Chapitre 10 Mauvaise nouvelle
Sitôt après le dîner, Cassandra se retira dans son dortoire. Harry et Ron étaient punis, et Hermione était à la bibliothèque.
Allongée sur son lit, la tête sur ses bras repliés, elle revassait.
Pourquoi avaient ils gardé ce bébe, ? quel besoin avaient ils eu d'en faire un ? Pourquoi est ce qu'elle ne leur suffisait pas ? Parce que tu es une fury, ma vieille. Une saleté de saloperie de fury.
Franchement, qui voudrait d'une fury, comme enfant ?
L'air vibra, autour d'elle. Les objets se soulevèrent.
- Merde !
Elle se contint. Ouais, une fury. Une idiote de fury, pas capable de se contenir.
- Euh, Cassandra ?
- Qu'est ce que tu veux, Hermione ?
- Je suis venue voir si tu avais besoin d'aide, pour tes devoirs.
- Déjà fait.
- Vraiment ? Et Bein..tant mieux.
Cassandra lui adressa un regard moqueur.
Hermione se laissa choir sur son lit.
- Tu les as pas fait ? C'est pas sérieux. Cassy.
- M'en fiche.
Hermione soupira.
- C'est toujours cette histoire de bébé, qui te tracasse ?
- À ton avis ?
- Tu te fais du soucis pour rien. C'est génial, d'avoir un frère ou une soeur.
- Qu'est ce que tu en sais ? T'es fille unique.
- Peut être, mais je suppose...
- S'il te plaît, Hermione, ne suppose pas.
- Bon, continue à broyer du noir, moi, je vais finir mes devoirs...
Cassandra soupira.
- Hermione, attends. Je suis désolée, je suis énervée, et...J'ai passé mes nerfs sur toi. Je sais, c'était idiot.
- C'est rien. Bon, on les fait ses devoirs ?
Cassandra soupira.
- Est ce que j'ai le choix ?
- Non. Tu sais, je me suis un peu renseigner, sur tes parents, ils étaient brillants.
- Tu t'es...Mais pourquoi ?
- Je sais pas, je...
- Peu importe. Qu'est ce que tu sais, au juste ?
- Pas grand chose. Ton père est le seul Black qui ne soit pas allé à Serpentard. Il a terminé ses études avec tous ses OPTIMAL en poche. Il était surtout doué pour la métamorphose. En revanche....Il avait pas très bonne réputation..
Cassandra fronça les sourcils
- Ah oui ? Demanda t'elle, un sourire espiègle, sur les lèvres.
Hermione se mordit la lèvre.
- Je devrais peut être pas...
- Oh si, tu devrais.
- Bon, alors, Euh, il faisait peu de cas des règlements, il était bagarreur, et violent, et c'était un coureur de jupons.
- Rien de nouveau sous le soleil. Soupira Cassandra.
- Tu le savais ?
- James et lui passent leur temps à évoquer le " bon vieux temps". Avec Remus, ils formaient une bande de farceurs, ils se faisaient appeler les Maraudeurs.
- Les Maraudeurs ? Oui, ça me dit quelque chose. J'ai lu un truc, sur eux...
- Oui, bon, on s'en fiche. T'as appris des choses, sur ma mère ?
- Elle était à Serdaigle, la seule Lestrange qui ne soit pas à Serpentard, comme ton père. Elle avait la réputation d'être bosseuse, et sérieuse. Elle aussi, était brillante, et elle a terminée ses études, avec presque tous ses OPTIMAL après ses études, elle a travaillé au ministère de la magie, au département des mystères. Elle s'est enfuie de chez elle, un an après, et...Elle a disparu. Tu connais la suite.
- Mouais. Elle a trahi les Lestrange, a couché avec mon père. Elle est tombé enceinte. S'est de nouveau enfuie, elle s'est fait passé pour morte, m'a mise au monde, à revu mon père, et..Ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
- Oui, bon, en gros, c'est ça.
- Pfff. Connaissent pas les préservatifs, ces deux là. Marmonna Cassandra.
Hermione sourit.
