Chapitre 7 la foret Interdite


Un matin, au petit déjeuner, Hedwige, la chouette de Harry,  se posa devant lui. Elle apportait un message de Hagrid.
Il est en train d'éclore.
Ron et Cassandra voulurent aller voir tout de suite, mais, Hermione les en dissuada.
- On a un cours, là, ce n'est pas le moment de nous attirer des ennuis, et ce n'est rien en comparaison de ceux qu'aura Hagrid, quand on saura ce qu'il a fait.
- Tais toi, l'interrompit Harry.
Malfoy s'était arrêté net, pour écouter ce qu'ils disaient. Qu'avait il entendu ? Harry n'aimait pas beaucoup l'expression de son visage.

Ils se mirent d'accord, pour aller voir Hagrid, pendant la récréation du matin. Lorsque la cloche sonna, ils se ruèrent à la cabane du garde chasse, qui.les accueillit tout excitations, le visage écarlate.
- Il est presque sortit. Annonça t'il.
L'oeuf était posé sur la table. Il y avait de profondes crevasses tout autour, et quelque chose remuait à l'intérieur, avec un drôle de bruit, comme une sorte de claquement.
Il s'assirent autour de la table, et observèrent  l'oeuf, en retenant leur souffle.
Presque aussitôt, il.y eut un craquement. La coquille s'ouvrit en deux, et le bébé dragon s'avança sur la table, d'une démarche pataude
Il n'était pas vraiment beau et voir.
- Tout ça pour ça ! S'exclama Cassandra. Ça vaut vraiment pas les ennuis  que vous risquez d'avoir, Hagrid.
- Cassandra ! La rappela à l'ordre Harry et Hermione..
- Quoi ? Vous n'allez quand même pas me dire que ce truc est beau à voir ?
- Excusez la Hagrid. Dit Harry. En lançant un regard noir à la sorcière.
Mais Hagrid ne l'avait probablement pas entendu. Trop.occupé, qu'il.etaut admirer le bébé dragon.
Il est magnifique. Murmura t'il.
Cassandra leva les yeux au ciel.
Il tendit la main pour le carresses, mais le Dragon claqua des mâchoires,  en  montra ses crocs d'un air menaçant.
Le brave petit. Dit Hagrid, ému, il a reconnu sa maman.
- Hagrid, il faut combien de temps, pour qu'un Norvégien à crête atteignent sa taille adulte ? Demanda Hermione.
Mais avant qu'elle ai fini de poser sa question, Hagrid se dressa union, et se rendit à la fenêtre.
- Que se passe-t-il ? Demanda Harry
- Quelqu'un regardait entrevues rideau. Un garçon, il s'est enfui.vers le château.
Harry bondit sur la porte, et l'ouvrit pour regarder au dehors. Même de loin, il était impossible de s'y tromper. Malfoy, avait vu le Dragon.

