Chapitre 9 Vol à Dos d'Hippogriffe
Après le déjeuner, Hagrid, donnait son premier cours.
Ils se rendrent à la cabane. Devant eux, Malefoy, Crabbe et Goyle, que moquaient ouvertement du garde chasse.
Ron et Hermine ne s'adressait plus la parole, depuis que Ron, lui avait rappelé que d'après le professeur Trelawnay, elle n'avait aucun don de double vue.
Hagrid se tenait devant sa cabane, crockdur à ses côtés, l'air impatient de commencer.
- Allez, allez, dépêchez vous. Dit il. Vous allez avoir une bonne surprise. Vous n'allez pas vous ennuyer. Vous êtes tous là ? Parfait, suivez moi.
Un instant, Cassandra se dit qu'ils allaient se rendre dans la forêt interdite, mais ils s'arrêtèrent, à sa bordure, devant un enclos, apparemment vide.
- Rassemblez vous, le long de la barrière. cria Hagrid. Voilà, comme ça. Il faut que tout le monde puisse bien voir. Alors, première chose, vous allez ouvrir vos livres,
- Comment on fait ? Demanda la voix trainante et glaciale de Drago Malefoy.
- Quoi ? Dit Hagrid.
- comment on fait pour ouvrir nos livres ? Répéta Malefoy.
Il sortit son exemplaire, du monstrueux livre des monstres, qu'il avait fermé, avec une corde.
D'autres élèves, sortirent également les leurs. La plupart, comme Cassandra, les avaient attachés avec une ceinture, d'autres, les maintenaient serrés, dans des sacs étroits, d'autres, enfin, les fermaient avec une grosse pince.
- Personne n'a...réussi à ouvrir son livre ? Demanda Hagrid, stupéfait.
Les élèves, firent non, de la tête.
- Il faut simplement les caresser. Dit Hagrid. Comme si c'était la chose la plus évidente du monde.
Il prit l'exemplaire d'hermione, et arracha le papier collant, qui maintenait le livre fermé. Celui ci, tenta de le mordre, mais Hagrid, passa son doigt sur le dos du livre, qui fut secoué d'un frisson, et s'ouvrit paisiblement, dans sa main.
- Pfff, ils auraient dû les livrer avec une notice. Malgréa Cassandra.
Elle retira la ceinture.
- Et toi, je te préviens, tu me mords, je te détruis.
Mais dès, qu'elle le caressa, le livre, s'ouvrit gentiment.
- T'as de la chance, toi. Dit elle.
- Oh, dit alors Malefoy, d'un ton goguenard, sommes nous bêtes. Il suffisait de les caresser. On aurait dû le deviner tout de suite !
- Je...les trouvais plutôt drôle, moi. Répondit Hagrid, penaud.
- Oh, extrêmement drôle. Répliqua Malefoy. Quelle merveilleuse idée, de nous faire acheter des livres, qui essaient de nous dévorer la main !
- Silence Malefoy ! Dit Harry
Hagrid paraissait abattu.
- Bon, alors, reprit il. Donc, vous...vous avez vos livres...et maintenant, il ne vous reste plus que des créatures magiques. Je vais aller vous en chercher, attendez moi ici.
Il s'éloigna, et disparut dans la forêt.
- Vraiment, cette école est tombée bien bas. Dit Malefoy, d'une voix forte. Voilà que ce bon à rien, est devenu professeur ! Mon père, va avoir une attaque, quand je lui dirais ça.
- Silence Malefoy. Répéta Harry.
- Attention Potter, il y a un détraqueur derrière toi.
- Ohhhhhhhhh ! S'écria soudain, Lavande Brown, en pointant le doigt sur l'extrémité de l'enclos.
Une douzaine de créatures parmi les plus étranges que Cassandra ait jamais vu, trottinaient dans leur direction. Elles avaient le corps, les pattes arrières, et la queue d'un cheval, mais leurs pattes avant, leurs ailes, et leurs têtes, semblaient provenir d'aigles monstrueux, dotés de longs becs, d'une couleur gris acier, et de grands yeux oranges. Leurs pattes avant, étaient pourvus de griffes redoutables, d'une quinzaine de centimètres de longs. Les créatures, portaient autour du cou, d'épais colliers de cuir, attachés à de longues chaînes, dont Hagrid, tenait les extrémités dans sa main immense.
