Chapitre 18 Duel de Sorcier
Cette nuit là, Cassandra fut brusquement réveillée par Vélia.
- Qu'est ce qui se passe ?
- Une nouvelle attaque. Lui dit elle.
- Quoi ? Mais...Comment, qui ?
- Cet insupportable gamin, avec son appareil photo.
- Colin ? Est ce qu'il est...
- Mort ? Non, il a été pétrifié, comme le chat.
- Vélia, tu me jures....
- Oui ! Ce n'est pas moi. Même si j'aurais bien aimé. Ce gosse, ce qu'il pouvait m'agacer, avec sa manie de tout photographier.
- Et...Tu n'as rien vu, ou entendu ?
- Vu ? Non, mais, entendu...Oui. Un sifflement bizarre. Il semblait venir de partout, dans les murs.
- Les murs ? Mais, c'est impossible.
- Je te dis ce que J'ai entendu.
- Ok, tu peux...je sais pas, jeter un coup d'oeil ?
- Dans les murs ?
- Bein, oui.
- Ok. C'est parti. Tenez vous bien les rats, j'arrive.
Cassandra eut du mal à s'endormir, après ça.
Au matin, Cassandra apprit la nouvelle à Ron et Hermione. Il était convenu qu'ils iraient voir Harry, à l'infirmerie, mais Hermione jugea plus utile de se rendre dans les toilettes de Mimi Geignarde afin de poursuivre la potion.
C'est là, qu'Harry les retrouva, après le déjeuner.
- C'est pour ça, qu'on est venu ici, lui dit Ron. Plus vite on fera avouer Malefoy, plus vite on pourra mettre fin à tout ça. Je pense qu'il était tellement furieux, d'avoir perdu le match, qu'il s'en est pris à Colin.
- Mais il faut que je vous dise autre chose. Dobby est venu me voir, à l'infirmerie.
Ils se tournèrent vers lui, stupéfait.
- La chambre des secrets à déjà été ouverte, dans le passé.
- Tout s'éclaire, ce cher Lucius à déjà ouvert la chambre, quand il était à l'école, et il a dû expliquer à son fils comment faire. J'aurais bien voulu que Dobby te dise quel genre de monstre vit la dedans, je me demande pourquoi personne ne l'a jamais vu roder, dans l'école.
- Il a peut être la faculté de se rendre invisible. Dit Hermione en plongeant des sangsues au fond du chaudron. Ou peut être qu'il se déguise en armure. Ou je ne sais quoi. J'ai lu quelque chose sur les goules caméléons.
- Tu lis trop Hermione, dit Ron, en soupoudrant les sangsues de Chrysopes mortes.
Il froissa le sac, qui contenait les Chrysopes. Et se tourna vers Harry.
- Alors comme ça, c'est à cause de Dobby, qu'on a pas pu prendre le train, et que tu t'es cassé le bras. S'il continue à vouloir te sauver la vie, il va finir par te tuer.
- Pas si je le tue avant ! Gronda Cassandra.
Le lundi matin, tout le collège était au courant, de l'agression de Crivey. Les rumeurs et les soupçons se multipliaient, et les élèves de première année, ne se déplaçaient qu'en groupes, de peur d'être attaqués s'ils s'aventuraient seuls dans le château.
Rogue était persuadé que Cassandra était fautive, et ne manquait pas une occasion de lui en faire la remarque. Elle s'efforçait de faire profil bas, et de rester calme, mais contenir une Vélia furieuse, qui rêvait d'en découdre, était épuisant, et elle était éteinte, et sans force.
Jusque là, Cassandra n'avait jamais eu aucun mal à tenir Vélia en laisse, mais, depuis quelque temps, elle sentait que cela devenait de plus en plus difficile. Celle ci lui cachait des choses, et lui résistait. Malgré ses quelques bonnes actions, tel que le sauvetage de James, récemment, elle restait fourbe, et dangereuse. Aussi, Cassandra doutait parfois, de son innocence, quand aux attaques récentes. Cependant, si Vélia était responsable de ses agressions, Cassandra ne comprenait pas cette histoire de chambre des secrets, comment la Fury, aurait elle pu en avoir connaissance ? Et pourquoi s'en prendrait elle à des nés moldus, alors qu'elle ne cachait pas sa haine des Serpentard. Logiquement, Rogue, et Malefoy, auraient dû être ses premières victimes. Et elle doutait fortement que Vélia se soit contentée de les pétrifier, son domaine de prédilection, étant la tuerie spectaculaire, dans une lente et violente agonie. Voilà qui ne cadrait pas du tout avec son double diabolique.