Dans les jours qui suivirent, le sourire qu'affichait Malfoy, mit Harry, Ron Cassandra et qu'hermione mal à l'aise. Ils passaient tout leur temps libre dans la cabane de Hagrid, à essayer de la raisonner.
- Relâchez le dans la nature. Le pressait Harry
- Impossible, il est trop petit. Il mourrait.
Ils contempletentble dragon. En une semaine, sa taille avait triplée, et des volutes de fumée lui sortaient par les naseaux. Hagrid, trop occupé à prendre soin de lui, négligeait son travail de garde chasse, le sol était jonché de bouteille vide, et de plume de poulet.
- Je vais l'appeler Norbert.
Cassandra pouffa.
- Il.me connaît bien, mai'tenant. Regardez, Norbert ? Norbert, regarde maman.
- Il a perdu la boule. Murmura Ron à l'oreille de Harry.
- Hagrid. Dit Harry, dans une quinzaine de jours, il.sera aussi grand que la maison. Et Malfoy peut à tout instant avertir Dumbledore.
-Hagrid se mordit la lèvre.
- Je sais bien que je ne peux pas le garder pour toujours. Mais je ne vais quand même pas l'abandonner. Je ne pourrais jamais faire une chose pareille.
- Tout ce cirque pour une sale bestiole qui pense qu'à manger. Soupira Cassandra.
Comme Harry et Hermione la regardait de travers, elle soupira.
- Je sais. Tais toi, Cassandra. Dit elle.
Harry se tourna brusquement vers Ro'.
- Charly ! S'écria t'il.
- Toi aussi, tu perds la boule, dit Ton. Moi, je m'appelle Ron, tu te souviens ?
- Je voulais parler de Charly, ton frère, celui qui étudie les dragons, en Roumanie, on pourrait lui envoyer Norbert ? Charly pourra s'occuper de lui, et il.le relâchera dans la nature.
- Excellente idée, Harry. Qu'est ce que vous en.pensez, Hagrid.
Hagrid fi.it par accepter qu'ils envoient un hibou à Charly, pour lui demander de prendre en charge le Dragon.
Le mercredi soir, Harry et  Hermione  étaient dans la salle commune. Bien après que tous les autres eurent rejoint leur dortoir.
La pendule venait de sonner minuit.
Lorsque le portrait de la grosse dame pivota. Ron et Cassandra retirèrent la cape d'invisibilité, ils avaient aidé Hagrid à nourrir le Dragon qui dévorait des tonnes de rats mort, à présent.
-? Il m'a mordu, s'écria Ron. En.montrant sa main, enveloppée dans un.mouchoir ensanglanté. S'il me l'a pas dévorée, c'est parce que Cassandra lui a envoyé une décharge électrique sur la tête. Hagrid était furieux. Quand on est parti, il.lui chantait une berceuse. Je ne pourrais pas tenir une plume, pendant une semaine. Ce dragon est la chose la plus effroyable que je connaisse.
Il y eut un bruit contre le carreau de la fenêtre.
- C'est Edwige. Dit Harry, elle doit nous apporter la réponse de Charly.

Ils Lurent la lettre.
Charly leur demandait de porter le Dragon sur la plus haute tour du château, pour le confier à des amis, qui devaient ensuite le rejoindre, samedi, à minuit.
- Avec la cape, ça devrait pas être trop difficile. Conclut Harry.

Ron était à l'infirmerie. Sa main avait doublée de volume.
- Malfoy est passé me voir. Il a prétendu qu'il voulait m'emprunter  un livre. Il. a menacé de dire à Madame Pomfresh, ce qui m'avait mordu. Je lui ai dit que c'était un chien, mais je crois pas qu'elle m'ai cru.
- Ce sera fini.samedi à minuit. Dit Harry.
- Samedi ? Oh non. J'ai laissé la lettre de Charly dans le livre que Malfoy m'a pris. Il va savoir, pour le rendez vous.
Ils n'eurent pas le temps d'en discuter d'avantage. Madame Pomfresh les prix de laisser Ron se reposer.

Il était trop.tard pour changer le jour où l'heure du rendez vous. Malfoy ne sait pas que nous avons la cape, ça ira.

Le samedi soir, Harry et Hermione, cachés sous la cape d'invisibilité de Harry, partirent chercher le Dragon.
Cassandra envoya son entité, surveiller les environs.
- Gonagall à eu Malfoy. Lui dit elle. Il cherchait à coincer tes amis.
Cassandra sourit.
- Bien fait pour lui. Continues à surveiller.
- Qu'est ce que je fais, s'ils se font prendre ? Demanda le double maléfique.
- Si je t'ai demandé de surveiller, c'est justement pour éviter qu'il se fasse prendre.
- Tu n'es vraiment pas drôle. Le Dragon est parti. Dommage, on aurait pu s'amuser un.peu.
- vous auriez fait un concours pour savoir qui de vous deux ferait le plus de dégâts ? Demanda Cassandra.
- Quelque chose comme ça. Aie, t'es amis ont oublié leur cape, ils vont se faire prendre.
- Avertis les, tout de suite.
- Comment veux tu que je fasse ? Tu sais bien qu'il n'y a que toi qui m'entend.
- Je sais pas, fais quelque chose.

Et elle se rua dans le couloir.

Tandis que Cassandra gagnait à son tour le couloir de la plus haute tour,
Son double se rassemblait en une silhouette noire, cerclée de flemmes,
Elle se dressa devant Harry et Hermione, qui poussait un cri, en la voyant.
L'étrange silhouette incandescante, agitant les bras, tentant de les arrêter. - C'est Cassandra ! Dit Harry..
- Tu es sûr ?
- Oui, ça lui ressemble bien.
- Mais...pourquoi ?
- La cape ! S'écria Harry. On a oublié la cape.
La silhouette hôcha la tête, et disparut.
Ils s'apprêtaient à remonter pour aller chercher la cape, lorsque la voix de Rusard les arrêta.
- Je crois bien que nous allons avoir des ennuis. Murmura t'il de sa voix nasillarde.