- Allez, en avant ! Rugit Hagrid, en agitant les chaînes, pour faire entrer les monstres dans l'enclos.
Les élèves reculèrent d'un pas, lorsque Hagrid attacha les créatures à la barrière, devant laquelle ils étaient rassemblés.
- Ce sont des hippogriffes. Annonça Hagrid, d'un ton joyeux. Magnifiques. N'est ce pas ?
- wouah ! S'écria Cassandra. Ils sont...wouah.
- rien que ça ? Ricana Ron.
Elle haussa les épaules.
Elle brûlait d'envie de les caresser.
Les hippogriffes avaient des plumes, qui se transformaient en pelage, d'un éclat chatoyant, chacun d'une couleur différente, gris-bleu, vett-bronze, ou encore noir- d'encre.
- Bien, dit Hagrid, en se frottant les mains, si vous voulez bien vous approcher un peu.
Mais personne ne semblait en avoir envie. Sauf Cassandra, qui avança d'un pas décidé, suivit de Harry, Ron et Hermione, qui approchèrent prudemment.
- La première chose qu'il faut savoir, expliqua Hagrid, c'est que les Hippogriffes font preuve d'une très grande fierté. Ils sont très susceptibles, surtout, ne les insultez jamais, parce que ça risque bien d'être la dernière chose que vous ferez dans votre vie.
Malefoy, Crabbe, et Goyle, n'écoutaient pas. Et Cassandra et Harry se lancèrent un regard entendu. Ils cherchaient sûrement un moyen de provoquer un incident.
- On doit toujours attendre que l'hippogriffe fasse le premier pas. Poursuivit Hagrid, c'est une créature très attaché à la politesse.
Il faut s'avancer vers lui, le saluer en s'inclinant, et attendre. S'il vous salue à son tour, vous aurez le droit de le toucher. Sinon, je vous conseille de filer très vite, parce que leurs griffes font du dégât. Alors, qui veut essayer le premier ?
Pour toute réponse, les élèves reculèrent de deux pas. Même Harry, Ron et Hermione, n'étaient pas très à l'aise, n'ont plus. Devant eux, les hippogriffes, secouaient la tête, d'un air féroce, en remuant leurs ailes puissantes, ils ne semblaient pas beaucoup apprécier, d'être attachés à la barrière.
Cassandra avança.
- Ah, s'écria Hagrid. Bravo Cassandra. Tu n'as qu'à essayer avec Eagle.
Il détacha l'hippogriffe noir, le tira à l'écart, il lui retira son collier. L'animal s'ébroua.
De l'autre côté de la barrière, les élèves, retenaient leur souffle. Malefoy observait la scène, de ses petits yeux méchants.
- Attention, maintenant, Cassandra, dit Hagrid, à voix basse. Tu as croisé son regard, essaie de ne pas ciller. Les hippogriffes n'aiment pas, quand on cligne des yeux trop souvent.
Eagle. L'observait, d'un air féroce.
Cassandra avait l'habitude de regarder les gens en face, aussi, cela ne lui posait pas de problème,
- C'est ça, Voilà,Cassandra, incline toi, maintenant.
Cassandra s'inclina devant l' hippogriffe noir.
Mais, celui ci, redressa la tête, et battit des ailes.
- Recule ! Dit précipitamment Hagrid.
Mais Cassandre était une Black. Elle ne pouvait pas se contenter d'un échec.
Elle ne bougea pas, tendit ses mains en avant, envoyant à l'Hippogriffe, une onde de douceur. Puis, les mains toujours tendues, elle s'inclina de nouveau.
Les autres élèves et Hagrid, étaient tendus.
- Cassandra ! Insista Hagrid.
Mais l'hippogriffe, s'inclina soudain.
Et un sourire satisfait, flotta sur les lèvres de la jeune fille.
- Bravo.! S'écria Hagrid, avec enthousiasme. Tu peux approcher, et le toucher. Carresse lui le bec.
Elle ne se le fit pas répéter deux fois.
Elle avança lentement, et laissa l'animal, sentir sa main.
