Chapitre 3 Retour à Poudlard


Dans les jours qui suivirent, Sirius prit deux heures de son temps, chaque jour, pour apprendre à sa fille, les sortilèges de son livre de cours.

- Pfff, dit Harry, en la voyant jeter un Experlliarmus sur son père. Si ça continue, tu va devenir aussi douée qu'hermione.
- J'espère bien. Répondit elle, ravie.
- Ca ne te ferais pas de mal, d'en faire autant. Harry. Dit James.
- Papa, c'est les vacances.
- Laisse le profiter de ses vacances, James. Dit Sirius.
- Parce que moi, je suis pas en vacances ?
- Tant que  tu n'utiliseras pas  systematiquement ta baguette, au lieu de tes... capacités particulières, tu continueras à prendre des leçons avec moi.
- C'est pas juste.
- Bon, ben, nous, on va jouer au Quidditch. A plus Cass. Lança Harry.
- Papa !
- Allez, désarme moi.
- Pfff, finalement, je préférais, quand tu m'appelais gamine, et que tu me demandais de ficher le camp.
- Trop tard, fillette. Tu as voulu un père, tu en as un, maintenant. Allez.
- Maman !
- Fais ce que te dis ton père, ma cherie.
- Génial, maintenant, j'en ai deux sur le dos. Grogna t'elle.
- Bienvenue dans une famille normale, ma chérie. Lui lança Sirius , narquois.
- Je croyais que t'étais pas prêt pour ça ?
- Il n'y a que les gobelins, qui ne changent pas d'avis. En tout cas je m'amuse beaucoup.
- Experlliarmus ! Cria t'elle, rageuse.

Et la baguette de Sirius lui échappa des mains, pour tomber dans celle de Cassandra
- Bien joué. Lui cria James.
- Bravo. Mais, tu m'as eu par surprise.
Voyons ce que tu peux faire, dans un duel.
Elle poussa un profond soupir.

Et le jour du départ arriva.

Ils transplanèrent par petit groupe.
Arrivés à la garde King 's'cross, Sirius déposa Méredith dans un fauteuil roulant,  que James avait pris avec lui, et les trois enfants poussèrent leurs chariots encombrés de leurs bagages.

Ils se séparèrent.
Avant de laisser sa fille monter dans le train, Sirius lui tendit une bourse.
- Tiens, fais en bon usage. Et n'oublies pas, sers toi uniquement de ta baguette.
Elle poussa un soupir exaspéré.
- Oui papa
Puis, elle embrassa sa mère, et juste avant de monter dans le train, elle glissa à l'oreille de Sirius.
- T'es pas mal, comme père, finalement.
Il eut un petit sourire en coin, et lui ébouriffa la tête.
- T'es pas mal aussi, gamine.
Elle le foudroya du regard.
- M'appelle pas comme ça.
Il lui adressa une grimace, et elle rejoignit Harry et Ron, dans le même compartiment qu'ils avaient pris à la rentrée. Hermione les y rejoignit.
Ils se racontèrent leurs vacances, les cadeaux qu'ils avaient reçus. Harry leur montra la cape d'invisibilité que son père lui avait discrètement donnée, en lui recommandant de ne pas en parler à sa mère.
Mais ils revinrent très vite au sujet qui les préoccupait tous, Nicolas Flamel, et la chose que gardait le chien.
- Et s'il l'avait déjà volée ? S'exclama Ron.
- J'espère bien que non. Dit Harry.
_ de toute façon, on ne sait pas ce que c'est, ni ce qu'il veut en faire  grogna Cassandra.

La vie reprit son cours. Ils profitaient de chaque instant de liberté pour filer à la bibliothèque afin de trouver qui était ce fameux Nicolas Flamel.
Harry tenta même de fouiller dans la réserve, caché sous sa cape d'invisibilité, en vain.

De plus, Harry et Cassandra étaient très sollicités par les entrainements de Quidditch. La date du match contre les Poufsouffle approchait, et Dubois mettait la pression à ses joueurs. S'ils gagnaient, cette rencontre, ils passeraient devant les serpentard, dans  la course au championnat, ce qui n'était pas arrivé depuis sept ans.

Un jour qu'ils s'entraînaient, sous une pluie battante,  Dubois se facha contre les jumeaux Weasley, qui faisaient exprès de se foncer dessus en faisant semblant de tomber de leurs  balais.
- Arrêtez vos idioties. Cria t'il, c'est avec ce genre de choses, qu'on finit par perdre. C'est Rogue, qui va arbitrer le prochain match, et il va chercher tous les prétextes, pour enlever des points à l'équipe de Gryffondor.