Ginny Weasley était toujours assise près de Crivey, en cours, et elle semblait très affectée par ce qui lui était arrivé au jeune garçon. Les jumeaux, avaient décidé de lui faire retrouver sa bonne humeur, ils se revétaient de peaux de bêtes, se cachaient derrière des statues, et lui sautaient dessus par surprise. Ils durent cesser leurs efforts, lorsque Perçy, sentant venir l'apoplexie, les menaça de prévenir leur mère, qu'ils faisaient tout, pour donner des cauchemars à Ginny.
Un trafic de talismans, amulettes et autres gri-gri, s'était organisé derrière le dos des professeurs.
Neville Londubat, avait déjà acheté un gros oignon vert malodorant, une pointe de cristal violet, et une queue de salamandre en décomposition. Lorsque ses camarade de Gryffondor lui firent remarquer, qu'il ne risquait rien, puisqu'il était un sang pur.
- Rusard à été leur première victime, et tout le monde sait que je suis presque un Cracmol. Répondit il, d'un air apeuré.
James et Sirius décidèrent qu'il valait mieux, pour leurs enfants, qu'ils restent à Poudlard, pour Noël. Aussi, Hermione demanda de rester également. D'autant plus, que Malefoy y serait aussi.
Hermione pensait que ce serait le moment idéal pour tester la potion de polynectar. Malheureusement, il restait des ingrédients à ajouter, et cela nécessitait d'aller les chercher dans la réserve de Rogue.
Hermione se proposa, jugeant qu'elle risquait moins le renvoi, que les garçons, ou Cassandra.
- Il faudrait une diversion. Dit elle.
- Je pourrais peut être le faire, proposa Cassandra, avec l'aide de Vélia.
Mais Harry refusa catégoriquement.
- Rogue t'a déjà dans le colimateur, s'il sent la présence de Vélia, tu peux être sûr qu'il exigera ton renvoi immédiat.
Le jeudi suivant, dans le plus grand cachot se tenait le cours de potion.
La potion d'Enflure, que Harry avait préparé était beaucoup trop liquide. Mais Harry avait autre chose en tête. Il attendait le signal d'hermione, et n'entendit pas Rogue, lorsqu'il vint se moquer de sa potion trop claire. Lorsqu'il s'éloigna pour aller critiquer Neville, Hermione croisa le regard de Harry et lui fit un signe de tête.
Il se pencha derrière son chaudron, sortit un pétard du docteur Flibuste, de sa poche, et lui donna un petit coup de baguette magique. Le pétard commença à crépiter, sachant qu'il n'avait plus que quelques secondes, Harry se redressa et le lança dans le chaudron de Goyle.
La potion de Goyle, explosa aussitôt, en aspergeant toute la classe. Les élèves atteint de potion d'Enflure, poussèrent des hurlements. Malefoy en reçut en plein visage. Son nez se mit à gonfler comme un ballon. Goyle, tourna sur lui. même, les mains sur ses yeux, qui avaient la taille d'une assiette. Rogue, qui n'avait pas comprit ce qui s'était passé, ne parvenait pas à ramener de l'ordre. Dans la confusion qui régnait à présent. Harry vit Hermione se faufiler hors de la classe.
- SILENCE ! Rugit Rogue. Ceux qui ont reçu de la potion, venez tout de suite prendre un antidote.
Et tandis qu'il se pressait devant la potion salvatrice, Rogue se tourna vers Cassandra.
- Vous n'auriez pas une idée quand à l'identité du responsable, Miss Black ? - Non monsieur. Répondit Cassandra. Mais même si je le savais, je ne le dirais pas.
Rogue plissa les yeux.
- Quand comprendrez vous que votre insolence ne sera pas tolérée, dans cette classe ?
