chapitre 10 la fin de l'aventure
Severus, Rogue se rua dans la pièce où se trouvait la pierre, juste à temps, pour assister à la lutte que se livraient Le professeur Quirrell, et Harry.
La voix de Voldemort lui parvint, et il se cala contre la paroie. Que devait il faire ? Tout son être lui disait d'intervenir, mais, face à son ancien maître, il hésitait. Il ne tenait pas à lui servir d'hôte, si Quirrell venait à mourir, ni à compromettre son rôle, au sein de l'école.
Harry Potter allait mourir. Ça ne faisait plus aucun doute. Le fils de Potter, l'homme qu'il détestait le plus au monde, celui qui lui avait pris Lily, sa Lily, à laquelle il avait promis de protéger son bébé, sur son lit d'hôpital. Parce qu' il était aussi le fils de Lily, dont il avait les yeux, il se sentait obligé de tenir sa promesse.
Alors qu'il tergiversait, il vit Harry, épuisé, sombrer dans l'inconscience. Il le vit tendre la main, pour saisir quelque chose, qu'il ne voyait pas, depuis son abri de pierre.
Ce fut comme comme une surcharge électrique. Quirrell se raidit soudain, poussa un cri, qui ne franchit pas ses lèvres. Il tomba lourdement sur le sol, les yeux révulsés, le corps agité de soubresauts. De la bave sortait de sa bouche ouverte.
Des morts, Rogue en avait vu beaucoup, de toutes sortes, rarement décédés de mort naturelle. Celle ci ne faisait pas exception. Elle était juste surprenante, car elle ne semblait être le fait de personne. Pourtant, quelqu'un, ou quelque chose, l'avait tué. La fury, ça ne pouvait être qu'elle. Mais comment ? Elke était inconsciente, dans la crypte ou il venait de la laisser.
Horrifié, il aperçut une forme noire, enveloppée dans une cape, ni humain, ni bête, ni spectre, un mélange des trois. Il se dégagea du corps de Quirrell, et s'élança dans le couloir. Il se dégageait de cette chose, à peine vivante, une aura de magie noire, tout aussi effrayante que ce qui avait tué le pauvre Quirrell. Le seigneur des ténèbres, devrait chercher un autre hôte. Nul doute, qu'il en trouverait. Ce n'était pas les fidèles serviteurs qui manquaient.
Nombres d'entre eux se verraient flattés de lui servir d'esclave, même si leur sort, laisserait indifférent, celui qui se croyait tellement plus important que ces pauvres idiots, qui le servaient aveuglement. Il l'avait lui même servi suffisamment longtemps, pour le savoir.
Rogue se rua alors sur Harry. Il était tout juste vivant. Il le prit dans ses bras, et le souleva. Il sortit de la pièce, et rejoignit l'endroit où il avait laissé la fille de Black. Elle aussi, était inconsciente. Il s'apprêtait à la faire léviter, lorsqu'il entendit des voix.
Il se retrouva alors face aux deux hommes qu'il haïssait le plus au monde.
James était d'une pâleur de cire. Il regardait Rogue, l' homme qu'il détestait cordialement, serrer son fils inconscient dans les bras.
A cet instant, il imagina le pire. A ses pieds, le corps de Cassandra gisait, apparemment sans vie.
Il n'eut pas le temps de réagir. Sirius brandit sa baguette magique et la pointa sur rogue.
- Qu'est ce que tu leur as fait ? Parle, ou je te jure que je te tue.
- Monsieur black.! Intervint Minerva. Sirius. Calmez vous.
- Encore une fois, tu as tout faux, Black. Le coupable, c'est Quirrell, et le seigneur des ténèbres. Moi, je suis juste aller à leur secours.
- Tu mens !
Il dit la vérité. Dit alors la voix, dans sa tête.
Il serra les dents, sa machoire se crispa. Sa main se raidit sur sa baguette. Il aurait tellement voulu qu'il soit coupable.