- Bon, on s'y met ?
Cassandra soupira, et se redressa.
- Va pour les devoirs. Il faut bien, puisque tout le monde s'attend à ce que je sois aussi brillante que mes parents.
Elles travaillaient depuis près d'une heure, lorsque Vélia, l'interpella.
- Il y a quelque chose de pas net.
- Oui, toi ! Répondit Cassandra.
- Très drôle. Non. Je sens quelque-chose. Quelque chose de mauvais.
Cassandra tressaillit.
- Tu peux développer ?
- Non, c'est trop diffus.
- Ça vient de Lockhart, tu crois ?
- Ce bouffon ? Non. C'est autre chose.
- Ok, bon, tâche de savoir ce que c'est.
- À tes ordres
- Cassandra ? Demanda Hermione.
- Hein ? Euh, oui.
Sirius se laissa choir sur une chaise, et soupira.
- Ta femme va me rendre dingue !
- Oui, moi aussi. Dit James en s'assayant près de lui.
- Vivement que ce mariage soit terminé ! Soupira Sirius.
- Tu as vu la listes des invites ?
- M'en parle pas. J'en fais des cauchemars
- Tu as vu le manoir ? il est méconnaissable.
- Pourquoi à t'elle demandé de l'aide à Andro ? Demanda Sirius. Elle sait, pourtant que ma cousine est une perfectionniste, jamais satisfaite, et autoritaire, et...
- Le mot que tu cherches est tyrannique. Et maintenant, elles sont deux.
- On n'est pas sorti de l'auberge.
- Sirius ?
- Oh, non. Tu crois que c'est trop tard pour s'éclipser ?
- J'en ai peur. Répondit James.
- Ah tu es là.
Sirius décocha un sourire hypocrite à Andromeda.
- Oui, Andro ? Que puis je pour toi ?
- On a besoin de toi, pour le menu.
- Tu sais, tout ce que je sais de la cuisine, c'est la livraison de pizza à domicile.
- Je ne te demande pas de cuisiner. Merlin nous préserve de cette calamité. Je te demande de goûter, et de nous donner ton avis.
- Est ce bien utile ?
- C'est ton mariage, ou le mien ?
- Un moment, j'ai cru que c'était le mien, mais depuis que Lily et toi avez pris les choses en main, j'en suis plus très sûr.
- Ah ah ah ! Allez, bouge, espèce de fainéant.
- James, au secours...
- Débrouille toi, mon vieux.
- Traître !
- James ! Appela Lily.
- C'est ton tour ! Ironisa Sirius.
- Ces deux bonnes femmes sont pires que la peste et la dragoncelle, réunies. Grogna James.
Le manoir était en effervescence. Lily et Andromeda eouvraient de concert pour que le mariage de Sirius et Méredith soit un événement dont on parlerait longtemps.
Méredith était assise dans un fauteuil, et observait en riant sous cape, devant la mine excédée de son futur mari.
- Bon sang, ce mariage va me ruiner. Soupira Sirius.
- Moi, c'est ma santé, que ça va ruiner. Grogna James
- Alors, qu'est ce que tu en penses ? Lui demanda Andromeda.
- De quoi ? C'est le quinzième plats que je goutte, en trois quart d'heure, je ne me souviens même plus du premier. Grogna Sirius avec humeur.
- Par Merlin, tu pourrais peut être y mettre un peu du tiens.
- Pourquoi tu ne demandes pas à Meredith ?
- Parce qu'elle est enceinte, et par conséquent, il y a des plats auquel elle n'a pas le droit de goûter.
- Oui, bein. J'aimerais bien être enceinte, moi aussi.
- Si tu y tiens. Fit Andromeda en tendant sa baguette vers lui.
- Tu as mangé un clown, toi, aujourd'hui.
- Que veux tu, les mariages me rendent euphorique. Et puis, très franchement, je ne pensais pas vivre assez longtemps pour assister à un tel événement. Sirius Black marié et père de famille.
- Maman, ou as tu l'intention de placer les statues de glace ?
- Ah, ta fille t'appelle.