- Quand vous cesserez de m'accuser de tout et de rien, professeur.
- Peut être que cinq points de moins, pour Gryffondor, pourra ménager votre trop grande susceptibilité.
- Vous pouvez même en enlever dix de plus, ça ne changera rien.
- Dans ce cas, peut être qu'une retenue, calmera vos velléités.
Cassandra soupira.
- Ca tombe bien, professeur, je ne savais pas quoi faire, samedi, maintenant qu'on a battu Serpentard, et que nous sommes en tête de la coupe, j'ai peur de m'ennuyer.
Les yeux de Rogue rétrécirent, pour ne former qu'une fente, noire, il avança sur Cassandra, comme un taureau furieux. Ron donna un coup de coude à la sorcière, pour l'inciter au calme. Vélia faisait des bonds, dans l'esprit de Cassandra, qui se concentrait pour la contenir. Cette dépense d'énergie la vidait de ses forces, la rendant irritable.
- Dans ce cas, il vaut peut être mieux que je vous occupe tous les samedis, du mois prochain.
Cassandra allait répondre, lorsque Goyle, sortit de son chaudron les restes du pétard.
- Regardez, professeur, quelqu'un a jeté un pétard dans mon chaudron.
- Comme vous le savez, professeur, je n'ai pas besoin de pétard, pour faire exploser un chaudron..
Rogue lança un dernier regard meurtrier à la Gryffondor, qui soutint son regard, et se retourna vers Goyle. Il saisit le reste du pétard.
- Si jamais je découvre qui a jeté ce pétard, dit Rogue, dans un murmure, en fixant Harry, je m'assurerais, qu'il soit immédiatement renvoyé de l'ecole.
- Il sait que c'est moi. Dit Harry, tandis qu'il se rendait au deuxième étage. Hermione ayant réussi à voler les ingrédients manquants.
Hermione jeta les ingrédients dans le chaudron, et se mit à remuer le tout, énergiquement.
- Rogue ne peut pas prouver que c'est toi, Harry, dit Ron. Que veux tu qu'il fasse ?
- Quand on sait de quoi il est capable, on peut s'attendre à tout. Répondit Harry, avec amertume.
Cassandra posa sa main sur son épaule.
- T'en fait pas, Harry, c'est surtout à moi, qu'il en veut.
- D'ailleurs, dit Ron, ce serait bien, que tu arrêtes de le provoquer, Cassy.
- Je sais, soupira t'elle, mais c'est plus fort que moi. Je vois sa tronche, et j'ai qu'une envie, lui rentrer dedans.
Ils rirent.
- La potion sera prête dans quinze jours. Dit Hermione, joyeusement.
Une semaine plus tard, les quatre amis, aperçurent une foule d'élèves surexcités, devant le panneau d' affichage. Un morceau de parchemin, venait d'y être épinglé. Dean Thomas, et Seamus Finigan, leur fit signe d'approcher.
- Ils ont ouvert un club de duel. Annonça Seamus. Première séance, ce soir. Apprendre à se défendre en duel, ça peut être utile, par les temps qui courent.
- Tu crois que le monstre de Serpentard, est du genre à se battre en duel ? Répliqua Ron, mais il lut tout de même, l'affiche, avec intérêt.
- C'est vrai que ça peut servir, dit il à Hermione, Harry, et Cassandra. On y va ?
Les trois Gryffondor étant d'accord, ils décidèrent de s'y rendre ensemble, le soir même.
Après l'incident avec Cassandra, Rogue fit un scandale. D'abord, auprès du professeur Mcgonagall, qui lui rappela que la jeune fille était sous sa juridiction, étant une Gryffondor, puis il se rendit auprès de Dumbledore, qui, de guerre lasse, demanda à parler à Sirius.
Ce dernier était occupé dans son bureau, à regrouper toutes les informations qu'il possédait, sur les mouvements de Rabastan Lestrange, depuis que Méredith s'était enfuie, la nuit ou Cassandra avait été conçue, lorsqueque le Patronus de Dumbledore apparut.
- Désolé de vous déranger, Sirius, mais il est urgent que je vous parle.
