Chapitre 20 Le Choix de Vélia


Andromeda avait entreprit le grand nettoyage de la Grande et Noble maison des Black.
Après avoir éliminé la goule meurtrière de la salle de bain du deuxième étage, elle avait supprimé l'épouvantard du salon, et avec l'aide de Méredith, elle avait débarrassé la maison, de tous les objets, ayant traits, de près ou de loin à la magie noire. Elle avait remisé au grenier tous les tableaux, par égard pour Sirius, car sa première intention, avait été de les brûler. Elle avait retiré les tête d'elfes empaillée, qui avaient rejoints les tableaux elle avait renoncé à retirer la tapisserie, qui représentait l'arbre généalogique des Black, et dont Sirius, Alphard et elle même, avaient été effacés. Elle colla des photos, d'eux, aux anciens emplacements, et réécrit leurs noms, dessous.
Puis, elle ajouta sous le credo des Black, le mot Pas devant Toujours Purs.
- Et oui, Walburga, dit elle, faudra t'y faire. Tu peux bien m'effacer de l'arbre, je suis toujours une Black, que ça te plaise ou non. Et oui, je suis mariée avec un né moldu, et j'espère que tu ne reposes pas en paix, vieille garce, immonde.

Kreattur la suivait partout, en gémissant, se plaignant, et l'insultant. Il tentait de récupérer autant de choses qu'il pouvait. Il énervait tellement Andromeda, qu'elle menaça de lui trancher la tête, et de la mettre dans le grenier, avec les autres.

Elle entreprit de tout re-décorer, sauf les chambres de Sirius et de Régulus.
Avec Méredith, elle nettoya la maison de fond en comble, repeignit les murs, et les plafond, remplaça les rideaux, et les tableaux, avec des photos d'elle et de son mari et sa fille, ainsi que de James, Lily, Harry, Remus, et Méredith et Cassandra.
- De quoi lui filer des cauchemars, du fond de sa tombe, à cette vieille chouette. S'exclama Andromeda.

Cependant, le portrait de Walburga Black, dans le hall, lui résistait. Elle avait tout essayé pour le retirer, en vain. A bout d'idée, elle alla trouver Sirius.
- Je sais plus quoi faire, avec ta mère. Lui avoua t'elle. J'ai bien une idée, mais je suis pas sûre qu'elle te plaise.
- Tu as carte blanche Andro, et à propos, j'aime bien, ce que tu as fait de cette maison, elle est presque accueillante.
- Merci. J'avais un peu peur de ta réaction. Après tout, c'est la maison de ton enfance.
- Non, c'est la prison de mon enfance, et tu la rends un peu moins lugubre, alors merci, je n'en aurais jamais eu le courage.
Elle lui ébouriffa la tête.
- À ton service, Cousin. A nous deux, Walburga.
Sirius sourit. Il adorait sa cousine, sa vitalité, son énergie, sa positivité.

Elle se campa devant le portrait.
- Salut, la folle dingue. Tu me reconnais ? L'adoratrice de moldu, la traître à mon sang.
- SORS DE CHEZ MOI, TU SOUILLES LA NOBLE MAISON DES BLACK. IIMMONDE TRAITRESSE.
- Oui, oui, on la connaît ta chanson, change de disque. Et d'ailleurs j'ai une surprise, pour toi.
Elle tendit sa baguette et s'exclama.
- Incendia !
Le tableau s'enflamma aussitôt, et les hurlements de Walburga se mêlèrent à ceux de Kreattur.
- Et oui, ma vieille, tu es morte, c'est pas de chance, mais l'avantage, c'est que tu ne peux plus nuire à personne. Adieu, Walburga.

Satisfaite, elle regarda brûler le portrait dans son intégralité.
- C'est étrange, dit Sirius, derrière elle. Je pensais que ça me ferait quelque chose, mais non. Le néant.
- On peut pas dire qu'elle respirait la joie de vivre, la chaleur humaine, et l'amour maternel.
- Pas vraiment, non.
Ils se sourirent, complices.

