chapitre 3 le Bureau des Aurors
Bon, voici le troisième chapitre, j'attends vos commentaires, à bientôt et merci à tous ceux qui lisent ou liront mes histoires, merci pour vos votes et vos commentaires, ça me touche.
Sirius traversa le Hall du ministère de la magie, avec Cassandra, toujours stupefixée, sur son épaule. Il ne prêta aucune attention aux regards outrés qu'on lui jetait. Il prit l'un des ascenseurs, sans laisser paraître la moindre émotion, lorsque deux sorcières en sortirent précipitamment, et que trois sorciers
qui s'apprêtaient à prendre l'ascenseur, préférèrent finalement prendre celui d'à côté.
Il s'arrêta à l'étage du département de la justice magique, et se rendit au bureau aux Aurors.
- Black ? Demanda Everett Miller, c'est ta nouvelle copine ?
- Tu les prends au berceau, maintenant ? Demanda Christopher Abernaty, son équipier.
- Toujours aussi drôle, vous deux. Répliqua Sirius, sèchement.
Il entra dans le bureau de Maugrey, et déposa son précieux fardeau sur une chaise., sous les yeux éberlués du directeur.
- Black ? Allez y, faites comme chez vous. Qui est ce ? Demanda t'il en désignant Cassandra.
- La gamine qui était dans l'appartement que je viens de fouiller.
- Mais, qu'est ce qu'elle fait là ? Et qu'est ce qu'elle a ?
Maugrey s'approcha de l'enfant.
- Mais, elle est stupefixé. Qui...
- C'est Moi. Répondit Sirius.
- Vous ? Mais vous êtes devenu fou ? Libérez là.
- Sûrement pas, cette gamine, c'est un cataclysme à elle seule.
- Ne dites pas n'importe quoi, c'est qu'une gosse. Libérez là, c'est un ordre.
- Comme vous voulez...Vous l'aurez voulu. Je vous aurais prévenu, et..
- Black.! Hurla Maugrey.
Avec un soupir résigné, Sirius retira le sortilège qui retenait Cassandra prisonnière, et recula jusqu'à la porte.
À peine libérée, elle se leva et se répendit en insultes bien senties, avant de laisser libre cours à sa colère. Une tornade secoua la pièce, renversant le contenu du bureau. Maugrey fut repoussé contre l'armoire, incapable de résister à la violence du sortilège.
Puis, ce fut fini, aussi brutalement que cela avait commencé. Cassandra, épuisée, glissa sur le sol.
Sirius la rattrapa, avant qu'elle ne tombe sur le sol.
- Qu'est ce qui s'est passé ? Demanda Maugrey,
- C'est elle. Je n'avais jamais vu une telle puissance, surtout chez un enfant de cet âge.
- Je commence à comprendre pourquoi vous l'avez stupefixé. Comment elle va ?
- Je suis sûr qu'elle va bien, elle est seulement épuisée.
- Bon, déposez la dans la salle de réunion et prévenez Fergusson, qu'elle jette un coup d'oeil sur elle, histoire d'être sûre qu'elle va bien.
Sirius s'exécuta. Rose Fergusson était un médicomage, attachée au bureau des Aurors. Sirius lui envoya une note de service, et retourna dans le bureau de Maugrey.
- Alors, qu'est ce qui s'est passé ? Ou sont les parents de cette gamine ?
Sirius lui raconta ce qui s'était passé.
- Elle est pas ordinaire, cette môme. Admit Maugrey et ses parents ?
- Apparemment, elle n'a que sa mère.
Mais...Sirius s'assura que personne ne rodait autour du bureau du directeur.
- Sa mère serait méredith Lestrange.
Maugrey pâlit.
- Lestrange est...
- Morte, je sais, c'est en tout cas ce qu'elle a essayé de faire croire. Affirma Sirius.
- Elle aurait mis en scène sa propre mort ?
- Je suppose qu'après le fiasco du cottage de Pensy avenue, elle a préféré se débrouiller par elle même, et elle a plutôt bien réussi... jusque là.
