Chapitre 7 Cours de Divination
Le lendemain matin, Hermione, Ron, Harry et Cassandra, descendirent déjeuner. Dans la grande salle, ils aperçurent Malefoy, occupé à raconter, une histoire désopilante, à la table des Serdaigle. Lorsqu'il aperçut Harry et Cassandra, il fit semblant de s'évanouir, en poussant un gémissement ridicule.
Harry, posa sa main sur celle de Cassandra, prévenant, une réaction violente, au comportement de Malefoy, et Hermione se tourna vers lui.
- Ne t'occupe pas de lui, il n'en vaut pas la peine.
Au même moment, quelqu'un bouscula Cassandra. Elle se retourna vivement, prête à frapper, si besoin était, et se retrouva face à Killian O'malley. Elle ne l' avait pas revu depuis le mariage.
- Oh, salut Killian. Dit elle, en lui adressant un large sourire.
Il avait l'air gêné.
- Oh, euh, salut Cassandra. Tu vas bien ?
- Oui, merci tu veux...
- Désolé, mais, on m'attend, à plus.
Et il se hâta de rejoindre un groupe de filles, à la table des poufsouffle.
- C'est ce qui s'appelle prendre un râteau ! S'exclaffa Ron.
Hermione lui donna un coup de coude.
- Qu'est ce qui lui arrive, à Killian ? Demanda Harry. Tandis que Ron poussait un grognement, et se massait ĺa hanche
- On dirait bien qu'il t'a oublié. Reprit Ron, en adressant un regard menaçant à Hermione. La dissuadant de le frapper de nouveau.
Cassandra haussa les épaules.
- Tant mieux, dit elle, au moins, il ne me harcelera plus, avec ses poèmes, et son bavardage. C'était soûlant.
Mais elle ressentit un petit pincement au coeur. Il allait lui manquer.
- Hé, Potter, cria Pansy Parkinson, une élève de serpentard, avec une tête de pékinois. Potter, les détraqueurs arrivent. Ooooooh, mon dieu, je défaille.
Cassandra fit un geste de la main, et le bol de porridge devant Pansy, se déversa sur elle. Elle poussa un cri.
- Bien joué. Souffla Ron, à Cassandra.
Elle sourit.
Harry s'affala sur une chaise, à côté de George Weasley.
- Les emplois du temps des troisièmes années, dit George, en les faisant passer. Qu'est ce qui t'arrive, Harry ?
- Malefoy, dit Ron.
Il s'assit de l'autre côté de George, et lança un regard furieux, à la table des Serpentard.
George leva les yeux, et vit Malefoy, qui faisait de nouveau semblant de s'évanouir de terreur.
- Ce petit crétin, dit il d'une voix calme, il faisait moins le malin, hier soir, quand les détraqueurs sont venus dans notre compartiment, tu te souviens, Frédéric ?
- Il a fallit faire pipi, dans sa culotte. Dit Frédéric, en jetant à Malefoy, un regard de mépris.
- Je peux lui donner une leçon, si tu veux. Glissa Vélia à Cassandra.
- Non. On va pas commencer à se faire remarquer. Dit elle. Mais, c'est pas l'envie qui m'en manque.
- Je n'étais pas très à l'aise non plus, poursuivit George, ils sont vraiment horribles.
- On dirait qu'ils te gèlent les entrailles, tu ne trouves pas ? Dit Fred.
- mais toi, tu ne t'ais pas évanoui ? Demanda Harry, tout bas.
- Laisse tomber, Harry, dit George, en essayant de le réconforter. Un jour, papa a dû aller à Azkaban, il nous a raconté que c'était l'endroit le plus effrayant, qu'il ait jamais vu. Il en tremblait encore, quand il est revenu.
Ces détraqueurs, ont le chic, pour désespérer tout le monde. La plupart des prisonnier deviennent fous, la bas.
- On verra bien, si Malefoy est toujours aussi joyeux, après le premier match de Quiddich. Dit Fred. Griffondor contre Serpentard, le premier match de la saison.
Hermione étudiait son emploi du temps.
- Ah, très bien, on a de nouvelles matières, aujourd'hui. Dit elle.