Cassandra était presque arrivée au pied de la tour, lorsque l'entité la prévint.
- Fais gaffe, Gonagall vient de choper le pleurnichard, elle est dans le coin.
- Ou ? Demanda Cassandra.
- Miss Black ?.s'écria tout à coup le professeur Mcgonagall.Par la barbe de Merlin, que se passe t'il donc ce soir ? Quelqu'un aurait il.organisé une chasse au trésor dans le château ? Vous êtes là troisième élèves que je surprends hors de son dortoir.
Elle tenait Neville par le bras. Le pauvre garçon, semblait au bord des larmes
- Je me suis perdue, professeur.
- Vraiment ? Dans ce cas, je vais vous vous accompagner jusqu'à mon bureau, pour être sûre que vous ne vous perdiez pas de nouveau.
- Qu'est ce que tu fais là ? Chuchota  Cassandra à Neville.
- Je voulais vous prévenir. Répondit il sur le même ton.
-  Bein, c'est réussi. Répliqua Cassandra.
La voix, dans sa tête, lui demanda.
- Tu veux que je t'aide ?
- Surtout pas, lui répondit la sorcière. Reste tranquille.

Dans le bureau du professeur, ils retrouvèrent Harry et Hermione, qui n'en.menaient pas large.
Le professeur Mcgonagall, les contempla, interloquée.
- Potter ? Granger ? Y aurait il une fête, à laquelle on aurait oublié de m'inviter ? Vous me décevez beaucoup, Miss Granger. Et vous, Potter. J'aurais cru que vous aviez à coeur la victoire de Gryffondor.
Je sais que vous avez tenté de piéger Monsieur Malfoy, en lui racontant une histoire abracadabrante de dragon. Je l'ai surpris tout à l'heure, dans les couloirs. Sans doute vouliez vous vous assurer que votre piège avait bien fonctionné, et vous vous êtes fait prendre, vous aussi. J'enlève trente points, chacun, à Gryffondor.
- Mais...professeur...Dit Harry, qui voyait la coupe s'envoler au profit des serpentard.
- Vous ne pouvez pas faire ça. Professeur. Intervint Hermione.
- Ce est pas à vous de me dire ce que je peux faire ou pas. Potter. Naturellement, je vous trouverez du travail à la mesure de votre besoin de dépense en énergie. Peut être qu'e'suite, si vous êtes suffisamment fatigués, vous dormirez, la nuit, au lieu de vous promener dans le château.
Ils regagnèrent leurs dortoirs, abattus.
Une fois dans la salle commune, Hermione se retourna vers Cassandra.
- Comment tu as fait, pour former cette silhouette ?
- Oh, ça, c'est pas vraiment moi. C'est la magie noire.
- Mais, c'est toi qui l'a envoyée ?
- Oui, je voulais vous prévenir. C'était pas très réussi, désolée.
- C'est nous qui avons été stupide. Dit  Harry. Si on avait pas oublié la cape, on se serait pas fait prendre.
- Qu'est ce que Neville faisait là ? Demanda Hermione
- Il voulait vous prevenir que Malfoy cherchait à vous faire prendre. Répondit Cassandra
- Le pauvre. Dit Harry.

Ils montèrent dans leur dortoir
- Tu vas être punie ! Claironner la voix, dans la tête de Cassandra.
- Oh toi, ferme là.
Durant quelques minutes, elle obtint un silence appréciable.
- Pourquoi je n'ai pas de nom ? Lui demanda soudain la voix
- Quoi  ?
- Toi, tu as un nom, les autres aussi, pourquoi je n'en ai pas ?
- Parce que tu n'es pas une vraie personne.
- Mais...même le Dragon, à un nom.
- Tu me fatigues, tais toi.
- Tu dis la magie noire, ou la voix, ou même la chose, quand tu parles de moi, Je veux un nom.
- Ca suffit ! Ferme là. Je veux dormir.
L'entité se recroquevilla dans un coin de l'esprit de la sorcière, énervée, mais vaincue.