Lily, de son côté, préparait Noël.
- Ce n'est pas parce qu'on est en état d'alerte, que l'on ne doit pas fêter Noel dignement. Disait elle.
Cependant, elle regrettait l'absence de Harry, et de Remus.

Amener un sapin dans la maison, le plus discrètement possible, n'avait pas été simple. Mais Sirius avait réussi.
Il trônait dans le salon, qui était devenu une pièce très agréable et chaleureuse, grâce à Andromeda.
Cette dernière, prépara la chambre de Cassandra, avec un soin tout particulier. Elle compensait l'absence de sa fille, en gatant sa petite cousine.

Lorsque Sirius vit la chambre, il tiqua.
- Andro, Cassandra est plus...Comment dire...
- Garçon manqué ? Un Sirius au féminin ? Oui, je le sais, mais peut être, qu'à force de se battre au quotidien avec sa fury, elle a besoin de trouver un endroit chaleureux, et confortable. Un environnement de douceur, et de quiétude.
- Tu m'étonneras toujours, Andro.
- Je sais.

Le vendredi suivant, la maison se paraît de guirlandes électriques multicolores, de boules et de divers décorations de Noël. De plus, un manteau neigeux, recouvrait les rues de Londres.
- C'est dans ses moments là, que j'aime être un sorcier, dit James. Quand je vois les difficultés des moldus, pour conduire leurs voitures.

Sirius et Méredith étaient allés chercher leur fille à la gare.

Méredith s'inquiéta de la voir amaigrie, les traits tirés et pâles.
Elle ne dit rien, cependant, et la serra dans ses bras.

Cassandra visita la maison, avec circonspection... Lorsqu'elle vit la chambre que lui avait préparé Andromeda, elle tiqua.
- Heu, tu m'as pris pour une poupée barbie ? Demanda t'elle.
- Tu n'aimes pas ? Demanda Andromeda, un peu déçue. Moi, quand j'étais petite, je rêvais, d'une chambre pareille.
- Ouah ! S'écria Vélia, une vrai chambre de princesse. On voit qu'elle te connaît bien, ironisa t'elle.
- Elle est très belle, Madame, Tonks.
- Oh, je t'en pries, appelle moi Andro, comme ton père, ou Andy, comme Ted.

Les fêtes de Noël, se passèrent dans le calme. Lily avait mis les petits plats dans les grands, et avait dû déployer des efforts de patience, pour ne pas exploser, face à une Andromeda, plus autoritaire que jamais.

James et Sirius, avaient du mal à se détendre, face à ce qui se préparait, et le 2 janvier, arriva très vite.

Le hall du ministère avait été évacué, mais dans les étages supérieurs, tout semblait se passer comme d'habitude, du moins en apparence.

Rien ne devait faire penser à un piège.
- Que se passe-t-il ? Demanda Une voix, dans la tête de Sirius. Encore une mission qui va mal tourner ? On va encore avoir besoin de mes services ? SOS Vélia à la rescousse ?
- C'est vraiment pas le moment, Vélia. Gronda t'il..
- Hum, bein, moi, ça me semble le bon moment, au contraire. Il y a de la magie noire, dans l'air. Je sens...Oh ! L'autre fury.
- Quoi ? Tu es sûr ?
Mais Vélia avait déjà disparu. Elle était à la recherche de cette autre être de magie noire.
Elle finit par le trouver, dans une chambre, à louer, de l'immeuble juste en face du ministère.
-Salut. Dit elle, en formant une silhouette de flamme.
Donnovan Lestrange, tourna ses yeux noirs vers elle, fasciné. Il ressemblait traits pour trait à son frère Jonathan,
- Qui es tu ? Demanda t'il.
- Je suis Velia. Moi aussi, je suis une fury.
- Mais, ou est ton corps ?
- Je n' ai pas besoin de corps. Je vais ou je veux, quand je veux, sans être vu sauf si je le souhaite.
- Wouah ! Comment tu fais ?
- Je ne sais pas, c'est comme ça depuis toujours. Mais toi, tu ne peux pas le faire ?
- Non. Je suis lié à cette enveloppe. Mais je sais faire pleins de choses terribles, et violentes.
- Oui, moi aussi. J'aime tuer, et faire souffrir, lentement.
- Moi, je voudrais les voir brûler, tous. J'aime le feu. J'aime leurs cris, lorsqu'ils brûlent.
- Tu es comme moi.
- Alors, joins toi à moi ! Dit il. A deux. On sera plus fort. Ils plieront tous, devant notre puissance. Personne ne pourra nous arrêter, ni se servir de nous. On brûlera le monde entier.
- Et après ? Demanda Vélia.
- Comment ça, après ?
- Que restera t'il, quand on aura tout détruit ?
- Qu'elle importance ?
- On sera seuls. Dit Vélia, avec un brin de tristesse. Et on mourra, car c'est le destin des fury. Nous sommes éphémères.
- On est plus fort que la mort. On est là mort.
- Non, on est juste ses instruments.
On vient. Dit elle.
Elle disparut..

