chapitre 13 Un Message Dans un Livre


Après le match, Hagrid conduisit les enfants, dans sa cabane, afin d'offrir à Harry un remontant, sous la forme d' un thé fort.
- C'est Rogue qui a fait le coup. S'écria Ron. On l'a vu, Hermione et moi. Il était en train de jeter un sort à ton balai. Il te fixait des yeux en marmonnant des formules magiques.
- Allons, ce sont des bêtises, répliqua Hagrid. Pourquoi Rogue aurait il fait ça ?
Harry, Ron, Hermione et Cassandra, échangèrent un regard, en se demandant ce qu'ils pouvaient bien lui répondre. Harry décida de dire la vérité.
- J'ai fait une découverte à son sujet, annonça t'il. à Hagrid. Il a essayé de passer devant le chien à trois têtes, le soir d'halloween, et il s'est fait mordre.  Il voulait sûrement voler ce que garde le chien.
Hagrid lacha la théière.
- Vous avez vu Touffu ?
- Touffu ?
- Cette chose à un nom ? Demanda Cassandra.
- Il est à moi. Je l'ai acheté à un ami grec que j'ai rencontré dans un pub,  l'année dernière, je l'ai prêté à Dumbledore pour garder...
Hagrid s'interrompit.
- Garder quoi ? Demanda avidement Harry
- Non, ça suffit, ne me posez plus de questions. Répondit Hagrid d'un ton bourru, c'est top secret.
- Mais, Rogue essaye de voler ce que garde votre chien.
- Ce sont des bêtises, répéta Hagrid. Rogue est un professeur de Poudlard, il ne ferait jamais une chose pareille.
- Dans ce cas, pourquoi a t'il essayé de tuer Harry ? S'écria Hermione. Je sais ce que ça veut dire, jeter un sort. J'ai tout lu la dessus. ! Il faut fixer les yeux sur l'objet ou la personne visée et Rogue n'a pas cillé une seule fois, je l'ai bien vu !
- Et moi, je te dis que tu as tort, s'emporta Hagrid. Je ne sais pas pourquoi le balai de Harry s'est comporté de cette manière, mais jamais Rogue n'essaierait de tuer un élève ! Maintenant, écoutez moi bien, tous les quatre,  vous êtes en train de vous mêler de choses qui ne vous regarde absolument pas. Et c'est très dangereux. Alors oubliez ce chien et oubliez ce qu'il garde, c'est une affaire entre le professeur Dumbledore et Nicolas Flamel...
- Ah, tiens ! S'exclama Harry, il y a donc un nommé Nicolas Flamel, dans le coup ?
Hagrid eut soudain l'air furieux contre lui même.

Ron et ses frères devaient rester à Poudlard, pendant les vacances, aussi, Harry envoya Hedwige  à ses parents pour demander s'il pouvait inviter Ron, à demeurer chez lui, pendant les vacances. 
Lily lui renvoya une réponse positive, à condition que les parents de Ron soient d'accord.  Aussitôt, Ron envoya un hibou à ses parents, qui acceptèrent.
Il fut donc décidé que Ron, Harry et Cassandra passeraient leurs vacances de Noël ensemble, au manoir Potter.

Méredith ouvrit les yeux et sourit. Sirius s'était endormi sur le fauteuil, à côté du lit.
Elle le détailla, et soupira, devant les traits tirés, et son air las. Malgré tout, il était toujours aussi séduisant, peut être un peu trop maigre, mais il se dégageait de lui, une sorte d'aura animale, une impression de dangerosité, comme un grand fauve, il pouvait être si dur, parfois, mais aussi si tendre, attentionné, doux.
- J'ai le nez de travers ? Demanda t'il, d'une voix endormie.
- Non, Répondit elle, en rougissant.
- Comment te sens tu ?
- Comme si un troupeau d'éruptifs m'avait piétinée.
- Rabastan me fait plutôt penser à un véracrass. Et là, je suis injuste avec ces pauvres bêtes.
Elle sourit.
- Vous l'avez retrouvé ?
- Malheureusement non.
- Il est obsédé par Cassandra.
- Elle est en sécurité.
- Grâce à toi. A ce propos, je...suis désolée...pour tout ça.
Il soupira
- Pourquoi tu me l'as pas dit ? J'aurais pu vous protéger, vous aider.
- Tu ne voulais pas d'enfant. Tu me l'as assez répété.
Il s'assombrit.
- Tu sais pourquoi.
- Tu n'es pas comme tes parents, Sirius. Il faut que tu arrêtes de te comparer à eux.
- S'il n'y avait qu'eux, Bellatrix, Régulus...
- Andromeda, Alphaphat...
Il sourit.
- Oui, il ne sont pas tous pourri, je te l'accorde.
- Tu es quelqu'un de bien, Sirius Black. Comment peux tu encore en douter ?
- J'ai eu de la chance, je suppose, j'ai rencontré James.
- Tu étais quelqu'un de bien avant de le rencontrer.
Il soupira.
- On ne le saura jamais. Ça n'a pas dû être facile, de l'élever toute seule.
- C'est le moins qu'on puisse dire. Tu...as compris que...
- C'était une fury ? Quand elle a assommé plusieurs mangemorts à la solde de ton frère, je m'en suis douté, mais quand elle a mis le feu à la maison de Lily et James, là  j'ai plus eu aucun doute.
- À la mais...au mon dieu, il n'y a pas eu de blessé ?
-- Seulement les hommes de ton frères, qui tentaient de nous tuer.
- Je sais pas, quoi te dire. Quand elle est née, elle a failli détruire l'hôpital. J'ai compris tout de suite ce qu'elle était. Je voulais...J'ai essayé, je te jure. J'ai mis mes mains autour de son cou, mais...J'ai pas pu,  j'ai même voulu la noyer...Mais....C'est ma fille. Tu comprends,  C'est un monstre, je sais, mais...C'est mon bébé. Et je sais que je peux la contrôler.
La machoire  de sirius se contracta. Il se leva, et Méredith, malgré elle, se ratatina dans son lit.