Le lendemain, quand les élèves de Gryffondor passèrent devant le sablier géant, qui comptabilisait les points, ils furent surpris de constater qu'ils avaient perdus cent vingt points, en une nuit.
Très vite le bruit se répondit, que le fautif, n'était autre que Harry Potter. Lui qui depuis son arrivée était le plus populaire de l'école, était devenu la bête noire de tout Gryffondor. Même les Poufsouffle et mes Serdaigle, le prirent en grippe.
En revanche, les serpentard l'acclamaient et l'applaudissaient, chaque fois qu'ils le croisaient.

Même le Quidditch avait perdu.de son attrait. Les joueurs l'appelaient l'attrapeur, lorsqu'ils avaient besoin de parler de lui, et ne lui adressaita parole, qu'en cas de nécessité absolu.
Harry proposa de démissionner, mais Dubois refusa tout net.

Ron, et Cassandra, restaient solidaires, et tentaient tant bien que mal, de lui remonter le moral.
Hermione et Neville n'était pas non plus, en odeur de sainteté. Bien que moins connus que Harry, ils étaient malgré tout, placés en quarantaine. Hermione travaillait en silence, et gardait la tête baissée.
Finalement, seule Cassandra, ne semblait pas trop souffrir de cette mise au ban. Ses seuls amis, étant Ron, Harry et Hermione, elle se fichait pas mal, que les autres ne lui parlent pas. De plus, la plupart des autres élèves avaient peur d'elle. Ils ne savaient pas au juste ce dont elle était capable. Mais le bruit courait que même le professeur Rogue, en avait peur, depuis qu'il avait fait sortir tous les élèves de sa classe, Parce que la Gryffondor était en crise. Parvati et Lavande avaient raconté qu'ils se passait des choses étranges, dans leur dortoir, la nuit.
Heureusement, la période des examens approchant, les révisions leurbpre'aient beaucoup de temps, et ils n'avaient pas le temps de pe'sees à autre chose.

Une semaine avant les examens, Harry surprit une conversation entre le professeur Quirrell et une voix, qu'il.ne put identifier. Il en entendit suffisamment pour comprendre que Quirrell avait cèdé.
Hermione proposa d'en parler à Dumbledore, mais Harry pensait qu'ils n'avaient pas assez de preuves, pour incriminer un professeur.
Ron proposa de fouiner un peu, mais Harry refusa, redoutant de s'attirer de nouveaux ennuis.

Le lendemain matin, les retenues arrivèrent, les mêmes pour tout le monde. Ils devraient se rendre le soir même dans le hall, à onze heure. . Rusard les attendraient.

Hermione ne dit pas un.mot, pensant sans doute, à l'instar de Harry, qu'elle méritait cette punition.
A onze heures, Harry, Hermione, Cassandra et Neville, attendaient le concierge, dans le hall.
Rusard arriva, ainsi que Malfoy, également puni.
- Suivez moi. Dit Rusard, en.les conduisant au dehors, une lampe à la main. Il leur fit traverser le parc, tout en.leurvfaisantbla leçon, leur expliquant les différents châtiment que l'on faisait subir aux enfants désobéissants, autrefois.
Ils arrivèrent devant la cabane de Hagrid.
Ils se sentirent soulagés, s'ils devaient travailler avec Hagrid, se serait sûrement pas trop difficile.
- Vous vous imaginez sans et doute que vous allez passer un peu de bon temps avec ce fainéant ? Leur dit Rusard, l'air réjoui. Détrompez vous. C'est dans la forêt interdite, que vous allez. Et je doute que vous en ressortiez tous vivants.
Neville poussa un gémissement, et Malfoy s'arrêta net.
Quand à Cassandra, elle n'en menait pas large. Elle gardait un très mauvais souvenir, de sa dernière excursion dans la forêt.
- Dans la forêt ? S'écria Malfoy.On ne va quand même pas y aller en pleine nuit ? Il y a tes t'as de bestioles, là dedans. Et même des loups garous, paraît il.
- Il y en a au moins un. Pensa Harry, qui songea à Remus..Mais la lune n'était pas pleine, ce soir.
- Trouillard.  Lança Cassandra.
Il lui fit Face.
- Tu vas voir, si je suis un trouillard.
Ça suffit. Lança Rusard.
Gardez votre énergie pour la forêt, vous allez en avoir besoin.
Neville serra le bras de Harry.