Bellatrix Lestrange entra.
- Avec qui discutes tu ?
- Avec personne. J'attends.
- Oui bientôt, tu pourra faire ce pourquoi tu es né. Tu pourras lâcher ta fureur, sur tous ces traîtres qui veulent détruire les sang purs, qui prônent le mélange des sorciers, avec les modus, ces êtres faibles, ces esclaves, tout juste bons, à cirer mes bottes. Tu pourras brûler ce temple de la bêtises et de l'hypocrisie. Le maître sera fier de toi.
- Quand pourrais je le rencontrer ?
- Bientôt, très bientôt. Et il fera de toi, son bras droit. Tu lui donneras tellement de puissance. Il deviendra le maître du monde, grâce à toi. Plus rien ne pourra l' arrêter, et sûrement pas cet avorton de Potter. Mais en attendant, reste calme, concentre ta puissance, sur ce que tu devrais faire, tout à l'heure.

Elle quitta la pièce.
- Vélia ? Appela Donnovan. Tu es là ?
- Oui. Pourquoi tu lui obéis ?
- C'est ma mère.
- Les fury n'ont pas de mère, ni de Père. Elles n'ont pas de maître. Tu ne veux pas être libre ?
- Si. Bien sûr.
- Alors, tues là, enfuis toi, et tu sera libre. Alors, on pourra être ensemble.
- Je peux pas. Je suis enchaîné.
-Libére toi.
- Je ne peux pas.
Vélia observa le mécanisme qui enchaînait le corps de Donnovan, et poussa un cri de triomphe.
- C'est de la magie noire. Je peux l'absorber. Je peux te libérer.
- Alors, fais le.
- Et tu la tueras ?
- Oui, mais avant, je dois détruire cet édifice, et tous ceux qui y sont. Tu m'aideras ?
- Le ministère ? Tu veux détruire le ministère ? Mais....Sirius, James...
- Qui est ce ? Tes parents ?
- Non. Je n'ai pas de parents. Je suis la puissance, la magie noire. Je n'ai pas d' attache. Je n'aime personne, et personne ne m'aime. Je ne suis au monde que pour détruire, et tuer.
- Alors, tu m'aideras ?
- Pourquoi veux tu détruire le ministère ?
- Parce que c'est ce que veux le maître.
- Je t'ai dit qu'une fury, n'avait pas de maître. Repliqua Vélia, avec colere.
- Je serais son égal. Nous régnerons ensemble.
- Pauvre idiot ! Tu feras le sale boulot, pour lui, et ensuite, quand il n'aura plus besoin de toi, alors il absorbera ta magie, et il te détruira. Il deviendra invincible, grace à toi, et toi, tu seras mort.
- C'est faux.
- - C'est vrai. Tu n'as été créé que pour ça. Toi, tu es juste un outil, ils ne t'aiment pas, ils ont peur de toi. Ils t'enchainent, comme un animal. Alors qu'il te suffirait d'un geste, pour tous les tuer. Ils se servent de toi.
- Non. !
- Je pourrais les tuer pour toi. Et nous partirons ensemble.