- Il n'y a vraiment que toi pour te réjouir d'avoir plus de travail. Grogna Cassandra
- Hermione ! S'exclama Ron, qui lisait son emploi du temps, par dessus son épaule. Il se sont complètement trompés, dans ton emploi du temps. Regarde, ils t'ont rajouté, une dizaine de cours par jour, tu n'auras jamais le temps de tout faire.
- Je m'arrangerais, j'ai mis tout ça au point, avec le professeur Mcgonagall.
- Impossible ! S'exclama Ron. En éclatant de rire. Tu as vu ce matin ? Neuf heures, cours de divination, et neuf heures. Étude des moldus. Et...
Incrédule, Ron, se pencha sur l' emploi du temps.
- là, regarde ! Encore en dessous....Neuf heure, arithmancie. Je sais, que tu es brillante, mais, personne ne peut être brillant, au point de se trouver dans trois classes différentes à la fois.
- Ne sois pas stupide ! Bien sûr que je ne vais pas suivre trois cours à la fois.
- Alors ?
- Passe moi la marmelade.
- Mais...
- Ron, qu'est ce que ça peut te faire, que mon emploi du temps, soit chargé ? Lança Hermione, agacée. Je t'ai dit que j'avais tout mis au point avec le professeur Mcgonagall.
Au même instant, Hagrid entra dans la grande salle. Il portait son long manteau en peu de taupe, et tenait dans son énorme main, le cadavre d'un putois, qu'il balançait machinalement.
- Ça va ? Demanda t'il, en s'arrêtant à leur table. Vous allez assister à mon premier cours. Tout de suite après déjeuner. Je me suis levé à cinq heures du matin, pour tout préparer.
J'espère que ça se passera bien. Moi, professeur....Si j'avais pu me douter...
Il eut un large sourire, et poursuivit son chemin, vers la table des enseignants, en balançant toujours, son putois mort.
- je me demande bien, ce qu'il a pu préparer, dit Ron, un peu inquiet.
Cassandra haussa les épaules.
- Peut être qu'il va nous présenter Aragog, dit elle.
Ron, équarquilla les yeux.
- Tu...tu crois ? Il ne ferait pas ça...hein, Harry ?
- Mais non, soupira Harry. Elle te taquine.
- Ouais, ben c'est pas drôle, Cassandra.
- Un peu quand même. S'esclaffa t'elle, tu verrais ta tête.
- C'est facile, de ne pas avoir peur, pour toi, tu es une fury.
- Exact, et toi tu es une poule mouillée.
- Si t'étais pas une fury...grogna Ron.
Peu à peu, les élèves quittaient la grande salle.
- On ferait bien d'y aller, le cours de divination à lieu tout en haut de la tour nord, il faut bien dix minutes, pour y aller.
Ils se dépêchèrent de finir leur petit déjeuner, et de quitter la grande salle. Lorsqu'ils passèrent devant la table des serpentards, Malefoy fit de nouveau semblant de s'évanouir, et les rires des Serpenard, poursuivirent Harry. Cassandra leva la main, et Malefoy, tomba de sa chaise, et s'affala sur les fesses.
- Je croyais que ton père, ne voulait pas que tu fasses ce genre de chose ? Dit Vélia.
- Ben, il n' est pas obligé de le savoir.
Il leur fallut longtemps, pour atteindre la tour nord. Malgré deux années, passées, à Poudlard, ils ne connaissaient pas encore certaines parties du château, et était la première fois, qu'ils se rendaient dans cette tour.
- Il...doit bien y avoir un raccourci. Haleta Ron, tandis qu'ils grimpaient leur septieme escaliers.
Ils arrivèrent dans un couloir inconnu, ou il n'y avait rien d'autre, qu'un grand tableau, représentant une grande étendue d'herbe.
- Je crois que c'est par ici. Dit Hermione, en scrutant le couloir vide, qui se prolongeait vers la droite.
- ça m'étonnerait, c'est la direction du sud. Regarde, on voit un bout du lac.
Harry, regardait le tableau, un gros poney gris pomelé venait d'apparaître dans le pré. Et s'était mis à brouter l'herbe d'un air nonchalant. Un instant plus tard, un petit chevalier, trapu, vêtu d'une armure, apparut à son tour, dans un bruit de ferraille. A en juger par les traces d'herbe, sur ses genouillères, il venait de tomber de son poney.