- J'arrive ma chérie..Oh, les garçons, essayage des costumes à quinze heures. N'oubliez pas.
- Pas de danger qu'on oublie, grogna Sirius, elle nous le rappelle toutes les cinq minutes.
- Méredith, ma chérie, il faudrait essayer ta robe.
- À quoi bon ? Dans trois mois, j'aurais doublée de volume. Soupira Méredith.
Les baleines ne portent pas de robes blanches.
- Tu seras une magnifique baleine, ma chérie. Euh, je veux dire mariée.
Sirius se retrouva par terre.
Méredith lui lança un sourire narquois, et souffla sur sa baguette, comme sur une arme à feu.
- Je l'ai pas vu venir, celle là.
- Ce n'est pas grave, poursuivait Andromeda, on rajustera la taille le moment venu.
Avec un sourire crispé, Méredith se leva de son fauteuil, et emboîta le pas à la cousine de Sirius.
- Je vais finir par en tuer une. Marmonna t'elle, en passant devant Sirius.
- Chacun son tour ma chérie.
Elle lui décocha un coup de poing dans l'épaule.
Le lendemain, c'est avec soulagement que les deux Auror gagnèrent le ministère.
Ils venaient à peine de franchir les portes, du bureau des Aurors, lorsque la voix de stentor de Maugrey retentit.
- Black ! Potter !
- Allons bon, grogna James. Qu'est ce que tu as encore fait ?
- Moi ? Et toi ?
- Comme si j'avais le temps de faire quoi que se soit !
- POTTER ! BLACK ! Rugit Maugrey.
- On ferait mieux d'y aller. Dit Sirius.
- Ouais, il va péter une durite.
Ils entrèrent dans le bureau de Maugrey, et s'arrêtèrent net.
Cornélius Fudge, le ministre de la magie, et Donald Rowland, le directeur de la prison d'Azkaban, se trouvaient tous deux, dans le bureau. Fudge transpirait à grosse gouttes, et ne cessait de se tamponner le front, avec son mouchoir. Quand à Rowland, il était d'une pâleur de cire.
- Entrez, et assayez vous. Dit Maugrey d'un ton rogue.
Il s'échangèrent un regard surpris, et après avoir salué les deux hommes, s'installèrent sur des chaises.
- J'ai une mauvaise nouvelle. Annonça Maugrey. Mais je vous demande de rester calme.
Une sueur glacée parcourut l'échine de Sirius. Ça n'annonçait rien de bon.
- Il y a eu une double évasion, à Azkaban, cette nuit.
Sirius se crispa.
- Qui ? Demanda t'il, d'une voix blanche. Mais il pensait connaître la réponse.
- Les Lestrange. Répondit Fudge.
Sirius ferma les yeux.
James se leva d'un bond.
- C'est une plaisanterie !
- Hélas non ! Répondit Fudge.
- Sirius se leva, avec un calme que contredisait le nerf qui battait, sur sa mâchoire.
- Comment...demanda t'il, d'une voix glaciale, tranchante comme un rasoir, deux prisonniers, parmi....non pas parmi, les deux prisonniers les plus dangereux, d'Angleterre, ont ils pu s'échapper d'une prison soit disant inviolable ?
- Nous l'ignorons. Avoua Rowland.
- Vous ne savez pas. Répéta Sirius.
Maugrey sentait venir l'orage. Il connaissait trop bien l'Auror, pour ne pas savoir qu'un ouragan, de force 5 aller éclater.
- Black !
Mais Sirius ne l'entendait pas.
- Vous savez qui sont les deux individus que votre incompétence a laissé échapper ? Dit il.
- Oui, bien entendu...Dit Fudge.
- Non ! Vous ne savez pas. Moi, j'ai grandi, avec eux. Je les ai combattus. J' ai ramassé les cadavres atrocement mutilés qu'ils ont laissé derrière eux. J'ai enterrés les amis, qu'ils ont tués..
- Ça va Black ! On a compris. Dit Maugrey
- Je suis désolé. Dit Rowland.
