Chapitre 14 Confrontation

SALUT, LES AMIS, CE CHAPITRE EST UN PEU LONG, AU DEBUT, MAIS JE PENSE QUE LA FIN DEVRAIT VOUS PLAIRE.
BONNE LECTURE, ET MERCI POUR VOS VOTES ET VOS COMMENTAIRES

Cassandra regagna la salle commune, et remarqua tout de suite qu'il y avait un problème. Tout le monde la regardait bizarrement. On chuchotait sur son passage, ou on les conversations, s'arrêtaient subitement.
Furieuse, fatiguée, elle marcha sur Harry, tel un taureau furieux.
- Qu'est ce qu'ils ont, tous, ils veulent ma photo ?
- Ouais, c'est pareil pour nous. Grogna Ron.
- Ils pensent que c'est nous. Dit lugubrement Harry
- Rogue m'a carrément accusée ! Gronda t'elle.
- Mais, ils savent que tu étais avec nous ! S'exclama Hermione.
- Rogue connaît bien les fury, il sait que Vélia peut agir sans que je sois présente.
- Oui, mais elle peut pas agir sans ton accord ? Demanda Ron.
- Non.
- Et puis, dit Harry, elle n'aurait pas pu écrire les inscriptions

Le visage de Cassandra s'éclaira.
- Mais oui, tu as raison. Vélia peut tuer, détruire, torturer. Mais elle ne peut pas écrire, en tout cas, pas comme ça.
- Je me demande ce que ça veut dire, cette histoire de chambre des secrets. Demanda Harry.
- Ça me rappelle vaguement quelque chose, dit Ron, un jour, quelqu'un m'a raconté une histoire à propos d'une
Chambre des secrets à Poudlard. Je crois,que c'était Bill.
- Et qu'est ce que c'est, un Cracmol ? Demanda Cassandra.
Ron reprima un ricanement..
- En fait, ce n'est vraiment pas drôle, mais comme ça concerne Rusard...Un Cracmol, c'est quelqu'un qui est né dans une famille de sorcier, mais qui n'a aucun pouvoir magique. Le contraire des sorciers, qui naissent dans des familles moldues, en quelques sortes.
Mais les Cracmol sont très rares. Si Rusard est un Cracmol, C'est pas etonnant, qu'il essaie d' apprendre la magie, avec Vitmagic. ça explique beaucoup de choses, sa haine des élèves, par exemple. Il est aigri !

Une pendule, sonna minuit, et ils décidèrent de monter se coucher.

Durant les jours qui suivirent, on ne parla plus que de la chambre des secrets. Rusard tenta d'effacer l'inscription, mais rien n'y fit, elle continuait de briller.

Ginny Weasley semblait affectée, par le sort de Miss Teigne. D'après Ron, elle avait une passion pour les chats.

- Tu ne la connaissais pas bien, Miss Teigne, lui dit vivement Ron. Très franchement, on se porte beaucoup mieux sans elle.
Les lèvres de Ginny tremblèrent.
- Il est très rare que ce genre de choses arrive, à Poudlard. Il vont sûrement attraper le cinglé qui a fait ça, et il sera sûrement renvoyé. J'espère seulement qu'il aura le temps de pétrifier Rusard, avant de se faire mettre dehors. Mais non, je plaisantais. Dit Ron, en voyant Ginny devenir livide.

L'agression de miss Teigne, avait eu un impact sur Hermione. Elle s'était plongée dans les livres, plus encore que d'habitude. Et lorsqu'ils lui demandaient ce qu'elle cherchait. Elle ne prenait pas la peine de répondre

Le mercredi suivant, Harry et Cassandra, rejoignirent Ron à la bibliothèque. En chemin, ils croisèrent Justin Fletchey, un élève de Poufsouffle, dont Harry avait fait connaissance lors, du cours de botanique. Mais lorsque ce dernier lui dit bonjour, Justin, fit demi-tour. Et s'enfuit dans la direction opposée.
- Qu'est ce qui lui.prend ? Demanda Harry ?
- On es devenu des pestiférés. Répondit Cassandra
- Mais, on a rien fait !
- Pour ce que ça change ! Répliqua Cassandra, avec amertume.