Il glissa son bec dans sa paume. Elle le carressa, et il ferma les yeux, comme s'il en prenait plaisir.
Elle laissa sa main, glisser sur ses plumes, jusqu'à sa robe noire. Sa croupe frémit, sous ses doigts.
Les élèves, applaudirent à tout rompre, Sauf, Malefoy, Crabbe et Goyle, qui auraient bien voulu la voir se faire éventrer par l'animal.
- Parfait, Cassandra, je crois qu'il va te laisser monter sur son dos, maintenant.
Cassandra, marqua un temps d' hésitation. Elle savait monter sur un balai, mais sur un hippogriffe, c'était une autre paire de manche.
- Grimpe sur son dos, juste derrière les ailes. Dit Hagrid. Fais, bien attention de ne pas lui arracher de plume, il n'aimerait pas ça du tout.
Cassandra soupira. Se mordit la lèvre, et hésita. Mais elle était allée trop loin, pour faiblir maintenant.
- Allez Cassandra vas y. L'encouragea Velia.
Alors elle se hissa sur le dos de l'animal, en prenant appui sur son aile. Mais elle se savait pas à quoi se tenir. Elle redoutait de lui arracher une plume.
- Allez, vas y, rugit Hagrid, en donnant une tape, sur la croupe de la créature.
Et soudain, des ailes de quatre mètres d'envergure, se déployèrent, de chaque côté de l'animal, et se mirent à battre, soulevant les cheveux de Cassandra qui.luin fouettèrent le visage. Elle eut tout juste le temps de s'accrocher au cou de l'hippogriffe, avant que celui ci, s'élance dans les airs. Ce n'était pas du tout comme voler sur un balai. Les ailes immenses, lui cognait les jambes, les plumes glissaient sous ses doigts, mais elle n'osait pas serrer plus fort.
La créature survola le lac, et Cassandra se redressa. Elle leva ses mains en l'air, et poussa un cri de joie, auquel il répondit par un cri. Ils volaient au dessus de la forêt qui lui paraissait bien petite.
Sous, ses cuisses, elle sentait jouer les muscles de Eagle. Et ressentit une joie sauvage, de voler sur son dos, un mélange de liberté, et de puissance.
Puis, elle se coucha sur son encolure, et posa sa joue sur les plumes douces et chaudes.
Un cri perçant lui fit lever la tête, et elle vit un gris aigle noir, passer au dessus d'elle. Eagle poussa un cri, auquel l'aigle répondit, fascinée, cassandra suivit des yeux, sa course, dans le ciel, jusqu'à ce qu'il disparaisse, dans le soleil de l'automne.
L'hippogriffe amorça un demi tour, et plongea vers le lac. Elle poussa un nouveau cri de joie. La créature survola la surface du lac, si près, qu'elle aurait pu toucher l'eau du bout des doigts, en se penchant un peu.
Soudain, une ombre surgit, au dessus d'elle. Elle tourna la tête, et aperçut un second hippogriffes, gris, celui là. Harry le montait, et il n'avait pas l'air très a l'aise. Les deux créatures, volaient de concert. Cassandra écarta les bras, renversa sa tête en arrière, et éclata de rire.
Harry, la voyant si à l'aise, se redressa à son tour, et écarta les bras.
Puis, un coup de sifflet, rappela les hippogriffes à l'ordre. Ils firent demi tour, et amorcèrent leur descente. Cassandra se coucha sur l'encolure de Eagle, lorsqu'il baissa la tête, elle crut qu'elle allait passer par dessus sa tête.
Puis il y eut un bruit sourd, les pattes dépareillées, de la créature venaient de se poser sur le sol. Cassandra se redressa, et sauta à bas de l'hyppogriffe. Elle passa ses bras autour du cou de la créature,
- Merci pour la ballade Eagle. Murmura t'elle.
- Bravo, les enfants ! S'écria Hagrid.
Tandis que tous les enfants applaudissaient, sauf Malefoy, Crabbe et Goyle. Quelqu'un d'autre veux essayer ?
Enhardis par le succès de Harry et Cassandra, les autres élèves, approchèrent prudemment.
Malefoy, Crabbe et Goyle, avaient choisi Buck, l'hyppogriffe que Harry, avait monté.