- Ah, bein tout va bien, alors, puisque vous êtes désolé. ON N'A PAS DE SOUCIS À SE FAIRE, Hurla Sirius, PUISQUE VOUS ETES DESOLÉ. HE, LES GARS, BELLATRIX LESTRANGE S'EST ECHAPPEE, MAIS IL FAUT PAS S'INQUIETER, MONSIEUR EST DÉSOLÉ. Allez dire ça aux Londubat, ils sont restés, six mois, à Sainte Mangouste, après avoir été torturés pendant trois jours, par vos évadés. Mais, c'est pas grave, puisque vous êtes désolé.
- Black, ça suffit.
- Et Dorcas, et Emmeline, et..
- STOP ! Hurla Maugrey.
- Allons mon ami, dit Fudge, calmez vous. Nous allons les retrouver.
- NOUS ? Tonna Sirius. Vous voulez dire que VOUS allez restez bien tranquille, en sécurité, dans votre bel appartement ultra sécurisé, pendant que NOUS, les AURORS, dont vous vous foutez, éperdument, allons devoir risquer notre peau, pour les coincer, encore !
- CA SUFFIT BLACK ! Hurla Maugrey. Vous passez les bornes.
- Vous avez raison, Alastor, ça fera une très belle épitaphe, à mettre sur ma tombe. Et vous pourrez toujours dire à ma femme et mes gosses, combien vous êtes désolé. En attendant, je vais devoir aller dire à mes collègues, qu'ils vont devoir traquer les deux mangemorts, les plus dangereux de toute l'Angleterre, parce que vous n'avez pas été fichu, de les garder en cage.
Et il sortit en claquant la porte.
- Et vous Potter ? Demanda Maugrey, à James, qui était demeuré silencieux, jusqu'alors.
James soupira, et se leva.
- Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus.
- Vous allez les retrouver, n'est ce pas ? demanda Fudge.
- La question, n'est pas de savoir, si nous allons les retrouver, mais plutôt de savoir combien de cadavres, ils vont laisser derrière eux, avant qu'on les trouve.
Et il sortit à son tour.
- Je vous avais prévenu ! Dit Maugrey, d'un ton rogue.
- Tout de même, ce Black, quel caractère ! Grogna Fudge.
Sirius était appuyé contre le mur
- Putain, gronda t'il. J'y crois pas.
- C'est la cata. Reconnut James.
- Quel tas d'incapables !
James soupira.
- Il va falloir leur dire. Il désigna la salle de réunion.
- Mouais.
Sirius ferma les yeux une seconde.
- Dis moi que c'est juste un cauchemar, et que je vais me réveiller.
- J'aimerais tellement ! Sirius. Je t'assure.
- Je vais devoir annuler le mariage.
- Ce n'est peut être pas obligé.
- Tu plaisantes ? Lily a invité tout le gratin, c'est inespéré, pour cette cinglée. Ce sera un bain de sang, avec Méredith en première ligne.
- Lily va me tuer.
- Il vaut mieux que ce soit elle, que Bella.
- C'est sûr.
- Il faut que je protége Méredith. Elle sera leur première cible.
- Comment veux tu qu'ils la trouvent ? - Je sais pas, mais...s'ils ont pu s'échapper, c'est parce qu'ils ont eu de l'aide. Je les imagine pas s'évader sans une aide extérieure. Et Merlin, sait ce qu'ils savent.
- Tu as raison. On rentre et on protége nos maisons.
- Je suis pas sûr que ça suffise !
- Tu veux..qu'on déménage ?
- Il faut trouver un endroit que personne ne connaît, à part nous. Qui ne nous relis à rien.
- Je vois pas.
- Moi, si. Et crois moi, c'est pas de gaité de coeur.
- Tu penses à quoi ?
- À la maison de l'enfer. Répondit il lugubrement.
- Non ! Dit Lily, dont ton ferme. J'ai déjà perdu une maison, je ne perdrais pas celle ci
- Tu ne la perdras pas. On y reviendra, Lily, c'est jute le temps de les retrouver.
- Mais...le mariage...
- Est repoussé, jusqu'à nouvel ordre.