Ils s'affrontèrent du regard, quelques instants.
- Sirius, baisse ta baguette ! Ordonna James.
Et comme l'Auror ne semblait pas décidé à obéir, il posa la main sur la baguette et l'obligea à la baisser.
- Pendant que tu te demandes si tu dois me tuer ou pas, reprit Rogue, avec un profond mépris, ces enfants risquent de mourir, s'ils ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin. A toi de voir, si tu veux prendre ce risque. Je suis certain que tuer un homme désarmé ne serait pas un problème, pour toi, mais laisser mourir ces enfants que tu prétends aimer...
James prit son fils, des bras de Rogue.
Sirius rangea sa baguette, se pencha sur sa fille, et la souleva. Elle respirait faiblement.
- Si j'apprends que tu y es pour quoi que ce soit, dans leur état...tu regretteras que je ne t'ai pas tué.
- Tu fais beaucoup de promesses, Black, mais, es tu seulement capable d'en tenir une seule.
Si Sirius n'avait pas tenu Cassandra dans ses bras, sans doute lui aurait il envoyé une fois de plus son poing dans la figure.
- Un jour, tu commettras une erreur, tout le monde verra alors que tu es un traître, et un mangemort.
- Tu aimerais certainement que ce soit vrai, mais même si tu n'es pas à la solde du seigneur des ténèbres, tu n' es malgré tout, pas l'homme respectable que tu prétends être. J'ai vu ton oeuvre, ce soir. J'ignorais que Quirrell savait en créer, Mais il se trouve que Rabastan Lestrange faisait un très bel inferius, malgré les deux membres, qui lui manquaient.
Sirius pâlit. Il avait presque oublié ce qui s'était passé, dans la clairrière.
- Qu'est ce que tu racontes ? Demanda t'il
- C'est quoi, cette histoire ? Demanda James.
- Demande à Black. Je suis sûr qu'il sait de quoi je parle. Le credo des Black, c'est bien oeil pour oeil, dent pour dent, je me trompe ? Je me souviens que ta cousine aimait bien amputer ses victimes, un trophée, disait elle. Mais, ça n'a rien de surprenant quand on sait que ta mère tranchait la tête de ses elfes de maison pour les accrocher aux murs.
Sirius, la mâchoire contractée, s'approcha de Rogue, et lui décocha un coup de coude dans les côtes. Severus se plia en deux, sous la douleur. Puis, il passa l'enfant sur son épaule, et frappa Rogue au visage, malgré les cris de protestation du professeur Mcgonagall et de James.
La haine déformait les traits de Sirius.
- Sirius ! Intervint James. Ça suffit. Les enfants ont besoin de soins. Tu régleras tes comptes une autre fois.
Sirius cracha sur Rogue, à terre, ce dernier ce tenait le visage, le nez en sang., puis il l'enjamba, et ils empruntèrent le passage secret qui permettait de sortir de la crypte, en toute sécurité.
- Un jour, je le tuerais ! Affirma t'il.
- Et tu accrocheras sa tête à ton mur ? Demanda James en riant.
Mais Sirius lui décocha une regard noir, qui le dissuada de poursuivre la plaisanterie.
- Ca va, Détends toi. Je plaisantais.
A vrai dire, James était si inquièt pour son fils, qu'il cherchait à cacher son angoisse par des plaisanteries.
Lorsqu'ils entrèrent dan l'infirmerie, Madame Pomfresh poussa un cri.
- Par Merlin, qu'est il.arrivé à ses enfants ?
- C'est ce qu'on aimerait bien savoir. Dit James, en déposant son fils sur un lit.
- Bon, sortez d'ici, allez.
- Mais...dit Sirius.
- SORTEZ ! Allez !
Ils obéirent, et commencèrent à faire les cent pas devant la porte.
- Tu avais besoin de le frapper ? Demanda James.
- Il m'a provoqué.