Hagrid surgit de l'obscurité, Crocdur sur ses talons. Il avait à la main, une arbalète et un carquois rempli de flèches., en bandoulière

.- C'est pas trop tôt, dit il, ça fait une demi heure, que je vous attends. Ça va, Harry, Hermione, Cassandra ?
- À votre place, je ne serais pas trop aimable avec eux. Ils sont ici pour être punis. Dit Rusard, avec froideur.
- C'est pour ça que vous êtes en.retard ? Répliqua Hagrid en regardant Rusard d'un air mauvais. Vous leur avez fait la leçon, hein ? C'est pas dans vos attributions. Vous avez fait votre part, À partir d'ici, c'est moi qui m'en occupe.
- Je reviendrais à l'aube, dit Rusard, pour récupérer ce qui restera d'eux.
Et il retourna vers le château.

Malfoy se tourna vers Hagrid.
- Je refuse d'aller dans cette forêt. Dit il. Sa voix tremblait, trahissant sa panique.
- Il faudra bien y aller, si tu veux rester à Poudlard.  répliqua Hagrid, d'un ton féroce. Tu as fais des bêtises, il faut payer, maintenant.
- Il n'y a que les domestiques, qui vint dans la forêt. Pas les élèves. Protesta Malfoy. Je croyais qu'on allait nous faire copier des lignes, ou quelque chose dans ce goût là. Si mon.pete aprenaient qu'on.m'oblige à...
- C'est comme ça que ça se passe, à Poudlard. Coupa Hagrid. Copier des lignes, et puis quoi encore ? A quoi c'est bon ? Ou bien tu fais quelque chose d'utile, ou bien tu es renvoyé. Si tu penses que ton père préfère que tu t'en ailles, tu n'as qu'à retourner au châteaux et préparer ta valise. Allez, vas y !
Malfoy ne bougea pas. Il lança à Hagrid un regard furieux, et baissa la tête.
- Très bien, dit Hagrid, et maintenant, écoutez moi bien, tous les cinq, parce que c'est dangereux, ce que nous allons faire cette nuit. Je ne veux pas que voys preniez des risques.
- J'espère bien, murmura la voix, dans la tête de Cassandra. Je m'ennuie, moi.
- Suivez moi. Dit encore Hagrid.
Il les emmena à la lisière de la forêt, leva sa le, et leur montra un étroit sentier qui serpentant parmi les gris arbres noirs, qu'une brise légère agitait.
- Regardez, dit Hagrid. Vous voyez cette chose argentée qui brille par terre ? C'est du sang de licorne. Il y a quelque part, une licorne qui a été gravement blessée, par je ne sais quoi. C'est la deuxième fois, cette semaine. J'en ai déjà trouvé une morte, mercredi dernier. On.va essayer de retrouver cette malheureuse bestiole. Il faudra peut être mettre fin à ses souffrances.
- Et qu'est ce qui se passe, si ce je ne sais quoi qui.a blessé  la licorne, nous trouve avant ? Demanda Malfoy, qui ne parvenait pas à dissimuler sa terreur.
- Tant que tu restera avec moi et Crocdur, rien de ce qui vit dans cette forêt, ne pourra te faire mal. Répliqua Hagrid. Ne vous écartez pas du chemin. Nous allons tout de suite nous séparer en deux groupes, et suivre les traces dans des directions différentes. Il y a du sang partout, elle a dû errer dans tous les sens, depuis la nuit dernière.
- Je veux Crocdur avec moi. Dit précipitamment Malfoy, en regardant les longues dents du chien.
- D'accord, dit Hagrid. Mais je te préviens, c'est un.vrai trouillard. Alors, Harry et Cassandra, vous allez à droite, Hermione et moi. On va à gauche, Malfoy et Neville, vous allez tout droit. Si l'un de vous, trouve la licorne, il envoie des étincelles vertes. Sortez vos baguettes et entraînez vous, des maintenant. Voilà, comme ça. Si quelqu'un a des ennuis, il envoie des étincelles rouges pour que les autres viennent à son secours. Allons y maintenant, et faites bien attention.
Ils avancaient en silence, la tête baissée, pour suivre les traces de sang.
La forêt était noire et silencieuse. De temps à autre, un rayon de lune passait à travers le feuillage, éclairant une flaque de sang argenté, sur les feuilles mortes.