- Ah ah, s'écria t'il, en apercevant les quatre griffondor, qui sont ces manants, qui s'aventurent sur mes terres ? Serait on venu s'esbaudir de ma chute ? En garde marraud !
- Marraud toi même, riposta Cassandra.
Le petit chevalier tira son épée, et la brandit férocement en sautillant d'un air rageur. Mais l'épée, était trop longue pour lui, un moulinet un peu trop vigoureux, lui fit perdre l'équilibre, et il tomba face contre terre.
- Vous ne vous êtes pas fait mal ? S'inquiéta Harry, en s'approchant du tableau, tandis que Cassandra, éclatait de rire.
- Arrière, maroufle ! Arrière Pendard ! - Mais pour qui il se prend, celui là ? Gronda Cassandra. On vous a pas appris la politesse ?
- C'est bon, Cass, arrête. S'interposa Harry.
Le chevalier reprit son épée, et voulut s'appuyer dessus, pour se relever, mais la lame, s'enfonça si profondément dans le sol, qu'en dépit de tous ses efforts, il ne parvint pas à la récupérer. Il finit par se laisser retomber par terre et releva sa visière, pour s'éponger le front.
- Écoutez, dit Harry, nous cherchons la tour nord, pourriez vous nous indiquer le chemin ?
- Une queste ? Par ma foy,
La fureur du chevalier sembla s'évanouir aussitôt. Il se releva dans un cliquetis d'armure, et cria.
- Suivez moi, mes amis. Nous obtiendrons ce que nous voulons, ou nous perirons dans la bataille.
Cassandra pouffa.
- S'il doit y avoir une bataille, je préfère avoir Vélia à mes côtés, que ce bouffon !
- Merci, répondit Vélia.
Il refit une énième tentative, pour retirer son épée du sol, tenta en vain d'enfourcher son gros poney, et s'exclama.
- Allons à pieds, puisqu'il en est ainsi. Vaillants seigneurs, et nobles dames ! Sus ! Sus donc !
Dans un grand vacarme de métal, il se précipita sur le côté du cadre, et disparut.
Ils le suivirent le long du couloir, en se guidant au bruit de son armure. De temps en temps, ils le voyaient réapparaître, dans l'un des tableaux accrochés aux murs.
- Haut les coeur ! Le pire est à venir ! S'écria le chevalier.
Ils le virent alors, surgir aux pieds d'un escalier en colimaçon. Il avait fait irruption dans un tableau, représentant des dames vêtues de robes en crinoline, provoquant sur son passage, des exclamations effarouchées.
La respiration haletante, Harry, Ron, Hermione et Cassandra, escaladèrent, jusqu'à en avoir le vertige, les marches étroites, qui montaient en spirale. Enfin, des voix, au dessus de leur tête, leur indiqua qu'ils étaient arrivés à destination.
- Adieu ! Dit le chevalier, en apparaissant dans un tableau, qui représentait des moines sinistres. Adieu, mes compagnons d'armes. Si vous avez encore besoin d'un noble coeur, et d'un bras sans faiblesse, appelez à la rescousse, le chevalier du Catogan
- C'est ça, grogna Cassandra, tu peux toujours compter la dessus. !
- On vous appellera, grogna Ron, si jamais on a besoin d'un maboul, ajouta t'il, lorsque le chevalier eut disparu.
Ils montèrent les dernières marches, et arrivèrent sur un minuscule palier, sur lequel se tassaient déjà les élèves de leur classe. Il n'y avait aucune porte. Ron donna un coup de coude à Harry, et lui montra une trappe circulaire, au plafond. Une plaque de cuivre, indiquait Sybille Trelawney, professeur de divination.
- Comment on fait, pour monter la haut ? Demanda Harry.
Comme pour répondre à sa question, la trappe s'ouvrit brusquement, et une échelle argentee, descendit à ses pieds.
- Après toi. Dit Ron, avec un sourire.
Tandis que harry gravissait l'échelle, Killian passa devant Cassandra, pour monter, à son tour.
- Hé ! S'écria t'elle, tu pourrais t'excuser.
- Oh, pardon, Cassandra, je t'avais pas vu.
- Bein voyons, depuis quand je suis devenue invisible, moi ?
Mais il ne répondit pas, et monta à l'échelle..