- Mais c'est ce qu'il fait, Sirius, à chaque fois que vous vous croisez, il te provoques, et tu démarres au quart de tour. Mais tu n'as plus quinze ans. Tu devrais pouvoir te contenir.
Sirius lui envoya un de ses regards assassins, qui d'habitude, suffisait à le faire taire. Mais l'angoisse qui tenaillait James, lui fit oublier toute prudence.
- Qu'est ce qui s'est passé avec Rabastan ? Lui demanda t'il.
- Il est mort. Je l'ai tué.
- Oui, ça, je sais. Ce que je ne sais pas, c'est ce qui s'est passé avant, que tu ne le tues.
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
- Ne me prends pas pour un imbécile, Sirius. Tu n'aurais pas réagis aussi violemment, s'il ''y avait pas eu un fond de vérité, dans ce qu'il a dit.
Sirius fit Face au mur, et ferma les yeux, une seconde. Il aurait voulu oublier. Pourquoi fallait il encore en parler ? Les images de la clairière lui revinrent douloureusement en mémoire.
- Qu'est ce que tu veux que je te dise, James ? Que je suis un monstre, que je ne vaux pas mieux que Bellatrix, ou mes parents ?
James soupira.
- On a déjà eu cette conversation..., je sais pas, un million de fois. Ton sang ne détermine pas qui tu es, Sirius. C'est à toi de choisir ce que tu veux être.
- C'est facile à dire, pour toi. Ta famille est un modèle de vertu.
- Oh, il doit bien y avoir une ou deux brebis galeuses.
- Mais elles n'accrochent pas de têtes d'elfes empaillées sur les murs.
- C'est vrai que dit comme ça...bon, sérieusement, quel membre lui as tu coupé ?
Sirius fronça les sourcils.
- comment sais tu que je l'ai amputé ?
James soupira.
- Je ne suis pas idiot, Sirius. Étant donné le sujet de conversation que nous avons, j'en conclus que tu t'es un peu emporté.
Sirius ferma les yeux.
- Je lui ai coupé la main et le pied.droit
- Pfff. Rappelle moi de ne jamais te mettre en rogne.
- T'es pas drôle James.
- Non, Sirius, tu as raison, c'est pas drôle. Mais je vais sûrement pas pleurer sur ce sale type, qui, non content d'avoir essayé de nous tuer, à kidnappé et torturé sa propre soeur, et offert sa nièce en sacrifice à Voldemort. Alors oui, tu as pété un plomb, mais ça ne fait pas de toi un monstre, mais un être humain, avec ses failles, et coups de colère. C'était ta fille, que tu voyais affronter Voldemort, la femme que tu aimes, clouée, dans un lit d'hôpital. A ta place, j' aurais, sûrement pété les plombs.
- Mais tu n'aurais pas fait ce que j'ai fait.
- Probablement pas, non. Mais à quoi bon te rendre malade pour ça ? On ne peut pas revenir en arrière. Alors vis avec. Et passe à autre chose.
- C'est aussi ce que m'a dit Lily.
- Li...Lily ? Tu lui en as parlé ?
Il hôcha la tête.
- Quand elle est venue à mon.
appartement. Elle m'a un peu secoué.
- Je savais que tu allais mal, mais je savais pas pourquoi.
- Bein, tu sais maintenant.
- Tu aurais dû m'en parler. Les amis, ça sert aussi à ça. Et si tu as peur de ternir l'image que j'ai de toi, tu te plantes. Je vais pas renoncer à vingt ans d'amitié, parce que tu t'es acharné sur cette ordure.
Il y eut un long silence.
- N'empêche, Rabastan en inférius estropié, je n'y aurais pas pensé.
- C'est Rogue.
James leva les yeux au ciel.
- Avec toi, c'est toujours lui.
- Parce qu'il en a déjà créer. Ce type est une ordure.
- Tu ne peux pas l'accuser de tous les maux de la terre. Il a parlé de Quirrell.
- Et de Voldemort. Tu imagines Voldy ici, dans l'école ? Sous le nez de Dumbledore ?