Avec un soupir résigné, Sirius se tourna vers James.
- Je vais à Poudlard, et tu viens avec moi. Lui dit il
- Quoi ? Mais non, j'ai encore plein de boulot.
- Plus tard, on va voir Dumbledore.
- Tu n'as pas besoin de moi, pour ça.
- Non, mais je préfère t'avoir à l'oeil.
- Quoi ? Mais je suis plus un môme, tu sais.
- Vraiment ? Parce que par moment, je me pose la question.
- On va pas encore revenir la dessus. Souffla James.
- Non, je n' ai ni le temps, ni l'énergie, pour te rappeler à quel point tu t'es conduis comme un cretin, alors ne discute pas, et viens. A partir de maintenant, je te lâche plus.
- Tu as aussi l'intention de dormir avec moi ? Parce que je suis pas sûr, que Méredith et Lily, approuvent cette vie à quatre., sans compter les problèmes techniques, la douche, les toilettes, pas sur qu'on tienne à deux.
- Ça y est ? T'as fini ?
Et il le poussa sans ménagement dans la cheminée.
Albus faisait les cent pas dans son bureau, ça lui arrivait souvent, lorsqu'il avait un problème à résoudre.
La tête de James Potter apparut, dans la cheminée.
- Bonsoir Albus. Dit il, en apparaissant dans la pièce, suivit de Sirius
- bonsoir Messieurs. Toujours inséparables, à ce que je vois.
James adressa un regard torve à Sirius, qui haussa les épaules.
- Que se passe-t-il, Albus ?
- Il y a eu une autre attaque, et cette fois, c'est un enfant, qui a été pétrifié.
- Oh non, ne me dites pas qu'il est un..
- Né moldu, oui, exactement. Il vouait une admiration sans borne à votre fils, James, il le suivait partout, cherchant à le photographier.
- Mais..qui ?
- Severus pense que c'est l'oeuvre d'une fury.
- Bein voyons ! Dit James, Avec lui, chaque fois qu'il se passe quelque chose d'étrange, dans ce château, c'est de la faute de Cassy.
Sirius planta ses yeux gris, dans les yeux bleus de Dumbledore.
- Vous aussi, Albus, vous pensez que c'est elle ? Demanda t'il d'une voix tendue.
- Non. Répondit Dumbledore, d'un ton ferme. Pour plusieurs raisons. Comment aurait elle eu connaissance de la chambre des secrets ? Et pourquoi s'en prendtait elle aux nés moldus ? Non, si elle devait s'en prendre à quelqu'un, ce serait plutôt aux Serpentard, et je pense que sa première victime aurait été le jeune Malefoy. Et je ne pense pas qu'elle se serait contenté de le pétrifier. Non, la chambre des secrets à bien été ouverte, de nouveau.
James et Sirius se lancèrent un regard surpris.
- Qu'entendez vous par de nouveau ?
- Des faits semblables, se sont déjà produits. Je n'etais que professeur, à l'époque, un élève à été renvoyé, et tout s'est arrêté. Mais il semble bien, que quelqu'un l'ait rouverte.
- Vous soupçonnez quelqu'un ? Demanda James.
- Non, je ne vois qui aurait pu faire une chose pareille.
- Même pas Malefoy.? Demanda Sirius.
- Je sais que vous n'aimez pas beaucoup cette famille, Sirius, mais je ne pense pas que ni le père, ni le fils, soit capable de faire une chose pareille.
- Quel était l'élève qui a été renvoyé, à l'époque ? Demanda James.
Albus marqua un temps d'hésitation,
- C'était Hagrid. Finit il par dire.
- Quoi ? Mais, non, s'exclama James. Enfin, jamais Hagrid...
- Bien sûr que non, répliqua Aussitôt Albus. C'est Tom Jedusor, qui a ouvert cette chambre. Bien sûr, je n' ai pas pu le prouver, à l'époque, il était bien trop malin, pour ça. Et Hagrid avait introduit une Acromantule, dans le château, tout le monde a cru que c'était le monstre de la chambre. Il n'y a plus eu d'attaque, après qu'elle se soit enfuie.
