les arbres étaient toujours aussi touffus, mais le terrain descendait à présent en pente douce.
Soudain, Crockdur lança un aboiement retentissant. Ils sursautèrent.
- Qu'est ce qu'il y à ? Dit Ron, à voix haute, en scrutant les ténèbres.
- quelque chose à bougé, dit Harry, en scrutant l'horizon. Quelque chose de très grand...Écoute...
Ils rendirent l'oreille. Un peu plus loin, sur leur droite, la chose en question se frayait un passage, entre les arbres, en écrasant les branches basses.
- Oh non, gémit Ron..Oh non, Oh.non, on.non
- silence. Dit Harry, il va nous entendre.
- M'entendre ? Moi ? C'est Crockdur, qu'il a entendu.
- Je vais voir ce que c'est. Déclara Vélia.
Ils attendirent, Ron tremblant de peur.
Il y eut un grondement, puis, plus rien.
- Qu'est ce qu'il fait ? Dit Harry.
- Il doit se préparer à attaquer.
Tu crois qu'il est parti ? Demanda Harry.
- Sais pas...répondit Ron.
Sur leur droite, jaillit un faisceau de lumière, si puissant, qu'ils durent mettre leur main en visière, pour ne pas être aveuglés. Crockdur, voulut s'enfuir, mais il se prit les pattes dans un buisson d'aubépine, et il se mit à japper de plus belle.
- Vous n'avez rien à craindre. Affirma Vélia. Ce n'est que....
- Harry ! S'exclama soudain Ron, d'une voix claironnante, qui exprimait son soulagement. C'est la voiture.
- C'est ce que j'allais dire. Dit Vélia, avec humeur.
- Quoi ? Dit Harry.
- Venez. Dit Ron.

La voiture de Monsieur Weasley, vide et les phares allumés, apparut au milieu d'un cercle d'arbres dont l'épais feuillage formait une sorte de toit, au dessus d'elle.
Lorsque Ron approcha, elle avança doucement vers lui, comme un gros chien vert, vers son maître.

- Elle est restée ici pendant tout ce temps. Dit Ron, d'un air ravi, en faisant le tour de la voiture. Regardez, à force de vivre dans la forêt, elle est retournée à l'état sauvage.

Les ailes de la voiture, étaient rayées et couverte de boue. Apparemment, elle avait prit l'habitude de se promener toute seule dans la forêt.
Crockdur tremblait de peur, contre Harry.
- Et on croyait qu'elle allait nous attaquer. S'exclama Ron appuyé contre la voiture, qu'il caressait comme un chien. Je me demandais ou elle était passé.
Harry profita de la lumière des phares, pour voir s'il voyait les araignées, mais la brusque clarté les avait fait fuir.
- On a perdu la piste, dit il. Il faut la retrouver.
Mais Ron, ne répondit pas. Il resta immobile, ses yeux fixés sur quelque chose, derrière Harry. Il était livide de terreur.

Cassandra se retourna et équarquilla les yeux.
Une gigantesque araignée l'observait avec intérêt.
- Wouah! S'écria Velia. Elle est énorme. Tu veux que je la tue ?
- Non dit Cassandra. En voyant Harry et Ron se faire emporter par deux autres araignées. Voyons d'abord ou elles nous emmène.
Et Cassandra, se laissa saisir par une patte gluante

Au bout d'un long moment, ils atteignirent une vaste fosse, dépourvue d'arbres. Les étoiles et la lunes, brillaient, éclairant un spectacle terrifiant.
Des araignées, de la tailles d'un camion, quatre paires d'yeux, et huit pattes gigantesques, noires et couvertes de poils.
Lorsque les trois araignées descendirent dans la fosse, les autres araignées, se ruèrent également, afin de voir de plus près, les proies, qu'elles apportaient.

L'araignée lacha enfin Cassandra, qui se tourna vers les autres. Crockdur ne gémissait plus. Il restait silencieux, Ron, avait la bouche grande ouverte sur un hurlement de terreur silencieux, et ses yeux lui sortaient des orbites. Harry ne valait pas mieux.
- C'est incroyable. S'écria Vélia. Si j'avais su, c'est là, que je serais venu m'amuser, au lieu de courir après ces stupides rats.
Et, puis, l'araignée, appela.
- Aragog ! Cria le monstre, Aragog.
Stupéfiée, Cassandra se tourna vers Harry, qui était aussi surpris qu'elle. Les araignées, parlaient anglais.