En entendant ça, Georges Weasley faillit tomber de son balai.
- Rogue va arbriter le match ? Bredouilla t'il, la bouche pleine de boue. Il n'a jamais fait ça. S'il voit qu'on est sur le point de devancer les serpentard, il va chercher à nous défavoriser.
Le reste de l'équipe atterrit près de Georges, pour protester egalement.
- Je n'y suis pour rien. Se défendit Dubois. Tout ce que nous pouvons faire, c'est jouer impeccablement, comme ça, il ne trouvera pas de prétexte pour s'en prendre à nous.

Cassandra se dit que quoi qu'ils fassent Rogue trouverait quand même une bonne raison de leur enlever des points. Et peut être même d'essayer de tuer Harry. Peut être, auraient ils dû parler de l'incident du premier match, à leurs parents. En tout cas, s'il s'avise de toucher à Harry, je le pulvérise.

A la fin de la séance, ils regagnèrent la salle commune des Gryffondor, en silence. Ron et Hermione disputaient une partie d'échecs sorciers, c'était le seul jeu auquel Hermione perdait, et aux yeux de Ron Harry et Cassandra,  ça ne pouvait que lui faire du bien.
- Attendez, ne me parlez pas pour l'instant, dit Ron. Lorsque Harry vint s'asseoir près de lui et que Cassandra se laissait choir dans un fauteuil, près de Hermione. . Je dois me concen...Qu'est ce qui se passe ? S'exclama t'il, en voyant la tête de Harry.
À voix basse, pour que personne d'autre ne puissent l'entendre, Harry leur annonça l'intention de Rogue d'abriter le prochain match.
- Il ne faut pas que tu joues. Dit Hermione.
- Tu n'as qu'à dire que tu es malade.
- Fais semblant de t'être cassé la jambe. Suggéra Hermione.
- Ou casse toi la jambe, pour de bon. Dit Ron.
- Impossible. Il n'y a pas d'attrapeur remplaçant, dans notre équipe. Si je déclare forfait, Gryffondor ne jouera pas du tout.
- De toute façon, dit Cassandra, d'un air féroce, s'il tente quoi que ce soit, je l'étripe.
Harry déglutit. Il valait mieux, pour Rogue, qu'il ne tente rien.

A cet instant, Neville atterrit à plat ventre dans la salle commune. Ses jambes étaient collées l'une à l'autre. Conséquences très connues d'un mauvais sort appelé le maléfice du Bloc-jambes. Comment avait il réussi à arriver jusqu'ici, Nul ne le savait. Il avait dû faire un bout de chemin en sautillant, jusqu'au sommet de la tour.
Tout le monde éclata de rire, sauf Hermione qui s'empressa de prononcer la formule magique, annulant les effets du sortilège. Les jambes de Neville se détachèrent aussitôt l'une de l'autre, et il se releva en tremblant.
- Qu'est ce qui s'est passé ? Demanda Hermione, en le faisant asseoir entre Ron et Harry.
- C'est Malfoy. Je l'ai croisé devant la bibliothèque. Il m'a dit qu'il cherchait quelqu'un pour s'entraîner à jeter ce mauvais sort.
Cassandra se leva d'un bond. Prête à en découdre.
- Attends, je vais lui montrer que les Gryffondor sont pas des cobayes.
- Cass ! Non. Sirius serait pas d'accord.
- T'inquiètes, je me servirais de ma baguette.
- Il faut en parler au professeur Mcgonagall.  Va lui dire ce qui s'est passé.  Lui conseilla Hermione.
Neville refusa d'un signe de tête
Ça me vaudrait encore plus d'ennuis. Marmonna t'il.
- Il faut que tu te défendes. Dit Ron. Il a prit l'habitude de marcher sur tout le monde. Il.ne faut pas lui faciliter la tâche en se couchant devant lui.
- Je sais bien, que je ne suis pas assez courageux pour être à Gryffondor
Malfoy me l'a déjà dit. Sanglota Neville.
Harry fouilla dans sa poche, et en sortit un chocogrenouille. Le dernier de la boîte que Hermione lui avait offerte pour Noël. Il.le donna à Neville qui semblait sur le point de fondre en larmes.
- Tu vaux douze fois mieux que Malfoy, lui dit Harry. C'est le choixpeau magique  qui a décidé de t'envoyer à Gryffondor, non ? Et Malfoy ? Ou est il.? Chez ces horribles Serpentard.
Neville eut un pâle sourire, il enleva  le papier du chocogrenouille.
- Je vais me coucher. Merci Harry. Tu veux la carte ? Je crois que tu en fais collection.
Tandis que Neville montait dans le dortoire, Harry j'étais un regard sur la carte.
- Flûte, c'est Dumbledore. J'en ai déjà pleins, de lui.
Il.poussa alors une exclamation de surprise, en dévorant des yeux ce qui était écrit au dos de la carte.
- Je l'ai trouvé ! S'exclama t'il. J'ai trouvé Flamel. Écoutez ça. Dumbledore s'est notamment rendu célèbre, en écrasant en 1945, le mage Grindewald, de sinistre mémoire. Il travailla en étroite collaboration avec l'alchimiste, Nicolas Flamel et on ui doit la découverte des propriétés du sang de dragon !
Hermione se leva d'un bond, l'air aussi surexcité que le jour où on leur avait rendu leurs premiers devoirs.
- Attendez moi ici. Leur dit elle, en se précipitant vers le dortoir des filles.
Elle revint quelques instants plus tard, les bras chargés d'un vieux livre, énorme.
- Je n'avais jamais pensé à regarder là dedans. J'ai pris ce livre à la bibliothèque il y a déjà un moment, pour avoir quelque chose à lire le soir.
- Tu parles d'un plaisir, lire un truc comme ça avant de s'endormir.dit Ron.
Mais Hermione lui fit signe de se taire, et se mit à feuilleter fébrilement les pages du livres. Au bout d'un moment, elle finit par trouver ce qu'elle cherchait.
- Je le savais, je le savais. Dit elle.
- On a le droit de dire quelque chose, maintenant ? Grommela Ron.

