chapitre 1 Réveillon chez les Potter
Salut à tous, d'abord, je voudrais vous remercier pour l'accueil chaleureux que vous avez réservé aux deux précédents tomes de mon histoire. Merci.pour vos votes, et vos commentaires qui me touchent beaucoup. Petite dédicace à Lily-motep 13 et Eden_38, merci pour votre soutien, et vos remarques.
J'espère que ce troisième volet, vous plaira. Bonne lecture, j'attends vos follo, merci de tout coeur
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merci à ELLYSABELLASSIA pour cette superbe Cover.
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Lily Potter entra dans la chambre de Méredith Lestrange et sourit.
Sirius Black s'était endormi, dans le lit de Méredith. En position assise, une jambe passée de chaque côté de la jeune femme, l'oreiller derrière le dos. Le menton reposant sur sa poitrine.
Lily approcha doucement et lui secoua l'épaule. Il ouvrit les yeux, et lui sourit.
- Ça va ?
Il hôcha la tête.
En tentant de sortir du lit. Il réveilla Méredith
Elle ouvrit les yeux,
- Sirius ? Demanda t'elle, d'une voix endormie.
- Je reviens.
Il suivit Lily dans le couloir.
- Ca va mieux, on dirait.
- Oui, curieusement, je me suis toujours senti apaisé, près d'elle.
- Tant mieux. . je souhaiterais que tu t'installes à la maison, au moins quelques temps. Et puis, il y a Cassandra, pour le moment, elle est en colère, mais, je sais que tu lui manques.
Il soupira. Cassandra, sa fille de onze ans, lui en voulait car il lui avait fait comprendre qu'il.ne souhaitait pas.s'installer avec sa mère. Il ne se sentait pas prêt pour la vie de famille, et ignorait s'il le serait un jour.
Pour le moment, sa sorcière de fille vivait chez les Potter, mais dans quelques jours, elle retournerait à Poudlard, le collège de sorcellerie.
Ce qui devrait lui donner le temps de trouver une maison accueillante, pour Méredith et sa fille. Il espérait que la sorcière pourrait bientôt sortir de l'hôpital, et reprendrait une vie sereine, libérée des soucis financiers et familiaux. Alors, lui même pourrait retourner à sa vie, bien moins sereine, cependant, depuis que des images terribles le poursuivaient, le harcelaient jour et nuit.
- C'est une simple suggestion, ou c'est un ordre ? Elle sourit, mutîne.
- Je préférerais que tu le prennes comme une invitation, que tu serais obligé d'accepter.
- Je vois, très subtile, tu ferais une diplomate géniale.
- Je préfère être médicomage.
Il déposa un baiser sur son front.
- Tu as raison, tu es la meilleure, dans ce domaine.
- Alors, je t'attends ce soir ?
- Oui, promis.
- Tu sais que c'est Noël, demain.
- Quoi ? Mais non, je veux dire, pas déjà ?
- Nous sommes le vingt quatre Sirius. Ça fait une semaine que les enfants sont rentrés de Poudlard, une semaine que tu broies du noir, dans ton appartement, qui soit dit en passant est une zone sinistrée.
- Oui, je...heu, je m'en occuperais plus tard.
- Inutile, j'y passerais faire un peu de ménage. Sinon, je demanderais à Cassandra de le brûler.
- Très drôle..
Le pire, c'est que sa fury de fille en était bien capable. Il chassa les images d'hommes en flemme, de son esprit.
- Je dis au revoir à Mery, et je file faire quelques achats.
- Des achats de Noël ? Bravo, tu t'y prends de bonne heure
- Ca va, j'ai été un peu occupé dernièrement.
- Je sais. Bon, moi je file, j'ai pas mal de choses à préparer pour ce soir. Sois là à Vingt heures au plus tard.
- Oui, Madame.
Il rentra de nouveau dans la chambre. - Je vais devoir partir, ma belle, ce soir, c'est le réveillon, et je le passe chez Lily et James.
Elle sourit, mais le coeur n'y était pas.
- Amusez vous bien. Et...dit à Cassandra que je lui souhaite un joyeux Noël....Oh, et dis lui que je l'aime, et qu'elle me manque.
Il hôcha la tête, et sortit
Il avait encore la main sur la poignée de la porte, lorsqu'elle l'arrêta.
- Sirius ?
Il se retourna.
- Joyeux Noël à toi aussi.
Il vit une larme, glisser sur sa joue.