Harry et Cassandra trouvèrent Ron, au fond de la bibliothèque, ou il faisait ses devoirs d'histoire de la magie.
- Tu n'as pas vu Hermione ? Demanda Harry.
- Elle doit être quelque part par là, elle doit vouloir lire tous les livres de bibliothèque avant noel.

Harry lui raconta ce qui s'était passé avec Finchley.
- Fais pas attention, lui répondit Ron. Il est un peu bête. Tu te souviens des idioties qu'il nous à raconté sur le grand Lockhart ?
Hermione émergea entre deux étagères. Elle avait l'air de très mauvaise humeur.

- Tous les exemplaires de " l'histoire de Poudlard" ont été empruntés, dit elle en s'asseyant entre Harry et Ron. il y a une attente de deux semaines. Je regrette de l'avoir laissé à la maison. Mais, avec tous les livres Lockhart, je n'avais pas assez de place, dans ma valise.
- Pourquoi tu voulais ce bouquin ? Demanda Harry.
- Pour les même raisons que les autres, j'imagine, pour connaître la légende de la chambre des secrets.

Lors du cours d' 'histoire de la magie, Hermione posa la question, que tous attendaient.
- Professeur, pourriez vous nous parler de la chambre des secrets ?

Après quelques tergiversations, le professeur Binns leur conta l'histoire de Poudlard, et de ses fondateurs, Godric Gryffondor, Rowena Serdaigle, Helga Poufsouffle, et Salazar Serpentard. Comment ce dernier quitta Poudlard, suite à un désaccord, quand au fonctionnement de l'école.
Serpentard, désirait exclure de l'école tous les enfants de Moldus et de sang mêlés. Devant le refus catégoriques de ses collègues, il aurait construit une vaste pièce, et y aurait élevé un monstre, qui n'obeirait qu'à lui, ou à son héritier.

- Je me demande de quelle genre de monstre il s'agit. Dit Cassandra.
- Cette histoire date d'il y a mille ans. Dit Ron, s'il y avait un monstre, il doit être mort depuis longtemps.
- Je parie que c'est une mauvaise plaisanterie d'un serpentard. Dit Hermione.
- Ouais, et je parie que c'est Malefoy. Dit Cassandra.
- C'est bien possible. Confirma Harry. Mon père m'a dit que les Serpentard apprennent la magie noire, dés leur plus jeune âge.
- Il faudrait pouvoir le coincer. Dit Hermione.
- On devrait jeter un coup d'oeil là où on a trouvé Miss Teigne, reprit Harry. On trouverait peut être quelque chose.

Harry se mit à genoux, et constata que le sol portait des traces de brûlure.

- Regarde un peu ça. Dit Hermione, c'est drôle.

Harry se releva et se dirigea vers la fenêtre, à côté du message. Une vingtaine d'araignées prises de panique, se battaient pour passer par une petite fente du carreau. Un long fil d'argent pendait, comme une corde, comme si elle étaient toutes montées par là, dans leur hâte, de fuir au dehors.
- Tu as déjà vu des araignées se conduire comme ça ? Demanda Hermione, songeuse.
- Non, admit Harry, et toi Ron ? Ron ?
Ron se tenait en arrière, et semblait devoir faire des efforts, pour ne pas s'enfuir.
- Je, je n' aime pas les araignées. Dit il.

- Je ne savais pas. Dit Hermione. Pourtant tu te sers d'araignées, dans les potions.
- Les mortes, va va. Mais je n'aime pas les voir bouger.