- Ca n'en finira donc jamais, hein ? Rabastan l'année dernière, maintenant, Bellatrix ! Ce sera quoi après ? Voldemort ? J'en ai assez !
- Je sais, Lily. Crois moi, je le sais. Mais, on va les avoir, je te le promets.
- Avant, ou après qu'ils vous aient tué ?
- Avant j'espère.
- Ou est Sirius ?
- Chez Andromeda. Il est allé la prévenir, au cas ou Bella les prendrait pour cible.
- Elle va être si déçue, pour le mariage.
- On l'est tous, Lily.
- Juste quand il allait être enfin heureux. Et Méredith qui est enceinte !
- C'est une situation qu'on connaît bien, tous les deux. Et on s'en est plutôt bien sorti.
- Et Harry ? Tu crois qu'il est en sécurité ?
- Oui, Elle n'osera jamais aller à Poudlard. Et puis, il y a Cassandra, crois moi, il vaudrait mieux pour Bella, qu'elle ne tombe pas sur Vélia.
- Alors, on s'en va !
- Oui..rassemble quelques affaires, tu veux.
- Ou tu vas ?
- Voir Méredith.
Méredith était assise dans le salon. Elle goûtait un repos bien mérité.
Elle lisait, en se balançant doucement, dans le rocking-chair chair.
James passa par la cheminée.
- Salut Méredith.
- James ? Sirius n'est pas là.
- Je sais, il est chez Andromeda. J'ai...J'ai une mauvaise nouvelle...
Elle se leva, anxieuse.
- Qu'est ce qui se passe ? Il est blessé ?
- Non, il va bien, mais..Il.y a eu une évasion, cette nuit, à Azkaban.
Elle blémit.
- Qui ? Demanda t'elle d'une voix blanche, une main sur son ventre.
Il déglutit.
- Bellatrix et...ton frère.
- Rodolphus. Murmura t'elle.
- Je suis désolé.
- Pourquoi ? Ce n'est pas toi, qui les a libérés.
- Non. Mais...
Elle lui sourit.
- Tu n'y es pour rien, James. C'est comme ça. C'était sans doute trop beau pour être vrai. Les gens comme Sirius et moi, on n'a sans doute pas droit au bonheur.
- Ne dis pas de bêtises, voyons. Ce n'est que partie remise.
- Peut être. L'avenir nous le dira.
- Il faut que tu prépares quelques affaires, pour toi et Sirius.
- Ou on va ?
- Tu n'aimeras pas cet endroit. Mais..
Sirius pense qu'elle ne viendra pas nous chercher, la bas.
- Nous ?
- Lily et moi, on est du voyage.
- Comme au bon vieux temps, hein.?
- Mais l'issue sera différente, cette fois...
- Espérons le.
- Je, heu, tu t'inquiètes pour Cassandra ?
- Elle est à Poudlard, je suppose qu'elle est en sécurité. Et puis, il vaudrait mieux pour Bellatrix, qu'elle n'approche pas de ma fille.
- C'est aussi ce que je pense.
Sirius passa la cheminée, à ce moment là. Il jeta un regard à James, et hôcha la tête
- Merci, James.
- Il n'y a pas de quoi. Je retourne auprès de Lily
.- On te rejoins dès qu'on est prèt.
Une fois seul avec Méredith, Sirius la prit dans ses bras, et enfouit son visage dans ses cheveux. Elle le sera contre elle.
- Je suis désolé. Murmura t'il. Tellement désolé.
- Il n y a vraiment pas de quoi.
- J'aurais tellement voulu t'offrir une vie normale, et heureuse.
- Voyons le bon côté des choses, on en a fini, avec les préparatifs de mariage. Et puis, tant que nous sommes ensemble, je suis heureuse.
- Je te promets....
Elle posa un doigt sur ses lèvres.
- Chut, ne fais pas de promesse que tu n'es pas sûr de tenir. Dis moi plutôt ou on va.
- James ne te l'a pas dit ?
- Non. Il a seulement dit que ça ne me plairait pas.