- Aragog. Dit Sirius. Je me souviens d'elle, Hagrid me l'a présentée, lorsque j'étais élève. Mais, une Acromantule n'a pas le pouvoir de pétrifier quelqu'un.
- Non, en effet. Répondit Albus
- Tom Jedusor ? Dit James. Vous voulez dire que c'est Voldemort qui a ouvert la chambre des secrets ?
- C'est ce que je pense, oui. Répondit Dumbledore. Il se considère comme l'héritier de Serpentard, du côté de sa mère, Méraup Gaunt, déscendante de Serpentard, lui mème.
- Ca ne nous dit pas, qui pourrait l'avoir ouverte aujourd'hui. Soupira Sirius.
- effectivement. Mais ce n'est pas pour ça, que je vous ai demandé de venir. J'ai bien observé Cassandra, depuis la rentrée, je préfère l'avoir à l'oeil, étant donné...sa nature. Et elle ne me semble pas très heureuse. Elle paraît, éteinte, et fatiguéé, comme si un poids pesait sur elle.
Sirius soupira.
- Méredith est enceinte. Dit il. Et Cassandra à peur qu'on cesse de l'aimer, quand le bébé sera là.
Le regard perçant de Dumbledore semblait vouloir lire, au plus profond du jeune Auror.
- Dans ce cas, il me paraît judicieux, de lui permettre de rentrer chez vous, pendant les vacances.
- Vous la renvoyez, Albus ? Demanda Sirius.
Albus connaissait suffisement Sirius pour savoir que sous le ton calme et posé, la colère bouillonnait. Aussi, s'empressa t'il de le rassurer.
- Bien sûr que non. Mais si Cassandra craint que la naissance d'un autre enfant, vous éloigne d'elle, refuser son retour, pendant les vacances,pourrait la conforter dans son sentiment de rejet.
Sirius se mordit la lèvre inférieure. Il réfléchit quelques minutes aux paroles du directeur.
- Vous avez sans doute raison. Je préférais qu'elle reste ici, parce que vous n'êtes pas sans savoir, que nous sommes toujours à la recherche des Lestrange, de plus, nous sommes à peu près sûr qu'ils ont eux aussi une fury. Bien sûr, c'est hautement confidentiel.
- Vous êtes sûr de ça ?
- Hélas, oui. Confirma James.
- Mais comment est ce possible ?
- C'est ce que j'aimerais savoir. Soupira Sirius. Quoiqu'il en soit, je me range à votre avis, Albus, je garderais Cassandra à la maison, pour les vacances, si tant est qu'on puisse appeler cet endroit une maison.
- Dans ce cas, dit James, j'en ferais autant avec Harry.
- Non, James, ce n'est pas une bonne idée. Il sera plus en sécurité ici.
- Même avec ces attaques ?
- Harry est peut être un sang mélé, mais, il y a peu de chance qu'il soit considéré comme une cible. Et puis, il faut espérer, qu'il n'y aura pas d'autre attaque. Répliqua Dumbledore. En plus, Ron Weasley et Hermione Granger ont tous deux choisi de rester au château, pendant les vacances. Il ne sera donc pas seul.
- Dans ce cas...dit James.
- Bien, si c'est réglé, dit Sirius, puis je vous demander une faveur ?
- Je vous écoute.
- Pourrais je m'entretenir avec Nymphadora ? Et Cassandra, bien sûr.
- Naturellement, ils doivent être au club de duels.
- Un club de duel ? Demanda James.
- Oui, le professeur Lockhart a décidé de l'organiser, au vue des derniers événements.
James pouffa.
- Quoi, c'est cette gravure de mode, qui va apprendre à nos enfants à se battre en duel ? Albus, c'est pas sérieux.
Ce dernier soupira.
- Je sais le peu de considération que vous lui portez, mais il fait ce qu'il peut.
- Je serais curieux de le voir à l'oeuvre, dit Sirius.
- En tout cas, j'aurais bien voulu avoir un tel club, à l'époque. Dit encore James.
- Je ne pense pas que l'un de vous ait jamais eu besoin d'un club de duel, pour vous défendre. Marmonna Dumbledore.
James et Sirius échangèrent un regard amusé.