Mais Hermione ne lui prêta aucune attention.
- Nicolas Flamel, murmura t'elle, est le seul alchimiste à avoir réussi à fabriquer la pierre philosophale.
- La quoi ? Demandèrent en coeur Ron, Harry et Cassandra.
- Vous ne lisez donc jamais rien ? Leur dit elle, en poussant le livre devant eux.
- Le chien doit garder la pierre. Dit Hermione.
- Une pierre qui peut fabriquer de l'or, ça m'étonne pas que Rogue veuille la voler. Dit Harry

Ce soir là, dans l'un des appartements privés des professionneurs, une voix nasillarde s'éleva.
- Elle est là. Je peux la sentir. Tant de puissance, à porter de la main. Il me l'a faut.
- Elle est trop puissante, maître. Vous avez vu ce qu'elle a fait aux hommes de Rabastan.
- Tu trouveras un moyen.
- Mais...la pierre ?
- Je me fous de ce caillou. C'est elle que je veux. Quand je planterais. mes dents dans sa gorge, je retrouverais toute ma puissance.
- J'essaierais maître.
- Je ne veux pas que tu essaies. Je veux que tu réussisses. Sinon, je me verrais dans l'obligation de trouver un nouvel hôte, plus efficace.
- Oui, maître. Murmura l'homme, conscient que ce changement d'hôte, signifierait une mort certaine pour lui.

Ce même soir, une petite voix, vint murmurer à l'oreille de Cassandra.
- Il y de la magie noire, dans ce château.
- Oui, répliqua Cassandra. Il y a toi.
- Je ne parle pas de moi, sombre idiote. Je parle d'une force maléfique, aussi  noire que moi.
Cassandra fronça les sourcils.
- Tu veux parler de Rogue ?
- Rogue ? Non, je parle de celui que les mages noirs, appellent maître. Celui que j'ai chassé, dans la forêt.
Cassandra déglutit.
- Voldemort ?
- Qui d'autre ?
- Ou est il ?
- Je n'arrive pas à le savoir, précisément. Je peux seulement sentir sa présence.
- S'il approche trop près, préviens viens moi.
- Pourquoi ? Tu veux te battre contre lui ?
- Je veux le tuer. Murmura t'elle, les dents serrées.
- Tu ne peux pas le tuer.
- Toi, tu le tueras. Affirma Cassandra, le visage crispé.
- Je ne le pourrais pas non plus.
- Pourquoi ?
- Il n'est plus vraiment humain.
- Comment ça ?
- Je ne sais pas, je le sens, c'est tout.