Hermione laissa échapper un petit rire, et Cassandra pouffa.
- Ca n'a rien de drôle, dit Ron, d'un ton féroce. Quand j'avais trois ans, Fred à métamorphosé mon ours en.peluche, en une grosse araignées répugnante. Depuis elles me font Horreur.
Hermione avait beaucoup de mal à ne pas éclater de rire, mais Cassandra ne se gêna pas pour éclater d'un rire sonore.
- C'est ça, moque toi, je voudrais t'y voir !
- Je suis une fury, Ron, il n'y a pas grand chose qui me fasse peur. Et sûrement pas, de minuscules araignées.
Sentant venir l'orage, Harry préféra changer de conversation.
- Vous vous souvenez de cette grande flaque d'eau, l'autre soir ? Dit il. Je me demande d'où elle venait.
- Elle était à peu près là. Dit Ron, qui avait reprit son sang froid. Devant cette porte.
Ron tendit la main, vers la poignée, pour ouvrir la porte, mais s'interrompit.
- On ne peut pas entrez là. Dit il. C'est les toilettes des filles.
- Il n''y a personne, dit Hermione, c'est là qu'habite Mimi Geignarde. Venez, on va jeter un coup d'oeil.
Sans prêter attention au panneau "Hors service", elle entra.
- Pouah ! S'exclama Cassandra, devant les céramiques ébréchées, un grand miroir, cassé, , je comprends pourquoi c'est hors service.
- Chut. Lui dit Hermione, en se dirigeant vers la cabine du fond.
- Bonjour Mimi, comment ça va ? Dit elle en ouvrant la porte.
Harry et Ron, jeterent un coup d'oeil à intérieur. Mimi était en train de flotter au dessus du réservoir de la cuvette, et se perçait un bouton, sur son menton.
- ces toilettes là, c'est pour les filles, dit elle, en regardant Ron et Harry, d'un air soupçonneux. Ce ne sont pas des filles, que je sache.
- Non, mais je voulais seulement leur montrer comme c'est joli, ici.
-Demande lui si elle a vu quelque chose, lui dit Harry, en remuant les lèvres silencieusement.
- Qu'est ce que tu chuchotes. Toi ? En fixant les yeux sur lui.
- Rien, répondit Harry, nous voulions savoir, si...
- J'aimerais bien qu'on arrête de parler de moi, derrière mon dos. Dit elle d'une voix sanglotante. Même si je suis morte, j'ai quand même une sensibilité.
- Personne ne veut te faire de peine, Mimi, assura Hermione. Harry voulait seulement...
- Pas me faire de peine ? Elle est bien bonne. Se lamentait Mimi, ma vie ici, n'a été qu'une longue suite de malheurs, et maintenant, on vient même me gâcher ma mort.
- On voulait juste te demander si tu n'avais rien vu de bizarre, ces temps ci. Le soir d'halloween, une chatte à été agressée, devant ta porte.
- Tu as vu quelqu'un traîner dans les parages, ces temps ci ? Demanda Harry.
- Je n'ai pas fait attention. Dit Mimi, d'un ton grave. Peeves m'avait tellement énervée, que je suis venue ici pour me suicider, Et puis, je me suis souvenue que j'etais...que j'étais..
- Déjà morte ? Acheva Ron.
- Mimi poussa alors un sanglot tragique. Elle s'éleva dans les airs, puis, fit volte face, et plongea tête la première dans la cuvette des toilettes, en les éclaboussant de la tête aux pieds.
- Toi, s'écria Cassandra, t'as de la chance d'être déjà morte !
Harry et Ron, en restèrent bouche bee.
- Par rapport à d'habitude, elle avait l'air presque de bonne humeur. Dit Hermione d'un ton las. Venez, on s'en va.
- Je savais qu'on ne tirerait rien de cette pleurnicheuse. Dit Cassandra, avec mépris.
Harry venait de refermer la porte sur
les sanglot étouffés de mimi, qui continuait de pleurer dans la tuyauterie.