- Et bein dis donc, s'exclama Vélia, c'est l'amour fou
- Mouais, je sais pas ce que je lui ai fait.
Cassandra déboucha dans la salle de cours, et un bref instant, elle se demanda ou elle avait atterit.
La salle ressemblait à un vieux grenier, qu'on aurait transformé en salon de thé à l'ancienne, une vingtaine de petites tables circulaires, entourés de fauteuils, recouverts de shintz, et de petits poufs, rebondis, occupaient tout l'espace, une faible lumière rouge, éclairait toute la pièce, tous les rideaux étaient tirès, des foulards, rouges, enveloppaient les lampes, il régnait une chaleur étouffante, et une bouilloire de cuivre, chauffée par les flammes d'une cheminée, au manteau encombré d'objets divers, répendait un étrange, et capiteux parfum, qui donnait presque la nausée. Les étagères, qui recouvraient les murs circulaires, étaient encombrees, de plumes poussiéreuses, de bouts de chandelles, de jeux de cartes, complètement usés, d'innombrables boules de cristal, et d'un vaste choix, de tasses à thé.
Une voix douce, un peu voilée, s'éleva alors, de la pénombre.
- Bienvenue. Je suis heureuse de vous voir enfin dans le monde physique.
Cassandra pouffa.
- Parce qu'il y en a un autre ? Murmura t'elle.
Cassandra équarquilla les yeux.
Le professeur Trelawney, était tres mince, ses yeux étaient agrandis par de grosses lunettes, et envelopée d'un châle vaporeux, orné de paillettes. Une quantité impressionnante de chaînes et de perles, entouraient son cou décharné. ses bras, et ses mains, debordaient de bagues et de bracelets.
- C'est une boutique de breloques ambulante ! S'exclama Cassandra.
- Asseyez vous, les enfants, asseyez vous. Dit elle.
Les élèves s'installèrent maladroitement dans les fauteuils, ou s'enfoncèrent dans les poufs.
Harry, Ron, hermione et Cassandra, s'installèrent à la même table.
- Bienvenue dans le cours de divination, dit le professeur Trelawney, qui avait elle même prit place dans un grand fauteuil, près de la cheminée. Je suis le professeur Trelawney, il est possible que vous ne m'ayez jamais vu, car je descends rarement, dans les autres parties du chateau. L'agitation qui y règne trouble mon troisième oeil.
Elle ajusta délicatement son châle sur ses épaules, et poursuivit.
- Vous avez donc décidé, d'étudier la divination, le plus difficile des arts magiques. Je dois vous avertir des le début, que si vous n'avez pas le don de double vue, il y a très peu de chance, que je puisse vous enseigner quoi que ce soit. Les livres ne vous permettent pas d'aller bien loin, dans ce domaine.
Harry, Ron et Cassandra, se tournèrent vers Hermione, amusés, de la voir effarée d'apprendre que l'on pouvait apprendre une matière, sans l'aide des livres.
- De nombreux sorcières et sorciers, par ailleurs très doués, pour provoquer des explosions, répendre des odeurs bizarres, ou disparaître soudainement, se révèlent incapable de pénétrer, les voiles mystérieux de l'avenir. Poursuivit le professeur Trelawney, Ses gros yeux brillants, fixant l'un après l'autre, les visages anxieux, de ses élèves. C'est un don, qui n' est accordé qu'à un petit nombre. Vous mon garçon, dit elle brusquement à Neville, qui faillit tomber de son pouf, votre grand mère va bien ?
- oui, je crois, répondit Neville. D'une voix tremblante.
- Si j'etais vous, je n'en serais, pas si sûr ! Dit le professeur Trelawney, dont les boucles d'oreilles, en émeraude, etincelelaient à la lueur du feu.
Neville, parut mal à l'aise.
- cette année, nous verrons les méthode de base, de la divination. Poursuivit le professeur d'une voix paisible. Nous consacreront le premier trimestre, à l'aventure des feuilles de thé. Le trimestre suivant, nous étudieront les lignes de la main.
Ah, au fait, ma chérie, ajouta t'elle, à l'adresse de Parvati Patil, il faudra vous méfier d'un homme, aux cheveux roux.
Parvati tourna vers Ron, assis derrière elle, un regard étonné, et éloigna sa chaise de lui.