Ils se rendirent dans la grande salle, ou se tenait le club de duel.
Sur l'estrade, se trouvait Rogue et Lockhart.
- Curieuse association. Fit remarquer Sirius.
- S'ils s'affrontent, eux aussi, ça risque d'être amusant.
- Lockhart est un bouffon, Servilus à beau être détestable, dit Sirius, avec mépris, il n'est pas manchot, avec une baguette.
- Il va le pulvériser.
De leur côtés, Ron, Harry, Hermione et Cassandra, étaient aussi arrivés. Ils n'avaient pas remarqué Sirius et James.
Tandis que Lockhart expliquait qu'il allait affronter Rogue, pour leur montrer ce qu'était un duel, Ron se tourna vers Harry.
- Si seulement ils pouvaient s'entretuer. Dit il.
Rogue eut un rictus, et Harry se demanda comment Lockhart pouvait continuer à sourire. Si Rogue l'avait regardé comme ça, il se serait enfui en courant.
- Regarde Severus, dit James a Sirius, on dirait un chat qui s'apprête à bondir sur une souris.
- J'aimerais pas être à la place de la souris. Répondit Sirius.
Tandis qu'ils observaient la scène, une voix résonna dans la tête de Sirius.
- Salut, Sirichou, que viens tu faire ici ?
- Dégage de ma tête, Vélia.
- Hé, tu pourrais être plus simpa, j'arrête pas de vous sauver la vie, et c'est tout ce que je récolte ? Méfies toi, Sirius, la prochaine fois, que tu auras besoin de moi, je pourrais bien être sourde.
Sirius, soupira. Ce n'était vraiment pas le moment de se mettre la fury à dos.
- Désolée Vélia, je suis un peu tendu.
- Excuse acceptée... Pour cette fois. Je vois bien que tu es préoccupé.
Sirius se concentra pour fermer ses pensées, à l'intruse.
- Tu me bloques ton esprit ? Qu'as tu à cacher ?
-On ne t'a jamais dit que c'était très mal de lire les pensées des gens ?
- Non. De toute façon, je ne lis que les tiennes, et celles de Cassandra.
- C'est déjà trop.
- Sirius ? Dit James.
- Hum ?
- Je te parle,
- Pardon, j'étais...avec Vélia.
- Oh ! Euh, remercie la, tu veux, pour m'avoir sauvé la vie...encore.
- Ah, s'écria Vélia, lui, c'est quelqu'un de bien, de reconnaissant, au moins, pas comme certains.
Sirius soupira.
- Bien entendu, disait Lockhart, aucun de nous ne cherchera à tuer l'autre.
- Ca, c'est moins sûr. Dit Harry. En voyant Rogue, montrer les dents.
- Un...deux...trois.
- Experlliarmus ! S'écria Rogue.
Il y eut un éclair de lumière rouge, et Lockhart fut soulevé du sol, et projeté à bas de l'estrade, contre le mur du fond, le dos, contre la pierre. Il glissa lentement, et s'affala par terre.
- Il n'y est pas allé de mains mortes. Pouffa James.
- Il n'a même pas eu le temps de faire un geste. Dit Sirius, tandis que Malefoy, et les serpentard éclataient de rire.
Hermione était dans ses petits souliers.
- Vous croyez qu'il est blessé ? Demanda t'elle, inquiète.
- Qu'elle importance ? Répondirent à la fois Ron et Harry.
Lockhart se releva tant bien que mal, le chapeau de travers, les cheveux, dressés sur la tête.
- Et voilà, belle démonstration. Dit il en remontant sur l'estrade, d'un pas mal assuré. Il s'agit là, d'un sortilège de désarmement. Comme vous voyez, je n'ai plus ma baguette. Ah, merci beaucoup, Miss Brown. C'était une excellente idée, de leur montrer ça, professeur Rogue, mais sans vouloir vous offenser, j'avais tout de suite deviner ce que vous alliez faire, et si j'avais voulu vous en empêcher, je l'aurais fait très facilement, mais j'ai pensé que ce serait une bonne leçon, pour les élèves.
- Bein voyons. Dit Sirius.
- Quel clown. Il aurait sa place dans un cirque. Renchérit James.
