Chapitre 9 Sortilèges et Malèfices

Hermione, Ron et Cassandra retinrent leur respiration, tandis que Harry tombait dans l'obscurité de la trappe.
- C'est OK. Cria Harry. On peut sauter, c'est mou, ici.
Ron fut le premier à rejoindre Harry.
- Venez les filles. Cria Ron.
Cassandra sauta à son tour. Suivit d'hermione.
On doit être à des kilomètres sous le château. Dit Hermione.
- Une chance qu'il y ai cette plante. Fit remarquer Ron.
- Une chance ! S'écria Hermione
Regardez vous.
Elle parvint peniblement,  d'un bond à se réfugier contre une paroi humide. Peniblement, car des l'instant ou elle avait atterrit, les vrilles de la plante, longue comme des tentacules, avaient commencé à s'enrouler autour ses chevilles.
Quand à Ron, Harry et Cassandra,  des sortes de lianes leur avaient déjà ligotté les jambes, sans qu'ils s'en rendent compte. Hermione  avait réussi à se libérer avant que la plante n'ait eu le temps de l'immobiliser.
Cassandra envoya une décharge électrique à la plante, qui dessert aussitôt son étreinte. Libre, elke se réfugia près de Hermione qui regardait avec Horreur Harry et Ron qui se débattaient pour se libérer, mais plus ils tiraient sur les tentacules, plus l'emprise du monstre végétal se resserrait.
-- Je vais la carboniser. Dit Cassandra.
- Non. Lui alors Hermione. Tu pourrais les blesser.
- Ne bougez plus. Leur dit Hermione. Je connais cette plante, c'est un filet du diable.
- Je suis ravi de le savoir, ça nous aide beaucoup. Lança Ron, d'un ton narquois, en essayant d'empêcher la plante de s'enrouler autour de son coup.
- Silence. J'essaie de me rappeler comment il faut faire pour la tuer. Dit Hermione.
- Alors dépêche toi, parce que j'ai du mal à respirer. Dit Harry d'une voix haletante tandis que la plante lui enserrait la poitrine.
- Voyons, le filet du diable. Qu'est ce que le professeur Chourave nous a dit, déjà ? Elle aime l'humidité et l'obscurité...
- Dans ce cas, fais un feu. Dit Harry.
- Oui, bien sûr, mais il n'y a pas de bois, répondit Hermione en se tordant les mains.
- TU FOLLE ? TU ES UNE SORCIERE OU QUOI ? Hurla Ron.
- Ah, c'est vrai. Dit Hermione.
- Laisse, intervint Cassandra, les feux, ça me connaît
Elle posa sa main sur la plante. Aussitôt, celle ci relâcha les deux sorciers et se ratatina sur elle même, jusqu' à ce qu'elle devienne un  tas de cendre, et ce sans qu'aucune flamme n'apparaisse.
- Une chance que tu écoutes bien en classe, Hermione, dit Harry, le visage ruisselant de sueur.

Ils s'engagèrent ensuite dans un passage qui s'ouvrait devant eux, et s'enfonçait sous la terre. Ils parcoururent ainsi, quelques dizaines de mètres.
- Tu entends ? Chuchota Ron.
- On dirait des bruits d'ailes, dit Harry.
- Il y a de la lumière, là bas, dit Ron, je vois quelque  chose bouger.
Parvenus à l'entrée du passage, ils arrivèrent dans une salle brillamment éclairée, avec un haut plafond en forme d'arche. Il était envahis de  petits oiseaux étincelants, qui voletaient sans cesse, autour de la pièce.
- Tu crois qu'ils vont nous attaquer, si on traverse la salle ?
- Sans doute, dit Harry. Ils n'ont pas l'air très méchant, mais s'ils nous tombent tous dessus en même temps...On va bien voir, je vais courir.
- Attends, dit Cassandra. Vélia, tu peux lui faire un bouclier ?
- Flammes ou électrique ? Demanda t'elle.
- Électrique. Et essaie de ne pas l'électrocuter.