Il la remercia et quitta rapidement l'hôpital.
Il passa la journée à parcourir toutes les boutiques de Londres, y compris le chemin de traverse, retournant à son appartement pour y entreposer ses cadeaux.
Vers midi, il déjeuna rapidement dans un pub, et reprit sa course aux achats de dernières minutes.
A dix neuf heures, douché, rasé, et vêtu de son seul smoking noir, il retourna à Sainte Mangouste, l'hôpital pour sorcier, et entra dans la chambre de Méredith.
Lorsqu'il entra, elle sentit les battements de son coeur s'accélérer. Il était beau à couper le souffle.
- Sirius, tu es...superbe. Elle rougit.
- J'ai un cadeau, pour toi.
Il posa sur le lit, un long paquet, qu'elle ouvrit d'un geste fébrile.
Il s'agissait d'une robe de soirée, sûrement d'un grand couturier.
- Elle est magnifique. Mais...que veux tu que j'en fasse ?
- La porter bien sûr.
- Tu sais que je ne peux pas. Je ne tiens pas debout.
- Et alors, ça ne t'empêche pas de la mettre. Attends, je vais t'aider.
Avant qu'elle ait pu protester d'avantage, il.passa derrière elle, dégraffa la chemise d'hôpital, qu'elle portait depuis son arrivée, deux mois plus tôt.
Elle se cacha pudiquement la poitrine, et il sourit.
- Je t'ai déjà vu nue, tu sais.
Elle rougit de plus belle. Ses longs doigt fins, sur sa peau, la brûlait. Elle tremblait, mais ce n'était ni de peur, ni de froid. Il l'aida à enfiler la robe, bleu nuit, qui lui faisait comme une seconde peau, et mettait ses formes en valeur.
- Tu es magnifique. Mais il manque quelque chose.
Il sortit un coffret de sa poche, et l'ouvrit. C'était un écrin, long et large, de velours noir.
Il l'ouvrit, et un collier en or, serti de diamants, apparut. Méredith n'avait jamais vu quelque chose d'aussi beau.
- Sirius, non. Arrête, s'il te plaît.
Il s'apprêtait à lui mettre le collier.
- Il ne te plaît pas ?
Elle prit une profondeur aspiration.
- Tout ça, la robe, ce bijou, ça a dû te coûter une fortune...
- Tu les vaux largement.
- C'est gentil, merci, mais J'ai des goûts simples, tu sais, tout ce clinquant, ce n'est pas pour moi.
- Tu es bien la seule femme que je connaisse qui refuse des diamants.
Elle rit.
- Je suis désolée.
- Ne le sois pas. Tiens, je pense que celui là te plaira d'avantage.
Il lui tendit un second coffret, plus petit.
Elle l'ouvrit, et poussa un cri de joie.
- Mon collier.
- Je l'ai retrouvé dans ton appartement. Le fermoir était cassé, je l'ai fait réparer.
- C'est la seule chose qui me vient de ma mère. Tu es un amour.
Il rit
- C'est bien la première fois qu'on me dit ça. Tiens, je pense que ça irait bien avec ton collier.
Il lui tendit un autre coffret.
- Encore ? Qu'est ce que j'ai fait, pour mériter tout ça ?
- Tu es là, c'est tout.
Elle l'ouvrit et poussa un cri de surprise.
- Sirius, c'est magnifique.s'exclama t'elle.
Le bracelet torsadé, en or, était serti de minuscules diamants. Il était simple, à l'image du collier de Méredith.
- C'est beaucoup trop. Je n'ai rien à t'offrir.
- Détrompe toi, ton sourire est le plus beaux cadeau que tu puisses me faire.
Elle lui lança un regard mutin.
- Qu'est ce que tu aurais fait, si j'avais préfèré l'autre parure ?
- Ca, tu ne le saura jamais. Repondit il, un sourire mutin aux lèvres.
- Tu m'aurais pris pour une de ces femmes vénales qui se pendent à ton cou ?
Il rit.
- Sans doute, tu m'aurais beaucoup déçu. Admit il.
- Je ne sais pas quoi dire. La robe, les bijoux, mais, tu sais, on est dans un hôpital, je ne pense pas avoir l'occasion de les porter avant longtemps.
- C'est là que tu te trompes. Parce que ce soir, nous sommes attendus à un réveillon.
Elle fronça les sourcils.