Rogue, lança un regard assassin à Lockhart, qui dut s'en apercevoir, car il déclara.
- Le spectacle est terminé, À vous de jouer, maintenant. Je vais passer pour vous mettre deux par deux, professeur Rogue, vous voulez bien m'aider ?
Tous deux, descendirent de l'estrade, et repartiront les élèves, deux par deux.
- Miss Black, dit Lockhart, vous vous mettrez avec Miss Granger.
- Je ne crois pas qu'il soit très judicieux de laisser participer Miss Black à ces duels, nous avons sufisemment de personne pétrifiées, à l'infirmerie.
Cassandra se crispa.
Sirius blémit, et fit un pas vers Rogue. James le retint.
- Attends de voir ce qu'elle va faire.
Cassandra avança vers Rogue, le visage dur.
- Vous avez raison, professeur, il vaut mieux éviter que je me mette en colère, même si Hermione ne risque rien, je ne m'en prends qu'à ceux qui m'agressent, comme vos anciens amis...les mangemorts.
Puis, elle fit demi tour. Et gagna la tour Gryffondor.
Sirius hésitait, entre rejoindre sa fille, et casser la figure de Rogue.
- Au moins, elle ne l'a pas plaqué contre le mur, il y a du progrès. Dit James.
- C'est moi, qui vais lui enfoncer sa grosse tête de véracrass dans le mur. Grogna Sirius, entre ses dents serrées.
Mais à ce moment là, Rogue, se tourna vers Harry et Ron, qui s'apprêtaient à suivre Cassandra.
- Sur ce, dit il, je pense que c'est le moment de séparer la vieille équipe. Dit il d'un air narquois. Weasley, vous ferez équipe avec Finnigan. Potter,
Harry se tourna vers Hermione, en soupirant
- Je ne vois pas les choses comme ça. Dit Rogue, avec un sourire glacial. Monsieur Malefoy, venez ici, s'il vous plaît, on va voir ce que vous allez faire du célèbre Harry Potter.
- Je vais le tuer. Gronda James.
- prends un tiquet, répondit Sirius.
- Miss Granger, vous vous mettrez avec Miss Bulstrode.
Malefoy s' avança, avec un sourire ironique. Derrière lui, une élève de Serpentard, avança vers Hermione. Elle était grande, avec des épaules carrées, et une mâchoire proéminente. Hermione lui adressa un faible sourire, auquel elle ne répondit pas.
- Mettez vous face à face, dit Lockhart, et n'oubliez pas de vous saluer.
- Tu vois, , James. Dit Sirius, avant de jeter un sort au mangemort qui essaie de te tuer, n'oublies pas de le saluer.
- Ah, oui, répondit James, j'y penserais, la prochaine fois que je croiserais Bellatrix.
Harry et Malefoy, se fitent un bref signe de tête, sans se quitter des yeux.
- Attention, levez vos baguettes, à trois, vous jetterez un sort pour désarmer votre adversaire... Un...deux...trois.
Harry brandit sa baguette, mais Malefoy avait lancé un dort à deux.
Harry reçut un tel choc, qu'il eut l'impression d'avoir prit un coup de poêle sur la tête. Il.vascilla un instant, mais ne semblait pas blessé.
- Ca se saurait si un Malefoy, était capable de respecter les règles. Gronda James, hors de lui.
Harry pointa sa baguette sur Malefoy
- Vas y Harry ! dit encore James.
- Rictusempra ! Un jet de lumière argentée, jaillit de la baguette de Harry, et atteignit Malefoy au ventre. Il se plia en deux, la respiration sifflante.
- Bien joué ! S'écria James
- J'ai dit désarmer ! Rien d'autre ! Dit Lockhart, inquièt, en voyant Malefoy, tomber à genoux.
Harry lui avait jeté un sortilège de chatouille, et Malefoy n'arrivait plus à bouger. Harry, pensa que ce n'était pas loyal, de lui jeter un autre sort, pendant qu'il était à terre, ce fut une erreur. Le souffle court, Malefoy parvint à tendre sa bague vers les genoux de Harry, et parvint à articuler...Tarentallegra ! Aussitôt, les jambes de Harry, se mirent à s'agiter, dans une danse effrénée, qu'il était incapable, de contrôler.
