chapitre 13 Une journée difficile
- Qu'est ce qui se passe ici ?
Attiré par les cris de Malefoy, Argus Rusard, se fraya un passage dans la foule des élèves. Lorsqu'il vit Miss Teigne, il recula, horrifié, en se couvrant le visage, de ses mains.
- Ma chatte ! Ma chatte, qu'est ce qui est arrivé à ma chatte ? Ses yeux exorbités se posèrent alors sur Harry.
- Vous ! Cria t'il, d'une voix stridente, c'est vous qui avez assassiné ma chatte. Vous l'avez tué ! Et maintenant je vais vous tuer ! Je vais..
- Argus !
Dumbledore venait d'arriver dans le couloir, suivi de plusieurs professeurs, et de Tonks. Un instant plus tard, il avait détaché Miss Teigne de la torchère.
- Venez avec moi, Argus, dit il à Rusard. Vous aussi, Mr Potter, Mr Weasley, Miss Granger, Et Miss Black.
Lockhart s'avança, d'un air empressé.
- Mon bureau est juste à côté, monsieur le directeur, si vous voulez l'utiliser.
- Merci, Guideroy. Dit Dumbledore.
Les élèves silencieux, s'effacerent pour les laisser entrer. Lockhart leur emboîta le pas, suivit des professeurs Mcgonagall, Rogue, et Lupin, ainsi que Tonks.
Lorsqu'il furent entrés dans le bureau de lockhart, Dumbledore étendit Miss Teigne sur la table, pour l'examiner.
Les enfants s'échangèrent des regards inquiets, et se laissèrent choir, sur des chaises, dans un coin sombre.
Dumbledore ausculta soigneusement la chatte, sous le regard attentif du professeur Mcgonagall, la silhouette de Rogue se dessinait derrière eux, dans la pénombre, avec une expression bizarre, sur son visage, comme s'il s'efforçait de ne pas sourire. Lockhart, lui papillonnait autour d'eux, en faisant toutes sortes de commentaires, ponctués par les sanglots de Rusard affalé sur une chaise le visage dans ses mains, le concierge avait pas le courage de regarder Miss Teigne. Remus coulait des regards inquiets aux enfants, tout en observait attentivement Dumbledore.
Ce dernier murmura d'étranges paroles, tout en donnant, sur le corps du chat, quelques petits coups de baguettes, mais rien n'y fit. On aurait dit qu'elle était empaillée.
Enfin, Dumbledore se redressa.
- Elle n'est pas morte, Argus, dit il d'une vous douce.
Un intense soulagement pu se lire, sur le visage des enfants.
- Pas morte ? S'étrangla Rusard, en regardant Miss Teigne, à travers ses doigts écartés. Mais...Comment se fait il qu'elle soit toute raide ?
- Elle a été pétrifiée. Dit Dumbledore.
- Je le savais ! S'écria Lockhart.
- Mais comment, ça, je l'ignore.
- C'est à lui, qu'il faut le demander. S'écria Rusard, en desigant Harry.
- Aucun élève de deuxième année, n'aurait réussi à faire ça. Assura Dumbledore. Il faut être un expert en magie noire, pour y parvenir.
- C'est lui. C'est lui, Insista Rusard. Le visage violacé. Vous avez bien vu ce qu'il a écrit sur le mur. Il a trouvé..dans mon bureau...Il sait que je suis...que je suis un cracmol.
Son visage se tordit en une horrible grimace.
- Je n'ai jamais touché à Miss Teigne. Protesta Harry avec vigueur.
- Mensonges ! Il a vu ma lettre de Vitmagic.
- Si je peux me permettre, Monsieur le directeur...
Cassandra serra les poings. Si Rogue s'en mêlait, ce ne serait pas bon pour eux ! Pas bon du tout.
- Je crois que Potter et ses amis se sont simplement trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment. Dit il d'un air narquois, comme s'il ne croyait pas lui même à ses paroles.
Mais il est vrai, qu' il y a de quoi nourrir des soupçons. Que faisaient il, dans ce couloir, à cette heure là ? Pourquoi n'assistaient ils pas au festin d'halloween avec leurs camarades ?
Ils expliquèrent alors, qu'ils étaient à une fête, chez les fantômes.