- Vélia ! Qu'est ce que tu fiches ? Appela Cassandra.
- Flûte. Je dois partir, mais je vais revenir. Je te libérerais.
- Tu m'aideras à détruire le ministère ? Et ensuite, si ce que tu dis est vrai, nous tuerons le maître, ensemble.
- Je vais y réfléchir. Répondit Vélia.

- C'est bon, je suis là. Ton père est en mission, je m'assurerais qu'il n'était pas en danger, tu sais combien j'ai sa sécurité à coeur.
- Il va bien ?
- Oui. Pour le moment.
- Ok, merci Vélia. Tu sais, je te le dis pas, mais, j'apprécie ce que tu fais pour lui, après tout, c'est aussi ton pére, à toi aussi.
- Mon pére ? Non, je n'ai pas de Pére. Ni de mére.
- Bien sûr que si. Tu es une partie de moi, et je suis leur fille, toute entière, toi y compris. Donc tu es leur fille, toi aussi. C'est un peu comme si on était jumelle.
- Je n' y avais jamais réfléchi.
- Oui, moi non plus jusqu'à maintenant.
- Pourquoi tu me dis ça maintenant ?
- Je sais pas, c'est venu dans la conversation.
- Non ! Tu sais ! Tu as entendu notre conversation. Tu as peur que je te trahisse. Tu cherches à me manipuler.
- Quoi ? Mais non ! Enfin de quoi parle tu ? Quelle conversation ? Avec mon pére ? Tu lui as parlé ?
- Ah, tu vois, gronda Vélia, furieuse. Ton père. Pas notre pére, non, c'est toujours, sauve mon père, Vélia ! Vélia, fais ci, Vélia, fait ça. Des ordres, toujours des ordres. Je ne suis pas ton esclave ! Je suis plus puissante que toi. Tout le monde dit merci Cassandra, tu es forte, Cassandra, bravo, Cassandra. Tu te sers d'une baguette, alors que tu n'en as pas besoin, tu veux renier ce que nous sommes, peut être même, m' éliminer. Mais tu as tord ! Sans moi, tu n'es rien ! C'est Moi, qui.sauve ton père, et son idiot de copain. Pas toi ! Moi ! Mais c'est toi, qu'on remercie. Toi qu'on aime.
- Hé mais qu'est ce qui te prends?
- Il me prends que j'en ai assez, de renier ma nature, de jouer les sauveuse, pour une bande d'ingrats qui voudraient me détruire, qui me haïssent, mais qui sont bien contents de me trouver pour sauver leurs fesses. Ça suffit ! Je ne serais plus ton esclave. Ce soir, je prends le pouvoir ! Je me libére. Et je vais tous les tuer. Je vais détruire ce ministère, ton père et son ami, ensuite, je reviendrais ici, et je les tuerais tous. A commencer par ta mère, et ce bébé qu'elle porte. Je l'arracherais de son ventre, et je lui arracherais ses membres, un à un.
- Je ne te laisserais pas faire.
- Trop tard. Tu n'es plus assez forte, désormais. Tu ne t'en ai même pas rendu compte, mais tu es faible. J'absorbe ton energie, un peu plus chaque jour.
Cassandra se concentra de toutes ses forces, mais Vélia avait raison. Elle absorba la puissance de Cassandra. Désormais, elles ne faisaient plus qu'une, et c'était Vélia, qui était au pouvoir. Curieusement, au même moment, la connexion avec Sirius fut coupée.

Cassandra sortit de la maison, et transplana. Ce n'était pas vraiment un teansplanage, mais Vélia avait choisi une destination, et elle s'y trouva, aussitôt.
Elle se rendit dans la chambre, mais Donnovan, n'y était plus. Elle se tourna alors vers le ministère, et s'y rendit.