- Je ferais de mon vieux.
- Vas y Harry, Vélia te protége. Enfin, j'espère. Murmura t'elle.
Un arc électrique se forma autour de Harry. Il courut jusqu'à la porte. Mais les oiseaux ne s'approchèrent même pas. Ils continuaient de voleter, indifférent à la présence de Harry.
- C'était bien la peine. Siffla Vélia.
Cassandra avança alors à son tour, sans non  plus déclancher d'hostilité.
Harry tira sur la poignée, mais la porte était verrouillée. Ron et Hermione lui prétèrent main forte. En vain. Elle refusa de s'ouvrir, même lorsque Hermione tenta une formule magique.
- Et maintenant, demanda Ron. Qu'est ce qu' on fait ?
- ces oiseaux ne sont pas là pour faire joli. Fit remarquer Hermione.
Ils observèrent les oiseaux, qui brillaient au dessus  de leurs têtes.
Qui brillaient...
- Ce ne sont pas des oiseaux. S'écria Harry. Ce sont des clés. Des clés volantes, Regardez bien. Ce qui veut dire...
Il jeta un coup oeil autour de lui tandis que les autres observaient le vol des  clés.
- Oui, là, des balais. S'exclama Harry. Il faut attraper la clé qui ouvre la porte.
- Mais, il y en a des centaines ! Fit remarquer Hermione.
Ron examina la serrure.
- Il faut une grosse clé à l'ancienne, probablement en argent, comme la serrure. Dit il.
Ils prirent chacun un balai, et décollèrent vers le nuage de clés.
Ils essayèrent d'en attrapper plusieurs, mais les clés magiques filaient, plongeaient, zigzagaient avec une telle rapidité qu'il était presque impossible de les attrapper.
Ce n'était pas pour rien, cependant, que Harry était le plus jeune attrapeur qu'on ait connu depuis un siècle. Il avait un don, pour repérer des choses que les autres ne voyaient pas. Après avoir parcourut pendant quelques instants ce tourbillon de plumes aux couleurs de l'arc en ciel,
.il remarqua une grosse clé d'argent, avec une aile tordue, comme si quelqu'un l'avait deja attrappée et introduite brutalement dans la serrure.
- C'est celle ci, cria t'il aux trois autres.
La grosse, là, avec les ailes bleues, les plumes sont toutes  froissées d'un côté..
Ron fila dans la direction indiquée par Harry, mais emporté dans son élan, il s'écrasa contre le plafond et faillit tomber de son balai.
- Il faut la cerner. Cria Harry, sans quitter des yeux la clé à l'aile blessée.
Vélia décida de s'en mêler. Elle se mit à poursuivre les clés, leur jetant des petite décharges électriques. Les clés faisait des bonds, et s'agitaient, semant une grosses pagaille.
- Vélia, ça suffit. Tiens toi tranquille. On n'est pas là pour s'amuser. Lui cria Cassandra, en sueur.
- Pfff. C'est pas drôle.
- Je sais.
- Ron, reste au dessus. Cria Harry. Hermione tu te mets en dessous. Cassandra, tu lui barres le chemin, et moi, j'essaie de l'attraper. Attention, partez...
Ron plongea, Hermione remonta en chandelle, et la clé les évita tous les deux. Harry et Cassandra lui foncèrent dessus. La clé fila sur Cassandra, qui la l'envoya contre le mur, du plat de sa main elle avait bien tenté de l'attraper, mais elle ne fut pas assez rapide. Harry parvint cependant à la plaquer contre la pierre, avec la paume de sa main,  dans un craquement sinistre.
Les autres poussèrent une exclamation de joie, qui résonna dans toute la salle.
Ils se dépêcherent d'atterrir, et Harry courut jusqu'à la porte, serrant dans ses mains, la clé qui se débattait
Il l'enfonça dans la serrure, et tourna. Il y eut un déclic, puis, la clé s'envola à nouveau, les ailes en piteux état.