Au troisième trimestre, reprit le professeur Trelawney, nous en viendrons aux boules de cristal. Si nous en avons fini avec les signes du feu, malheureusement, la classe sera interrompue, en février, à cause d'une épidémie de grippe. Je deviendrais, moi même aphone, et aux alentours de pâques, quelqu'un va nous quitter à tout jamais.
Un silence tendu suivit cette affirmation. Mais le professeur, ne sembla pas y prêter attention.
- Je voudrais vous demander, ma chérie, dit elle alors à Lavande Brown, qui se recroquevilla dans son fauteuil, de me passer la plus grande des théière, en argent.
Lavande parut soulagée. Elle se leva, prit une énorme théière, sur une étagère, et la posa sur la table, devant le professeur Trelawney.
- Merci, ma chérie, je vous informe que ce que vous redoutez tant, se produira le vendredi 16 octobre.
Lavande se mit à trembler.
Maintenant, je veux que vous fassiez équipe, deux par deux. Prenez une tasse à thé sur l'étagère, vous me l'apporterez, et je la remplirai. Ensuite, vous vous assierez, et vous boirez le thé, jusqu'à ce qu'il ne reste que les feuilles de thé, au fond de la tasse.
- Cool ! S'exclama Cassandra. Je crois que je vais aimer ce cours.
- Vous ferez tourner trois fois les feuilles de thé, au fond de la tasse, avec votre main gauche. Puis, vous retournerez la tasse, au dessus de la soucoupe. Vous attendrez que la dernière goutte de thé soit tombée, et enfin, vous donnerez la tasse à votre partenaire, pour qu'il la lise. Vous interpréterez les signes, en vous référant aux pages 5 et 6 de votre livre levez le voile du futur. Je passerais parmi vous, pour vous aider. Ah, vous, dit elle à Neville. En le prenant par le bras pour le faire lever.
- Quand vous aurez cassé votre première tasse, j'aimerais bien que vous en preniez une bleue, je tiens beaucoup aux roses.
Et en effet, à peine Neville, s'était il approché de l'étagère, aux tasses, qu'il y eut un bruit de porcelaine brisée. Le professeur Trelawney, se précipita avec une pelle et une balayette.
- Alors, maintenant, une bleue. Si ça ne vous ennuie pas....Merci....
Lorsque les tasses furent pleines, Hermione et Cassandra revinrent à leur table. Elles s'efforcèrent de boire le thé brûlant, le plus vite possible, Puis, elles firent tourner les feuilles au fond des tasses, comme l'avait dit le professeur, les retournèrent pour que tombent les dernières gouttes de thé, et enfin, se les échangèrent.
- Bon, alors, dit Cassandra, en ouvrant son livre, aux pages 5 et 6. Est ce que tu vois, si je suis possédée par un esprit malin, féroce, et vindicatif ?
- Hé ! Gronda Vélia, c'est de moi dont tu parles ?
- tu connais un autre démon, qui me posséderait ? Demanda Cassandra, d'un ton narquois.
- Non, sinon je l'aurais tué depuis longtemps. Affirma Vélia.
- Bon, alors ? Demanda Cassandra à Hermione.
- Pffff, c'est compliqué, ça ne rime à rien, et toi, qu'est ce que tu vois, dans la mienne ?
- Je vois....attends...Oh !
- Quoi ?
- Je vois que tu vas avoir une très mauvaise note, à ton devoir de métamorphose
- Quoi ? Gronda Hermione, en se saisissant de la tasse. Ou est ce que tu as vu ça ?
Cassandra éclata de rire.
- Tu verrais ta tête. C'est bon, j'ai rien vu. Il y a juste un truc mou.
Soulagée, Hermione reposa la tasse.
- C'est malin ! Grogna t'elle.
- Bon, tu as vu quelque chose ?
- Ouvrez votre esprit, mes chéris, disait la voix envoûtante du professeur dans la pénombre, laissez vos yeux voir ce qu'il y a au delà des apparences.
- Tout ce que je vois, c'est une tâche. Une grosse tâche. Avoua Hermione.
- Mouais, troisième oeil, tu parles. ! Gronda Cassandra.
- Montrez moi ça ! S'exclama le professeur, à la table de Harry et Ron.