- Stop, ça suffit, maintenant. Cria Lockhart, mais ce fut Rogue, qui y mit fin.
- finite incantatem ! S'exclama t'il.
Les pieds de Harry, cessèrent de danser, et le fou rire de Malefoy cessa. Ils regardèrent alors, ce qui se passait autour d'eux.
Un nuage de fumée, flottait au dessus de l'estrade, Neville et Justin, étaient allongés par terre, hors d'haleine, Ron, soutenait un Seamus livide, en s'excusant des dégâts que sa baguette cassée, avait provoqué, Hermione et milicent Bulstrode, s'affrontaient toujours, mais leur baguette, ne leur servait à rien, elles se battaient à mains nues, et la serpentard, avait coincé la tête d'hermione, qui gémissait de douleur, sous son bras. Harry se précipita, mais il eut du mal, à libérer Hermione, la serpentard étant plus grande que lui.
- Ou là ! S'écria Lockhart, je ferais mieux de vous apprendre à bloquer les mauvais sorts. Prenons deux volontaires, Londubat, et Finch fletchey, par exemple.
- Très mauvaise idée, dit Rogue. Londubat sème la désolation, chaque fois qu'il essaie de jeter un sort, il ne resterait pas grand chose de son adversaire. Pourquoi pas, Potter et Malefoy ? Proposa t'il, avec un sourire perfide.
Sirius et James, bouillonnaient de rage.
- Excellente idée, s'écria Lockhart. Harry, quand Malefoy pointera sa baguette sur toi, tu feras ceci.
Il fut plusieurs mouvements compliqués avec son bras, et fit tomber sa baguette par terre. Il se hâta de la ramasser.
- Ce type est une calamité ! Gronda James.
- Ce serait un Cracmol, que ça ne m'étonnerait pas. Répondit Sirius.
- Oh la, ma baguette est un peu énervée, ce soir, dit il.
Rogue, murmura quelque chose à l'oreille de Malefoy, qui eut un sourire mauvais. Harry pâlit.
- On a peur ? Murmura Malefoy, tandis que Harry demandait à Lockhart de lui remontrer le mouvement.
- Tu aimerais bien ! Répliqua vertement Harry.
- Fais comme je te dis, dit Lockhart.
- N'importe quoi ! S'écria James. Rappelle moi de montrer à Harry des sorts de bouclier et de désarmement.
- Et comment ne pas se jeter tête baissée dans les embûches ? Répliqua Sirius, narquois.
- Oh, oui, ça aussi. Répondit James.
- Serpensortia ! Dit Malfoy.
L'extrémité de la baguette explosa. Abasourdi, Harry vit jaillir un long serpent noir, qui se dressa, prêt à mordre. Les élèves, reculèrent aussitot. En poussant des cris de terreur.
- Ne bougez pas Potter, dit Rogue, ravi de voir Harry, immobile, face à un serpent furieux. Je vais vous en débarrasser.
- Je m'en occupe, dit Lockhart.
Il pointa sa baguette sur le serpent, mais au lieu de disparaître, le reptile fut envoyé plus loin, avec un grand bruit. Fou de rage, avec un sifflement furieux, le serpent se dirigea vers Justin Finch Fletchey, et se dressa à nouveau, montrant ses crochets, prêt à mordre.
- Laisse le tranquille ! Cria Harry au serpent.
Aussitôt, le serpent retomba sur le sol, aussi docile qu'un tuyau d'arrosage. Les yeux, tournés vers Harry. Celui ci, sentit qu'il ne mordait plus personne. Il se tourna vers Justin, et lui sourit.
- À quoi tu joues ? Lança ce dernier, terrorisé.
- Tu savais que Harry parlait le
Fourchelang ? Demanda Sirius, interloqué.
- Bien sûr que non ! Répondit James, stupéfait.
Tandis que Justin tournait les talons et s'enfuyait à toutes jambes, Tonks s' avança vers le serpent, et le fit disparaître dans une fumée noire. Tous les regards étaient posés sur Harry, qui ne comprenait pas pourquoi.
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