- Prêts ? Demanda Harry, la main sur la poignée de la porte ?
Les trois autres hôchèrent la tête, et il.ouvrit la porte.
La seconde salle était plongée dans une telle  obscurité qu'ils ne voyaient plus rien. Mais lorsqu'ils eurent franchi le seuil, une lumière éclatante jaillit soudain en.leur révélant un spectacle étonnant.
Ils se trouvaient au bord d'un échiquier géant. Derrière des pièces noires, qui étaient plus grandes qu'eux,  et semblaient avoir été sculptées dans la pierre. En face d'eux, de l'autre côté de la salle, se trouvaient les pièces blanches.  Cassandra et les trois autres, furent parcourus d'un frisson. Les pièces blanches, n' avaient pas de visage.
- Qu'est ce qu'on fait, maintenant ? Murmura Harry.
- C'est évident, non ? Dit Ron. Il va falloir jouer une partie d'échec pour arriver de l'autre côté.
Derrière les pièces blanches, ils apercevaient une autre porte.
- Comment on va s'y prendre ? Demanda Hermione.
- Nous allons sans doute être obligés de nous transformer en pièces d'échecs. Dit Ron.
Il s'avança vers un cavalier noir, et posa sa main sur le cheval. Aussitôt, la pièce s'anima. Le cheval.frappa l'échiquier de ses sabots, et le cavalier tourna sa tête coiffée d'un casque vers Ron.
- Il.faut...heu...qu'on se joigne à vous, pour passer de l'autre côté ? Demanda t'il.
Le cavalier hôcha la tête.
- Je pourrais les pulvériser. Proposa Vélia.
- Non. Répondit Cassandra. Seulement en cas d'urgence.
- Il faut bien réfléchir. Dit il. On va devoir prendre la place de quatre des pièces noires.
Harry, Hermione et Cassandra attendaient que Harry ait prit une décision.
- Ne vous vexez pas, tous les trois, mais vous n'êtes pas très bons, aux échecs.
- On ne se vexe pas, répondit Harry. Dis nous seulement ce que nous devons faire.
- Toi, Harry, tu prends la place de ce fou. Hermione, tu te mets du même côté, à la place de la tour. Cassandra, la seconde tour. Moi, je serais le cavalier.
Les pièces noires avaient entendu, car à cet instant, le cavalier, le fou et les deux tours, quittèrent l'échiquier, laissant quatre cases vides, que les sorciers occupèrent.
- Les blancs jouent toujours les premiers, dit Ron, en scrutant l'extrémité de l'échiquier. Regardez.
Un pion blanc venait d'avancer de deux cases.
Ron, commença alors à donner ses ordres aux pièces noires, et à chaque fois, elles se plaçaient ou il le souhaitaient.
- Harry, déplaces toi de quatre cases en diagonale, sur la droite.
Leur premier choc fut de voir le camp adverse prendre l' autre cavalier. La reine blanche l'assomma en le jetant à bas de sa monture et le traîna en dehors de l'échiquier, ou il resta couché
- C'était nécessaire, Dit Ron, qui parraissait secoué. Maintenant, tu vas pouvoir prendre ce fou, Hermione, vas y.
Chaque fois qu'elles perdaient une de leur pièces, les blanches se montraient sans pitié, et bientôt, il y eut une rangée de pièces noires alignée le long du mur. Mais Ron s'arrangeant pour prendre autant de pièces blanches, qu'ils perdaient de pièces noires.
- On y est presque. Dit il. Voyons, réfléchissons....
La reine blanche tourna son visage vers lui.
- Oui, c'est le seul moyen, je dois me faire prendre.
- Non ! S'ecrièrent les trois autres
- C'est le jeu. Répliqua Ron. Il faut savoir faire des sacrifices. Je vais avancer, et elle me prendra, ce qui te permettra de faire échec et mat, Harry.
- Mais...
- Tu veux arrêter Rogue, ou pas ?
- Ron...
- Si tu ne dépêches pas, il va s'emparer de la pierre.