- C'est le cas. Mais...C'est aussi le seul endroit, ou elle ne viendra pas nous chercher.
- J'ai peur de comprendre.
- Il faut qu'on se dépêche. Je dois encore prévenir mes collègues. Il faut que je te mette à l'abri, avant...
Ils se hatèrent de jeter quelques affaires dans des valises, puis, ils passèrent par la cheminée.
James et Lily les attendaient.
- On ne peut pas passer par la cheminée, il faut transplaner. Leur dit Sirius.
Ils sortirent dehors, et Lily jeta un dernier regard sur sa maison.
- Ce n'est qu'une maison, Lily. Le plus important, c'est d'être ensemble. Dit James.
Elle acquiesça, et Ils transplanèrent.
Ils arrivèrent dans un petit quartier de Londres, devant une rangée de maisons de ville, toutes identiques,
Méredith équarquilla les yeux, et saisit le bras de Sirius
- Non ! Dit elle dans un souffle.
- On n'a pas le choix ! Mery.
- Je croyais que tu parlais de ton appartement.
- C'était trop évident, je suis sûr qu'elle ne pensera pas une seconde à me chercher ici.
- Pourquoi ? Demanda Lily, on est où ? Méredith déglutit.
- En enfer. Répondit elle.
Sirius sortit sa baguette, et devant les yeux surpris de Lily, les maisons s'écartèrent, livrant la place à une autre maison, tout aussi sinistre.
- Je croyais que tu l'aurais fait brûler. Murmura Méredith.
- Ce n'est pas l'envie qui m'en manquait. Je ne sais pas, pourquoi je l'ai pas fait.
Il se tourna vers Lily.
- Ce n'est pas le manoir Potter, ni même Godric's Hollow, on est très loin du confort chaleureux et agréable de votre maison, mais vous y serez en sécurité. Lily, Bienvenue, dans la grande et noble maison des Black. Et fais attention ou tu mets les pieds, cet endroit regorge de magie noire.
Sirius agita sa baguette, et la porte s'ouvrit..
- Je déteste cet endroit, marmonna Méredith.
- Tu y es déjà venu ? Demanda Lily. Plus intriguée qu'apeurée.
- Il y a une éternité, lorsque Walburga et Orion Black, régnait d'une main de fer sur cette maison. Et je peux te dire que cette barraque, m'a toujours flanquée la chair de poule.
A ce moment là, de derrière un épais rideau, un cri strident retentit.
- SORTEZ DE CHEZ MOI ! VOLEURS ! TRAITRE A VOTRE SANG. IMMONDE VERMINES ! SANG DE BOURBE.
Méredith sursauta et pâlit. en reconnaissant la voix de Walburga Black.
Sirius Jura, tandis que les autres portraits se mettaient à hurler des insultes bien sentis.
Il leur fit signe de se taire, et les conduisit au sous sol.c'est là que se trouvait la cuisine. C'était une large pièce, dont les murs, étaient en pierre
Brute. Une grande cheminée, couvrait presque entièrement le mur du fond.
Une très longue table, occupait toute la longueur de la pièce. De nombreuses chaises l'entouraient. Sur la droite, un buffet courait tout le long du mur. Sur la gauche, un escalier menait aux étages, sous celui ci, se trouvait un garde-manger.
A l'opposé, se trouvait une chaudière.
C'est de là, que surgit soudain, un elfe de maison. Il était très vieux, sa peau semblait être trop grande pour lui. Des poils gris lui sortaient des oreilles, lui donnant l'apparence d'une chauve souris.
Ses yeux étaient injectés de sang, et d'un gris larmoyant. Son nez charnu avait la forme d'un groin, et il portait un vieux torchon crasseux, en guise de pagne.
- Qu'est ce que ces gens font chez ma maîtresse ? Se mit il à couiner.
- Kreattur ! S'exclama Sirius. Alors comme ça, tu es toujours vivant !
- Maître Sirius ?
- En personne.
- Il est venu pour brûler la maison de ma maîtresse. Il est revenu pour souiller sa mémoire. Elle se retournerait dans sa tombe ! Si elle voyait ça ! Sa maison, envahie de traître à leur sang et de sang de BOURBE.
