chapitre 6 Cours de Vol de Balai
Lorsque les première année de Gryffondor arrivèrent dans le parc. Les serpentard y étaient déjà, ainsi qu'une vingtaine de balais.
Madame Bibine se posta devant les enfants.
- Alors, qu'est ce que vous attendez, mettez vous chacun devant un balai, allez, dépêchez vous.
Cassandra jeta un regard méfiant à son balai, il était vieux et abîmé.
- Tendez la main droite au dessus du balai. Ordonna Madame Bibine, et dites debout.
- Debout. Crièrent les élèves à l'unisson.
Le balai de Cassandra lui sauta tout de suite dans la main, de même que celui de Harry. Celui de Hermione fit un tour sur lui même et celui de Neville ne bougea pas d'un.pouce.
- Pour une fois que je fais quelque chose mieux qu'elle. Murmura Cassandra en parlant d'hermione
Madame Bibine leur montra ensuite comment tenir sur le manche sans glisser, et passa devant chacun d'eux pour corriger leur position. Ron, Harry et Cassandra furent ravis de l'entendre dire à Malfoy qu'il tenait très mal son balai.
- Et maintenant, dit le professeur, à mon coup de sifflet, vous donnez un coup de pied par terre pour vous lancer. Frappez fort, vous tiendrez vos balais bien droit, vous vous élèverez d'un ou deux mètres, et vous reviendrez immédiatement au sol, en vous penchant légèrement en avant. Attention aux coups de sifflet. Trois, deux...
Mais Neville était si nerveux, et il avait si peur de ne pas réussir à décoller, qu'il s'élança avant que Madame Bibine ait eu le temps de porter le sifflet à ses lèvres.
- Redescends, mon garçon, ordonna t'elle.
Mais Neville s'éleva dans les airs comme un bouchon de champagne. Il était déjà à trois mètres, il monta jusqu'à six mètres. Cassandra vit son visage se décomposer tandis qu'il regardait le sol.s'eloigner. Il eut un haut le corps, glissa de son balai, et...boum. Il.y eut un bruit sourd, un horrible craquement et Neville se retrouva face contre terre, le nez dans le gazon. Son balai continua de s'élever, de plus en plus haut, puis, dériva lentement vers la forêt interdite, avant de disparaître à l'horizon.
Madame Bibine était penché sur Neville, le teint aussi pâle que lui.
- Poignet cassé, murmura t'elle, allez hop, lève-toi, mon garçon, ce n'est pas grave.
Elle se tourna alors vers les autres élèves.
- Personne ne bouge pendant que J'emmène ce garçon à l'infirmerie dit elle. Et laissez les balais par terre. Sinon, je vous garantis que vous ne resterez pas longtemps à Poudlard.
Neville, le visage ruisselant de larmes, la main crispée sur son poignet, clopina à côté de Madame Bibine qui le tenait par l'épaule. Dès qu'ils se furent suffisement éloignés, Malfoy éclata de rire.
- Vous avez vu sa tête à ce mollasson ?
S'exclama t'il.
Les serpentard éclatèrent de rire à leur tour.
- Tais toi Malfoy. Lança sèchement Parvati patil.
- Tu prends la défense de Londubat, Parvati. S'exclama Pensy Parkinson, une serpentar au visage dur. Je ne savais pas que tu aimais les gros pleurnichards
- Regardez, s'écria Malfoy.
Il se précipita à l'endroit où Neville était tombé et ramassa quelque chose.
- C'est ce truc idiot que ses parents lui ont envoyé. Dit il. En montrant le rappel - tout qui étincellait dans sa main.
- Donne moi ça Malfoy. Lança Harry, d'une voix très calme.
Tout le monde cessa de parler pour regarder la suite des événements. Malfoy eut un sourire mauvais.
- Je vais le laisser dans un endroit où ce pauvre Neville pourra le retrouver, au sommet d'un arbre, par exemple.
- Donne moi ça ! S'écria Harry.
Mais Malfoy avait déjà enfourché son.balai et décolla.il n'avait pas menti en disant qu'il savait voler.
- Si tu.y tiens tellement, viens le chercher Potter. Cria t'il en volant autour de la cime d'un chêne.
Harry et Cassandra enfourchèrent leurs balais.
- Non, cria Hermione Granger, Madame Bibine à dit de ne pas bouger. Vous allez nous attirer des ennuis.
- La ferme Granger. Cria Cassandra, au comble de l'exaspération. Tandis qu' Harry décollait. Il s'éleva à toute vitesse, suivit de Cassandra.
Harry s'éleva très haut, puis il.prit un virage serré pour faire face à Malfoy, Cassandra le contourna pour empêcher Malfoy de s'enfuir.
- Donne moi ça. Cria Harry, ou je te fais tomber de ton balai.
- Vraiment ? S'écria Malfoy, qui tentait de prendre l'air méprisant mais semblait inquièt.
Harry se pencha en avant, serra ses mains sur le manche de son balai, et fonça sur Malfoy comme un javelot
Malfoy parvint de justesse à éviter Harry, qui.prit un virage en épingle à cheveux et fondit à nouveau sur son adversaire, que Cassandra bloquait. En bas, des élèves applaudirent.
