Chapitre 24 Le Reveil de Velia
Vélia s'éveilla d'un long sommeil. Elle s'était entièrement régénèrée, et était en pleine possession de ses moyens.
Elle était encore à moitié endormie, lorsqu'elle perçut un flot d'émotions, de l'angoisse de la colère, de la peur.
Sur le moment, elle crut que cela venait de Cassandra. Et elle s'apprêtait à lui parler, lorsqu'elle s'aperçut que ça ne provenait pas de la sorcière, mais de Sirius. Elle commença à s'immiscer dans la conscience de l'Auror, mais s'arrêta, avant qu'il ne perçoive sa présence. Un sentiment d'urgence, la retint. Une angoisse sourde, ténue, et confuse.
Le bébé ! Ça venait du bébé.
Elle s'efforça de rester calme, il ne s'agissait pas de se ruer dans l'esprit du petit, comme un taureau furieux. Elle risquerait de lui griller le cerveau. Elle s'immisça en douceur dans l'esprit du bébé.
- Salut petit Black. Alors, que se passe t'il ? Apparemment, tu es toujours dans le ventre de ta mère. Mais qu'est ce que tu as grandi ! Bon, voyons voir ce qui te tracasse. Elle entra dans la pièce, et embrassa la scène. La chambre, toute blanche, la table sur laquelle reposait le corps en sueur, de Méredith et Sirius, assis sur une chaise, près d'elle. Vélia sourit.
- Mais oui, bien sûr ! S'écria t'elle, tu es en train de naître, c'est ça qui t'effraie. Elle retourna dans la conscience du bébé.
- N'ais pas peur, petit Black, il ne t'arrivera rien. je suis là. Je sais que tu as peur, mais elle tu es en train de vivre un moment magique. A l'extérieur, tu trouveras de l'amour, tellement d'amour. C'est qu'ils t'attendent avec impatience, tes parents.
Bien sûr, le bébé ne comprenait pas un mot, de ce qu'elle lui disait, mais sa voix, l'apaisait. Vélia ne cessait de lui parler, d'une voix douce et rassurante, tout le long du processus, jusqu'à ce qu'il sorte enfin..
Émue, autant qu'une Fury peut l'être, elle ressentit la peur, et l'amour de Sirius pour son fils, tandis qu'il coupait le cordon, prenait le bébé dans ses bras.
Elle observa le couple, fascinée par l'amour qu'ils avaient, l'un pour l'autre, et pour leur enfant.
Elle suivit Sirius, lorsqu'il annonça la nouvelle à James et Lily, elle était là, lorsque Méredith lui annonça le prénom du bébé. Ĺéo Black !
Lorsque l'on ramena le nourisson à sa mère, Vélia se pencha au dessus du petit lit.
- Bienvenue dans le monde des hommes. Léo Black. Je serais présente, à chaque pas que tu feras. Je ne laisserais personne te faire du mal. Et tu seras entouré d'amour, ça je te le promets.
Puis, d'une voix féroce.
- Quand à toi, Bellatrix Lestrange, si tu t'avises de toucher à un seul membre de cette famille, je te Pulvérise, toi et ta fury de fils..
Puis, Vélia se glissa dans la conscience de Sirius.
- Salut beau gosse.
- Vélia ?
- Qui d'autre, veux tu que ce soit ?
- Comment vas tu ? Ça fait longtemps que je ne t'ai pas entendu.
.- Je vais bien. Je dormais, mais je suis réveillée, à présent.
- Tant mieux, je l'inquiétais pour toi.
- C'est gentil, ça. Mais tu t'inquiètes beaucoup trop, pour beaucoup trop de personnes, tu ne peux pas porter le monde sur tes épaules, aussi solides soient elles.
Sirius sourit.
- Dis donc, ce long sommeil t'a fait du bien, qu'elle sagesse !
- N'est ce pas ? Je suis une nouvelle Vélia. Mais ne t'y fie pas, je suis toujours une fury.
- Je n'en doute pas.
- Alors ça y est. Le petit lion est né.