- On en saura plus quand les enfants seront réveillés.
Remus Lupin surgit à ce moment là. Très pâle, essoufflé, et inquièt.
- James, Sirius, comment vont ils ?
- On ne sait pas encore. Dit Sirius.
- Que s'est il passé ?
- Tu vis ici, Rem, tu devrais le savoir mieux que nous. Grogna Sirius.
- Tu sais très bien que les professeurs sont les derniers au courant. D'autant qu'ils ne sont pas dans ma classe.
- Ils ont voulu empêcher le vol de la pierre philosophale.
- Quoi ? Mais...pourquoi ? Comment ?
James, soupira.
- Je crois qu'on leur a un peu trop vanter nos exploits.
- Tu crois qu'ils ont voulu suivre nos traces ? Demanda Remus.
- Les Maraudeurs ont laissé leur empreinte, ici. Lily va me tuer.
- Ce n'est pas ta faute, voyons.
- J'ai dit à Cassandra qu'elle serait en sécurité, ici. Murmura Sirius.
- Oui, à propos, je crois qu'il faut que je te dise quelque chose...
Remus leur parla de ce qui s'était passé, dans la forêt interdite.
- Mais pourquoi n'a t'on pas été averti ? Gronda Sirius.
- Dumbledore à jugé que ce n'était pas nécessaire. Les enfants allaient bien.
- Mais, c'est insensé. S'insurgea James. On est les parents, tout de même, et des Aurors, en plus. Voldemort réapparaît, s'en prend à nos enfants, et personne ne nous le dit !
- Cassandra à virer Voldemort. Et le centaure Firenze, à protéger Harry.
- Depuis quand les centaures se mêlent des affaires des sorciers ? Demanda James.
- Firenze est différent, tu le sais bien.
- Cassandra aurait pu être tuée. Ce n'est qu'une enfant. Et si Voldemort avait réussi à absorber la fury, il serait invincible.
- Tu la sous estimes.
- Oh non, je sais de quoi elle est capable, mais ce n'est pas si simple.
Elle est pas une simple fury, en fait, elle abrite la fury en elle, une entité avec sa propre personnalité, sa propre puissance. Elles sont codépendantes, mais pour la contrôler, Cassandra doit sans cesse puiser dans ses forces. Elle est plus fragile et vulnérable que vous le pensez.
- Excusez moi, dit soudain une voix, derrière eux.
Ils se retournèrent et se retrouvèrent face à une jeune sorcière, aux cheveux bruns, et aux dents, un peu trop longues.
- Vous êtes les pères de Harry et Cassandra ?
- Hermione Granger, je présume ? Dit Sirius.
Elle hôcha la tête.
- Comment vont ils ?
- On ne sait pas encore. Répondit James. Tu étais avec eux ?
Elle hôcha la tête, et leur expliqua ce qui s'était passé.
- Harry voulait retenir Rogue, le temps que Dumbledore arrive.
- Rogue ! Gronda Sirius. J'en étais sûr. Cette fois je le tue.
- SIRIUS ! Gronda James. On a aucune preuve, que c'est lui.
- Elle vient de dire...
- Hermione, dit James. Tu as vu le professeur Rogue essayer de voler la pierre ?
- Non. Mais il a essayé de tuer Harry, lors du premier match de Quidditch.
- Quoi ?
Elle leur raconta alors, ce qui s'était passé.
James explosa.
- Mais c'est quoi, cette école, ou on essaie de tuer des enfants et sans prévenir les parents !
- Alors, cette fois, tu me crois ?
James soupira
- On va d'abord attendre de savoir comment vont les enfants et on avisera.
L'aube pointait lorsque Madame Pomfresh sortit de l'infirmerie.
- Alors ? Lui demanda James.
- La petite va bien. Elle est juste épuisée.
Un vif soulagement se peignit sur le visage de Sirius.
- Et Harry ? Demanda James, d'une voix blanche.