- Alors, Malfoy, Crabbe et Goyle ne sont pas là pour te sauver la mise. Lança Harry.
- Ouais reprit Cassandra, tu fais moins le fièr.
Il sembla que Malfoy avait dû avoir la même pensée.
- Attrappes, si tu en es capable. Cria t'il. Et il lança la boule de verre le plus haut possible.
Harry et Cassandra virent la boule s'élever dans les airs, puis amorcer sa chute. D'un même mouvement, ils se penchèrent aussitôt en avant,
Abaissèrent le manche de leurs balais, et poursuivirent la boule, en fonçant vers le sol.
Des cris se mêlaient au vent dans leurs oreilles, tandis qu'ils fendaient l'air à une vitesse vertigineuse.
Cassandra se coucha sur son balai, se laissa glisser dans le vide, se tenant par les pieds et une main, de l'autre, elle tendit la main vers la boule, et la dévia vers Harry.
Celui ci tendit la main, et attrappa le rappel- tout, à une cinquantaine de
Centimètres du sol.
Juste à temps pour pouvoir redresser le manche et atterrir en douceur sur la pelouse.
Cassandra donna un coup de rein, se rétablit sur son balai, lui fit faire un demi tour en épingle à cheveux, et atterrit près de Harry.
- HARRY POTTER, CASSANDRA FLETCHER.
Le sourire triomphant de Cassandra s'effaça aussitôt. Aie. Ça allait chauffer.
Le professeur Mcgonagall accourut vers eux. Cassandra se releva, les jambes tremblantes.
- Jamais, depuis que je suis à Poudlard,
Elle était dans un tel état de choc, qu'elle n'arrivait presque plus à parler et ses lunettes lançaient des éclairs furieux.
- Comment avez vous pu oser...? Vous auriez pu vous rompre le cou..
- Ce n'est pas de leur faute professeur .C'est Malfoy qui...
- TAISEZ vous, Weasley. Vous deux venez avec moi.
Cassandra aperçut Malfoy, Crabbe et Goyle qui arboraient un regard triomphant, en les regardant partir sur les talons du professeur Mcgonagall.
- On est mort. Murmura Cassandra à
Harry, qui n' en.menait pas large.
Sirius va me tuer.
- Oui, et après c'est moi qu'il tuera, pour ne pas t'avoir empêcher de me suivre.
Harry savait qu'ils allaient être renvoyés. Il aurait voulu trouver quelque chose à dire pour leur défense, mais il avait l'impression que sa voix refusait de lui obéir.
Le professeur Mcgonagall avançait à grands pas. Sans même les regarder et il.leur fallait courir pour la suivre.
- Professeur, tenta d'intervenir Cassandra. Harry n'y est pour rien, je me suis lancé à la poursuite de Malfoy, et Harry à essayé de m'en empêcher, il voulait juste m'éviter de tomber.
Mais le professeur ne l'écoutait pas.
Pfff, elle allait être renvoyée, elle n'avait pas tenu deux semaines, cette fois. un reccord. Pour une fois, elle était plutôt contente que sa mère ne soit pas là pour voir ça.
Ils montèrent les marches de pierre, puis l'escalier de marbre, le professeur Mcgonagall ne disait toujours rien.
Que dirait Sirius, lorsqu'il apprendrait qu'il devait récupérer sa progéniture ?
Sûr qu'il allait la tuer. Lui qui lui avait bien fait comprendre à quel point il était soulagé de ne plus l'avoir dans les pattes.
Le professeur Mcgonagall ouvrait les portes à la volée et arpentait les couloirs, Harry et Cassandra sur les talons. Peut être les emmenait elle dans le bureau de Dumbledore. Harry pensa à la déception de ses parents.
Elle s'arrêta soudain devant une salle de classe. Elle ouvrit la porte, jeta un coup d'oeil.dans l'entrebaillement.
- Excusez moi, dit elle au professeur Flitwick. Pourrais je vous emprunter Dubois, quelques instants.
Du bois ? Se demanda Harry, déconcerté, avait elle l'intention de leur donner des coups de bâton ? Si c'était le cas, cela risquait de très mal se passer avec Cassandra.
Mais Dubois, était en fait un élève de cinquieme année. Un garçon solide, qui avait l'air très étonné d'être ainsi arraché à son cours d'enchantement.
- Venez avec moi, tous les trois. Dit le professeur Mcgonagall.
Ils la suivirent le long du couloir.
Dubois, lançait à Harry et Cassandra des regards surpris.
- Entrez la. Dit le professeur. Elle les fit entrer dans une classe vide, ou Peeves était occupé à écrire des gros mots au tableau.
- Dehors Peeves. Aboya t'elle.
Peeves jeta la craie dans une corbeille et fila dans le couloir en poussant des jurons.
Le professeur Mcgonagall claqua la porte derrière lui, et se planta devant les trois enfants.
- Potter, Fletcher...
- Black, professeur. Coupa Cassandra. Au point où elle en était...