-Comment sais tu que...pardon, oublies, j'ai oublié à qui j'avais à faire. - J'ai assisté à sa naissance. C'était..magique.
- Hum, terrifiant, tu veux dire.
- Oui, j'ai remarqué que tu étais terriblement angoissé.
- C'est le moins qu'on puisse dire. Cassandra sait que tu es réveillée ?
- Non, je vais aller lui dire. Au fait, vous avez réussi à ne pas vous faire tuer, pendant mon absence, bravo.
- C'est ça, moque toi.
- Je suppose que Bellatrix et sa fury sont toujours dans la nature.
Sirius s'assombrit.
- Hélas.
- Je les trouverais, et cette fois, je le détruirais. Je ne les laisserais pas toucher à l'un de vous.
Sirius, ne sut que penser de cette déclaration.
- Je n'aimerais pas être à la place de Bella, dit il.
- Embrasse le petit Leo, pour moi.
- passe le bonjour à Cassandra, tu veux, et..dis lui qu'on l'aime, sa mère et moi.
- Beurk ! Mais bon, je ferais la commission...Ce que ça peut être mièvre, l'amour.
Elle disparut, pour retourner dans l'esprit de Cassandra.
- Salut, belle endormie.
- Vélia ?
- Hello ! Je suis de retour.
- Mais, ou étais tu passée ?
- Je dormais.
- Tu....Tu te fous de moi ?
- Mais non, je t'assure. Quand je suis intervenue pour sauver ta mère et le bébé, j'ai usé beaucoup d'énergie, je devais me régénèrer.
- Et...ça va, maintenant ?
- Oui, je suis en pleine forme.
- Tant mieux.
- Ton petit frère est né.
- Comment tu le sais ?
- J'ai assisté à sa naissance.
- Quoi, mais..tu es d'abord allé voir mon père ? Avant de me dire que tu étais là ?
- C'est à cause de ses émotions. J'ai cru qu'il était en danger. Mais non, il était juste inquièt pour le bébé. Il s'appelle Leo.
- Qu'est ce que tu veux que ça me fasse ? Répliqua Cassandra d'un ton boudeur.
- Tu es jalouse ? Mais il y a bien assez d' amour, dans le coeur de tes parents, pour vous deux.
- Qu'est ce que tu connais de l'amour, toi ? Tu ne penses qu'à tuer.
- C'est plus tout à fait vrai. L'amour me fascine. Et l'amitié, aussi. Et il y en à beaucoup, dans ta famille.
- Et Bein t'as qu'à rester avec mon père, s'il te plaît tant que ça.
- Arrête de faire ta grincheuse. C'est avec toi, que je veux être.
- Bein on dirait pas.
- Bon, que s'est il passé, pendant mon absence ? Il y a eu d'autres attaques ?
Cassandra lui raconta par le menu, tous les incidents, qu'ils avaient vécu.
- Un nain qui chante ? C'est pas banal. - C'est tout ce que tu as retenu ? Juste cette histoire de nain ?
- Ca m'intrigue. Qui peut bien t'envoyer une carte ?
Cassandra resta muette. Oui, qui pouvait bien être assez fou, ou stupide, pour lui envoyer une carte de la Saint Valentin ?
- Je ne sais pas, avoua t'elle.
- Si au moins tu avais écouté le message, tu saurais peut être qui te l'a envoyé.
- Ca va pas non ? Pour que tout le monde se foute de moi ?
- Hum, c'est bizarre, tout de même.
Cassandra bailla.
- Il faut que tu dormes. Dit Vélia.
- Qu'est ce que tu vas faire ?
-M' amuser un peu. J'ai de l'énergie à revendre.
Puis elle sortit de l'esprit de la fillette.
- Rats de Poudlard, prenez garde à vos queues. Vélia est de retour. Attention, j'arrive !
Le lendemain matin, au petit déjeuner, un hibou grand duc se posa
devant Cassandra.
- Salut, Horace. Dit Cassandra, d'un air boudeur.
- T'as un message de ton père. Dit Harry.
- Mouais, il veut sûrement m'annoncer la grande nouvelle.
- Laquelle ?