Vélia avait disparu de sa tête. Mais elle avait dit qu'elle avait senti l'autre fury. Sirius, triturait le sceau. Tout reposait sur cet instrument de magie noire. S'il échouait, ils mourraient tous, et le monde plongerait dans le chaos.
Il avait averti James, et les autres, de la présence de la fury. Cachés dans l'ombre, par des sorts de dissimulation, ils attendaient.
Bellatrix et Rodolphus, furent les premiers à entrer dans le hall. la fury n'était pas là. Ils attendirent qu'ils aient tous pénétré et lorsque la vingtaine de mangemorts se trouva rassemblés, au milieu du hall, les Aurors, sortirent de l'ombre, et les encerclèrent.
- Rends toi Bella ! Claqua la voix de Sirius.
- Jamais ! Répliqua Bellatrix. Et les sortilèges fusèrent.
Sirius luttait contre sa cousine.
- On va enfin savoir qui de nous deux est le plus fort. Dit Bellatrix.
- On le sait déjà, depuis que je t'ai envoyé à Azkaban. Répondit Sirius.
- Tu n'y arriveras pas cette fois. Lui cria t'elle.
- Tu parles trop Bella. Dit il.
Elle poussa un cri de douleur. Il.venait de lui entailler l'épaule.
- Tu vas me le payer. Endoloris.
- Protégo !
Le sort fut contré. Elle poussa un grognement de rage.
- Raté. Écoute ? Le bruit des chaînes et le chant funèbre des détraqueurs. Ils viennent t'embrasser, Bella. Plus d'évasion, cette fois.
Mais Sirius poussa un cri de douleur, lorsqu'une profonde entaille jaillit de sa cuisse.
- Tu parles trop, Sirius. Lui, dit elle.

Ils luttaient depuis près d'une demi heures lorsque une vibration, s'éleva, dans l'air surchauffé du hall du ministère de la magie. La fury, venait d'arriver. Les combats cessèrent aussitôt. Un jeune homme, avançait dans le hall. Aussitôt, les mangemorts valides, se rangèrent derrière lui.
Les Aurors tirèrent les blessés à l'abri, et se rangèrent derrière Sirius.
Celui ci, enclancha, le sceau...Mais il ne se passa rien.
Dans le silence, lourd, immobile, la mort semblait roder, tout autour, des combattants.

- FUYEZ ! Hurla Sirius. JAMES, EMMENE LES.
- Mais...Et toi ?
Sirius se tourna vers lui, et James comprit. Il ne reviendrait pas vivant, de ce combat, il allait retenir la fury, le temps d'évacuer les Aurors.
- Frank, cria James, évacue les.
- Qu'est ce que tu fiches ? Cria Sirius. Dégage.
- Tu n'y arriveras pas tout seul. A la vie à la mort, mon frère.
- James, non !
- Maraudeur un jour ! Cria James.
- Maraudeur toujours. Répondit Sirius, dans un murmure.

En face d'eux, Donnovan, encouragé par sa mère, leva le bras.
Un jeune Auror, que ni Sirius ni James n'avait vu, Hurla de douleur, et de terreur, lorsqu'il s'enflamma comme une torche. Sirius retira son manteau, et le jeta sur lui, pour éteindre les flammes, il l'enveloppa de son manteau, mais le jeune homme, atrocement brûlé, mourut dans ses bras. Il n'avait pas vingt ans, et n'aurait jamais dû se trouver là. Les larmes roulérent sur les joues de Sirius. Donnovan amorça un mouvement, James et Sirius soudèrent leur regard. Ils allaient mourir, ensemble. Et dans leurs yeux, passèrent vingt ans, d'une amitié indéfectible, d'un soutien de tous les instants, vingt ans de rires, de larmes, de joies, de colères.

Au moment où Donovan levait le bras, une autre vibration troubla l'intensité du moment. Cassandra, s'avança dans le hall. Sirius gémit. Car il le savait, ce n'était pas sa fille, qui se plaçait devant Donovan. C'était Vélia. Vélia avait prit le contrôle. Et rien, ne pouvait en sortir de bon. Il se releva.