Sirius le giffla.
- Répétes encore ce mot, et je te fais empaillé.
- Kreattur appartient au maître, il fera ce qu''il ordonnera..
- On va devoir vous laisser. Dit James.. Ça va aller ?
Méredith lui sourit.
- Ne t'en fait pas, on va tâcher de mettre un peu d'ordre.
- Oui, dit Lily. Allez y, et surtout, soyez prudent.
Ils embrassèrent leurs compagnes.
- Et ne te laisse pas embêter par cette saleté d'elfe.
- Ne t'en fait pas, j'ai pas oublié comment on s'y prend.
Ils quittèrent le douze square Grimaurd, et transplanèrent jusqu'au ministère.
Cassandra, Ron, Hermione et Harry, sortaient du dernier cours de la matinée, le cours de métamorphose, lorsque le professeur Flitwick, arriva en courant.
- Black ! Le directeur souhaite vous voir.
Surprise, Cassandra suivit le petit sorcier, jusqu'au bureau de Dumbledore. Après avoir donné le mot de passe, "patacitrouille", il la laissa monter d'étroits escaliers en colimaçon.
- Entrez Miss Black, fit la voix de Dumbledore.
Cassandra déglutit. Elle cherchait ce qu'elle avait pu faire de si grave, pour
Être convoquée chez le directeur. Elle comprit, lorsqu'elle croisa le regard méprisant de Lucius Malfoy. Près de lui, se trouvait Drago. Il darda sur elle, un sourire narquois.
- Asseyez vous. Dit Dumbledore, d'un ton peu amène. Monsieur Malfoy, ici présent, est le pére de votre camarade, Drago. Ce dernier, prétend que vous l'avez frappé, est ce exact ?
- Oui monsieur.
- Et peut on savoir pourquoi ?
- Il a traité Hermione Granger de sang de BOURBE, Monsieur.
- Est ce vrai, Monsieur Malfoy ? Demanda Dumbledore, en fixant Drago, d'un air scrutateur.
- Granger prétendait que mon père avait acheté mon poste d'attrapeur, Monsieur.
- Je vois.
- Je suis sûr que c'est un simple malentendu. Dit Malfoy. En revanche, cette...jeune fille, est violente. Je réclame des sanctions disciplinaires.
- Allons, allons, Lucius, si je sanctionne Miss Black, je serais dans l'obligation de sanctionner aussi votre fis.
- Savez vous ce qu'elle est ? Albus.
- Jusqu'à preuve du contraire c'est une jeune fille.
- Cettte....fille, est une fury.
- Comme vous y allez. Avez vous la preuve de ce que vous avancez ?
- Non, mais...
- Dans ce cas, cette conversation, s'achève ici..
- Vous savez que j'ai raison, Albus, et en la gardant ici, vous prenez de gros risques. Si le bruit se repend...Les parents retireront leurs enfants de l'école, et ils demanderont votre renvoi.
- Si elle était ce que vous prétendez, elle ne se serait sûrement pas contenter d'un coup de poing, et Drago, ne serait plus de ce monde. Allons, Lucius, vous êtes bien placé pour savoir ce qu'est une fury. Croyez vous réellement que cette école aurait survecue une année, sans incident, si elle en était une ? Non, tout ceci n'est qu'une querelle d'enfants. Je prendrais les sanctions qui s'imposent. Naturellement, et ceci ne se reproduira pas. N'est ce pas, Miss Black.
Cassandra baissa la tête
- Oui monsieur.
- Je veux qu'elle s'excuse. Dit Malfoy, un sourire mauvais, sur les lèvres.
Le coeur de Cassandra se mit à battre à cent à l'heure.
- Et bien, Miss Black...présentez vos excuses.
- Je veux bien, Monsieur, mais dans ce cas, il.doit présenter ses excuses à Hermione. Dit elle, en plantant ses yeux gris, dans ceux de de Drago.
- Vous avez entièrement raison, Miss Black, et nous y veillerons. Bien, je pense que nous en avons terminé...