Une araignée, de la taille d'un petit éléphant, émergea alors du dôme. Les poils de son dos et ses pattes grisonnaient, et les huit yeux de sa grosse tête repoussante, étaient tous d'un blanc laiteux. Elle était aveugle.
- Qu'y a t'il ? Demanda t'elle en agitant nerveusement ses pinces.
- Des humains. Cliqueta l'araignée qui avait capturé Harry.
- C'est Hagrid ? Demanda le monstre, en approchant
- Non, des étrangers.
- Tues les. Répondit Aragog. D'un ton agacé. J'étais en train de dormir.
- Nous sommes des amis de Hagrid. S'écria Harry.
Aragog parut réfléchir.
- Hagrid ne nous a jamais envoyé d'amis. Dit il.
- Hagrid à des ennuis. Dit Harry, la respiration haletante..c'est pour ça, que nous sommes venus.
- Des ennuis ? Il sembla inquièt, tout à coup. Mais pourquoi vous aurait il envoyé ici ? Demanda t'il.
- À l'école, ils pensent qu'il a lâché un... quelque chose. Dit Harry, le plus calmement possible. Et il l'ont envoyé à Azkaban.
Aragog, agita ses pinces, furieux. Tout autour de la fosses, les autres araignées l'imitèrent.
- Tout ça, c'est passé il y des années, dit Aragog, avec humeur, des années, et des années. Je m'en souviens très bien. C'est pour ça, qu'ils l'ont renvoyé de l'ecole. Ils croyaient que c'était moi, qui habitait dans ce qu'ils appelaient la chambre des secrets. Ils pensaient que Hagrid avait ouvert la chambre pour me libérer.
- Et...vous,...vous n'habitiez pas dans la chambre des secrets ? Dit Harry, qui sentait son front se couvrir de sueur.
- Moi ! S'exclama Aragog, avec un cliquetis furieux. Je ne suis pas né au château. Je viens d'un pays lointain. Un voyageur m'a donné à Hagrid, quand je n'étais encore qu'un oeuf. Hagrid était très jeune, à l'époque. Mais il s'est occupé de moi. Il m'a caché dans un placard de l'école. Il m'a donné à manger. Hagrid est un homme généreux. C'est mon ami. Quand on a découvert mon existence, et qu'on m'a accusé d'avoir tué une jeune fille, il m'a protégé. Et depuis ce temps là, je vis ici, dans la forêt, ou Hagrid vient me rendre visite, parfois. Et comme tu vois, ma famille s'est agrandie.

- Alors, vous...vous n'avez jamais fait de mal à un humain ? Dit Harry, d'une voix blanche.
- Jamais. Grogna la vieille araignée. Mon instinct m'y poussait, mais par respect pour Hagrid, jamais je n' ai fait de mal à un humain. Le corps de la jeune fille qui a été tuée, à été découvert dans les toilettes. Et moi, je ne connaissais du château, que le placard ou j'ai grandi. Dans notre espèce, nous aimons le calme et l'obscurité.
- Mais...vous savez peut être qui a tué cette fille. Dit Harry. Parce que aujourd'hui, le monstre est de retour et il s'attaque de nouveau aux élèves.
Ses paroles furent noyés dans un grand cliquetis et un bruissement de pattes, qui remuait avec colère. Les énormes silhouettes noires, s'étaient mises à s'agiter autour de lui.
- La chose qui vit dans le château, dit Aragog, est une créature, très ancienne, que nous, les araignées, craignons, par dessus tout. Je me souviens, d'avoir supplié Hagrid, de me laisser partir, quand j'ai senti qu'elle rodait dans les couloirs.
- Mais, qu'est ce que c'est ? Dit précipitamment Harry. A nouveau, il y eut un cliquetis, et un bruissement de pattes. Les araignées semblaient se rapprocher.
- Nous n'en parlons jamais. Répondit Aragog, nous ne la nommons jamais,
Même à Hagrid, je n'ai jamais révélé, la nature de la créature. Bien qu'il me l'ai souvent demandé.
Harry préféra ne pas insister. Aragog semblait fatigué de parler, et il commença à se diriger vers le fond du dôme en toile d'araignées, tandis que les autres les encerclaient.
- Dans ce cas, il ne nous reste plus qu'à partir. Dit Harry, avec l'énergie du désespoir. En entendant le bruit de pattes derrière lui.
- Partir ? Dit lentement Aragog. Je ne crois pas.
- Mais..Mais...
- Mes fils et mes filles, ne font aucun mal à Hagrid, car je le leur interdit, mais si un peu de viande fraîche, s'aventure jusqu'ici, je ne peux pas les en priver. Adieu, amis de Hagrid.

Cassandra fit volte face, à quelques mètres d'elle, se dressait un veritable mur d'araignées, dont les pinces cliquetaient avec avidité. Les yeux innombrables de leur têtes noires, et repoussantes, brillaient d'une lueur gourmandes.
- Ok, dit Cassandra. Vélia, si tu veux intervenir, c'est quand tu veux ma grande. Dit elle.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top