Celui ci, s'était incliné devant malefoy, qui lui caressait le bec, d'un air dédaigneux.
- C'est très facile. Dit Malefoy, de sa voix trainante, c'est forcément très facile si Potter y est arrivé. Je parie que tu n'es absolument pas dangereux. N'est ce pas, espèce de grosse brute repoussante ?
Tout se passa alors en un éclair. La griffe de l'animal fendit l'air. Malefoy, poussa un hurlement perçant. Et une fraction de seconde plus tard, Hagrid tentait de remettre son collier à Buck, qui tentait de se jeter sur malefoy.
Cassandra s'approcha alors de Buck, et tendit les mains vers lui. Elle le fixait sans ciller. Une onde apaisante, enveloppa l'animal, qui se calma aussitôt.
Hagrid lui mit son collier.
Malefoy était recroquevillé sur lui même, tremblant de peur. Une large tâche de sang, s'élargissait sur sa robe de sorcier, sous les regard des autres, saisis de panique.
- Je meurs ! Hurla Malefoy, cette bestiole m'a tuée, je meurs.
- Tu ne meurs pas du tout, répliqua Hagrid, qui était devenu livide. Aidez moi, il faut le sortir de là.
Hermione ouvrit la barrière, Hagrid hissa Malefoy sur son épaule, une longue et profonde entaille balafrait le bras de malefoy. du sang, coulait dans l'herbe, et hagrid, se mit à courir, en direction du château.
Bouleversé, le reste de la classe, le suivit en se contentant de marcher. Les élèves de serpentard, se déchainaient contre Hagrid.
- Ils devraient le renvoyer sur-le- champ ! Dit Pansy Parkinson, en larmes.
- C'était la faute de Malefoy ! Répliqua Dean Thomas.
Crabe et Goyle gonflèrent leur pectoraux.
Cassandra fit un pas en avant.
Les deux garçons reculèrent. Cassandra esquissa un sourire satisfait.
Lorsque les élèves entrèrent dans le hall, celui ci était désert.
- Je vais aller voir comment il va. Dit Pansy qui disparut dans les étages.
Sans cesser de villipendier Hagrid, les Serpentard, regagnèrent leur dortoir, dans les sous sols du château.
Harry, Ron, Hermione et Cassandra, regagnèrent la salle commune de Gryffondor.
- Tu crois que ce n'est pas trop grave ? Demanda Hermione, préoccupée.
- Bien sûr que non, Madame Pomfresh, peut faire disparaître une coupure, en moins d'une seconde.
Répondit Harry, qui s'était déjà fait soigner des blessures plus sérieuses, par ses dons magiques.
- C'est terrible, que ce soit arrivé pendant le premier cours de Hagrid, dit Ron, inquiet. On peut faire confiance à Malefoy, pour tout gâcher...
Ils furent les premiers, à descendre dans la grande salle, en espérant y voir Hagrid, mais il n'était pas là.
- Ils ne l'ont quand même pas renvoyé, s'inquiéta Hermione, qui n'avait pas touché à son assiette.
- Ils n'ont pas intérêt. Dit Ron, qui ne mangeait pas d'avantage.
Harry, désigna à Cassandra, les serpentard, qui semblaient absorbés dans leur conversation. Harry aurait parié qu'ils étaient en train de mettre au point leur propre version de l'accident, et Cassandra, ne put que lui donner raison.
- En tout cas, on peut pas dire qu'on s'est ennuyé pour ce premier jour de rentrée. Dit Ron, d'un air sombre.
Après le dîner, ils remontèrent dans la salle commune de gryffondor, et essayèrent de terminer le devoir du professeur Mcgonagall, mais aucun d'eux, pas même Hermione, ne parvenait à se concentrer suffisamment. Ils ne cessaient de jeter des coups d'oeil par la fenêtre.
- Il y a de la lumière, dans la cabane de Hagrid. Dit soudain Harry.
Ron, consulta sa montre.
- Si on se dépêche, on peut encore aller le voir, il est encore tôt. Dit Ron.
- Je ne sais pas si c'est prudent, dit lentement Hermione.
Harry, vit qu'elle le regardait.
- J'ai le droit de me promener dans l'enceinte du château, y compris le parc. Régulus Black, n'a pas encore franchi le barrage des détraqueurs, que je sache.