- Il l'a retrouvé ? Après tout ce temps ? S'étonna Maugrey, mais comment ?
Aucune idée. Mais j'espère le découvrir.
- Et la gamine, c'est sa fille ?
- Il semble bien.
- Mais, elle avait pas d'enfant.
- Pas quand on l'a connu, non, mais après, qui sait...
- Et le père ? Demanda Maugrey
- Inconnu, la petite dit qu'elle n'a que sa mère.
- Voilà qui nous arrange pas. Bon, prévenez le bureau d'aide aux jeunes sorciers. Qu'ils envoient quelqu'un l'a chercher, et prévenez les, pour ses...dispositions particulières.
Sirius sourit.
- Je voudrais pas être à leur place.
- Moi non plus. Avoua Maugrey.
Sirius se rendit à son bureau, et envoya une missive au bureau de l'aide au enfants sorciers.
Ses yeux se posèrent sur le dossier bleu, qu'il avait ramené de l'appartement de Cassandra. Avec un soupir, il l'ouvrit. Au même moment, une missive atterrit sur son bureau. Elle venait du bureau de l'aide aux enfants sorciers.
- Désolé, Monsieur Black, le bureau est fermé jusqu'à lundi.
- Quoi ? Ils se foutent de moi.
Sirius referma le dossier et se rendit dans le bureau de Maugrey.
- Par Merlin, Black, on ne vous a donc jamais appris à frapper ?
Sirius sourit.
- Si, mais je pense que vous n'aimeriez pas que je vous frappe.
- C'est ça, fichez vous de moi. Qu'est ce que vous voulez, encore ?
- Le département d'aide aux enfants est fermé jusqu'à lundi.
- C'est une blague ? Quelle bande de fainéants !
- Qu'est ce qu'on fait pour la gamine ?
- Vous n'avez qu'à la prendre avec vous pour le week-end.
- Vous êtes dingue ? Mon appartement n'y survivrait pas. Et puis, je sais pas comment m'occuper d'un gosse, moi. Demandez plutôt à Londubat, il a un gosse du même âge. Ou aux Priwett, avec tous les neveux qu'ils ont, ils savent sûrement s'y prendre.
- Les Londubat sont en mission, de même que les Priwett. Et puis, c'est vous, qui l'avez ramené ici, c'est votre problème, maintenant.
Sirius manqua s'étrangler
- Vous plaisantez, j'espère ? Je vous préviens, si vous me l'a collez entre les pattes, je la stupefixe jusqu'à lundi.
- Pas mon problème.
- Quoi ? Vous n'avez pas le droit ! J'ai pas signé pour ça. Je suis Auror, pas garde chiourme.
- Et bien vous venez d'avoir une promotion, de quoi vous vous plaignez ?
- Vous pouvez pas me faire ça.
- Vous voyez cette pancarte sur mon bureau ? Celle qui dit que je suis directeur. Alors oui, je peux le faire, et si vous êtes pas satisfait, écrivez au ministre.
- Vous...
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. James Potter entra à son tour dans le bureau.
- Qu'est ce qui se passe ? Demanda t'il, on vous entend depuis l'autre bout du couloir.
- Vous n'en plus, vous savez pas frapper ?
- J'ai frappé, protesta James, mais vous étiez si occupé à vous hurler dessus que vous n'avez rien entendu.
Au même moment, Rose Fergusson passa sa tête dans l'encadrement.
- Ouh, ça sent la testostérone à plein nez. Dit elle en apercevant Maugrey, debout, derrière son bureau, les deux mains appuyées sur son bureau, et le visage rouge de colère. Et Sirius, debout, l'air fou de rage.
- C'est plus un bureau, c'est un hall de gare. Hurla Maugrey. Qu'est ce que vous voulez ?
- Je voudrais savoir ce qui est arrivé à la petite, dans la salle d'à côté ?
- Pourquoi ? Demanda Sirius, d'un ton rogue.