- Son cas est plus préoccupant. J'ai fais ce que je pouvais, il faut attendre.
- Vous ne voulez quand même pas dire que...qu'il pourrait...
- À ce stade, je ne peux rien dire, Monsieur Potter. Je suis désolée.
James fut pris d'un vertige. D'un bond, Sirius fut près de lui.
- James, regarde moi. Il va bien. Ça va aller. C'est un Potter, il est solide. Il va s'en sortir.
James planta ses yeux bruns dans les yeux gris, et hôcha lentement la tête.
- souviens toi de ce que je t'ai dis quand tu croyais que Lily allait mourir, je t'ai dis qu'elle s'en sortirait, et elle s'en est sortie. Ce sera pareil, pour Harry. Tu me crois ? James, tu me crois ?
Il hôcha la tête. Et Sirius le serra contre lui.
- Ça va aller. Tu verras, ça va aller.
Sirius tentait de se convaincre lui même. Mais il ne voulait pas croire que Harry pouvait ne pas survivre. Ça détruirait James et Lily, et il n'était pas sûr de pouvoir lui même s'en remettre. Ce serait trop dur. Allez Harry, tiens bon, accroche toi.
- Lily, murmura James. Il faut la prévenir.
- Je vais y aller. Dit Sirius. Toi tu restes avec ton fils.
- Non, dit Remus. Je vais y aller, restez avec vos enfants. Ils ont besoin de vous.
- Préviens Méredith. Lui dit Sirius.
Remus venait de partir, lorsque Le professeur Dumbledore surgit à son tour.
- Albus ! S'écria James. Furieux.
- Vous pouvez m'expliquer pourquoi vous avez laissé cette chose dans une école ?
- Nous étions loin d'imaginer que des enfants, de première année, qui plus est, se mettraient en tête de protéger cette pierre.
- Je vous avais pourtant prévenu, que Rogue était dangereux. Gronda Sirius.
- Allons, Sirius, vous ne croyez tout de même pas, que le professeur Rogue y soit pour quelque chose...
- Par Merlin, Albus, malgré tout le respect que je vous dois, vous êtes séniles, si vous croyez encore à l'innocence de cette raclure.
- Vous êtes en colère, et je le comprends. Je viens tout juste d'arriver, et je n'ai pas eu le temps de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé ce soir, mais je vous promets que je le ferais. Et maintenant, si vous voulez bien, je vais allez voir les enfants.
Lily et Méredith arrivèrent peu après.
Après leur avoir expliqué la situation,
Lily entra dans l'infirmerie pour examiner son fils.
une heure plus tard, elle en sortait, bouleversée.
- On ne peux rien faire de plus, il faut attendre.
Cassandra ouvrit les yeux. Ses paupières étaient lourdes, et elle se sentait vidée de ses forces, elle se redressa, et jeta un coup d'oeil autour d'elle. Elle était à l'infirmerie.
- Vélia ? Appela t'elle.
- Ah tout de même, j'ai cru que tu ne te réveillerais jamais.
- Il y a longtemps que je suis là ?
- Toute une nuit, et une journée.
- Et Bein, et Harry ? Et Voldemort, est ce que Rogue lui a donné la pierre ?
- Ce n'est pas Rogue, qui a volé la pierre, c'est Quirrell.
- Je le savais ! J'étais sûr que ce type n'était pas net.
- Harry ne va pas très bien. Reprit Vélia. Il a puisé trop profondément dans ses forces, pour résister à Quirrell.
- Mais...Il va aller bien, hein ?
- Je ne sais pas.
- Tu ne peux pas l'aider ?
- Ce n'est pas un problème de sortilège, je ne peux rien faire.
Cassandra se leva, et s'approcha lentement de Harry.
- Il est drôlement pâle. Harry ? Tu m'entends ? C'est Cassandra. Il faut que tu reviennes. On a besoin de toi nous.
- Qu'est ce que vous faites là, vous ? Demanda madame Pomfresh, retournez vous coucher.