- Et puis, ajouta Cassandra, je suis là, moi. S'il se montre, il le regrettera..
Ils rangèrent leurs affaires, sortirent de la salle commune, et descendirent jusqu'à la porte d'entrée. Sans rencontrer personne, ce qui leur évita d'avoir à justifier leur présence dans les couloirs, à cette heure là.
L'herbe était toujours humide, et semblait presque noir, à la lueur du crépuscule.
- Entrez ! Grogna Hagrid, lorsqu'ils frappèrent à la porte.
Il était assis, en bras de chemise, devant sa table de bois brut, Crockdur, son molosse, avait la tête posée, sur ses genoux. Au premier coup d'oeil, les jeunes sorciers, comprirent qu'il avait un peu trop bu..
Une chope d'étain, de la taille d'un saut, était posée, devant lui, et il avait le regard vitreux.
- C'est sûrement un reccord. Dit il, d'une voix pâteuse. Un professeur, qui se fait renvoyer dès le premier jour, on n'avait encore jamais vu ça.
- Vous n'avez pas été renvoyé, Hagrid. S'exclama hermione.
- Pas encore, mais, ça ne saurait tarder, après ce qui est arrivé à Malefoy. Répondit Hagrid en buvant une gorgée, de ce que contenait la chope.
- Comment va t'il ? Demanda Ron, en s'asseyant autour de la table. Ce n'était pas grave ?
- Madame Pomfresh à fait ce qu'elle a pu, pour le soigner, répondit sombrement Hagrid, mais il dit qu'il souffre terriblement. Il gémit sans cesse, le bras couvert de bandages
- Il joue la comédie. Affirma Harry. Madame Pomfresh, est capable de soigner n'importe quelle blessure. L'année dernière, elle m'a fait repousser la moitié des os du bras. On peut compter sur Malefoy. Pour profiter de la situation, au maximum.
- Bien entendu, le conseil de l'école à été informé. Ils estiment que j'ai vu trop grand, pour mon premier jour. Ton père m'a défendu, Harry. C'est quelqu'un de bien, ton père, mais ils ont raison..j'aurais dû attendre un.peu, pour parler des hippogriffes, et commencer par les veracrasses, ou quelque chose comme ça. C'est de ma faute.
- C'est la faute de Malefoy. Dit hermione, avec gravité.
- On est témoin. Dit Harry, vous nous avez prévenu, que les hippogriffes, attaquent, quand on les insulte. Malefoy, n'avait qu'à vous écouter. Nous allons raconter à Dumblefore, ce qui s'est réellement passé.
- Ne vous inquiétez pas, Hagrid, on vous soutiendra. Dit Ron.
Des larmes, apparurent dans les yeux noirs de Hagrid, et coulèrent au coin de ses paupières, craquelées de rides. Il saisit Harry et Ron, par les épaules et les serra contre lui, dans une étreinte, à leur rompre les os.
- Je crois que vous avez assez bu, dit hermione, d'un ton décidé.
Elle prit la chope, et sortit de la cabane pour la vider.
- Je crois qu'elle a raison. Dit Hagrid, en relâchant les deux garçons, qui reculèrent d'un pas chancelant, en se frottant les côtes.
Cassandra, qui était restée muette, jusque là, posa sa main sur le bras de Hagrid.
- Ne vous inquiétez pas, on les laissera pas faire. Je vais écrire à mon père, il trouvera sûrement un solution, et au pire, il flanquera une trempe au pére de malefoy.
- Merci Cassandra, mais même ton père, ne pourra rien faire.
Il se leva et sortit, d'un pas chancelant.
Harry, Ron et Cassandra, entendirent un grand bruit d'éclaboussures.
- Qu'est ce qu'il a fait ? S'inquiéta Harry, tandis que hermione revenait dans la cabane, avec la chope vide.
- Il a plongé la tête, dans le tonneau d'eau. Dit elle en rangeant la chope.
Hagrid réapparut, les cheveux et la barbe, ruisselants d'eau..
- Ah, ça va mieux. Dit il, en se secouant, comme un chien mouillé, c'était très gentil à vous d'être venu me voir...Je suis vraiment...