A ce moment là, la cheminée crépita, et la tête de Sirius apparut dans les flammes.
- Puis je vous parler, Albus ?
- Bien entendu, entrez Sirius.
Il sortit de la cheminée et se crispa, et croisant le regard, de Malfoy. Puis, il apercut sa fille. Il fronça les sourcils.
- Puis savoir ce qui se passe, ici ?
- Oh, juste une petite querelle d'enfant. Monsieur Malfoy allait partir, n'est ce pas.
- Je sais ce qu'elle est, cracha t'il de sa voix glaciale, je ne sais pas comment elle fait pour se contrôler mais tôt ou tard, il y aura des morts. Vous ne direz pas, que je ne vous ai pas prévenu.
- Attention à ce que tu dis. Quand tu parles de ma fille, Malfoy.
- Ta fille est un monstre. Black.
Sirius soupira,
- Si j'étais dans un mauvais jour, je te flanquerais sûrement mon. poing dans la figure, mais..
Et sans crier gare. Il abattit son poing sur le bras de malfoy.
- C'est un mauvais jour ! Dit il.
- Tu me le paieras ! Black.
- Tu ne dois vraiment pas aimer ton visage, pour faire en sorte que je te l'arrange, chaque fois qu'on se croise.
- Vous êtes témoin, Albus, il m'a frappé. Je vais de ce pas porter plainte. Tu ne seras pas Auror bien longtemps.
- En attendant, je le suis. Alors ne t'éloigne pas trop, j'aurais des questions à te poser, ainsi qu'à ma chère cousine, à propos d'une évasion.
Malfoy arrangea son visage d'un coup de baguette.
- Il vaudrait mieux pour toi, que tu aies les autorisation nécessaires, pour nous interroger.
- Je les aurais, crois moi. On m'a donné les pleins pouvoirs.
Malfoy sortit, furieux, du bureau, en poussant son fils, devant lui.
- Je comprends mieux pourquoi votre fille est aussi virulente, Sirius, je pensais qu'avec le temps, vous auriez appris à vous contrôler.
- Que voulez vous, Albus, c'est plus fort que moi. Dès qu'il ouvre la bouche, je n'ai qu'une envie, c'est de la lui faire fermer.
- En attendant, vous allez avoir des ennuis. Il n'en restera pas là.
- Il risque d'être trop occupé, pour ça.
- Je suis au courant, pour l'évasion. Fudge m'a aussitôt fait prévenir. Avant d'en discuter. Je pense que Miss Black, pourrait..
- Non, je veux qu'elle reste. Ça la concerne aussi.
- Dans ce cas.
- Cassy, dit Sirius, en se penchant vers sa fille. Il y a eu une évasion, à la prison d'Azkaban.
Elle fronça les sourcils.
- Mais..Je croyais que c'était impossible ?
- Oui, moi aussi.
- C'est ce que nous pensions tous. Renchérit Dumbledore.
- Qui s'est échappé ? Demanda Cassandra.
- Bellatrix Lestrange, et son mari Rodolphus. Ce sont tes cousins. Rodolphus est le frère de Rabastan.
Malgré elle, elle frémit..
- On va les retrouver. Je ne veux pas que tu t'inquiètes. Mais, sois prudente., et si tu sens, ou remarque quelque chose d'anormal, préviens tout de suite un professeur.
- Je veux rentrer à la maison. Dit elle. Je dois protéger maman.
- Je m'occupe de ta mère. Toi, veille sur Harry. D'accord ?
Elle hôcha la tête.
- Et sois prudente.
Elle se jeta dans ses bras, et enfouit sa tête dans son manteau, il la serra contre lui.
- Tout ira bien. Je te le promets.
Elle lui fit Face, et plongea son regard dans le sien. Ils demeurèrent quelques instants, ainsi, les yeux dans les yeux,
Puis, lentement, elle se détacha de lui, et quitta le bureau.
- Vous avez une fille étonnante, Sirius. - Oui, protégez la.
- Je ferais de mon mieux, vous le savez bien.
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