- Il.y avait des centaines de fantômes, ils pourront témoigner que nous y étions...
- Et pourquoi n'avez vous pas rejoint la grande salle, lorsque vous avez quitté les cachots ? Demanda Rogue, son regard noir étincellant. à la lueur des chandelles. Pourquoi étiez vous dans ce couloir ?
Ron et Hermione se tournèrent vers Harry.
- Parce que...parce que...balbutia t'il.
- Parce que nous étions fatigués et que nous voulions aller nous coucher. Dit il enfin.
- sans rien avoir manger ? Dit Rogue d'un air triomphant..je ne savais pas que les fantômes offraient de quoi satisfaire l'appétit des vivants à leurs fêtes.
- Nous n'avions pas faim. Dit Ron en espérant que personne n'entendait les gargouillements de protestation de son estomac.
Le sourire malfaisant de Rogue s'élargit.
- Monsieur le directeur, il semble bien, que Potter ne dise pas toute la vérité. Reprit il. Peut être ne serait pas inutile de lui retirer cettains de ses privilèges, jusqu'à ce qu'il se décide à nous dire ce qui s'est réellement passé. Personnellement, je pense qu'il ne devrait plus avoir le droit de jouer dans l'équipe de Quidditch, de Gryffondor, jusqu'à ce qu'il consente à dire la vérité.
- Je ne vois vraiment pas pourquoi, il faudrait empêcher ce garçon de jouer au Quidditch, Severus. Dit sèchement le professeur Mcgonagall.
Cette chatte n'a pas été assommée à coups de balais. Et il n'y a aucune preuve, que Potter ait fait quoi que se soit moins de répréhensible.
- Innocent tant qu'on a pas prouvé sa culpabilité, Severus. Dit Dumbledore.
D'un ton ferme. Rogue, avait l'air furieux, Rusard aussi.
- Ma chatte à été pétrifiée, Hurla t'il j'exige un châtiment.
- Nous parviendrons à la guérir, Argus, assura Dumbledore, d'un ton patient. Mrs Chourave à réussi à se procurer des plants de mandragore, dès qu'ils seront arrivés à maturité, je m'en servirais pour fabriquer une potion qui ramènera Miss Teigne à la vie.
- Je m'en changerais, dit Lockhart. Je l'ai fait des centaines de fois.
- Je vous demande pardon, coupa Rogue, mais il me semble que le maître de potions, ici, c'est moi.
Il.y eut un silence gêné.
- Vous pouvez partir..dit Dumbledore, aux enfants.
Ils se hatèrent de se lever pour partir, mais au moment de franchir la porte. La voix de Rogue. Les stoppa.
- Pas si vite. Nous en avons fini, avec Potter, mais il serait bon, à mon avis, d'entendre ce que Miss Black, a à nous dire sur le sujet.
Cassandra serra les poings, s'exortant au calme. Elle n'avait cessé de se demander quand, ils allaient se tourner vers elle. Un.moment, elle avait cru qu'ils ne le feraient pas, c'était sans compter sur l'animosité de Rogue.
Elle se retourna lentement.
- Je ne vois pas, ce qu'elle pourrait dire de plus. Dit Remus, qui était demeuré silencieux, jusque là.
- Bien sûr que vous ne voyez pas. Dit Rogue, d'un ton sec. Puisqu'il s'agit de la fille de votre ami Black.
Remus soupira.
- Sous entendez vous que je manque d'impartialité ? Severus ?
- Je ne le sous entends pas, Lupin, je l'affirme.
Tandis que les deux hommes s'affrontaient du regard, Dumbledore fit sortir Harry, Ron et Hermione de la pièce.
- Messieurs, allons. Miss Black, atttend, Severus, que vouliez vous lui dire, au juste ?
- Peut être vaudrait il mieux en parler en apparté.
- Vous avez raison, Guilderoy vous voudrez bien raccompagner Argus, dans ses quartiers.
- Ah..Mais..bien sûr, professeur.
Dès qu'ils furent sortis, Rogue se tourna vers Cassandra.
- Bien, je ne pense pas que Potter soit pour quelque chose, dans ce qui s'est passé ce soir. Admit Rogue. Mais il a le même défaut que son père, toujours à prendre la défense de ses amis. Et comme il lui, il a le don de très mal les choisir.