- Le bébé est né, cette nuit. Lacha t'elle, d'une voix dure.
- C'est génial, alors, comment l'ont il appelé ? Demanda Harry.
- Léo, tu parles d'un nom.
- Moi je trouve que ça sonne bien, dit Hermione. Ĺéo Black.
- Ouais, c'est classe. Approuva Ron.
- Mais qu'est ce que vous avez tous, avec ce bébé ! S'emporta Cassandra. S'il vous plaît tant, vous n'avez qu'à le garder.
Elle se leva brusquement, et heurta Neville, qui arrivait, un grand sourire sur le visage.
- Bonjour Cas...
- Pousse toi de là toi.
Elle s'éloigna, d'un pas vif.
- Fais pas attention à elle, Neville, elle est pas dans son assiette. Lui dit Harry.
- Ouais, elle est un peu contrariée. Répliqua Ron.
- Et Bein, dit Hermione, je plains ce pauvre bébé.
- Ca lui passera.
- J'espère pour Leo. Parce que avec une soeur comme elle, il va pas rigoler tous les jours. Dit Ron.
- Elle a oublié sa lettre. Fit remarquer Hermione.
- Je lui donnerais. Dit Harry, qui ouvrit à son tour, la lettre qu'il avait reçu de ses parents.
- Mon chéri. Écrivait Lily, j'espère que tu vas bien, tu nous manques beaucoup. Méredith à eu son bébé, cette nuit. C'est un beau petit garçon, du nom de Léo. Embrasse Cassandra pour nous, je t'embrasse, ta maman qui t'aime..
- Je lui répondrais tout à l'heure. Dit il..
Cassandra monta dans son dortoir, et prit ses livres, mais elle était si énervé, qu'elle les fit tomber.
- Flûte !
- Cassandra, dit Vélia. Tu devrais pas t'énerver comme ça.
- Ah oui ? Pourquoi ? Parce que tout le monde trouve le bébé a..do...ra. Ble
Sauf qu'un bébé, c'est pas adorable, du tout. Ça pue, ça fait que pleurer. Et manger et dormir, et crotter. Et puis ça rend idiot ! T'as vu comment les adultes se comportent, avec un bébé ? Oh mais qu'il est mignon ! Il est beau ce bébé, mais il est mignon comme tout. Oh, regardez sa petite bouille, et ses petites oreilles, non, franchement, c'est complètement idiot.
- Moi je le trouve mignon..
- Oh pitié, pas toi ! Je croyais que tu détestais tout le monde ?
- Je te l'ai dit, j'ai changé.
- Ouais, bein. Je préférais quand tu voulais tuer tout le monde.
Harry, Ron et Hermione, arrivèrent sur ces entrefaits.
- Tu as oublié ça. Lui dit Harry, en lui tendant la lettre.
Elle la prit, et ramassa ses livres. Un parchemin tomba de son livre de métamorphose.
- On dirait que tu as perdu quelque chose. Lui dit Ron, en ramassant le parchemin.
Cassandra ramassa le papier, et commença à le lire. Choquée, elle fit tomber de nouveau sa pile de livres.
- Qu'est ce que c'est que ce truc ? Demanda t'elle.
- On dirait un poême ! S'exclama Hermione. Et elle le lut à voix haute.
Dans la nuit sans voile,
J'ai trouvé mon étoile,
Elle est belle et cruelle.
Mais, de mon coeur en peine
Elle en est la gardienne,
Farouche et indocile,
Insolente, insoumise,
Je ne perds pas espoir,
Dans la douceur d'un soir,
D'entourer de mes bras,
La belle Cassandra
Pétrifiée, Cassandra rougit jusqu'à la racine des cheveux.
- Tu crois que c'est le même qui t'a envoyé le nain ? Demanda Hermione
- Ce type est complétement dingue ! Si je le trouve, je le tue. Dit elle. Elle fit une boule du papier, et le jeta dans la corbeille.
Malheureusement, pour elle, ce ne fut qu'un début. Tous les jours suivants, elle trouva un nouveau poème, ou un dessin, glissé dans un de ses livres.