Hagrid regarda harry, comme s'il venait de s'apercevoir de sa présence.
- QU'EST CE QUE TU FAIS LÀ, TOI ? Rugit il, si brusquement, que tout le monde fit un bond. TU N'AS PAS À TRAINER DEHORS QUAND iI FAIT NUIT. HARRY ! ET VOUS TROIS, VOUS LE LAISSEZ FAIRE !
Hagrid se précipita sur harry, le saisit par le bras, et le poussa dehors.
- Allez ! Dit Hagrid avec colère, je vais vous raccompagner au château, tous les quatre. Et que je ne vous y reprenne pas, à venir me voir, après le coucher du soleil. Je n'en vaux pas la peine.
Ce soir là, Cassandra rédigea une lettre, qu'elle envoya à son père, le lendemain matin.
Sirius, entamait son second jour de repos. Il buvait un café, tout en lisant la gazette du sorcier. En face de lui, Meredith, profitait d'un.peu de repis. Leo, mettait des dents, et il était grognon, et avait pleuré une bonne partie de la nuit.
Un hibou, tapa du bec contre la vitre. Sirius lui ouvrit, prit la lettre, attachée à sa patte, et donna à l'oiseau, une friandise. Puis le volatil, s'envola sur son perchoir.
- Ah, une lettre de Cassandra. Dit il.
Meredith, se crispa imperceptiblement. Elle avait toujours un peu d'appréhension, quand sa fille, écrivait.
- Sirius, lut il.
- Hum, tu crois qu'un jour, elle m'appellera papa ? Dit il, avec un soupçon de contrariété. Meredith, haussa les épaules.
- Elle le fait pour t'embêter.
- Aujourd'hui, lut il encore, nous avons eu notre premier cours de soin, aux créatures magiques. Et devines quoi ? C'est Hagrid, notre prof.
- Hum, encore cette histoire d'hippogriffe. James à dû se rendre en urgence au conseil d'adminstration. Apparemment, un hippogriffe aurait attaqué le petit Malefoy, pendant le cours de hagrid
- J'espère qu'il n' aura pas d'ennuis. Le petit est sérieusement blessé ?
- Aucune idée.
- Il nous a montré des hippogriffes. Ce sont des bêtes géniales. Magnifiques. Je suis monté sur le dos d'un noir, il s'appelle Eagle.
Meredith pâlit..
- Elle n'a pas fait ça !
- Oh si, elle l'a fait, et apparemment, elle a adoré ça. Écoute.
- J'adore voler. Et j'adore les hippogriffes.j'adore Poudlard, et hagrid.
J'aimerais beaucoup avoir un hippogriffe pour Noël. Tu crois que tu pourrais m'en acheter un ? Ce serait le plus beau cadeau du monde.
Par contre, Hagrid à eu des ennuis, à cause de ça, un hippogriffe, Buck, à griffé Malefoy. Mais c'est de sa faute. Il l'a insulté, et Hagrid, nous a bien expliqué qu'il fallait surtout pas le faire. On a peur qu'il soit renvoyé. Tu crois que tu pourrais faire quelque chose, pour lui ?
Voilà. Sinon, on a eu un cours de divination, mais je crois que je suis pas très doué, pour ça. La prof, à pas arrêté de dire que harry allait mourir, et qu'il avait le sinistros. Je lui ai dit que c'était idiot, et je crois, qu'elle ne m'aime pas beaucoup. Hermione non plus, d'ailleurs. Je crois pas que je vais continuer ce cours. C'est Remus, qui sera notre nouveau prof de DCFM, on va peut être enfin apprendre quelque chose d'utile.
Bon, voilà, dis à maman, qu'elle me manque, et que...enfin, tu vois..toi aussi, tu me manque. Il n'y a plus personne, pour me dire. Sers toi de ta baguette ! Pense à mon hippogriffe, j'en veux un noir, si possible..
Salut, Cassandra.
- Je me demande combien ça coûte, un hippogriffe. Murmura Sirius.
- T'es pas sérieux ? Tu n'as pas sérieusement l'intention, de lui en acheter un !
- Pourquoi pas ? C'est la première fois, qu'elle montre de l'intérêt pour un animal. Ça vaut peut être le coup de lui en offrir un.