- Attention, Severus, nous ne sommes pas là pour te permettre de régler tes comptes avec mes amis.
- En effet. Nous somme là pour empêcher un monstre de sévir.
Cassandra plissa les yeux, un éclair de colère traversa les traversa.
- C'est Moi, que vous traitez de monstre ? Demanda t'elle, furieuse.
- Parfaitement. Répliqua Severus. Un monstre entièrement fait de magie noire.
Le visage de Cassandra se contracta.
- JE...N'AI... RIEN...FAIT ! Dit elle en insistant sur chaque mot.
Remus soupira, et s'approcha de l'enfant.
- Cassandra, tu es bien sûr de n'avoir rien fait à ce chat ?
- Oui. J'étais avec Harry et les autres toute la soirée.
- Mais tout le monde sait, ici, que l'hôte d'une fury, n'a pas besoin d'être présent, physiquement, pour agir.
- Vélia n'a rien fait non plus.
- Vélia ? Demanda Dumbledore.
- C'est..c'est le nom de la fury. Dit elle.
- Tu es sûre qu'elle est innocente ? Elle n'aurait pas pu agir sans que tu le sache ? Demanda Remus.
- Non. Je la contrôle. Dit elle. Mais sa voix tremblait légèrement. Elle n'en était pas tout à fait sûre.
- Tu en es bien sûr.? Répéta Remus.
Cassandra planta ses yeux dans ceux du lycantrope.
- Oui ! Affirma t'elle, d'un ton sans appel.
- Je vous avais prévenu que ce genre de choses se produirait. Je vous ai mis en garde contre...le danger qu'elle représentait.
- Je ne pense pas, que Miss Black ait quelque chose à voir, avec ce qui s'est passé ce soir. Comment aurait elle eut connaissance de la Chambre des Secrets ?
- C'est une Black ! Bien sûr qu'elle le sait ! Peut être qu'elle se considère comme l'héritière de Serpentard.
Cassandra fronça les sourcils.
- Je la connais pas, moi votre chambre. Répliqua t'elle d'un ton rogue.
- Méredith à élèvé sa fille toute seule jusqu'à il y a un an, je suis sûr qu'elle ne lui a jamais parlé de la chambre des secrets, je suis même persuadé, qu'elle en ignore l'existence. Quand à Sirius je doute fort qu'il ai parlé de ça, avec elle. Tout cela remonte à si longtemps. Nous l'avons cherché pendant des années, sans jamais la trouver. Comment voulez vous, qu'elle la trouve ?
- Qui sait ce dont est capable une fury ?
Vélia s'agitait, et Cassandra luttait de toutes ses forces, pour la contenir.
- Mais on a rien fait ! Insista t'elle. Je l'aurais su, si elle avait fait quelque chose à ce saleté de chat miteux.
- Bien, dit soudain Dumbledore, tandis que l'air vibrait soudain d'une énergie orageuse. Je pense qu'il vaut mieux arrêter là, pour le moment. Vous pouvez y aller Miss Black.
Cassandra sortit, mais avant ça, elle planta son regard dans celui de Dumbledore.
- Je vous jure que c'est vrai, professeur. On a rien fait de mal. Ni-moi, ni elle.
- Je te crois, mon enfant.
Elle se retourna et quitta la pièce. Elle se sentait épuisée.
- Dis moi que c'est pas toi ? Demanda t'elle à la fury.
- Je te le jure. Et puis, tu l'as dit toi même, tu l'aurais forcément sú.
Elle grimaça.
- Avant, oui, peut être, sûrement, même, mais à aujourdhui..je n'en suis plus si sûre.
Une fois Cassandra sortit, la dispute fit rage, entre Remus et Severus.
- Elle est dangereuse.
- Elle t'a sauvé la vie.
- Ce qui reste à prouver.
- Cela suffit messieurs. Nous en resterons là, pour ce soir. Je vous demande la plus stricte discrétion, sur cette affaire. Nymphadora ?
- Tonks. Grogna Celle ci, entre ses dents. Ça va être difficile, je suis obligée d'en faire part à mes supérieurs..