Il n'y avait rien d'autre à faire.
- Prêt ? Demanda Ron, le teint pâle,
J'y vais, mais ne traînez pas, quand vous aurez gagné.
Il s'avança. La reine blanche abattit son bras sur sa tête. Ron s'effondra, et la teine le traina sur le bord de l'échiquier. En le voyant assommé, Hermione poussa un cri, mais ne bougea pas de sa case.
En tremblant, Harry se déplaça de trois cases, vers la gauche.
Aussitôt, le roi ôta sa couronne et la jeta aux pieds de Harry. Ils avaient gagnés. Les pièces blanches s'écartèrent, en s'inclinant, dégageant l'acces à la porte du fond. Après avoir jeté à Ron un regard navré, Harry Hermione et Cassandra s'engouffrèrent dans le passage.
- Tu crois qu'il...demanda Hermione.
- Ne t'inquiète pas, il n'est pas blessé, assura Harry en essayant de s'en convaincre lui même.
- Vélia ? Comment va t'il ? Demanda Cassandra.
- Je sais pas, moi, comment veux tu que je le sache ? Je suis pas médicomage.
- Fais ce que je te dis.
- Qu'est ce qui nous attend, maintenant, à ton avis, Hermione.
- Le filet du diable, c'était la maléfice de Chourave. C'est sans doute Flitwick qui a ensorcelé les clés. Mcgonagall à donné vie aux pièces d'échecs. Il.nous reste donc à affronter ceux de Quirrell et Rogue.
Ils étaient à présent devant une nouvelle porte.
- On y va,  ? Demanda Harry.
Elles acquiècèrent. Harry ouvrit la porte, et une odeur nauséabonde leur frappa les narines.  Ils relevèrent les pans de leurs robes, pour se boucher le nez. Ils virent alors, allongé sur le sol, un troll encore plus immense que celui qu'ils avaient déjà rencontré. Il était évanoui, avec une grosse bosse ensanglantée, sur le fronc.
- Heureusement qu'on a pas eu à se battre contre celui ci..dit Harry.
- Ils les trouvent où, tous ces trolls ? Demanda Cassandra. Ils les achètent au prix de gros ?
Ils enjambèrent avec précaution l'une des chevilles du monstre, qui leur barrait la toute, et passèrent dans la salle suivante. Lorsque Harry ouvrit, ils s'attendaient au pire, mais il ne virent rien d'effrayant. Il y avait simplement une table, sur laquelle était posée différentes bouteilles de différentes tailles et formes.
- Ça, c'est le maléfice de Rogue. Dit Harry. Qu'est ce qu'on doit faire ?
Dès qu'ils eurent franchi le seuil, de grandes flammes violettes jaillirent derrière eux. Au même moment, de grandes flammes noires celles là, s'élèvèrent dans l'encadrement de la porte du fond. Ils étaient pris au piège
- Regardez, dit Hermione en déroulant un parchemin qu'elle avait trouvé sur la table, devant les bouteilles. Elle le lut à voix hautes.
- Devant est le danger, le salut est derrière.
Deux, saurons, parmi nous, conduire à la lumière.
L'une d'entre les sept, en avant te protége.
Et une autre en avant, aboliras le piege.
Deux ne pourront offrir qu'un simple vin d'orties.
- Trois, sont mortels poisons promesse d'agonie.
Choisi si tu veux fuir un éternel supplice.
Pour t'aider dans ce choix, tu auras quatre indices.
Le premier. Si rusé que soit leur perfidie, les poisons sont à gauche des deux vins d'orties.
Le second différentes à chaque extrémité, nulle n'est ton alliée.
Le troisième elles sont de taille inégales, ni naine, ni géante, en son sein, n'est fatale.
Quatre, enfin,  les deuxième à gauche, comme à droite, sont jumelles de goûts mais d'aspect disparate.
Hermione poussa un profond soupir.
- Tu comprends quelque chose à ce charabia, toi ? Demanda Cassandra.