- Quoi ? Mais...non, je veux dire, tu sais que je ne peux pas marcher ?
- Ca c'est pas un problème. Dans mes bras, ma belle.
Il l'a souleva et grimaça.
- serais je trop lourde ? Demanda t'elle.
- Trop lourde ? Par Merlin, Mery, tu pèses moins lourd que Cassandra. On ne te donne donc pas à manger, ici ?
- Tu veux parler de la bouillie infâme de l'hôpital ?
Il grimaça.
- Hum, il est temps qu'on passe à un autre régime. Tu verras, Lily est une remarquable cuisinière.
Elle soupira.
- J'en doute pas, elle est parfaite, cette Lily.
- Jalouse ?
Elle rit.
- Non, juste un peu envieuse.
- Il y a pas de quoi. D' abord, c'est la femme de James, ensuite c'est ma meilleure amie, presque une petite soeur. Et pour finir, elle est loin d'être parfaite. Je peux même te dire, qu'elle peut être un vrai cerbère, autoritaire.
D'ailleurs, on ferait bien de se dépêcher, on est en retard, et s'il y a une chose qu'elle déteste plus que tout, c'est bien qu'on soit en retard. à ses réceptions.
Il la porta hors de la chambre, fit apparaître un fauteuil, à l'aide de sa baguette magique.
Une fois dehors, il couvrit la jeune femme d'un manteau en fausse fourrure
- C'est une fausse. Lui dit il.je ne supporte pas qu'on puisse tuer un animal pour sa fourrure, alors qu'on peut en fabriquer de très ressemblant.
- Sirius, Black, le défenseur des animaux.
- Ça te fait rire ?
- Non, mais je me demandais ce que ta mère en penserait, elle qui décapitait les elfes.
- Sérieusement, Méredith ? Ma mère ? Tu penses à elle, alors que tu es dans mes bras ?
- Oups. Sujet tabou.
Sirius soupira. La dernière personne à laquelle il avait envie de penser, c'était bien Walburga Black.
Il transplana.
Lily Potter regardait sa montre pour la cinquième fois.
- Il est en retard. Marmonna t'elle.
Près d'elle, James soupira.
- Tu es sûr qu'il viendra ? Il avait l'air d'aller tellement mal, ces temps ci.
- Il.viendra. Affirma t'elle. Même si il faut que le traine ici par la peau des fesses.
James sourit.
- J'adore ta douceur ma chérie.
Elle le frappa avec un torchon de cuisine.
Dans la grande salle, Ron Weasley et Harry disputaient une partie de bataille explosive, sous les yeux de Cassandra.
- Huit heure et demi. Grogna Lily.
James soupira, et rejoignit Remus Lupin, dans le salon.
- Il ne viendra pas. Dit Remus.
- Honnêtement ? J'en doute. Répondit James
- Ca va si mal que ça ?
- Je l'avais jamais vu comme ça. Avoua James.
- Tu as essayé de lui parler ?
- Plusieurs fois. Il ne m'écoute pas. Même Lily à essayé.
A ce moment là, on frappa à la porte.
- Ah, tout de même. S'écria Lily.
Elle alla ouvrir et sourit.
- Salut, dit Sirius. Je t'ai ramené une invitée de plus.
- Tu as bien fait. Bienvenue Méredith
- merci. J'espère que je ne dérange pas...
- Tu plaisantes ? Je suis ravie d'avoir une femme de plus face à tous ces hommes.
Sirius la porta jusqu'au salon et la déposa délicatement dans un fauteuil.
Cassandra se jeta dans les bras de sa mère.
- Maman.
Méredith referma ses bras sur sa fille.
- Ma chérie.
Sirius retrouva ses amis, James et Remus, avec une joie non dissimulée.
Ce fut un merveilleux réveillon, festif, Joyeux.
Le seul bémol, venait de Cassandra qui adressait à peine la parole à son père. Sirius, cependant, ne sembla pas s'en offusquer.
A une heure du matin, Lily coucha les les enfants, déclenchant de vives protestations chez ces derniers. Mais Lily ne céda pas. Cassandra s'apprêta à quitter le salon sans même dire bonsoir à Sirius. Méredith la rappela à l'ordre.
Elle lui dit bonne nuit du bout des lèvres, il.lui répondit de même et lui adressa un sourire narquois, qui acheva de la mettre en colère. Elle lui lança un regard noir, un instant, très bref, ses yeux virèrent au noir d'encre, et une langue de vibration attrapa la jambe de Sirius.