- Vous voulez dire à Black ! Répliqua Rogue.
- Mon supérieur, est Alastor Maugrey, pas Sirius Black.
- Alastor saura se montrer discret. Affirma Albus.
- Vous savez, dit Tonks, dès demain matin, les élèves auront envoyé des hiboux à leur parents, pour leur parler de l'incident.
- C'est très probable. Raison de plus pour ne pas envenimer les choses.
Ils quittèrent la salle, mais Remus était pensif. Que devait il faire, à présent ? Son instinct lui disait de prévenir Sirius, mais, Albus leur avait demandé la discrétion absolue. En même temps, les élèves en parleraient sûrement à leurs parents, et puis, l'amitié passait avant tout, après tout, lorsqu'ils se retrouvaient, ils ne manquaient pas de clamer leur slogan, "Maraudeurs un jour, Maraudeurs toujours".
Il soupira. Le problème, c'est que Sirius, déjà bien éprouvé par l'évasion de Bellatrix, allait sûrement, peter un câble. Il rapliquerait aussitôt, casserait la gueule de Rogue, ferait un scandale, et dieu sait quoi d'autres. Il se mit à son bureau, et rédigea une lettre.
Sirius venait d'arriver au bureau, il avait interrogé toute la matinée,les mangemorts qui avaient agressé Andromeda et son.mari, et il.eyait fatigué. Il aperçut un groupe qui se préparait à partir pour une perquisition.
- Ou vous allez ?
- Manoir Malfoy.
Un lent sourire se dessina sur les lèvres de l'Auror.
- Je viens avec vous.
Un elfe de maison leur ouvrit, et les conduisit à l'intérieur.
- Sirius ? Demanda Narcissa, en le toisant d'un air suffisant. Que viens tu faire ici ?
- Ton mari est là ?
- Non, il est au ministère. Hé ! Ne touchez à rien. Qu'est ce que vous faites ? Hurla t'elle.
- Ça s'appelle une perquisition, Narcissa. Répliqua Sirius d'un air narquois.
- Comment oses tu ?
- Je suis Auror, Narcissa. C'est mon travail, de coincer les mangemorts.
Elle le giffla,
Aussitôt, les Aurors qui accompagnaient Sirius, brandirent leurs baguettes. Sirius leur fit signe de ne pas intervenir.
- Je ne te conseille pas de recommencer, Narcissa, je n'ai encore jamais frappé une femme, mais si tu recommences, je le ferais, sans hésiter.
- Essaie !
Sirius, se retourna vers les hommes, qui attendaient ses instructions. Allez y, fouillez moi cette maison, de fond en comble.
- Je préviens Lucius. Dit elle, en envoyant un Patronus.
- Si tu veux, j'ai hâte de voir sa tête, quand il arrivera.
- Tu ne mérites pas d'être un Black ! Cracha t.elle.
- Je sais, on me l'a déjà dit.
- Tu déshonores ton nom.
- Il y a longtemps que Bellatrix et toi, l'avez deshonoré.
- Ta mère doit se retourner dans sa tombe.
- Laisse la pourrir, là où elle est.
- Mais quel genre de monstre es
tu devenu ?
- Je suis ce que cette famille, a fait de moi. Narcissa. A propos, tu n'aurais pas de nouvelles de ta soeur, par hasard ?
- Bien sûr que non !
- Le contraire m'aurait étonné.
Lucius Malfoy arriva à ce moment là.
Il jeta à Sirius un regard méprisant.
- Black ! J'aurais dû m'en douter.
- Content de te voir aussi Lucius.
- Que viens tu faire ici ?
Sirius lui plaqua sur la poitrine les papiers de la perquisition
- Je perquisitionne.
- Pour quel.motif ?
- Voyons, détentions d'objets de magie noirs, trafic d'ensorcellement, recel d'objets ayant appartenus à des mangemorts, dont Voldemort, très certainement, ah, j'oubliais, complicité d'évasion de deux dangereux prisonniers.
- Tu ne trouveras rien.
- Eh bien tant pis, au moins je me serais un peu amusé.
- Je vais de ce pas prévenir le ministre, j'ai déjeuné avec lui, pas plus tard qu'hier.
- Parfait ! Tu lui transmettras mes amitiés.