- C'est hors de question. Tu ne feras pas de ma fille, une enfant trop gâtée, capricieuse, et qui s'imagine qu'elle n'a qu'à demander, pour obtenir ce qu'elle veut !
- Hum ! Alors d'abord, c'est aussi MA fille, et je la gâte, si je veux. Ensuite, elle n'est pas comme ça. Et puis, elle a fait beaucoup de progrès, dernièrement. Et..
- D'accord, d'accord. J'avais oublié qu'on ne peut pas discuter avec un Black. Vous avez toujours raison. Mais si tu tiens à lui acheter un animal, prends un chat, ou un chien, mais pas un hippogriffe.
-- Je ne m'entends pas très bien, avec les chats, question de feeling, et puis, deux cabots, dans une maison, ça risque de faire désordre...ou alors, une chienne, à la rigueur. Une belle chienne blanche. Dit il, d'un ton taquin.
- je ne suis peut être pas une chienne, Black, dit Meredith, mais je peux parfaitement me transformer en louve, ou pire, en lionne. Et je ne donne pas cher de ta chienne blanche.
Sirius soupira.
- Compris, Lestrange, pas de jolie chienne blanche.
Elle lui sourit.
- J'aime mieux ça. Tu comptes faire quelque chose, pour hagrid ?
Il soupira.
- Je sais pas. Je te dirais ça, quand j'aurais vu James.
- j'espère qu'il n'aura pas trop d'ennuis. C'est vraiment pas de chance, que ce soit tombé, sur ce gosse, Malefoy va demander son renvoi..
- Il n'est plus au conseil, heureusement. James ne les laissera pas faire, et Dumbledore non plus.
- En tout cas, je suis contente qu'ils aient Remus, Au moins, ils sauront se défendre, grâce à lui.
- J'ai toujours su que tu avais un faible pour lui. Soupira Sirius.
- C'est vrai qu'il a du charme. Répliqua Meredith, et puis, il est calme, posé, réfléchi, reposant !
- Ennuyeux ! Pompeux, et trop serieux ! Répliqua Sirius. Moi, au moins, j'ai du chien !
Elle éclata de rire.
- Ça tu peux le dire. Tu n'es qu'un sale cabot.
- Je sais. Soupira t'il.
- Mais je t'aime. Dit elle.
Il lui sourit.
- Moi aussi. Et maintenant, il faut que j'aille au cottage, si on veut pouvoir s'y installer cet après midi.
- Je te rejoins, avec Leo, d'ici une petite heure ?
- Ça marche. Mais avant il faut que j'aille sur le chemin de traverse. Je me demande s'il vendent des hippogriffes, la bas.
- Sirius !
- C'est toi qui a commencé. Dit-il en esquivant le coup de torchon, qu'elle tenta de lui mettre. Désolé, Lestrange, mais les Black, ont toujours le dernier mot !
- Méfies toi Black ! Ramène moi un hippogriffe, et on verra qui aura le dernier mot.
- j'en tremble déjà. Madame Black.
- Tu peux !
A ce moment là, des pleurs se firent entendre.
- Ah, en attendant, ton fils t'appelle.
- Oui, soupira telle. Lui aussi, c'est bien un Black.
- Que veux tu les chiens, ne font pas des chats. Et à propos de chien, à défaut d'hippogriffe, je ramènerais peut être une petite chienne blanche.
- Ne recommence pas, tu veux ! Sinon, ta chienne et toi, risquez de passer un sale quart d'heure. Les sortilèges de doloris, ne sont pas l'apanage des Black !
- Tu sais, ma chérie, tu es presque effrayante, parfois. Mais je crois, que c'est pour ça que je t'aime autant. Une main de fer, sous un gant de velours.
- Quoi ? Demanda telle.
- C'est une expression Moldu. Ted, l'utilise souvent, à propos d'Andro, et je trouve qu'elle te correspond. Tellement de puissance, sous Tellement de douceur. Aucune chienne, au monde, ne pourrait être comparée à toi..je t'ai attendu toute ma vie. Et je ne pourrais plus vivre sans toi..
Elle lui sourit.
- La réciproque est vraie.
Ils s'embrassèrent, et Sirius eut toute les peines du monde à s'arracher à cette étreinte.
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