- Black, reprit le professeur, je vous présente Olivier Dubois. Dubois je vous ai trouvé un attrapeur et une poursuiveuse.
L'expression de Dubois passa de la surprise au ravissement.
- Vous parlez sérieusement, professeur ?
- Très, sérieusement. Répliqua sèchement le professeur. Ces enfants ont des dons. Je n'ai jamais rien vu de semblable. Il a attrapé cette boule de verre après une descente en.piqué de quinze mètres. Et il s'en est tiré sans une égratignure. Quand à Flet...Black, elle s'est suspendue à son balai, pendant la même chute pour lancer cette boule à Potter. Et elle aussi, s'en est tiré sans une égratignure. Même Charly Weasley n'aurait pas été capable d'en faire autant.
Olivier Dubois avait à présent la tête de quelqu'un.qui vient de réaliser son rêve le plus cher.
- Vous avez,déjà assisté à des match de Quidditch ? Demanda, Olivier.
- Moi oui, dit Harry, qui commençait à réaliser qu'il ne serait pas renvoyer. mais Cassandra n'en a jamais vu.
- Dubois est le capitaine de l'équipe de Gryffondor. Précisa le professeur Mcgonagall.
- Il a le physique parfait, pour un attrappeur. Dit Dubois, qui tournait autour de Harry, pour l'examiner en détail, léger, rapide...Il va falloir lui trouver un balai...peut être un Nimbus 2000, ou un Astiqueur7.
- Je vais allez voir le professeur Dumbledore pour lui demander si on peut faire une entorse au règlement, et fournir un balai à deux élèves de première année. Dieu sait que nous avons besoin d'une meilleure équipe que celle de l'an.dernier. Nous avons été litteralement écrasé par celle des serpentard. Pendant des semaines, je n'ai plus osé regarder Severus Rogue en face.
Le professeur Mcgonagall regarda Harry et Cassandra par dessus ses lunettes.
- Je veux que vous suiviez un entraînement intensif. Vous avez intérêt à vous donner du mal, sinon, je pourrais revenir sur ma décision de ne pas vous punir, pour ce que vous venez de faire.
Puis, elle eut soudain un sourire. Vos pères respectifs peuvent être fièrs de vous, c'était eux aussi, d'excellents joueurs de Quidditch.
- Tu plaisantes ou quoi ?
C'était l'heure du dîner, et Harry venait de raconter ce qui c'était passé avec le professeur Mcgonagall.
- Attrappeur ? Mais les première. année ne jouent jamais. Tu va être le plus jeune depuis..
- Un siècle. Acheva Harry. C'est Olivier Dubois qui me l'a dit.
Ron était tellement stupéfait, qu'il en oublia de manger ce qu'il.y avait dans son assiette.
- On commence l'entraînement la semaine prochaine. Dit Harry. Mais ne le dis à personne. Dubois tient à garder le secret.
Fred et Georges Weasley venaient d'entrer dans la salle, ils se précipitèrent sur Harry et Cassandra.
- Bravo, leur dit Georges. Dubois nous a raconté, on est aussi dans l'équipe, comme batteur.
- Cette année, on gagne la coupe, c'est sûr, dit Fred. On n'avait plus jamais gagné depuis le départ de Charly. Mais cette fois on a une équipe formidable. Tu dois être vraiment très bon Harry, Dubois en sautait de joie.
- Il faut qu'on y aille, dit Georges, il.parait que Lee Jordan à trouvé un.nouveau passage secret pour sortir de l'école.
- Je paris que c'est celui qui se trouve derrière la statue de Grégory le Hautain, on l'avait déjà repéré dès la première semaine, à tout à l'heure.
Fred et Georges étaient à peine partis, que quelqu'un de beaucoup moins sympathique apparut. C'était Malfoy,accompagné de Crabbe et Goyle.
- Alors, c'est ton dernier repas, Potter, quand est ce que tu retournes chez ton traître à son sang de père ?
- Tu faisais moins le fièr quand tu n'avais pas tes petits copains avec toi, tout à l'heure. Répliqua froidement Harry.
- Dégage, Malfoy, tu pollues mon air. Répliqua Cassandra.
- Je te prends quand tu veux, Potter, dit Malfoy, vexé. Cette nuit, si ça te convient. Duel de sorcier, baguette magique uniquement, pas de contact physique. Qu'est ce qu'il.y à, tu ne sais pas ce que c'est qu'un duel de sorcier ?
- Bien sûr que si. Répliqua Harry.
- Je veux bien être son second. Déclara, Ron. Et toi, qui.tu prends comme second ?
Malfoy se tourna vers Crabbe et Goyle, et les évalua du regard.
- Grabbe. Dit il. Alors, c'est d'accord, à minuit. On se retrouve dans la salle des trophées, elle n'est jamais fermée.
Une fois Malfoy et ses amis sortis, Cassandra se tourna vers Harry.
- On va encore avoir des ennuis. Dit elle. Et dire que tu es sensé veiller à ce que je ne fasse pas de bêtises.
Ils éclatèrent de rire.
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