Tous les regards se tournèrent vers elle. Le professeur observait attentivement la tasse de Harry. Elle la faisait tourner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
- le faucon....dit elle. Mon pauvre chéri, vous avez un ennemi mortel.
- Tout le monde sait ça ! Dit Hermione. Dans un murmure parfaitement audible.
- S'il n'en avait qu'un ! Soupira Cassandra, sur le même ton.
Le professeur se tourna vers elles.
- Tout le monde connaît l'histoire, entre Harry et Vous-Savez-Qui. Poursuivit Hermione.
Harry, Ron et Cassandra, la regardèrent, surpris, et admiratif. C'était bien la première fois, qu'Hermione, osait parler sur ce ton, à un professeur.
Mais cette dernière, n'y prêta pas attention, et se concentra sur la tasse de Harry, qu'elle continua à faire tourner.
- La massue ! Une attaque...Mon dieu, mon dieu, ce n'est pas une très bonne tasse...
- j'avais cru voir un chapeau melon..dit timidement Ron.
- La tête de mort...il y a un grand danger qui vous menace.
- On le sais tous, ça ! S'exclama Cassandra. Régulus Black, en a après sa peau.
Pas plus qu'auparavant, elle n'y prêta attention...
Tous les élèves, l'observaient. Elle tourna une fois de plus la tasse. Puis, elle eut un haut le corps, et poussa un cri.
Il y eut un bruit de porcelaine brisée. Neville, venait de briser sa seconde tasse. Le professeur Trelawney, se laissa tomber sur son fauteuil, une main étincelante, sur le coeur. Les yeux fermés.
- Mon pauvre garçon... mon pauvre garçon....Non, il vaut mieux ne rien dire...Ne demandez rien.
- Qu'est ce que vous avez vu ? Demanda Dean Thomas.
Tous les élèves, s'étaient levés. Lentement, ils se rassemblèrent autour de la table de Harry. Et s'approchèrent pour jeter un coup d'oeil, à la tasse.
- Mon pauvre chéri...dit le professeur Trelawney, en ouvrant de grands yeux au regard tragique. Le sinistros est sur vous.
- Le quoi ? Demanda Harry.
Ni Hermione, ni Cassandra, ne savaient ce dont il s'agissait, mais la plupart des élèves, se tenaient les mains devant la bouche, horrifiés.
- Le sinistros, mon pauvre chéri, le sinistros ! S'écria le professeur Trelawney, qui semblait choquée, que Harry n'est pas compris. Le gigantesque chien fantôme, qui hante les cimetières ! Mon pauvre chéri, C'est le pire des présages, c'est un présage de mort.
Harry sentit son estomac se retourner. Tout le monde avait les yeux tournés vers lui. Tout le monde, sauf Hermione, qui s'était approchée, par derrière, pour voir le fond de sa tasse.
- je ne crois pas qu'il s'agisse d'un sinistros. Dit elle d'un ton neutre.
Le professeur Trelawney, contempla Hermione, avec une hostilité grandissante.
- Excusez moi, de vous dire ça, ma chérie, mais, je ne perçois pas une très grande aura, autour de vous. Vous me semblez faire preuve d'une réceptivité très limitée aux résonances, de l'avenir.
- on dirait un sinistros, si on le regarde comme ça, dit Seamus Finigan, en balançant la tête, de gauche à droite. Mais vu comme ça, on dirait un âne. Ajouta t'il, en penchant la tête vers la gauche.
- Quand vous aurez décidé, si je dois mourir ou non, vous me le direz, déclara Harry. Qui sembla surpris, par ces propres paroles.
A présent, plus personne n'osait le regarder.
Cassandra jeta, à son tour, un coup d'oeil sur la tasse.
- C'est n'importe quoi ! S'exclama telle. Ça pourrait être n'importe quoi. Moi, là, je vois un aigle. Mais je suis, sûre que n'importe qui y verrait autre chose.
- Ma pauvre chérie, répondit le professeur Trelawney, en secouant lentement, la tête, votre aura est encore pire que celle de votre amie.
- Vraiment ? Répliqua Cassandra.
- Va y avoir du grabuge. Murmura Ron, à l'oreille de Harry..
Les autres se lancaient des regards, vaguement inquiets, connaissant le caractère emporté de la griffondor.
- Malheureusement. Répliqua le professeur, qui semblait ignorer le danger.