C'était à tel point, qu'elle redoutait de les ouvrir.
- Bein dis donc, s'exclama Ron, il est raide dingue de toi, celui là, dit il, le jour où elle trouva un nouveau poème, devant son devoir de potion.
- Il est dingue tout court ! Grogna t'elle.
- Je me demande bien qui ça peut être. Dit Hermione.
- Vélia ! Gronda Cassandra, tu peux me dire à quoi tu sers ? T'es même pas capable de trouver qui dépose ces..idioties.
- Hé, ne me parle pas sur ce ton, tu veux. Je suis pas à ton service.
- Pardon, c'est juste que c'est en train de me rendre folle.
- Bon, soupira la fury, d'accord, je jetterais un oeil.
- Merci.
Quelques jours plus tard, alors qu'elle s'apprêtait à entrer en cours de potion, un morceau de parchemin glissa hors d'un livre. Malefoy, qui arrivait derrière elle, le ramassa, et commença à le lire tout haut.
- Ma belle à les yeux gris,
J'aime quand elle sourit
Cassandra se pétrifia. Ses poings se serrèrent. Son visage se crispa.
Elle se retourna, et darda sur Malefoy, un regard plein de haîne et de rage
- Donne moi ça Malefoy.
- J'ai pas fini de lire. Répliqua t'il de sa voix trainante.
Soudain, il se tétanisa. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête, le papier s'envola et vint se poser dans la main de Cassandra.
- Merci Vélia.
- À ton service, ma belle
Elle allait entrer en classe, lorsqu'une voix basse et glaciale, l'arrêta.
- Prise sur le fait ! Miss Black.
Elle déglutit, ferma les yeux et se mordit la langue.
Elle se retourna lentement.
- Cette fois, le professeur Dumbledore sera bien obligé de me croire. Dit Rogue, d'un air triomphant.
- Je n'ai rien fait. Affirma Cassandra.
- Alors expliquez moi pourquoi Monsieur Malefoy a l'air d'avoir été électrocuté ?
- J'en sais rien, moi peut être qu'il a essayé de réfléchir, et son cerveau n'a pas supporté.
Les rires fusèrent, autour d'eux, tandis que Malefoy, tentait de se recoiffer.
- Vous vous croyez drôle, sans doute ?
Très bien, nous réglerons ça à la fin du cours. Allez vous asseoir.
Après le cours, elle se retrouva seule avec Rogue.
- Bien, maintenant que vous n'avez plus de public, à divertir, vous allez pouvoir m'expliquer ce que vous avez fait à ce pauvre garçon.
- Je vous l'ai déjà dit, je n'ai rien fait.
- Vous vous croyez au dessus de tout, parce que votre père est Auror, mais ici, vous êtes une élève comme les autres.
- Je n'ai jamais prétendument contraire.
Elle faisait des,efforts désespérés pour rester calme, tandis que Vélia grondait en elle, décidée, à en découdre.
- Vraiment ? Pourtant vous vous conduisez comme si le château vous appartenait. Vous terrorisez les élèves, vous êtes Insolente, irrespectueuse et dangereuse. Il serait temps, que vous quittiez cette école, avant d'y provoquer une catastrophe, irréversible.
- Vous n'avez pas le pouvoir de me renvoyer, professeur, alors, ou vous me mettez une retenue, ou vous me conduisez au directeur, mais si vous ne faite rien de tout ça, je m'en vais. On m'attend, en métamorphose.
- J'enlève cinquante points à Gryffondor, et...je vous mets une retenue samedi matin. à dix heures. Vous viendrez nettoyer les chaudrons, sans baguette, naturellement, mais, nous savons, tous les deux que vous n'avez pas besoin de baguette, pour faire de la magie. Il arborait à présent un mince sourire sarcastique.
- Samedi ? S'écria Cassandra. Mais....Le match ?
- Votre équipe devra se passer de vous. Dit il en lui montrant la porte.
Elle bondit hors de la salle, furieuse.
Le prochain match de Quidditch devait avoir lieu ce samedi, et opposait Gryffondor à Poufsouffle.
Malheureusement, il devrait se dérouler sans Cassandra, qui fulminait.