Cassandra fit appel à la fury, en elle.
- Cherche la licorne.
- Pourquoi ? J'en ai rien à faire, moi, de cette bestiole.
- Fais ce que je te dis.

Soudain, des étincelles rouges surgirent dans le ciel.
- C'est Malfoy et Neville, ils ont des ennuis. S'écria Harry.
Ils se précipitèrent vers l'endroit d'où venait les lumières.
- Va voir ce qu'il se passe, ordonna Cassandra à l'entité.
- Cherche la licorne, va voir ce qu'il se passe. Et puis quoi, encore ?
- Grouille. Gronda Cassandra.
Lorsqu'ils arriverent près de Neville, Hagrid y était déjà. Il était furieux
Malfoy avait voulu effrayé Neville en l'attrapant par derrière, et celui ci avait lancé les étincelles, en proie à la panique.
- On change les équipes. Décida Hagrid. Harry, tu vas avec Malfoy, toi, il n'arrivera pas à te faire peur. Hermione et Cassandra, vous y allez ensemble. Je garde Neville avec moi.

Ils repartirent. elles marchèrent longtemps, en silence.

Soudain, Cassandra eut l'impression que sa tête allait exploser.
- Ne reste pas là. Lui hurla la voix.
- Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Tu as trouvé la licorne ?
- Elle est morte. Et je sais ce qui l'a tué. Il va vous tuer aussi.
- Personne ne peut me tuer. Dit elle.
- Lui, il le peut.
Cassandra s'arrêta net.
- Il est là ? Demanda t'elle.
- Il arrive, ne restez pas là.
- Il faut pas rester là. Dit Cassandra à Hermione.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Pose pas de question. Lui cria Cassandra en quittant le sentier.

- Ahh, fit une voix nasillarde, derrière elle. Te voilà enfin. J'étais súr qu'on se rencontrerait de nouveau.
- Va t'en. Lui cria Cassandra.
L'entité traça un cercle de flemmes autour des deux jeunes filles.
- Il ne pourra pas traverser ce cercle. Lui dit elle.
Elle prit la forme de la silhouette et fit Face à la chose, à moitié humaine, qui s'approchait.
- Viens, lui dit il. Avec moi, tu deviendras puissante.
- Mais je serais ton esclave. Lui répondit la voix.
- Quoi ? S'écria Cassandra, tu parles avec lui ?
- Il est fait de magie noire, c'est pour ça qu'il peut m'entendre.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Demanda Hermione, qui cherchait sa baguette, pour lancer des étincelles rouges.
- C'est Voldemort. Lui murmura Cassandra. Ne préviens pas les autres, ou il y aura un carnage.
Terrorisée, Hermione contemplait la scène.
La silhouette de flemmes était en grande conversation avec le spectre.
- Si tu me prends comme Hôte, tu seras bien plus puissante que tu ne l'a jamais été. Tu seras invincible. Nous serons les maîtres du monde. Nous engendrerait le chaos, et la destruction.
- Ne l'écoutes pas. Dit Cassandra. Il veut juste devenir puissant, une fois qu'il t'aura absorbé, tu n'existeras plus.
- qu'est ce que tu en sais ? Demanda la silhouette.
- Sonde le, tu verras. Tu crois vraiment qu'il te laissera faire ce que tu veux ?
- Toi non plus, tu ne me laisses pas faire ce que je veux.
- Mais moi, je te laisse vivre. Lui, il prendra juste ta force, et tu ne feras qu'un avec lui. Fini de te balader ou de parler.
- Tu mens.
- Je ne t'ai jamais menti. Répliqua Cassandra.
- Viens, reprit Voldemort.
_ et elle ? Qu'est ce qu'on en fait ?
- On.la tuera. Et son amie aussi. On les tuera tous
- C'est ça, dit Cassandra. Vas y, tues nous. Tues tout le monde, c'est ce que tu voulais depuis longtemps, non ? Mais si tu crois qu'il laissera vivre la puissance capable de le détruire, tu te trompes.
La silhouette parraissait hésiter. Les flemmes. Autour des jeunes filles, donnaient d'intensité
Avec une joie mauvaise, Voldemort rampa jusqu'à elles.
- Je vais mourir. Lui dit Cassandra, qui s'efforçait de ne pas montrer à quel point elle était terrorisée. Et qui tentait de ne pas se laisser déconcentrée, par Hermione, paniquée. Mais tu seras le seconde à mourir, des qu'il t'aura absorbé.
- Je ne peux pas le tuer. Dit la voix.
- Mais tu peux le chasser. Reprit Cassandra.
- Je ne suis pas assez forte. Il faut que tu me relâches
- Quoi ? Pas question.
- Alors, nous allons mourir toutes les trois.
Cassandra soupira. Puis, elle se tourna vers Hermione.
- Écoute moi bien, lui dit elle. Je vais devoir faire quelque chose de vraiment très dangereux. Alors, à mon signal, tu cours, sans regarder derrière toi.
- Je peux pas te laisser toute seule.
- Tu n'as pas le choix, Hermione. Cours droit devant toi, va voir Hagrid.