- Parce qu'elle est épuisée.
- Sa mère a disparue, elle a tué un mec qui voulait l'enlever, et elle a déclenché des tornades de force 5, à au moins trois reprises.
- Mais bien sûr. Tu sais Black, tu n'es pas obligé de me raconter des sornettes, tu n'a qu'à dire que tu ne sais pas.
- Ok, je sais pas, ça te va ?
- Parfaitement. Bon, et bien je vous laisse, bon week-end, messieurs. Ne vous entretuez pas.
Elle s'eloigna, Sirius la suivit dans le couloir, et l'interpela.
- Hé, Fergusson, tu pourrais pas garder la petite, ce week-end ?
Elle éclata de rire.
- Tu plaisantes ? J'ai déjà quatre enfants affamés qui m'attendent à la maison.
- Justement, un de plus ou de moins...
- Mais il est sérieux, ma parole. Désolé dom Juan, mais j'en ai bien assez comme ça, débrouille toi.
- Non, écoute, je peux pas m'occuper de cette gamine, j'y connais rien, moi, aux enfants.
- Ça je m'en doute, tu les préfères plus âgées d'habitude.
- Oh, c'est drôle, ça. Alors ?
- C'est toujours non, demande à Potter, vous êtes toujours inséparables, non ? Il peut rien te refuser paraît il.
Et elle s'éloigna en riant.
- Merde ! Cria Sirius.
Il fit demi tour et entra dans le bureau de Maugrey. Celui ci discutait avec James de la dernière mission de ce dernier.
- Je vous jure, Maugrey, une tête de..
Lion, ou je ne sais quel fauve, et un corps humain, avec des pattes griffues et une queue. Le type à essayé de me bouffer. Je l'ai expédié à Sainte Mangouste, après l'avoir assommé.
- Quel idiot ! La métamorphose en animagus est pas à prendre à la légère, c'est pas pour rien, qu'on les surveille de près.
- Je ne vous le fais pas dire. Répondit James. Ça me serait pas venu à l'idée, de faire une chose pareille.
Sirius se retint de pouffer, derrière lui.
- Vous êtes encore là Black ?
- Oui, j'attendais James. Il faut que je lui parle.
- Très bien, FICHEZ LE CAMP DE MON BUREAU, TOUS LES DEUX !
Les deux Aurors sortirent précipitamment.
- Pfff, quel caractère ! Grogna James. Qu'est ce que tu lui a fais, encore ? Demanda t'il soupconneux. Et c'est toi, qui a foutu le bordel dans le bureau ?
- Non, c'est elle.
Il ouvrit la porte de la salle de réunion, et lui montra Cassandra, toujours endormie sur le canapé.
- Mais..
Qu'est ce que...Qui est ce?
- La fille de Méredith Lestrange...Je crois...
- La fille de qui ?
- Méredith, tu t'en souviens ? Pensy avenue.
- Tu parles que je m'en souviens, j'ai failli y passer, cette nuit là. Mais. Elle est morte, non ?
- Oui, enfin, c'est ce que je croyais. Mais il semblerait qu'elle ait mis en scène sa mort pour échapper à Rabastan.
- Elle a bien fait. Mais ça ne me dit pas pourquoi la petite est ici.
Sirius lui raconta ce qui s'était passé dans l'appartement.
- Tu rigoles ! Aucun gamin n'a assez de puissance pour faire un truc pareil.
- Elle si.
James observait l'enfant.
- Ca alors, c'est ton portrait craché.
Sirius fronça les sourcils.
- Tu dérailles ?
- Mais non, regarde.
James sortit une photo, sur laquelle Sirius et lui devaient avoir une dizaine d'années.
La ressemblance entre Sirius et l'enfant, était frappante.
- Vous vous entendiez plutôt bien, avec Méredith, si je me souviens bien.
- Dis pas n'importe quoi, tu veux.
- Bon, mais, tu dis qu'elle a pas de père, alors, je me dis que peut être...