- Quand j'en aurais fini avec toi, tu ne seras plus rien.
- J'ai hâte de voir ça.
- Ca ne tardera plus.
- Avant, j'aimerais visiter ta cave.
- Pourquoi faire ?
- Je veux m'assurer que tu n'y caches pas quelques évadés.
Ils s'affrontèrent du regard, un moment en silence.
- On a rien trouvé. Lui annonça l'un de ses adjoints.
- On se reverra, Lucius.
- je doute que tu restes Auror suffisement longtemps pour ça.
- L'avenir nous le dira, mais tu as plus de chance de finir à Azkaban, que moi, d'être viré .... Narcissa, je passerais le bonjour à Andromeda, de ta part, mais étant donné la petite visite que lui a rendu Bellatrix, je doute qu' elle le prenne bien.
- Tu peux aller au diable, Sirius, et emporter Andromeda et cette chienne de Méredith avec toi.
La mâchoire de Sirius se crispa. Un nerf joua sur sa joue. Il avança sur sa cousine, les poings serrés. Machinalement, elle recula. Lucius se plaça devant sa femme.
- Tu n'arrives pas au plus petit orteil de Méredith. Narcissa, insulte moi autant que tu veux, aucun de tes crachats ne peux m' atteindre, mais,si jamais tu t'amuses encore de l'insulter, je te jures que j'oublierais que tu es une femme, et je te te filerais la trempe que tu mérites.
- Essaie un peu, Black, et c'est moi que tu trouveras sur le chemin.
- Dans ce cas, je n'ai pas trop à m'inquiéter, lâche comme tu es, tu auras filé à l'autre bout du pays, avant que j'ai levé le petit doigt.
- Tu veux parier ?
- Je vois qu'on s'amuse bien, ici. Dit soudain James, qui venait d'arriver. Sirius. Je peux te parler ?
- Oui, vas-y, Black, ton maître te siffle.
- Il y a longtemps que tu as abandonné le tien, mais si tu avais du courage, ça se saurait.
- Ok ! Lança James. Fin des hostilités.
Les gars ? On remballe. Sirius, on y va.
Sirius quitta le manoir a regret.
- Tu n'as rien trouvé ? Demanda James.
- Tu sais bien que non !
- Malefoy est bien trop rusé, pour laissé traîner des indices. compromettants. On finira par l'avoir. - Mouais. Qu'est ce que tu fais là ?
- On a un problème.
- Mery ?
James soupira.
- Pourquoi chaque fois que je dis qu'il y a un problème, c'est à elle que tu penses en premier ?
- Je sais pas, peut être parce qu'elle est enceinte ?
- Justement, Sirius. Elle n'est pas malade.. Elle attend un bébé.
- C'est ça, moque toi, mais je me souviens comment tu étais avec Lily, quand elle était enceinte. Tu étais pire que moi. Alors, quel est le problème ?
- Il y a eu un souci, hier soir, lors du banquet d'halloween, à Poudlard.
Sirius pâlit.
- Cassy ?
- C'est...compliqué. Mais, elle va bien.
- Comme si on avait pas assez de problèmes comme ça.
Ils transplanèrent et se rendirent au bureau du ministère, dans une pièce vide, qu'ils insonorisèrent, et verrouillèrent.
James lui tendit la mettre de Remus., qu'il avait reçu matin même.
- Salut Cornedrue,
J'ai de mauvaises nouvelles, la chatte de Rusard a été pétrifiée. C'est un maléfice de magie noire, qui l'a frappée. De plus, une inscription au dessus du corps de la chatte, informait que la chambre des secrets avait été ouverte, et que les suivants, seraient les SANGS de BOURBES. Il était aussi question d'héritier. Je vois pas très bien, ou cela nous mène, mais, Harry, Ron, Hermione et Cassandra étaient sur les lieux, quand on a trouve le chat et l'inscription. Rogue prétend que c'est elle, qui est à l'origine de cet incident. Pour le moment, Dumbledore à l'air de la croire innocente, mais, si un autre incident devait se reproduire...