- RON !
Perçy s'était figé sur place. En haut de l'escalier. L'air stupéfait.
- Ce sont les toilettes pour filles, qu'est ce que tu...
- On a simplement jeté un coup d'oeil. On cherche des indices.
- Filez immédiatement. Dit Perçy en se précipitant sur eux. Vous vous rendez compte de ce que vous faites ?
Venir ici, alors que tous les autres dinent ?
- Et q'est ce qui nous empêcherait de revenir ? Demanda Ron avec fougue.
On a jamais touché à ce chat.
- C'est ce que j'ai dit à Ginny. Dit Perçy, d'un ton féroce. Mais elle semble toujours convaincue que vous allez être expulsés. Je ne l'ai jamais vu aussi bouleversée. Elle n'arrêtait pas de pleurer. Tu pourrais au moins penser à elle. Tous les élèves de première année, sont surexcités, depuis que cette histoire est arrivée.
- C'est toi, qui ne pense pas à Ginny. Dit Ron, dont les oreilles commençaient à chauffer. Tu as simplement peur que je t'empêche de devenir préfet en chef.
- J'enlève cinq points à Gryffondor ! Répliqua Perçy d'un ton furieux, en montrant son insigne de préfet. Et toi, arrête de jouer au détective, ou je préviens maman.

Et il s'éloigna à grand pas, la nuque aussi rouge que les oreilles de Ron.

Lorsqu'il furent de nouveau dans la salle commune, ce soir là, ils s'installèrent le plus loin possible de Perçy.
- Je me demande qui veut renvoyer de Poudlard, les Cracmol. Et les enfants de Moldus. Dit Hermione.
- Oui, ça, on se le demande, dit Ron..qui considère les enfants de Moldus comme des moins que rien ?

Ils S'échangèrent un regard, mais Hermione ne paraissait pas convaincue.
- Si tu parles de Malefoy...
- Bien sûr que je parle de lui ! Tu l'as entendu, non ? Bientôt ce sera le tour des SANG de BOURBE. Il suffit de voir sa face de rat, pour comprendre que c'est lui.
- Oui, je suis d'accord avec Ron. Dit Cassandra. Et puis son père est un mangemort et sa mère est une Black. Mon père m'a dit que les Black font tous de la magie noire, depuis qu'ils sont petits. Je suis sûr que ses parents lui ont appris à pétrifier.
- Toi aussi, tu es une Black, je te le rappelle. Lui dit Ron.
Elle lui décocha un sourire moqueur.
- Je n'ai pas besoin de faire de la magie noire, Ron, je suis la magie noire. Et mon père n'est pas un sale mangemort, quand à ma mère, elle n'aurait déjà pas voulu que je fasse de la magie, alors de la noire ?
- Mais, poursuivit Ron, tu pourrais pétrifier quelqu'un ?
- Je suppose, oui. Vélia le pourrait sûrement, si je lui demandais.
- Oh oui ! Implora Vélia. Demande le moi !
- La ferme Vélia !
- La ferme ! C'est tout ce que tu sais dire.
- Oui, bein, t'as qu'à pas me soûler.

Lorsque Cassandra discutait avec Vélia, tout son visage était crispé sous la concentration.
Ron l'observait, intriguée.
- Je me demande ce qu'elles se disent. Dit il.
- Connaissant Vélia, sûrement pas des choses simpa. Dit Harry en grimaçant. - Ca doit être bizarre d'avoir une voix dans la tête, tout le temps. Reprit Ron.
- Je t'entends, tu sais. Dit Cassandra. Et c'est pas plus bizarre que de voler dans une voiture de moldu.

- En tout cas, c'est sûrement les Malefoy, qui ont la clé de la chambre des secrets. Dit Harry, désireux d'interrompre le début d'une dispute, qui ne pouvait que mal tourner.
- Oui, dit Ron. Ils doivent se la passer de Père en fils.
L'ennui, c'est qu'on ne peux pas le prouver. Reprit Harry.
- Il y a peut être un moyen, dit Hermione. Mais...ce sera difficile, et dangereux, très dangereux. Il faudra violer au moins cinquante articles du règlement de l'école.
- Dans un mois ou deux. Tu pourrais peut être nous expliquer ton plan. Dit Ron, avec humeur.
- Très bien, alors ce qu'il faudrait faire, c'est pouvoir entrer dans la salle commune de Serpentard, pour poser quelques questions à Malfoy, sans, qu'il sache que c'est nous.
- Mais, c'est impossible. Dit Ron.
- En fait non. Il faut juste se procurer du polynectar.
- qu'est-ce que c'est que ça ? Demandèrent Ron, Harry. Et Cassandra.
- Rogue en a parlé dans son cours, il y a quelques semaines.
- Parce que tu crois qu'on a rien de mieux à faire que d'écouter Rogue, en cours de potion ?
Avec un soupir exaspéré, Hermione leur expliqua ce qu'était le polynectar, et à quoi il servait.
- Rogue a dit que la recette se trouvait dans un livre qui s'intitule: "Potion et grands pouvoirs."
Il doit se trouver à la réserve.