La veille du match, Hermione et Cassandra se trouvaient dans la salle commune de Gryffondor. Hermione lisait, et Cassandra arpentait la salle, furieuse. Elle venait de découvrir un nouveau poème dans son devoir d'histoire de la magie.
- Si je mets la main sur celui qui m'envoie ça, il va passer un.
mauvais quart d'heure.
- Chouette, un peu d'action. S'exclama Vélia.
Harry et Ron, se plantèrent alors devant elle, l'air bouleversé.
- Le journal de Jedusor à disparu. On me la volé. Dit Harry.
- Quoi ? Mais qui ? Demanda Cassandra.
- En tout cas, ça ne peut être qu'un Gryffondor. Personne d'autre n'a le mot de passe.
- Exactement. Approuva Harry.
- Décidément, s'exclama Cassandra, ça devient n'importe quoi, dans cette école..
- Tu devrais le signaler, Harry. Dit Hermione.
Mais Harry ne tenait pas à raviver le souvenir du renvoi de Hagrid.
Le lendemain, il faisait un temps ideal, pour le Quidditch. Un soleil radieux inonfaitvle terrain, qu'une petite brise fraîche, rafraîchissait.
Cassandra entra d'un pas lourd dans le cachot.
- Bien, je vous ai préparé tout un assortiment de chaudrons, je vérifierai, naturellement. Je vais voir le match. Tâchez de ne pas faire de bêtises. Il serait regrettable que vous me fournissez un motif de renvoi.
Elle lui adressa un regard noir, mais ne répondit pas. Lorsqu'il eut disparut, elle jeta un chaudron à travers la pièce, furieuse.
- Tu veux que je t'aide ? Demanda la voix amusée de Vélia.
Un chaudron se souleva de lui même, et s'écrasa contre le mur..
Cassandra éclata de rire.
- Bon, Ok, c'est drôle, reconnut elle, mais bon, il vaut mieux les nettoyer.
Cela faisait une heure que Vélia et elle s'acharnaient à récurer les chaudrons, lorsque la porte du cachot s'ouvrit brutalement sur Rogue..
Ses yeux froids se posèrent sur les chaudrons propres, et sur Cassandra.
Il plissa les yeux, puis.
- Venez Miss Black. Le professeur Mcgonagall vous demande.
Elle fronça les sourcils.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- À vous de nous le dire.
Et il l'a traîna jusqu'au hall, ou Ron, Harry et le professeur Mcgonagall l'attendaient.
- Ah, Miss Black, venez avec nous, je vous pries.
Ils prirent la direction de l'infirmerie.
- Vous allez avoir un choc. Les avertit le professeur Mcgonagall.
- Il y a eu une autre agression, une double, agression, dit elle, encore une fois.
Ils entrèrent dans l'infirmerie.
Madame Pomfresh, était penchée, sur une élève, aux longs cheveux bouclés, qu'Harry reconnut comme étant l'élève de cinquième année, de Serdaigle, qu'ils avaient croisé, le jour où ils cherchaient la salle commune de Serpentard. Et sur le lit d'à côté, il.y avait...
- Hermione ! S'exclama Ron.elle était parfaitement immobile, et ses yeux vitreux, étaient grands ouverts.
- On les a trouvés, près de la bibliothèque, dit le professeur Mcgonagall.
Elle leur montra un petit miroir circulaire. On l'a trouvé par terre, à côté d'elles. J'imagine que vous n'avez pas d'explications ?
Harry, Ron et Cassandra, secouèrent négativement la tête..
- Je vais vous accompagner à la tour de Gryffondor. Dit le professeur Mcgonagall, de toutes façon, il faut que je parle aux autres élèves.
- À compter d'aujourd'hui, dit elle, tous les élèves, devront regagner leurs salles communes, à six heures du soir. Passé ce délais, aucun élève ne devra plus quitter son dortoir. A la fin de chaque cours, un professeur vous accompagnera dans la salle suivante. Tous les entrainements et les match de Quidditch, seront annulés jusqu'à nouvel ordre. Et il n'y aura plus aucune activité, le soir. Je n'ai pas besoin d'ajouter, dit elle d'une voix étouffée, que je n'ai jamais été aussi, bouleversée. Si le coupable, n'est pas bientôt arrêté, il faudra s'attendre à une fermeture de l'école. Je demande à tous ceux qui pourraient avoir des renseignements à donner, qu'il parle sans délais.