Cela avait été si rapide, qu'il aurait pu croire avoir rêvé, mais il croisa le regard narquois de sa fille, et comprit le message silencieux, qu'elle venait de lui transmettre. Il lui renvoya un regard noir. Elle tourna les talons, et monta se coucher.
Malgré lui, il se sentait troublé. Il lui parlerait demain. Car il.était hors de question qu'il accepte ce comportement.
Le reste de la soirée se passa dans le calme.
Vers quatre heures du matin, Méredith ne put retenir un bâillement. Sirius se leva.
- Je crois qu'il est temps pour Méredith de vous tirer sa révérence.
Celle ci, rougit.
- Je suis désolée. Dit elle.
- Mais non, voyons, dit Lily. D'ailleurs, moi aussi, je suis fatiguée.
Sirius la souleva.
- Attends, mon manteau..
- Je ne crois pas qu'il te sera utile dans la chambre, tu sais.
- Mais...On ne va pas à Sainte Mangouste ?
- Et rater l'ouverture des cadeaux, demain matin ? Sûrement pas.
- C'est que...je ne veux pas m'imposer.
- J'ai préparé ta chambre, à la minute ou tu es arrivée. Dit Lily. Nous sommes tous heureux que tu sois là. Vraiment.
- Tu vois ? Dit Sirius. Allez, au lit. Dit bonne nuit, Méredith.
- Bonne nuit Méredith. Répondit elle en riant.
Il monta l'escalier et la posa sur le lit double.
- Je n'ai même pas une chemise de nuit.
- Pour quoi faire ?
- Sirius !
- Je plaisante. Tiens.
Il lui tendit un déshabiller en dentelle rouge, qui ne cachait rien de ses formes féminines.
Elle rougit.
- T'es fou ? Je vais pas mettre ça.
- Ce que tu peux être difficile.
Il lui tendit une chemise longue. en coton, avec des motifs fleuris.
Elle grimaça.
- C'était à ta grand mère, non ?
Il éclata d'un rire sonore.
- C'est bon, je te taquine. Tiens.
Il lui tendit un long tee shirt bleu nuit, sur lequelle un grand chien noir hurlait à la lune. Bien sûr, elle ne comprendrait pas l'allusion, mais lui, ça l'amusait beaucoup.
- Tu veux que je t'aide ?
- Ca va aller. Je peux me déshabiller toute seule.
- Dans ce cas, bonne nuit, Mery.
- Bonne nuit, Sirius.
Il quitta la chambre et croisa Remus, dans l'escalier.
- Bonsoir Sirius.
- Tu montes déjà ?
- Hé oui, que veux tu, je n'ais pas ta résistance, physique, moi.
- Dans ce cas, à demain, Lunard.
Tandis que Sirius aidait Méredith à se coucher, James, aidait Lily à débarrasser.
- Je ne sais pas ce que tu as dit à Sirius, mais il est méconnaissable.
- J'ai bien peur de ne pas y être pour grand chose. Ça, c'est l'effet Méredith. Il est transformé, quand il est avec elle.
- Il l'aime, c'est évident. Conclut James.
- Mais pour ce qui est de le reconnaître...C'est une autre paire de manche
Sirius redescendit dans le salon, s'étendit de tout son long sur le canapé, les bras croisés sous sa tête.
James s'approcha en souriant.
- Tu sais qu'on a des chambres, dans cette maison.
- Je sais, mais j'aime bien voir le feu de cheminée, avant de m'endormir.
- Ok, mais alors, mets toi sur le tapis, les chiens n' ont pas le droit de monter sur les canapés.
- Tu es hilarants, James.
- Et ne mets pas de poils partout.
Sirius attrapa un coussin et lui jeta à la figure.
- Et gardes tes puces pour toi ! Reprit James, hilares. En lui renvoyant le projectile.
Sirius se leva, et lui bondit dessus.
Ils luttètent un moment, jusqu'à ce que James cries grâce.
Par terre, riant comme des enfants, ils retrouvaient un peu de leur ancienne insouciance.
Lily secoua la tête.
- Au cas où ça interresse quelqu'un, je monte me coucher.
- J'arrive, Lily Jolie. Dit James en se relevant.
Sirius se redressa d'un bond souple, et regagna le canapé.
- Bonne nuit James. Lily.
- Bonne nuit Sirius. dirent Lily et James, en même temps.
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