- Vélia ? Demanda Donovan.
- C'est bien moi. Répondit elle, avec la voix de Cassandra.
- Je croyais,que tu n'avais pas de corps ?
- Maintenant, j'en ai un Répliqua t'elle.
- Qu'est ce que tu attends ? Cria Bellatrix, tues là. Allez !
Vélia tandis le bras, et le sol s'ouvrit dans un vacarme,, terrifiant, engloutissant six mangemorts. Bellatrix eut le temps de s'écarter, en glapissant. D'autres mangemorts, redoutant de subir le même sort, s'enfuirent. Ils n'eurent pas le temps de tous sortir. Vélia, les.pétrifia en statues de verre, qu'elle brisa, d'un geste de la main. Aussitôt, Bellatrix et Rodolphus, s'enfuirent.
- Pourquoi, Vélia ? Demanda Donovan. Je croyais que j'étais ton ami.
- Je n'ai pas d'amis. Je suis une fury.
- Moi aussi. Gronda t'il.
- Non ! Toi, tu es un esclave.
Il tendit le bras, vers les deux Aurors. Mais Vélia plaça une barrière de flammes, entre eux, et la fury.
- Qu'est ce que tu fais ? Cria t'il. Je croyais que tu voulais les tuer ?
- C'est vrai. Mais j'ai changé d'avis. J'ai fait mon choix ! Et c'est eux que j'ai choisi. Ils sont ma famille. Et tu ne les toucheras pas.
- C'est ce qu on verra.
- Je suis plus forte que toi. Tu n'es même pas une vrai fury.
- C'est ce qu'on va voir.

Il se forma alors une colonne de flammes, autour de lui. Elle ne cessa de monter, et de s'agrandir.
Vélia abandonna le corps de Cassandra, qui s'effondra comme un morceaux de chiffons.

- JE SUIS VELIA. Dit elle. JE SUIS LA MAGIE NOIRE. JE SUIS LA PUISSANCE A L'ÉTAT PURE RIEN.NE PEUT M'ARRETER. PAS MEME TOI.

La silhouette auréolée de flamme, grossit, grandit, occupa tout l'espace entre le sol et le plafond, et forma alors, à son tour, une colonne de flammes. La chaleur était si intense, que les murs, fondirent. Les deux colonnes se heurtèrent, avec une violence inouïe. Et pendant quelques secondes, qui parurent une éternité, nul n'aurait pu dire, qui allait l'emporter.
Puis, les colonnes disparurent. Il ne resta que Donovan.
- Vélia, murmura Sirius.
Il savait que la mort de la fury, signifiait la mort de Cassandra.
Déboussolé, affaibli, Donovan s'enfuit.
Dans le hall, dévasté par les combats, il ne restait que le corps inanimé de Cassandra Black.
Sirius, se rua sur sa fille, la prit dans ses bras, et la berça, tendrement, en lui murmurant Pardon. J'aurais dû te protéger. Il l'embrassait, sur le visage, les cheveux.
James, posa une main couverte de sang, sur son épaule. Il ne savait que faire, ou que dire, pour réconforter son ami.

- Oui, dit une voix, dans sa tête, tu aurais dû, mais, tu.ne pouvais rien faire. De toute façon.
-- Vélia ? Demanda Sirius. Mais..je croyais...que..
- J'étais morte ? Tu crois vraiment que cette fausse fury, pourrait m''abattre ?
- Mais..Cassandra ?
- Elle ira bien, dès que j'aurais réintégré son corps.
Sirius, soupira.
- Vélia ? Merci de nous avoir sauvé. Une fois de plus.

- Qui je suis, pour toi ? Demanda t'elle.
Il y avait une telle urgence, dans la voix de Vélia, que Sirius prit le temps de réfléchir, et de répondre, avec sincérité.
- Tu es la fury qui vit dans le corps de ma fille. Celle qui vient de nous sauver la vie, qui est toujours là, pour nous. Tu es Ma Fille. Dit il.
- Ta fille ? Vraiment ?
- Oui. Vous êtes les deux parties d'un tout. On ne peut pas aimer l'une sans l'autre.
- Alors, tu m'aimes aussi ?
- Bien sûr. Affirma Sirius. Et à cet instant, il était sincère.

- Alors, j'ai fait le bon choix. Dit elle.

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