Elle quitta la salle commune, l'air abattue.
- Deux Gryffondor pétrifié, sans compter le fantôme, une élève de Serdaigle, et un élève de Poufsouffle, récapitula Lee Jordan. Aucun professeur ne semble avoir remarqué que tous les élèves de Serpentard sont sains et saufs. Toute cette histoire vient des serpentard, c'est évident, non ? L'héritier de Serpentard, le monstre de Serpentard. Pourquoi est ce qu'ils ne renvoient pas tous les Serpentards ? Ajouta t'il en provoquant quelques hochements de têtes et des applaudissements discrets.
Perçy avait l'air abattu, assis dans u un fauteuil, très pâle. Il.gardait le silence.
Harry, Ron et Cassandra, se retirèrent dans un coin discret.
- Qu'est ce qu'on va faire ? Demanda Ron. Tu crois qu'ils soupçonnent Hagrid ?
- On va aller le voir. Dit Harry. Je ne pense pas que ce soit lui qui ait ouvert cette chambre, cette fois, mais si c'est lui qui l'a fait. Il y a cinquante ans, il doit savoir comment la refermer, c'est déjà un début.
- S'il le savait. Dit Cassandra, pourquoi il l'a pas déjà fait ?
- C'est ce qu'on va lui demander. Dit Harry, l'air déterminé.
- Mais...Mcgonagall à dit qu'on avait pas le droit de sortir de la salle, en dehors des heures de cours. Dit Ron
- Je crois que c'est le moment de sortir la vieille cape de mon père. Dit Harry.
Ils montèrent se coucher à l'heure habituelle. Cassandra, eut un coup au coeur, devant le lit vide d'hermione.
- Ne t'en fait pas, dit elle, on va trouver qui a fait ça. Je te le promets. Dit elle.
- Oui, renchérit Vélia, et cette fois, je serais sans pitié.
Une fois que tout le monde fut endormi, Cassandra rejoignit les garçons dans la salle commune.
Ils s'envelopèrent dans la cape d'invisibilité de Harry, et quittèrent le château.
Ça n'avait pas été facile, cependant. Les professeurs, les préfets et les fantômes, effectuaient des rondes, dans tous le château. Ils manquèrent se faire prendre par Rogue, lorsque Ron se cogna l'orteil, à quelques mètres de lui, mais ils parvinrent jusqu'à la cabane de hagrid, sans encombre.
Lorsqu'ils frappèrent à la porte, Hagrid ouvrit presque aussitot, une arbalète à la main, pointée sur eux, Crockdur, aboya furieusement derrière lui.
- Oh, c'est vous. Dit Hagrid, qui baissa aussitôt son arme.
- Qu'est ce que vous fabriquez avec ça ? Demanda Harry, en désignant l'arbalète.
- Oh, rien, rien du tout. Je m'attendais à...Mais ça ne fait rien, entrez.
asseyez vous, je vais vous faire du thé. Il semblait incapable de se concentrer sur ce qu'il faisait. Il faillit éteindre le feu en renversant la bouilloire, et cassa la théière. D'un geste malheureux, de sa grosse main.
- Ça va, Hagrid ? Demanda Harry. Vous savez ce qui est arrivé à Hermione ?
- Oui, oui, je sais. Dit Harry, d'une voix brisée.
Il ne cessait de regarder vers la fenêtre, et leur versa deux grandes tasses d'eau chaude, il avait oublié le thé. Il s'apprêtait à couper une tranche de cake, lorsqu'on frappa violemment à la porte.
Hagrid lacha le cake, et Ron, Harry et Cassandra, s'échangèrent un regard paniqué, s'envelopèrent dans la cape d'invisibilité, et se réfugièrent au fond de la cabane.