- Ça y est ? Tu as fini ? Alors écoute moi bien, parce que je le répéterais pas deux fois. Je n'ai jamais voulu d'enfant, certes, je n'ai jamais souhaité m'attacher à qui que ce soit, effectivement, mais ce qui est fait est fait. Cassandra est là, et j'en suis aussi responsable que toi. J'aurais dû me protéger, cette nuit là, je l'ai pas fait, si je t'en veux de me l'avoir caché ? Oui, un peu. Le découvrir de cette façon à été un choc. Mais qu'on le veuille ou non, c'est ma fille, et je tuerais le premier qui essaiera de lui faire du mal et je t'interdis de la traiter de monstre. Elle est intelligente, elle a du coeur, du courage, elle est le meilleur de nous deux. C'est notre fille,
Méredith.
Elle sourit
- Et bien, pour quelqu'un qui ne voulait pas d'enfant, on dirait que tu tiens à elle, finalement.
Il lui décocha un sourire en coin.
- Elle est attachante. Reconnut il.
Méredith soupira.
- Mais elle est dangereuse. Si quelqu'un apprenait...Rabastan à compris ce qu'elle était après que l'homme qu'il avait envoyé à l'appartement pour l'enlever à été tué. Après ça, il est devenu obsedé.  Il n'arrêtait pas de dire qu'elle était sa rédemption, que grâce à elle, il retrouverait ses bonnes grâces, et tout un tas de baratin, au sujet de puissance qu'il allait retrouver,  grâce à Cassandra, il répétait ça en boucle.
Sirius équarquilla les yeux.
- Tu es sûr que c'est ce qu'il a dit ? Il parlait de retrouver sa puissance ? Tu es sûr ?
- Oui. Mais je ne sais pas de quoi il parlait.
- Merlin, je crois que j'ai compris. Oh bon sang.
Il semblait en proix à la panique.
- Qu'est ce qu'il y a ? Sirius, dis moi ce qui se passe.
- Je...plus tard, je te le dirais plus tard.
- Mais...attends....
Il sortit en trombe de la chambre. Une fois hors de l'hôpital, il transplana et se rendit chez lui.
La nuit venait de tomber. Il faisait un froid glacial.
Il passa la tête dans la cheminée.
Dumbledore était dans son bureau lorsque sa cheminée crépita. La tête de Sirius apparut.
- Je peux vous parler Albus, c'est urgent.
Dumbledore retira le sortilège qui empêchait les intrusions.
- Entrez Sirius, que se passe-t-il ?

Cassandra ouvrit son livre de DCFM, et un papier en tomba.
Elle le prit avec un froncement de sourcils, et le lut. Elle poussa un petit cri d'effroi.
C'était une photo de sa mère, elle avait l'air mal en point. Elle hurlait de douleur. Au dos, il y avait un mot, la clairière aux licornes, à minuit, vient seule.
Elle poussa un gémissement. Le sol vibra dangereusement, sous ses pieds.
Lorsque les lits bougèrent, que les objets tombèrent des chevets et des bureaux, elle comprit ce qui se passait, et reprit le contrôle.
Ou était la clairière des licornes ?
Hagrid le saurait.
Elle sortit en trombe du château. Harry Ron et Hermione étaient dans la bibliothèque, il cherchaient qui était Nicolas Flamel.
Elle se glissa dans le parc, et courut jusqu'à la cabane du garde chasse.
- Cassandra ? Ou sont les autres ?
Elle haussa les épaules.
- Ils font leurs devoirs. Mais j'ai lu un truc sur les licornes, et je me demandais ou elles vivent.
Hagrid fronça les sourcils.
- Tu ne projètes pas une expédition dans la forêt pour aller les voir, au moins ? Demanda t'il avec méfiance.
- Non, c'est pour un devoir.
- Je vois. Les licornes sont des animaux extraordinaires, vois tu.
Cassandra s'impatientaient, et avait beaucoup de mal à garder le contrôle.
Parfois, elle lâchait des vibrations qui faisaient trembler le sol, et gémir Croc -Dur.
Enfin, Hagrid lui montra une carte et lui indiqua la fameuse clairière. Elle entegistra chaque détail, puis, reprit la discution, comme si de rien n' était.