- Bien sûr, c'est pas de la magie, c'est de la logique. Une énigme. Il y a beaucoup de grands sorciers qui n' ont pas de logique. Ils n'arriveraient jamais à trouver la solution.
- Mais nous non plus. Lui fit remarquer Harry.
- Mais si, regarde. Tout ce que nous avons besoin est écrit sur ce papier.
Il y a sept bouteilles. Trois contiennent du poison. Deux, du vin.
L'une d'elle permet de franchir les flammes noires, une autre de revenir sur nos pas en traversant les flammes violettes.
- Mais comment savoir laquelle boire ? Demanda Harry.
- Laisse moi réfléchir.
Hermione lut le parchemin plusieurs fois, puis, elle examina les bouteilles, en marmonna pour elle même.
- Ca y est, j'ai trouvé. C'est la plus petite bouteille qui nous permettra de franchir les flammes noires et d'atteindre la porte.
Harry examina la bouteille. Il y en a à peine pour deux, la dedans.
Ils échangèrent un regard.
- Qu'elle est celle qui permet de franchir les flemmes violettes ?
Hermione montra une bouteille ronde, à droite de la rangée.
- Alors buvez là, toutes les deux. Retournez auprès de Ron. Allez prendre des balais dans la salle des clés volantes, Touffu n'aura pas le temps de vous mordre. Filez droit à la volière,  et envoyez un hiboux à mon père. J'arriverais peut être à retenir Rogue, un moment, mais je ne suis pas de taille à l'affronter.
-Moi,  je le suis, Harry. Dit Cassandra.
- Ouais ! S'écria Vélia. On va l'atomiser.
- Mais qu'est ce que vous ferez si Voldemort est avec lui ?
- J'ai eu de la chance une fois. Dit Harry, en.montrant sa cicatrice. Pourquoi pas deux ?
- Moi, je l'ai déjà repoussé deux fois, et vous savez ce qu'on dit...jamais deux sans trois. Dit Cassandra.
Les lèvres d'hermione tremblèrent. Elle se jeta sur Harry, et le serra dans ses bras.
- Tu es un grand sorcier, Harry.
- Pas autant que toi. Répondit il, un.peu gêné.
- Moi ? J'ai tout appris dans les livres, mais il.y à des choses, le courage, l'amitié...Oh, Harry, fais bien attention. Toi aussi Cassandra.
- Mais oui, ne t'inquiète pas. On n'est pas les enfants des Maraudeurs pour rien répondit Cassandra
- Les quoi ?
- Laisse, tu peux pas comprendre. Reprit elle.
- bois la première. Tu es sure que c'est la bonne ?
- Certaine. Assura Hermione.
Elle but une longue gorgée du liquide et frissonna.
- Ce n'est pas du poison ? S'inquiéta Harry.
- Non, mais on dirait de la glace.
- Vas y, avant que les effets de la potion ne disparaîssent.
- Bonne chance, soyez prudent.
-VAS Y !
Elle franchit la barrière de flammes.
- Bon, dit Harry en se tournant vers Cassandra. A nous.
Il but une gorgée et passa la bouteille à Cassandra.
Elle eut alors l'impression d'être plongée dans un bain glacée. Ils franchirent les flammes, qui ne leur firent aucun effet.
Ils se retrouvèrent dans un couloir. Ils étaient arrivés à mi chemin, lorsque Vélia interpella Cassandra.
- Viens, dit elle, il faut que je te montre quelque chose.
- Quoi, maintenant ? Ça peut pas attendre ?
- Non, c'est important.
- Ok, Harry, continues, je te rejoins.
- Pourquoi ? Que se passe-t-il ?
- Quelque chose qu'il faut que je vois. Je n'en ai pas pour longtemps. Sois prudent.
- D'accord, mais toi aussi, sois prudente. Tu es toute seule, maintenant.
Elle sourit.
- Je ne suis jamais seule. Je fais vite.

Elle se dirigea vers une porte et l'ouvrit. La pièce était sombre, et vide...