- Je vais très bien.
- Ce n'est pas à vous d'en juger.
Cassandra planta ses yeux gris orage dans ceux de l'infirmière.
- Je vous dis que je vais bien. C'est de Harry qu'il faut vous occuper.
Madame Pomfresh soupira.
- On s'en occupe, Miss Fletcher.
Le visage de Cassandra se crispa, ses yeux lancèrent des éclairs.
- Black ! Dit elle en haussant le ton. Je m' appelle Cassandra Black.
Une légère vibration fit trembler le sol.
Inquiète, l'infirmière jeta un regard affolé autour d'elle.
- Oups fit Cassandra, en grimaçant.
- Qu'est ce que c'était ? Demanda la médicomage.
Cassandra haussa les épaules.
- Aucune idée, mentit elle.
Elle s'apprêtait à gagner la porte, lorsque l'infirmière, remise de ses émotions, la rappela.
- Ou comptez vous allez, comme ça ?
Cassandra soupira.
- Je sais pas...dehors.
- Hors de question, retournez vous coucher, il faut que je vous examine.
- J'ai passé la moitié de l'année dans votre infirmerie. JE..VAIS...BIEN ! Dit elle en détachant chaque mot. Vous m'entendez ?
- Je pense que toute l'école t'entends, gamine.
Le petit visage dur et fermé de la fillette s'illumina, un grand sourire l'éclaira. Elle se retourna.
- Sirius !
Elle se jeta dans ses bras. Il referma ses bras autour d'elle. Soulagé. Elle allait bien. A cet instant il sut qu'il n' aurait pas supporté de vivre sans elle.
Elle leva ses yeux gris, redevenu clairs, vers ceux plus,sombres de son père.
- Harry va allez bien, hein ?
Sirius jeta un regard inquièt au garçon qui semblait si jeune, si vulnérable.
Il déglutit.
- Oui, dit il d'une voix rauque. Ça va aller, j'en suis sûr.
- Tu me le promets ?
Sirius ferma les yeux une seconde.
- Qu'est ce que tu en penses, toi ?
Cassandra réfléchit quelques minutes, puis, hôcha la tête.
- Oui, ça va aller. J'en suis sûr. On peut y aller, maintenant ?
Sirius sourit.
- Je m'occupe de ma fille, Madame Pomfresh
- Oh mais faites donc, ce n'est pas un cadeau, cette petite.
- Que voulez vous, répondit Sirius, c'est une Black
Cassandra sourit, fourra sa main dans celle de son père et ils quittèrent l'infirmerie.
Elle se rua dans les bras de sa mère.
Après une brève étreinte, Méredith s'arracha aux bras de sa fille.
- Et maintenant, tu peux nous expliquer ce que vous fabriquiez dans cette crypte ? Demanda Méredith. Le regard sévère
- On essayait d'empêcher Rogue de voler la pierre pour la donner à Voldemort.
- Rogue ! Gronda Sirius. Je le savais.
- Mais c'était pas lui. S'écria Cassandra.
- Quoi ?
- C'était Quirrell.
- Tu es sûre ?
Elle hôcha la tête.
- On s'est séparé, avec Harry. Il est allé dans la salle de la Pierre, et moi...
Elle expliqua ce qui lui était arrivée.
- l'inferius, dit elle. En plantant son regard dans celui de sa mère. C'était Rabastan.
- On le sait. Dit Sirius.
- J'ai essayé de le brûler, mais il résistait aux flammes. Même Rogue a essayé, il a pas réussi.
- Un inferius qui résiste au feu ? S'exclama James, comment c'est possible ?
- Tu dis que Severus à essayé de le détruire ? S'exclama Lily, ce n'est donc pas lui qui l'a créer.
- C'est Quirrell, j'ai repoussé l'inferius, et j'allais rejoindre Harry mais cet imbécile de Rogue voulait pas partir, Rabastan allait le tuer, alors...j'y suis retourné et....je l'ai tué.