Cependant, il n'existait qu'un seul moyen, d'avoir un livre de la réserve, il fallait une autorisation écrite d'un professeur.

- Difficile de faire croire qu'on s'intéresse à ce livre, sans vouloir faire la potion.
- Si on fait semblant de ne s'intéresser qu'à la théorie, on aura peut être une chance. Dit Hermione.
- Aucun prof ne croirait ça. Il faudrait vraiment qu'il soit idiot..dit Harry.
Ils s'échangèrent un regard entendu.
- Lockhart ! S'écrièrent ils tous en même temps.

Le dernier cours de la matinée, était-celui de Rogue. A la fin du cours, tous les élèves se levèrent et quittèrent la salle de classe.
- Pas vous, Miss Black ! Dit Rogue, au moment où elle s'apprêtait à franchir le seuil.
Cassandra se crispa. qu'est ce qu'il lui voulait, encore ?
Elle se retourna et regagna sa place.
- Qu'est ce que j'ai fait ? Lui demanda t'elle d'un ton qui frisait l'insolence.
- Vous pouvez y aller Potter. Je suis sûre que Miss Black peut se passer de vous quelques minutes.
- Je t'attends dehors. Lui dit il.
Elle hôcha la tête, en signe d'assentiment.

- Bien, dit il, en refermant la porte d'un coup de baguette. Maintenant que nous sommes seuls, Vous pourrez m'expliquer ce qui est vraiment arrivé à cette chatte.
cassandra poussa un soupir exaspéré.
- Encore ! S'exclama t'elle. Alors pour la énième fois, JE N'AI RIEN FAIT A CETTE IMBÉCILE DE CHATTE.
- Pourtant, vous êtes la seule, à pouvoir faire une chose pareille.
- C'est vous qui le dites. Pourquoi je m'en prendrais aux nés moldus ? Ma meilleure amie en est une.
- Pour faire une farce. Votre père aussi, aimait faire des farces. L'une d'elle à bien failli me tuer.
- Dommage qu'il l'ai raté. Soupira Vélia.
Cassandra pouffa.
- Ça vous fait rire ? Gronda Rogue en posant ses deux mains sur le bureau de la jeune sorcière, d'un ton menaçant.
Elle le toisa, d'un air mauvais.
- Non, professeur, ça ne me fait pas rire. Mais, vous savez ce que je suis. Alors si j'avais voulu tuer ce chat, croyez moi, il ne resterait que des cendres.
- Mais justement, dit il de sa voix basse et glaciale, je ne pense pas que vous vouliez le tuer. Vous vouliez épater la galerie, que tout le monde sache ce que vous êtes capable de faire.
Livide, Cassandra se releva et planta ses yeux gris dans ceux de Rogue.
- Si je voulais que tout le monde sache ce que je suis, professeur, j'aurais fait exploser votre classe, et vous avec !
Malgré lui, il frémit.
- Vous osez me menacer Miss Black ?
- Si je voulais vous menacer, professeur, j'aurais plutôt fait quelque chose comme ça.
Les parchemins devant Cassandra, prirent brusquement feu. Rogue recula.
- Cette petite plaisanterie, coûtera dix points à Gryffondor, et je vous mets en retenue, samedi après midi. Peut être que récurer des chaudrons, à la façon moldu, refroidira vos ardeurs.
Elle haussa les épaules.
- Vous pouvez bien en enlever cinquante, ça m'est égal. Quand à vos chaudrons, récurez les vous même.
- Je vais écrire à votre père, immédiatement, pour l'informer que sa fille chérie, est une insupportable peste, insolente, et dangereuse
- Ne vous gênez surtout pas. De toute façon, il le sait déjà, et puis il est beaucoup trop occupé à traquer votre ancienne copine mangemort, pour se préoccuper de moi. Mais essayez quand même, il adore vous coller son poing dans la figure.
Ce fut au tour. De Rogue de blémir.
- En tout cas, il ne vous a pas appris le respect dû aux professeurs de cette école.
Elle grimaça.
- Oh, ma mère a bien essayé, mais c'est vous qui l'avez dit ! Je ressemble beaucoup trop à mon père, et comme lui, je sais que le respect ça se mérite. Et puis, c'est peut être vous, qui avez pétrifiée cette chatte. Après tout, c'est dans les cordes d'un ancien mangemort, la magie noire, ça vous connaît, non ?
- SORTEZ !
- Avec plaisir.
Et elle sortit, en claquant la porte, d'un geste de la main.
Harry, Ron et Hermione l'attendaient.
Ils sursautèrent, lorsque la porte claqua. Hermione avait tenté d'écouter ce qui se disait, dans la classe, mais Rogue avait dû lancer un sort d'assurdiato.
- Ca va Cassy ? Qu'est ce qui s'est passé ? Demanda Harry, inquièt.
Mais Cassandra ne lui répondit pas. Elle se rua, sur les escaliers, sans se préoccuper de ses amis.
Elle était furieuse. Elle monta quatre à quatre les marches de la tour de Gryffondor, ses amis, sur les talons, tandis que Vélia faisait des bonds de joie, dans son esprit.
- La vache ! Ce que tu lui a mis ! Il va jamais s'en remettre.
- M'en fiche.