- Alors, dit elle, que voulais tu que je vois ?
Au même moment, des flammes jaillirent devant la porte.
- Qu'est ce que...
- Pardon, j'avais pas le choix.
- Tu m'a piégée ? Pourquoi ?
- Voldemort est là.
- Harry ! Murmura Cassandra. Laisse moi passer Vélia ! Gronda t'elle.
- Je regrette. Si tu y vas, il te tuera.
- Je m'en fiche. Il faut que j'aille aider Harry.
- Tu es bien la fille de ton père ! Cria t'elle.
- Qu'est ce que mon père vient faire la dedans ?
- Tu as son courage, son obstination, et la même indifférence, face à la mort. Mais vous avez aussi une fâcheuse tendance à ne penser qu'à vous.
- C'est injuste. Là, tu vois, je ne pense qu'à Harry.
- Mais Harry est protégé, pas toi !
- Quoi ? Qu'est ce que tu racontes ?
- Il y a une aura de magie blanche, autour de lui. Voldemort ne pourra pas l'atteindre. C'est de la vieille magie, elle est née d'un sacrifice.
- Je ne comprends rien à que tu dis.
- Si tu meurs, je meurs aussi.
- Je sais. Mais on ne va pas vivre cachée, pour autant.
- Mais si Voldemort m'absorbe, il sera si puissant, qu'on ne pourra plus l'arrêter.
- Je l'ai déjà repoussé. Je peux le refaire. S'obstina Cassandra.
- Mais si on n'y arrive pas, cette fois ? Et si on meurt, en le faisant ?
- Ca suffit ! Laisse moi passer ou tu le regretteras.
- Je ne te laisserais pas nous détruire. S'entêta Vélia.
- Ne m'oblige pas à te faire du mal, s'énérva Cassandra.
- Tu n'oseras pas.
- Je le ferais, si tu m'y obliges.
- ALORS FAIS LE ! Mais tu ne sortiras pas d'ici tant que ton père ne sera pas là.
- Mon.père ?
- Je l'ai prévenu. Il arrive..
- Idiote. Tu l'auras voulu.
Cassandra ferma les yeux, se concentra et envoya une décharge mentale d'un grande puissance à son double. Vélia poussa un cri de douleur, et se réfugia au plus profond de l'esprit de Cassandra. Les flammes s'éteignirent.
Cassandra s'apprêtait à sortir lorsque des grognements sourds, se firent entendre provenant du fond de la pièce. Elle brandit sa baguette dont une lumière vive jaillit.
Elle équarquilla les yeux et recula.

Une masse informe se redressa. Prenant au fur et à mesure une apparence humaine. L'homme était blafard, ses yeux blancs, révulsés fixaient l'enfant. Son aspect décharné, était celle d'un cadavre en décomposition. Il avança dans sa direction, d'une démarche claudiquante.
Cassandra baissa les yeux, et remarqua qu'il lui manquait un pied,  Il s'appuyait sur un moignon.
Elle releva la tête, et frémit. Il lui manquait également une main.
Elle recula jusqu'à l'entrée.
- Velia. Appela t'elle.
Mais cette dernière, vexée, refusa de répondre.
- Vélia, c'est pas le moment de bouder.
- Tu m'as fait mal..
- Et  lui, il va me tuer, si tu ne m'aides pas.
- Un inferius ? Wouah.
- Un quoi ?
- Laisse, je vais me régaler.
Une langue de feu entoura le mort vivant. Il se transforma en torche.
- Et voilà le travail. Se vanta la fury.
Mais les flammes s'éteignirent et l'inferius s'approcha dangereusement de Cassandra.
- Merde alors ! Il est ignifugé.
Vélia repoussa alors le monstre, d'une onde puissante de magie noire. Elle l'envoya de l'autre côté de la pièce.
- Cours ! Lui dit Vélia.
Mais au moment de quitter la pièce, une voix l'arrêta net
- Miss Black. Je croyais pourtant vous avoir prévenu de ce qui arriverait si je vous surprenais de nouveau seule dans les couloirs.