- Tu l'as... ? Oh mon dieu ! S'écria Méredith. Mais enfin pourquoi n'avez vous pas parlé de tout ça au professeur Dumbledore ?
- On a essayé, mais Dumbledore était pas là. Et le professeur Mcgonagall à dit qu'on devait pas se mêler de ça, que la pierre était en sécurité. Mais on savait que c'était pas vrai.
- Pourquoi tu m'a pas prévenu ? Demanda Sirius.
- Harry disait que vous ne nous croiriez pas.
- Bein voyons ! Et tu as vu Quirrell essayé de voler la pierre ? Demanda Sirius.
- Non, j'étais dans les vapes, mais Vélia à tout vu, elle...Elle a tué Quirrell. Mais il était en train de tuer Harry. Et Voldemort était là aussi. Il....Il se cachait sous le turban de Quirrell. Il s'est enfui, quand Vélia à tué Quirrell.
- Comment avez vous pu affronter ça tout seul ? Demanda Méredith.
- On n'avait pas le choix.
- Tu as sauvé Rogue ? Demanda Sirius. Elle hôcha la tête.
- Un détail qu'il a oublié de mentionner. Fit il remarquer.
- Tu ne lui en a pas vraiment laissé le temps. Lui fit remarquer James.
- Quoi, tu l'as encore frappé ? Demanda Lily
- Je me suis un peu emporté. Avoua Sirius. Mais mets toi à ma place, il avait Harry, inconscient, dans les bras, Cassandra était étendue sur le sol, qu'est ce que tu voulais que je fasse ?
- Et tu t'es pas dit qu'il était là pour les aider ?
- Non, Lily.
- Dès qu'il s'agit de lui, tu perds toute impartialité. En tout cas, tu vas devoir t'excuser.
Sirius équarquilla les yeux.
- Quoi ? Pas question.
- Tu l'as frappé alors qu'il venait d'essayer de sauver ta fille.
Sirius sourit.
- Mais c'est elle, qui l'a sauvé, en fin de compte.c'est à elle qu'il devrait présenter des excuses.
Lily leva les yeux au ciel.
- J'ai faim. Dit Cassandra.
Sirius sourit.
- Va déjeuner, Granger et Weasley doivent déjà y être
- Cassandra, attend, appela Méredith.
Je voulais te dire...je suis fière de toi. J'avais tellement peur que tu détruises le monde, et tu as fait tout ce que tu pouvais pour le sauver. Mais..je voudrais que tu vives une vie d'enfant normal. Alors, plus de bêtises, d'accord ?
- Tu sais maman, je les cherche pas, moi, les ennuis, Mais ils ont le fichue manie de me trouver.
James, malgré l'angoisse qui le tenaillait toujours, éclata de rire.
- Il n'y a pas à dire, Sirius, c'est ton portrait caché.
Harry reprit connaissance deux jours plus tard. Dumbledore était à son chevet. Lily s'était endormie sur un fauteuil, près de lui.
Hermione, Ron et Cassandra se relayèrent à tour de rôle auprès de lui, lui apportant des friandises.
A la récréation du matin, ils se retrouvèrent à l'infirmerie.
- Tu nous as fichue une sacré trouille tu sais. Lui dit Ron.
- Un moment, j'ai bien cru que j'allais mourir. Répondit Harry.
- Vélia à tué Quirrell. Lui dit Cassandra.
- Remercie la de ma part.
- Tu as vu tu sais qui de près ? Demanda Hermione.
- Ouais, je m'en serais bien passé.
Cassandra soupira.
- Et dire que Mon père pensait que je serais en sécurité à Poudlard
FIN DU TOME 3
Voilà, c'est la fin du tome 3, Cassandra reviendra très vite pour d'autres, aventures, mais je vais faire une petite pause, pour me consacrer à mes autres histoires. Merci pour votre fidélité, vos commentaires, et vos votes.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top