Ce ne fut pas facile de faire comme si  tout allait bien, devant ses amis. A plusieurs reprises, Harry lui demanda si tout allait bien. Elle tenta de le rassurer, du mieux qu'elle pouvait.
Après le repas, elle se glissa hors du château, enfourcha son balai, afin de ne pas laisser de traces, et gagna la forêt interdite. Elle était frigorifiée. Heureusement Hermione lui avait montré comment fabriquer un feu magique. Elle se blottit contre un rocher, afin de s'abriter du vent glacial, et se réchauffant au feu, elle attendit.

- Et bien, demanda Dumbledore. Qu'y a t'il de si urgent ?
- Excusez moi de débarquer comme ça, professeur, je m'inquiète sûrement pour rien, mais... Je crois savoir pourquoi Rabastan Lestrange traque ma fille.
- Je crois que nous le savons tous. Malheureusement.
- Un jour, vous m'avez dit que... Voldemort n'était pas vraiment mort, cette nuit là. Mais qu'il n'avait plus aucun pouvoir.
- C'est exact, j'en ai peur.
- Pourrait il...absorber les pouvoirs d'une fury ?
Albus pâlit.
- Pas sans la tuer, j'en ai peur.
- Mais il le pourrait, n'est ce pas ?
- Oui, mais il faudrait qu'il boive son sang jusqu à la dernière goutte.
Sirius ferma les yeux,  une seconde et déglutit.
- Rabastan a l'intention de lui livrer  Cassandra,
- Pour ça, il faudrait qu'il y parvienne.
- En tout cas, il va tout faire pour y parvenir. Il a déjà essayé de l'enlever, à plusieurs reprises. Jusqu'ici il a échoué.
- Elle est en sécurité à Poudlard, il ne tentera rien ici.
Sirius soupira. Il était si fatigué. L'angoisse lui nouait la gorge.
- Je pourrais voir ma fille ? S'il vous plaît. Je veux juste m'assurer qu'elle va bien. J'en profiterais pour lui dire que nous avons retrouvé sa mère, et qu'elle va bien, elle aussi.
- Elle est sûrement en train de manger à l'heure qu'il est. Je vais demander qu'on l'amène, mais en attendant, je pense qu'un petit remontant ne vous ferait pas de mal. J'ai une petite bouteille dont on m'a fait cadeau, qui parait il est une merveille. Je crois savoir que vous êtes amateur de whisky
Sirius sourit.
- Je vois que vous êtes bien renseigné.
- J'ai bien peur que ce ne soit un secret pour personne.
Sirius sourit, le breuvage ambré fit son effet. Il calma les palpitations de son coeur. L'angoisse qui le rongeait, depuis les révélations de Méredith s'estompa. Dumbledore avait raison, Cassandra ne risquait rien, ici. Il avait eu tort de s'inquiéter. Il ferma les yeux. La fatigue l'envahissait, le whisky le réchauffait, la chaleur du feu de cheminée, engourdissait ses muscles. Il s'endormit.
Albus Dumbledore contempla le jeune Auror avec compassion.
Il envoya une note au professeur Mcgonagall pour qu'elle emmène Cassandra dans son bureau, car son père avait une bonne nouvelle à lui annoncer.

Le professeur Mcgonagall aperçut Harry, au moment où celui ci sortait de table.
- Ah, Potter, je cherche Miss Flet...Black. L'auriez vous aperçu ?
- Elle est déjà monté dans la salle commune, professeur.
- Voudriez vous aller la chercher, le vous pries, le professeur Dumblefore souhaiterait la voir.
Harry déglutit. Il avait trouvé que Cassandra était bizarre, ce jour là, il espérait qu'elle n'avait pas fait de bêtises.
- Est ce qu'il.y à un problème, professeur ?
- Je sais que vous êtes très proche d'elle, Monsieur Potter, mais ça ne vous donne pas le droit pour autant de vous mêler de ce qui ne vous regarde pas. Allez, ne faites pas attendre le professeur Dumbledore.
- Oui professeur.
Le coeur battant à tout rompre, il monta l'escalier aussi vite qu'il le pouvait, mais Cassandra n'était pas dans la salle commune. Il attrapa Parvati et lui demanda de vérifier si elle n'était pas dans le dortoir, elle n'y était pas non plus. L'angoisse commença à monter. Il attrapa Ron, et Hermione, qui arrivait, et ils se dispercèrent pour la chercher.
Mais ils durent se rendre à l'évidence, elle n'était nulle part.
La mort dans l'âme, il retourna auprès du professeur Mcgonagall.
Cette dernière se rua dans le bureau de Dumbledore, Harry sur les talons.
Elle fit irruption dans le bureau, réveillant Sirius en sursaut.
-  Elle a disparu. S'écria t'elle.
- Quoi ? Demanda Sirius. Hébété, qui a disparu ?
Le professeur Mcgonagall lui lança un regard désespèré.
- Cassandra. Dit elle dans un souffle.
Sirius devint blême. Il se leva. Une boule d'angoisse lui serra la gorge.
- Il faut la retrouver. Dit il.dans un souffle. TOUT DE SUITE, Hurla t'il.

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