- Non ! Ne le dis pas. D'ailleurs, c'est impossible. Je me suis toujours protégé, et...
- Tu es sûr ? Bien, si tu le dis. N'empêche qu'elle te ressemble drôlement. Mais cela dit, qu'est ce que tu vas faire d'elle ?
- C'est tout le problème, je me suis dit, que peut être, tu pourrais...
- Oh non ! On a déjà bien assez de Harry, d'ailleurs il faut que j'y aille, elle doit m'attendre. Tu sais qu'il rentre à Poudlard cette année.
- Oui, James, je sais, répondit Sirius, d'un ton exaspéré. j'étais à son anniversaire, la semaine dernière.
- Ah,oui, exact. Excuse moi, mais en ce moment, c'est de la folie, j'ai pas une minute à moi, entre le boulot, Harry et Lily.
- Oui, bon, James, il faut que tu m'aides. Je peux pas m'occuper de cette enfant. Il faut que vous la preniez, Lily et toi. Juste pour le week-end. S'il te plaît.
- S'il te plaît ? Et Bein, t'es vraiment désespèré.
- T'imagines pas à quel point.
James soupira.
- Bon, Ok, laisse moi juste le temps de prévenir Lily.
James prit de la poudre de cheminette et la jeta dans les flemmes, puis, il passa sa tête à l'intérieur.
- Lily ?
- James ?
Lily Potter apparut devant la cheminée de son salon, à Godric's Hollow.
- Salut mon coeur, j'arrive, mais...euh, il y a un léger souci.
La tête de Sirius apparut à son tour dans les flemmes vertes.
- Pousse toi un peu James, salut Lily.
- Salut Sirius.
- Euh...reprit James, Sirius voudrait qu'on lui file un coup de main...
- C'est juste pour le week-end, coupa Sirius.
- pour faire quoi ? Demanda la jolie rousse, soupçonneuse.
- Il doit garder une petite fille...
- Elle a l'âge de Harry. Coupa de nouveaux Sirius.
- Tu comptes m'interrompre toutes les cinq minutes ? Demanda James, que l'attitude de Sirius commençait à agacer.
- C'est pour qu'elle comprenne...
- Si tu voulais lui demander toi même, il fallait le dire plus tôt. Rala James.
- Excuse moi, dit Sirius mais...
- Stop ! Coupa Lily, que la situation amusait beaucoup. Sirius, tu peux amener cette petite à la maison. Je suis sûre que Harry sera ravi d'avoir une amie de son âge avec laquelle jouer, alors arrêtez de vous chamailler, et venez vite. Je rajoute deux couverts.
- Pas besoin de couvert, pour Sirius, un gamelle et des croquettes suffiront, Ironisa James.
- Pense à un râtelier de foin pour ton mari, répliqua Sirius.
Lily leva les yeux au ciel, et regagna la cuisine. Un jeune garçon surgit alors, les cheveux bruns en bataille, des lunettes rondes, le portait craché de James, sauf les magnifiques yeux verts émeraude qui brillaient d'intelligence et de douceur, qu'il tenait de sa mère.
- C'était papa ?
- Oui, Sirius et lui vont arriver d'un moment à l'autre, ils viennent avec une sorcière de ton âge.
- Chouette, comment elle s'appelle ?
- Je ne sais pas, tu lui demanderas quand elle sera là. En attendant, aide moi à préparer leurs chambres.
- Il vont rester dormir ?
- Ils restent tout le week-end.
Les yeux de Harry brillèrent d'excitation. Il adorait son parrain, et puis, une fille de son âge, avec laquelle parler de Poudlard, ce serait super.
Sirius prit l'enfant dans ses bras. Elle ouvrit les yeux une seconde, murmura maman, puis, sa tête retomba contre la poitrine de Sirius. Une boule serra la gorge du sorcier.
- Je la retrouverais, je te le promets.
James disparut dans la cheminée, Sirius le suivit, l'enfant bien calée, dans ses bras.
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