Hagrid, vérifia qu'ils étaient bien cachés, il prit son arbalète, et ouvrit la porte.
- Bonsoir Hagrid.
C'était Dumbledore. Il entra, le visage grave, suivit d'un autre homme, étrange. petit, corpulent, avec des cheveux gris en désordre, et une expression anxieuse. Il était vêtu comme le font les sorciers qui veulent passer pour des moldus, de façon étrange et disparate.
- C'est le patron de mon père, Cornélius Fudge, le ministre de la magie. Dit Ron.
Harry lui donna un coup de coude, pour le faire taire.
Hagrid, était devenu pâle, et son visage se couvrait de sueur. Il se laissa tomber sur une chaise, et regarda alternativement, Dumbledore et Fudge.
- Sale affaire, Hagrid, dit Fudge. En détachant les syllabes. Très sale affaire. Il fallait que j'intervienne, quatre agressions, contre des enfants de Moldus. Les choses sont allées suffisement loin comme ça. Le ministère doit agir.
- Je n'ai jamais... Dit Hagrid en regardant Dumbledore d'un air implorant.
- Vous savez bien, professeur, que je n'ai jamais...
- Cornélius, je veux que vous sachiez que j'ai une entière confiance en Hagrid. Dit Dumbledore, les sourcils froncés.
- Écoutez, Albus, répondit Fudge, mal à l'aise. Les antécédents de Hagrid, ne jouent pas en sa faveur. Le ministère doit réagir. Les membres du conseil d'administration de l'école, se sont consultés.
- Encore une fois, Cornélius, je vous répète, qu'éloigner Hagrid, ne changera strictement rien. Dit Dumbledore, les yeux flamboyants de colère
- Mettez vous à ma place, répondit Fudge, en tripotant nerveusement son chapeau. Tout le monde a les yeux tournés vers moi. Il faut que l'on me voit agir. Si on s'aperçoit qu' Hagrid n'est pas coupable, il rentrera chez lui, et voilà tout. Je ne ferais pas mon devoir, si je ne l'emmenais pas.
- M'emmener ? Dit Hagrid, d'une voix tremblante, m'emmener ou ?
- Pour quelques temps, seulement, dit Fudge en évitant son regard. Ce n'est pas une punition, une simple précaution, tout au plus, Si l'on trouve un autre coupable, vous serez libéré aussitôt, avec toutes nos excuses,
- Vous n'allez pas m'emmener à Azkaban ? Rugit Hagrid.
Avant que Fudge ait eu le temps de répondre, on frappa de nouveau à la porte.
Ce fut Dumbledore qui alla ouvrir. Cette fois, ce fut Harry, qui prit un coup de coude dans les côtes, lorsqu'il poussa une exclamation de surprise.
Lucius Malefoy, venait de pénétrer dans la cabane, enveloppé dans une longue cape noire, il arborait un sourire glaciale et satisfait. Crockdur, se mit à grogner.
- Vous êtes déjà là, Fudge, dit Malefoy d'un air aprobateur, très bien, très bien.
- Qu'est ce que vous faites ici ? Rugit Hagrid. Sortez de ma maison.
- Mon cher monsieur, sachez que je n'ai aucun plaisir à me trouver dans ce que vous appelez une maison, répliqua Malefoy, en jetant un.coup d'oeil autour de lui, d'un air dédaigneux. Je suis d'abord passé à l'école. Ou l'on m'a dit que le directeur était ici.
- Et que me voulez vous, Lucius ? Demanda Dumbledore.
Son ton était poli, mais ses yeux flamboyaient toujours.
- Je suis navré pour vous, Dumbledore, Dit Malefoy, d'un ton nonchalant, en sortant un rouleau de parchemin. Mais le conseil d'administration, de Poudlard, estime qu'il est temps, pour vous, de passer la main. J'ai ici, un ordre de suspension, vous concernant. Vous y trouverez les douze signatures, obligatoires. Nous avons estimé que vous n'étiez plus à la hauteur de la situation. Combien d'agressions ont eu lieues, jusqu'à maintenant ? Il y en a encore eu deux. Aujourd'hui. A ce rythme, il n'y aura bientôt plus un seul enfant de moldu, à l'école. Et nous sommes tous conscient de la terrible perte, que cela représenterait pour l'école.