J'ai préféré t'écrire à toi, plutôt qu'à Patmol, je redoutais, son intervention. Je te laisse seul juge de ce qu'il convient de faire. J'espère que vos recherches progressent, et que vous pourrez enfin mettre un terme à la cavale des Lestrange.En attendant, Tonks et moi, veillons sur les enfants.
Ton ami,
Lunard.
Le sang de Sirius ne fit qu'un tour.
- Décidément, c'est vraiment un mauvais jour.
- Tu ne veux pas aller là bas ?
- Pourquoi pas ?
- Tu n'en as pas assez de t'engueuler avec tout monde ?
- Non, ça me défoule.
- Oh, toi, tu as mal dormi.
- Mery n'a pas arrêté de bouger, et de s'agiter, toute la nuit. Elle avait soif, elle avait faim, puis plus faim, elle n'arrivait pas à trouver une bonne position, bref, un vrai cauchemar.
- Et oui, et ce n'est que le début. Bon, moi, je rentre. Ça va aller ?
- Tu as peur que je refasse le portrait de Rogue ?
- Ce serait pas la première fois. Essaie de rester calme, tu veux.
- Je ne te promets rien.
Il prit la cheminée.
Dumbledore se doutait que Sirius Black, ne tarderait pas à débarquer. Hors, s'il appréciait la compagnie du jeune Auror, il n'avait pas très envie de supporter une vindicte de plus.
C'est pourquoi, lorsque la tête du Gryffondor, apparut, il poussa un soupir exaspéré.
- Pardonnez moi, Albus, puis je vous parler ?
- Entrez, Sirius.
- Je suis désolé de débarquer ainsi, mais, vous devez vous douter de la raison qui m'amène.
- En effet.
- Donc, je n'irais pas, par quatre chemins. Que reproche t'on à ma fille, au juste ?
Albus soupira.
- Seulement de s'être trouvée là, au mauvais moment.
- Vous ne la pensez pas coupable ?
- Je ne pense pas qu'elle soit responsable de ce qui s'est passé. En revanche, en ce qui concerne la fury...Et bien, c'est un maléfice complexe, de magie noire, il est possible qu'elle est agi de sa propre initiative.
- C'est impossible. Cassandra la contrôle, elle le saurait si elle tentait de faire une chose pareille.
- En êtes vous bien sûr ?
En toute honnêteté, Sirius devait reconnaître que ce n'était pas le cas.
- Oui, j'en suis sûr. Affirma t'il cependant.
Albus avait tout de même retenu l'hésitation du jeune homme.
- Et bien, espérons que la personne qui a fait ça, s'en tienne là, et qu'il ne s'agisse que d'une très mauvaise farce, d'un très mauvais goût..
- Et si c'était Rogue ?
Albus soupira.
- Pourquoi faut il toujours que vous l'accusiez, chaque fois qu'il se passe quelque chose, dans ce château. ?
- Parce que c'est..
- Un ancien mangemort, oui, je le sais. Épargnez moi votre diatribe.
- Un adepte de la magie noire, tout à fait capable d'un tel maléfice.
- Et pour qu'elle raison, aurait il fait ça ?
- Pour faire accuser ma fille. La faire renvoyer ou pire.
- Votre haine, envers Severus, vous pousse à le croire coupable, parce que vous espérez bien que ce soit lui.
- Peut être. Mais reconnaissez que c'est possible.
- Il n'a pas quitté la table du banquet. Je suis désolé, Sirius, mais ce n'est pas lui.
- Pourquoi le protégez vous toujours autant ?
- Je ne le protége pas. Et si je pensais qu'il était fautif, je vous le livrerais. Sans le moindre remord, mais comme je vous l'ai dit, il n'a pas quitté le banquet.
- Qui alors ? Et cette histoire de chambre des secrets ?
- Ce n'est qu'une légende. Le château à été fouillé de fond en comble, à plusieurs reprises, aucune chambre secrète, n'a été retrouvée.
- James, Remus et moi l'avons cherché pendant toute notre scolarité, sans rien trouver.
Un sourire malicieux illumina le visage du vieillard.
- Si elle a échappé aux Maraudeurs, c'est sûrement qu'elle n'existe pas.
Sirius sourit.
- on vous en a fait voir de toutes les couleurs.
- Vous avez mis un peu d'animation, dans ce vieux château.