- Justement, professeur Rogue, je ne suis pas seule..et si j'étais vous, je ne resterais pas là.
- Ce n'est pas à vous de me dire ce que je peux faire ou non.
- Comme vous voulez, professeur, mais en tout cas, moi, je m'en vais..
- Je ne crois pas vous avoir donné l'auto...
Mais Rogue s'interrompit. Il équarquilla les yeux, écarta les bras, sa baguette brandit. D'instinct, il se plaça devant l'enfant.
Sous ses yeux ahuris, la silhouette de l'inferius se dressait de nouveau.
- Rabastan Lestrange ! Murmura Rogue.
Il connaissait bien, les inferius. Il en avait lui même créé,  à l'époque de la puissance de Voldemort.
Il jeta un maléfice qui mit le feu au mort vivant.
Cassandra était presque arrivée au milieu du couloir.
-  Aie ! Dit Vélia, on aurait dû le prévenir, que les flemmes étaient inefficaces.
Cassandra soupira, jeta un regard en arrière et grogna.
Elle avait beau détester Rogue, elle ne voulait pas se sentir responsable de sa mort.
Elle fit demi tour.
Rogue était par terre. Sa baguette avait roulé loin de lui. Il avait réussi à repousser son assaillant, mais il revenait déjà à la charge.
- Ensemble ! Cria Cassandra, en courant vers Rogue.
Elle mêla sa magie naturelle de sorcière, à celle de Vélia. Ses yeux virèrent au noir,  pendant quelques secondes, elles ne firent qu'une.
Cassandra tendit ses bras vers son oncle, et visa la poitrine.
Une violente décharge électrique frappa l'inferius dans la poitrine, et le traversa de part en part.
Il s'ouvrit en deux et explosa.
Cassandra, épuisée, s'effondra.

Rogue n'arrivait pas à y croire. Il devait la vie à la fille de son pire ennemi. Elle était revenue pour le sauver. Il ne savait pas s'il devait l'en remercier, ou lui en vouloir.

Il se releva et s'approcha d'elle.
Elle ouvrit les yeux et murmura
- Harry est en danger, Voldemort, va le tuer.
Rogue frémit, enjamba la petite sorcière, et se rua dans la salle de la
Pierre.

Sirius Black dormait profondément, dans les bras de Méredith. Depuis qu'il l'avait retrouvé, il dormait comme un loir.
- SIRIUS !
Un voix hurlait dans sa tête. Il se redressa brusquement, clignant des yeux, encore ensuqué.
Il n'y avait personne, d'autre, dans la chambre, à part Méredith, profondément endormie.
- J'ai dû rêver. Dit il. Il s'allongea de nouveau.
Mais au même moment, une silhouette de flamme apparut.
Ça, c'est mauvais signe. Se dit il.
- Elle est en danger. Lui dit une voix dans sa tête.
Sirius fronça les sourcils. Entendre des voix, ce n'était pas le début de la folie ?
- Cassandra va mourir. Insista la voix.
OK, là, c'était plus clair.
Il se leva, s'habilla, et se rua dans le salon.
Un instant, il se demanda s'il devait prévenir James. Il décida que ça valait sans doute mieux.
Il glissa sa tête dans la cheminée et appela.
Au bout de dix minutes, qui lui parurent une éternité, la tête ensommeillée de James apparut devant lui.
- Ah Bein, quand même ! S'exclama Sirius.
- Il vaudrait mieux que ce soit important.
- Cassandra est en danger.
- C'est important ! Donne moi cinq minutes.
Il retira le maléfice antiintrusion et Sirius se glissa hors de la cheminée.

Dix minutes plus tard, James réapparut. Les cheveux ébouriffés, torse nu, il tentait d'enfiler son tee shirt et ses chaussures en même temps.
Sirius avait tenté de joindre Dumbledore, en vain. A présent, il t'était de réveiller le professeur Mcgonagall.