Puis, elle se tourna vers la silhouette.
- D'accord, dit elle.
Les flemmes s'éteignirent, autour des deux enfants.
- COURS, HERMIONE ! Cria Cassandra
Hermione se mit à courir, sans un regard en arrière, droit devant elle. Elle s'enfonça dans la forêt.

Voldemort ne lui adressa pas un regard. Il se rua sur Cassandra.
Celle ci rejeta la tête en arrière, écarta les bras, ses yeux se révulsèrent.
La silhouette enflammée, disparue.
Une force inimaginable sortit alors de tous les origines de Cassandra. Une puissance la fit décoller de quelques centimètres, au dessus du sol. Voldemort fut propulsé à la vitesse de la lumière, à plusieurs centaines de mètres. Autour de Cassandra, des arbres centenaires furent arrachés du sol, et projeté autour d'elle. Un gros cratère se forma, au pieds de la petite sorcière, ta'dis que des arc électrique triques balayaient les alentours.
Puis, ce fut fini..Cassandra tomba à genoux. Au dessus d'elle, la silhouette enflammée, était de retour. Plus grande, et puissante que jamais. Elle entama une petite danse.
- j'  ai gagné ! Fanfaronna t'elle. J'ai eu Voldy la terreur, pas si terrifiant que ça. Je suis la plus forte.
Elle se tourna alors vers Cassandra.
- Je suis libre, lui dit elle. Petite idiote. Maintenant, je vais tuer tes amis, je vais détruire ce fichu château,  après j'irais tuer Ses amis, je le regarderais souffrir, et je la tuerais ELLE, lentement, en prenant tout mon temps. Il me supliera de l'achever.
- Mon.père ne te supliera jamais. Répliqua Cassandra,qui s'était assise sur l'herbe mouillée de rosée.
- Oh si il le fera. Et quand je l'aurais tué, lui aussi, je détruirais tout sur mon.passage.
- Si j'étais toi. Je me dépècherais,  tu seras morte avant d'avoir tué qui que ce soit.
- Quoi ? Qu'est ce que tu racontes..
- Les fury ne peuvent pas vivre, sans un corps humain.
- Tu mens !
- Je ne t'ai jamais menti. Bientôt, je serais morte. Et toi aussi. Regarde, tes forces diminués.
Cassandra se coucha dans l'herbe..elle se sentait si fatiguée, tout à coup.
- Cassandra ? Murmura la voix.
Mais elle obtint qu'un vague murmure.
- Dire qu'on.aurait pu être amie
- Amie ? Répéta la furie.
- J'aurais même pu te trouver un nom. - Mais...On est pas amies.
- Non, parce que tu veux tuer les gens que j'aime.
- Mais...si je te promets de ne pas le faire ?
- Je suis trop faible. Maintenant, je veux dormir.
- ATTENDS !
La silhouette se dissipa et entra en douceur dans l'esprit de la petite fille.
- Je suis là, lui dit elle. Reprends des forces.

Cassandra sentit l'énergie la gagner de nouveau. Elle ouvrit lentement les yeux.
- Ca va mieux, dit elle.

Elle se releva lentement, vacilla, un instant, et reprit son équilibre. Elle était épuisée.
Hagrid, Harry, Hermione, Neville et Malfoy arrivèrent à ce moment là.

-


















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