- En tout cas, celui qui a écrit ça, sur le mur, connaît son existence.
- Ca va sûrement relancer les recherches.
- Cassandra ne connaît pas cette légende. Méredith à soigneusement évité de lui parler de tout ce qui a trait à la magie noire.
- Et Harry ?
- Je doute que Lily ait laissé James lui en parler, surtout, qu'elle me l'a formellement interdit.
- Et la fury, aurait pu apprendre son existence par elle même ?
- Non. Pas sans que Cassandra ne le sache.
- Bien, dans ce cas, la discution est close.
- Je vais vous laisser, mais prévenez moi, s'il devait se passer autre chose. Je diligerais une enquête.
- Votre Auror vous préviendra sûrement avant moi.
- Si je vous l'ai envoyé, c'est d'avantage, pour sa protection, que pour celle du château. Avec les Lestrange en liberté, je préfère la savoir loin. Andromeda et Ted, ont été attaqué. Nous sommes intervenus à temps, mais, je préfère ne prendre aucun risque.
- Vous avez raison. Ici, elle est en sécurité.
Sirius retourna au bureau, et après un bref debriefing, avec Maugrey, rentra Square Grimmaurd.
Il avait à peine, fait un pas dans le hall, que Méredith se jetait sur lui.
- Je vais étrangler Andro. Lui murmura t'elle à l'oreille.
Sirius soupira.
- Qu'est ce qu'elle a encore fait ?
- Elle veut tout régenter, j'étouffe ! Je n'en peux plus. Quand je m'assoie, elle me dit que je devrais marcher un peu, quand je suis debout, elle me dit de m' asseoir, elle me dit quand et quoi manger, boire...
- Toi, tu as besoin de prendre l'air.
- Oh oui ! Lui dit elle, avec un regard suppliant.
- Bon, viens, on s'éclipse discrètement. - Sirius ? C'est toi ? Demanda Andromeda depuis la cuisine.
Sirius plaqua un doigt sur la bouche de Méredith, et ils sortirent en silence.
Ils mangèrent dans un petit restaurant français, puis, ils marchèrent, main dans la main, le long de la tamise. Ce soir là, Sirius la conduisit dans son appartement Londonnien.
- Je visite enfin ton lieu de débauche. Dit elle en souriant.
- Toi, tu écoutes trop Lily et Andro. Ce n' est qu'un appartement, rien de plus.
- Et quand on sera mariée, tu comptes le garder ?
- Je..euh..
- Je vois. Dit elle d'un ton pincé.
- Ce n'est pas ce que tu crois.
- Oh, mais je ne crois rien. Dit elle, d'un ton amer.
Il soupira.
- D'accord. Dit il, si je te promets de le mettre en vente, dès demain, tu arrêtes de faire la tête ?
- Je ne te demande rien. Dit elle, un sourire malicieux aux lèvres.
- Non, marmonna t'il tu ne demandes pas, mais tu te fais comprendre, quand même.
Elle l'embrassa.
- Je vaux quand même mieux que cet appartement, non ?
- Tu vaux tous les appartements du monde.
Le lendemain matin, lovée dans les bras de Sirius, elle se tourna vers lui.
J'aimerais qu'on reste là, pour toujours.
- Je croyais que tu voulais que je le vende.
- Je supporte plus de rester dans la maison des Black. Il y a trop de monde. Et ta cousine...
- Elle n'est pas facile à vivre, je sais. Mais on a pas le choix. Tant que Bella sera libre, tu ne seras pas en sécurité. Rien ne lui ferait plus plaisir que de vous tuer, tous les deux. Dit il en posant ses main sur le petit renflement sur le ventre de Méredith.
- Et elle sait, pour Cassandra.
- Elle ne s'en approchera pas tant qu'elle n'aura pas un moyen de contrôler Vélia.
- Pfff, j'espère que vous allez la coincer rapidement. Parce que tu risques de devoir m'enfermer à Azkaban, après, que j'ai tué Andromeda.
Il rit.
- Méfies toi, ma tigresse, elle a dû répondant.
- Mouais. Mais moi, j'ai des hormones en vrac, et une sérieuse envie de meurtre.
Il rit, la prit dans ses bras, et l'embrassa passionnément.
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