Arrivé dans son dortoir, elle fit sa valise, sous les yeux médusés d'hermione.
- Qu'est ce que tu fais ?
Mais, elle ne prit pas la peine de lui répondre. Toute à sa colère, elle n'entendait ni ne voyait plus personne.
Elle sortit dans la salle commune. Harry et Ron l'y attendaient.
Harry posa la main sur la poignée de la valise.
- Qu'est ce que tu fais ?
- Je m'en vais. Je quitte cette sale école de Merde, et je rentre chez moi !
- Tu peux pas faire ça, Cassy. Sirius...
Elle se tourna vers Harry, ses yeux lançaient des éclairs.
- Je m'en fou, de Sirius. Il m'a pas écrit une seule fois ! Il ne penses qu'à son fichu bébé, de toute facon.
- Alors pourquoi tu veux rentrer chez toi ?
- Parce que si je reste, je risque de tuer quelqu'un, et puis, j'en ai marre, que tout le monde m'accuse d'avoir pétrifié cette saleté de chat miteux ! Si j'avais voulu pétrifier quelqu'un, c'est Rogue, que j'aurais pétrifié. Et je me serais arrangée pour qu'on puisse jamais le soigner.
Dans la salle commune, tous les regards convergèrent vers elle.
- Qu'est ce que vous avez à me regarder, vous ?
Aussitôt, la salle commune se vida.
- Bon, Cassy, dit Harry. J'ai bien compris que tu étais en colère et que Rogue à dit des choses qui t'ont énervé, mais nous on est là. Et on ne veut pas que tu partes.
- Il a raison. Dit Hermione. Et puis, si tu pars, il gagne.
- Oui, on il a pas fini de la se pavaner en s ventant partout de t'avoir fait fuir.
- Et si Sirius était là, il te dirait qu'une Black ne s'enfuit pas. Dit Harry. Elle se bat jusqu'au bout.
- J'en ai marre, que tout le monde me dise ce que doit faire ou ne pas faire une Black ! J'en suis une que depuis un an !
Ils éclatèrent de rire.
- Alors, lui dit Harry, tu restes ?
- Je vais devoir nettoyer des chaudrons jusqu'à la fin de l'année, soupira t'elle.
Harry la serra dans ses bras.
- Je suis content que tu restes. Cette école ne serait plus pareille, sans toi.
- Mouais, dit Ron, et puis, si tu pars, qui osera tenir tête à Rogue ?
- Ou cogner Malefoy ? Reprit Hermione.
- On a besoin de toi.
Un lent sourire éclaira le visage de Cassandra.
- Vous êtes des supers amis. Dit elle.
- Et maintenant, si on allait manger ? Dit Ron, je meurs de faim.
- Mouais, au moins si Rogue me tue, j'aurais le ventre plein.