Cette nuit là, Cassandra fit un cauchemar. Voldemort se tenait au dessus d'elle, et plantait ses crocs jaunes, dans sa gorge, aspirant sa puissance
Dans un dernier râle, elle le vit se dresser, les bras écartés, au faîte de sa puissance retrouvée. Elle se réveilla en sueur, des larmes pleins les yeux.
La voix lui répétait.
- Je ne le laisserais pas faire.

Cassandra ouvrit les yeux, et se retrouva devant Hermione, qui l'observait, une lueur d'inquiétude dans le regard.
- Tu as fait un cauchemar ?
Cassandra acquiesça.
- On a un.probleme, alors.
- Pourquoi ?
Cassandra jeta un regard sur le dortoir et pâlit. Il était sans dessus dessous. Parvati et Lavande étaient debout, mais les chevets étaient renversés, et les lits avaient été déplacés.
- Quel abruti, ce Peeves. S'écria Hermione.
- Quoi ? C'est lui qui a fait ça ? S'écria Lavande.
- Attendez un peu que je l'attrape, celui là
Grogna Parvati.
Après avoir fait un peu de rangement, Hermione attira Cassandra dans la salle commune.

Elles s'installèrent dans des fauteuils, l'une à côté de l 'autre.
- Ce n'est pas Peeves, qui a provoqué cette pagaille. Dit Hermione.
Cassandra secoua la tête.
- C'était toi.
Cassandra acquiesça.
- Tu fais de la télékinesie ?
Elle secoua la tête. Elle hésitait. Devait elle lui dire ? Resteraient elles amies, si elle lui disait ? La trahirait elle, en allant le répéter partout. Jusque là, Cassandra n'avait jamais eu d'amies, elle n'avait jamais eu à se poser de telles questions... Et si elle lui mentait ? Si elle éludait, comme elle le faisait d'habitude. Et si Hermione découvrait qu'elle lui avait menti ? Lui pardonnerait elle ? Elle avait beau la trouver énervante, elle tenait malgré tout à son amitié. Elle soupira.
- Je suis une Fury. Dit elle dans un souffle.
Hermione fronça les sourcils.
- C'est quoi, une Fury ?
Cassandra soupira, exaspérée. Pour une fois qu'hermione ignorait quelque-chose, elle aurait préféré que ce ne soit pas ça..
- Une fury, c'est... Je sais pas trop, avoua t'elle. C'est comme si il y avait quelqu'un d'autre, en moi. Quelqu'un de mauvais, et de puissant.
- Tu veux dire, comme un dédoublement de personnalité ?
- Non, plutôt comme un parasite. Je le contrôle, mais quand j'ai peur, ou que je suis en colère, elle m'échappe un peu, et elle..fait...ça.
- Mais, personne n'a  essayé de te l'enlever ?
Cassandra eut un petit sourire.
- On peut pas. Si on essaie, je meurs. On peut pas nous dissocier. C'est comme ça. Le problème, c'est qu'elle est faite de magie noire. Avoua t'elle dans un souffle.
- Bein mince alors.  C'est pour ça que tu es allée dans la forêt interdite, avant les vacances ? C'est elle qui t'a forcée à y  aller ?
Cassandra lui raconta tout. L'enlèvement de sa mère, ses retrouvailles avec son père, et le piège tendu par Rabastan. Et prise par l'élan de ses confidences, elle lui parla de son cauchemard.
- Voldemort ? Alors, il serait à Poudlard ?
Cassandra hôcha la tête.
- Il faut le dire au professeur Dumbledore.
- Il le sait déjà. Mais... On ne sait pas où il est. Mon père dit que si je reste dans le château, je ne risque rien, parce que Voldemort ne fera rien devant Dumbledore.
Hermione ne savait plus quoi dire,  alors elle se contenta de lui prendre la main.
- On te lâchera pas d'une semelle. Lui dit elle.
Cassandra  eut un  sourire timide.
- J'avais jamais eu d'amis, avant vous.
- Il faut un début à tout. Dit Hermione.
Mais, pour être honnête, j'en avais pas non plus.
Il y eut un petit moment de silence.
- Tu sais, il faut pas trop t'inquiéter pour Harry, dit Cassandra Je veillerai sur lui, pendant le match. Rogue pourra rien lui faire. Et..Ne parle pas de Voldemort aux autres. C'est pas la peine de leur faire peur.
- Je dirais rien à personne. Lui assura Hermione.

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