- Attendez, attendez, Lucius, dit Fudge, l'air affolé. Dumbledore ? Suspendu ? Non, non, c'est la dernière des choses à faire !
- La nomination, ou la suspension du directeur, dépend de la décision du conseil, Fudge. Reprit Malefoy, d'une voix douce, et comme Dumbledore, n'a pas été capable, de mettre fin à ces agressions...
- Voyons, dit Fudge, si Dumbledore n'a pas réussi à y mettre fin, qui donc pourra y parvenir ?
On voyait des gouttes de transpiration, apparaître, sur sa lèvre supérieure.
Hagrid se leva d'un bond, sa tête hirsute, touchait presque le plafond.
- Et de quels arguments, avez vous usé, pour les convaincre ? Les menaces ? le chantage ?
- Mon cher Hagrid, votre caractère emporté, finira par vous jouer des mauvais tours. Je vous déconseille de crier comme ça, lorsque vous aurez affaire aux gardiens d'Azkaban, ils risquent de ne pas aimer ça.
- Vous ne pouvez pas renvoyer Dumbledore ! Hurla t'il, si fort, que Crockdur, se coucha dans son panier, en tremblant. S'il s'en va, les enfants de Moldus sont condamnés, la prochaine fois, il y aura des morts.
- Calmez vous, Hagrid. Dit sèchement Dumbledore.
Il se tourna vers Lucius Malefoy.
- Si le conseil d'administration, souhaite mon départ, Lucius, je m'en irais, bien entendu.
- Mais...balbutia Fudge,
- Non ! Gronda Hagrid.
Le regard bleu de Dumbledore, fixa les yeux gris et glacé de Malefoy.
- Cependant, reprit Dumbledore, en parlant très lentement, comme s'il tenait à ce qu'on ne perde pas un mot de ce qu'il allait dire. Vous vous apercevrez que je n'aurais véritablement quitter l'école que lorsqu'il n'y aura vraiment plus personne, pour me rester fidèle. Vous vous apercevrez qu'une aide sera toujours apporté à qui la demande.
Pendant un instant, Cassandra eut la certitude que le vieux professeur, savait, qu'ils étaient là.
- Ce sont là, des sentiments admirables, déclara Malefoy en s'inclinant. Nous regretterons tous, votre...heu...façon très personnelle, de diriger les choses, Albus, et j'espère, simplement, que votre successeur, saura empêcher que....heu..la prochaine fois il y ait des morts.
Il se dirigea vers la porte, sortit, en faisant signe à Dumbledore de le suivre.
Fudge, qui tripotait toujours son chapeau, attendit que Hagrid passe devant lui, mais ce dernier resta immobile. Il prit une profonde inspiration, et dit en détachant bien ses mots.
- Si quelqu'un voulait découvrir quelque chose, il lui suffirait de suivre les araignées. Elles leur indiqueraient le bon chemin. C'est tout ce que j'ai à dire !
Fudge, le regarda d'un air stupéfait.
- Voilà, j'arrive, dit Hagrid, en enfilant son manteau. Mais au moment de sortir, il marqua une pause.
- Il faudra que quelqu'un donne à manger à Crockdur, pendant mon absence.
La porte claqua, et Ron enleva la cape d'invisibilité.
- On a vraiment des ennuis, maintenant. Dit il d'une voix rauque. Sans Dumbledore, ils feraient tout aussi bien de fermer l'école, dès ce soir. Sans lui, il y aura un mort par jour.
- Malefoy ! Gronda Cassandra. Le père est plus pourri que le fils.
- Ouais, je vais envoyer un hibou à mon père, dit Harry.
- Pourquoi tu m'as empêché de le tuer ? Gronda Vélia.
- Parce que ça n'aurait aidé personne. Dit Cassandra. Il va vraiment falloir que tu apprennes à te maîtriser. On ne tue qu'en cas de danger absolu.
- T'es vraiment pas drôle.
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