Sirius était à Azkaban. Il tentait de découvrir comment sa cousine et son mari, avaient pu s'enfuir d'une prison, réputée inviolable.
Il détestait cet endroit, et surtout ces horribles gardiens, les détraqueurs.
Lors de son entrevue avec le ministre, ce dernier avait suggéré d'en envoyer quelques uns, à Poudlard.
Sirius s'y était fermement opposé.
- Enfin vous n'y pensez pas ? Envoyer ces monstres dans une école ? Et ils agressent un gosse ?
- Mais ils seront postés aux sorties, et n'entreront pas dans l'école.
- Un accident est toujours possible. Et puis Albus refusera tout net.
Ce dernier argument avait porté, l'idée avait été abandonnée.

Il était accompagné du directeur de la prison.
- Comment ont ils fait ? Et vos gardiens, à quoi ils servent ? Demanda t'il d'un ton rogue.
- Je vais vous montrer, ce qu'ils ont fait, mais je ne sais pas comment, ils ont fait.
Il le conduisit dans une aile de la forteresse.

Le mur des deux cellules, n'étaient plus qu'un trou béant, donnant sur le lac. Dehors, quatre détraqueurs, etaient suspendus dans les airs, comme changés, en statues de verre.
Sirius fronça les sourcils, et prit sa baguette. Il murmura un sortilège, et les bords du mur, se mirent à luire.
- De la magie noire, dit il.
- Mais, comment ?
Sirius frémit.
- Une fury ! Lacha t'il.
- Une fury ? Mais...je croyais que c'était un mythe ?
Sirius se crispa.
- Il y a des mythes qui sont un peu trop réel, à mon goût. Murmura t'il.

James sortit de la salle des interrogatoires, un petit sourire aux lèvres.
- Sirius est dans le coin ? Demanda t'il à la cantonade ?
- À Azkaban, lui répondit Franck.
- Merde, tant pis. Si l'un de vous le voit, dites lui que je suis sur une piste.
- Ou tu vas ? Lui demanda Alice.
- Dans le Kent. L'adresse est sur mon bureau.
Il envoya une note de service dans son bureau.
- Attends, lui dit Gideon, tu comptes y aller seul ?
- C'est juste une mission de reconnaissance.
- Rappelle moi ce qui s'est passé, lors de ta dernière mission de reconnaissance ?
- On s'en est sorti, non ? Allez, je serais prudent, t'inquiète...
- Je connais ta pseudo.prudence, James Potter, elle se termine toujours mal.
- C'est Bon, Priwett, j'ai bien assez de Lily, j'ai pas besoin que tu m'infantilises, aussi.
- Comme tu voudras. Mais ne viens pas te plaindre.
- Comme si j'en avais l'habitude.

James transplana, et se retrouva dans une petite rue, déserte, en pleine campagne.
Il marcha un moment, et arriva devant un magnifique manoir, à l'allure un peu sombre, et manifestement, laissé à l'abandon.
Le manoir Lestrange.
Ce dernier avait été fouillé de fond en comble, de même que celui des Black, quelques mètres plus loin. Pourtant, James pensait que Bellatrix et son mari, pourrait bien s'y cacher.

Il poussa la grille, surprit qu'elle ne soit pas verrouillée. Et s'approcha.
Il sut tout de suite, qu'il avait eu tord.
La grille se referma derrière lui, et lorsqu'il tenta de transplaner, il se heurta à un mur.
- Sirius va me tuer. Pensa t'il. A moins que ce soit Lily.
Sa baguette lui fut brutalement arrachée des mains, et le rire hystérique de Bellatrix Lestrange, résonna.
James blemit. Il était fichu.

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