- Si vous êtes si douée, dit elle, alors pourquoi vous ne nous dites pas ou se trouve Régulus Black, à l'heure qu'il est ?
Le professeur rougit, puis.
- Mais...vous ne comprenez rien au don de double vue, ma pauvre chérie...
- moi, reprit Cassandra, implacable, ce que je comprends, c'est que vous ne voyez pas plus que nous ce qu'il y a dans vos stupides tasses. Mais merci, pour le thé, au moins, on aura pas fait tout ce chemin pour rien.
- Tu crois qu'elle prendrait ça pour un mauvais présage, si je bousculais un peu, sa petite boutique des horreurs ? Demanda Vélia.
- Je crois que tout est un mauvais présage, pour cette folle. Répliqua Cassandra.
Et sans laisser le temps professeur, de répondre, elle quitta la classe.
- Au moins, Vélia s'est tenue tranquille. Dit Ron.
- J'ai dit quelque chose de mal ? S'étonna le professeur Trelawnay. Je crois que nous allons en rester là, pour aujourd'hui. Dit elle de sa voix la plus mystérieuse. Vous pouvez ranger vos affaires.
Cassandra descendit et gagna la salle de métamorphose. Elle s'installa au fond de la classe. Les bras croisés, l'air revêche. Harry la rejoignit.
Il avait l'impression qu'un projecteur, était braqué sur lui. les regards furtifs de ses camarades, le mettaient mal à l'aise. Il entendit a peine, ce que le professeur Mcgonagal. Leur disait sur les animagi. Et ne regarda même pas, lorsqu' elle se metamorphosa elle même, en chat tigré, en gardant la marque de ses lunettes, autour des yeux.
- Enfin, qu'est ce qui vous arrive, aujourd'hui ? S'étonna le professeur Mcgonagal, qui reprit sa forme habituelle, en émettant un pop, semblable au bruit d'une bouteille de champagne, qu'on débouche. C'est la première fois, que mes métamorphoses ne declanchent aucun applaudissements.
Tous les regards se tournèrent alors vers Harry, mais personne ne dit rien...Hermione leva alors la main.
- Voilà ce qui s'est passé, professeur, dit elle, nous avons eu notre premier cour de Divination, nous avons lu l'avenir dans les feuilles de thé et...
- Ah, je comprends, l'interrompit le professeur Mcgonagal, en fronçant les sourcils, inutile d'aller plus loin, Miss Granger. Dites moi plutôt qui doit mourir cette année.?
Les élèves la regardèrent avec des yeux ronds.
- Moi, dit Harry.
- Je vois, dit le professeur, en fixant Harry, de ses yeux brillants. Il faut savoir, Potter, que chaque année, depuis son arrivée, dans cette école, Sibylle Trelawney, a prédit la mort de quelqu'un. Or, jusqu'à présent, tout le monde est resté bien vivant. Elle commence toujours l'année scolaire, en décevant des présages de mort. Si je n'avais pas pour habitude, de ne jamais dire du mal, de mes collègues...
Le professeur, Mcgonagal, s'interrompit, et chacun put voir, que les ailes de son nez, étaient livides.
- La Divination, est l'une des branches les plus nébuleuses, de la magie. Reprit elle, plus calmement, je ne vous cacherais pas que j'éprouve un certain agacement, devant ce genre de pratiques. Les voyants véritables, sont extrêmement rares, et le professeur Trelawney...
- vous me paraissez en excellente santé, Potter, aussi, j'ai le regret de vous annoncer, que vous ne serez pas dispensé de faire votre prochain devoir, mais si vous mourez, je vous promets que vous ne serez pas obligé de me le rendre.
Hermione éclata de rire. Et Harry, se sentit un peu mieux.
- J'en étais sûr. Dit Cassandra, c'est un charlatan, cette prof. Moi, je remettrais pas les pieds dans son cours. Hermione, tu crois que je peux encore intégrer le cours d'arytmancie ?
- Bien sûr. D'ailleurs, ce cours de divination, était tellement nul, que je crois que je vais pas continuer bien longtemps à l'étudier. Je me contenterais du cours d'arytmancie, moi aussi.
- Qu'est ce qu'elles racontent ? Elle n'a jamais mis les pieds dans un cours d'arytmancie !
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