Elle apparut soudain devant la cheminée.
- Monsieur black ? Que diable..
- Je suis navrée de vous réveiller, professeur, Mais j'ai de bonnes raisons de penser que ma fille est en danger.
- Mais...Elle est dans,son dortoir.
- Vous voulez bien vérifier, je vous pries ?
- Il vaudrait mieux que cette petite soit dans son lit ! gronda Minerva. Elle nous a causé assez d'ennui comme ça, pour cette année. Entre elle et Potter,  on peut dire que l'on a pas  eu le temps de s'ennuyer. Ce qui ne devrait pas nous étonner, quand on sait qui sont leurs pères

Malgré son angoisse, Sirius ne put s'empêcher de sourire, en l'entendant maugréer.
- Et bien, entrez, lui dit elle avant de quitter son appartement privé.
Il se faufila à l'intérieur, et se rendit compte qu'il n'était jamais venu dans les quartiers privés des professeurs.
- Et bien, venez. Lui dit elle.
A ce moment là, James passa sa tête de l'autre côté, de la cheminée.
- Bonsoir professeur.
- Monsieur Potter, bien sûr. J'aurais dû m'en douter, Quand on en voit un, le deuxième n'est jamais loin.
James lui adressa un sourire ravageur.
Ils entrèrent dans la salle commune. Et le professeur Mcgonagall poussa un cri, en retrouvant le corps de Neville Londubat.
- Saussinonnage. Reconnut James. Parfaitement exécuté.
Tandis que James libérait le malheureux Neville, Minerva se ruait dans le dortoir des filles.
Ils attendirent dans la salle commune, de Gryffondor. Ça leur paraissait étrange, de se retrouver là, tout semblait plus petit. Et en même temps, rien n'avait changé. Les souvenirs affluaient. Combien de blagues, avaient ils mis au point, dans cette salle, combien de chamailleries, de rires, de confidences, avaient été échangés ici.
Neville reprit ses esprits.
- Ils sont partis. Harry, Ron, Hermione et Cassandra. Dit il. J'ai essayé de les en empêcher, mais Hermione m'a jetée un sort.
- Granger, bien sûr. Elle est tellement douée, cette petite. Dit le professeur Mcgonagall qui venait de revenir du dortoir.
- Tu sais où ils sont allés ?
- Non, mais ils n'arrêtaient
pas de dire que c'était important.
Le professeur Mcgonagall soupira
- J'aurais pourtant cru qu'ils auraient compris la leçon, après ce qui s'est passé dans la forêt interdite.
James et Sirius échangèrent un regard surpris.
- Je crois qu'on a raté un épisode. 
- Je vous expliquerais plus tard, dit elle, Je sais où ils sont. Répondit le professeur Mcgonagall. Ils m'ont dit que quelqu'un allait voler la pierre philosophale. Jamais je n'aurais cru...et tous  ces maléfices,..jamais il n'arriveront à..
Sirius donna un coup de poing dans un bureau.
- J'en étais sûr !
- Ou elle est cette pierre ? Demanda James.
- Par ici, messieurs
Ils la suivirent jusque dans le couloir du deuxième étage. Elle leur expliqua les différents sortilèges qu'ils devaient rencontrer.
- Donc, si je vous suis bien, dit James, s'ils ne se sont pas fait dévorer par le chien à trois têtes, ils ont sûrement été tués par un troll, ou empoisonnés par les bons soins de Rogue. A moins que le filet du diable les aient déjà étouffés.
- Ces pièges ont été conçus pour protéger la pierre. Se défendit Minerva. Nous étions à mille lieux de penser que ces enfants découvriraient son existence, et chercheraient à la prendre.
- Il voulaient empêcher qu'on la vole. Merlin, dit James, Harry va s'en souvenir longtemps.
- Si Cassandra est encore en vie, je me ferais un plaisir de la tuer moi même. Gronda Sirius.

A ce moment là, la voix dans sa tête hurla.
- AU SECOURS !

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