Chapitre 4. les Larmes de Velia
Ce n'est qu'une fois dans le train, que Harry, parla à Ron et Hermione de ce qu'il avait appris la veille, sur les raisons de l'évasion de Régulus Black.
Lorsqu'il eut terminé, Ron, était stupéfait, et Hermione, paniquée.
- Alors il s'est évadé pour te tuer ? S'écria t'elle. Harry, il faut vraiment que tu sois prudent, cette fois, ne cherche pas les ennuis.
- Je ne cherche pas les ennuis, Hermione, ce sont eux, qui me trouvent.
- Il faudrait vraiment qu'il soit cinglé pour chercher quelqu'un qui veut le tuer. Renchérit Ron, d'une voix tremblante.
Harry fut surpris de leur réaction..Régulus, semblait leur faire plus peur qu'à lui.
- Personne ne sait comment il a fait pour s'évader. Ajouta Ron.
Ils vont bien finir par l'attraper, non ? Les moldus aussi le cherchent. Dit Hermione
- Black n'en fera qu'une bouchée. Répondit Ron.
Ils parlèrent ensuite de Pré au lard, et de ses boutiques. Harry et Cassandra se lancèrent un regard entendu.
- Nous, dit il, on a pas le droit d'y aller.
- Mais, vous n'aurez pas le droit de sortir ? S'exclama Ron
- C'est peut être mieux, comme ça. Admit Hermione. Enfin tant que Black est dans la nature.
- Tu veux bien arrêter de l'appeler comme ça ! Grogna Cassandra.
- Mais....Comment veux tu que je l'appelle ?
- J'en sais rien. L'évadé. Ou l'assassin, ou le mangemort, mais, je ne veux pas que mon nom soit associé à ce meurtrier.
- D'accord. Soupira Hermione
- Peut être que Fred et Georges, trouveront un moyen de te faire sortir en douce. Reprit Ron.
- Ron ! S'écria Hermione. Je ne crois pas que ce soit très judicieux, pour Harry, de sortir en cachette, alors que B...ce meurtrier en a après lui.
- Mais si on est avec lui ? Black...enfin, l'évadé, se reprit Ron, en grimaçant, devant le regard furieux de Cassandra, il n'osera pas s'en prendre à lui.
- Il va se gêner.
Ils changèrent de sujet, et parlèrent de leur vacances.
Vers une heure, la marchande de confiserie passa, et ils se partagèrent leurs achats.
Puis dans l'après midi, Drago Malefoy, et ses comparses, Goyle et Crabbe, passèrent la tête, par la porte de leur compartiment.
- Tiens, Potter et son poteau. Alors, Weasley, il parait que ton père à trouvé un peu d'or. J'espère que ta mère, n'en est pas morte, sous le choc.
Ron se leva si brusquement, qu'il fit tomber le panier de Pattenrond.
Cassandra pointa sa main, dans la direction de Malefoy, et celui ci fut violemment projeté en arrière. Il heurta ses acolytes, et ils tombèrent pelé mêle, dans le couloir.
- Au revoir, Malefoy. Dit Cassandra. Elle agita la main, et la porte du compartiment se referma sur eux.
- Wouah ! Comment tu l'as viré. S'exclama Ron.
- Oui, dit elle. Black n'a qu'à bien se tenir. S'il s'approche de Harry, je le trucide.
- Toi tu as le droit de l'appeler Black ! Grogna Ron.
Elle le foudroya du regard.
La nuit était tombée, et il pleuvait à verse, à présent.
- On doit presque être arrivés. Dit Ron, en tentant d'apercevoir quelque chose, à travers la vitre.
A peine eut il le temps de finir sa phrase, que le train ralentit.
- Parfait. Dit Ron, je meurs de faim. Vivement le festin.
- Ca m'étonnerait qu'on y soit déjà. Dit Hermione, en jetant un coup d'oeil sur sa montre.
- Alors, pourquoi on s'arrête ? Demanda Ron.
Le train, continuait de ralentir. Dehors le vent et la pluie, se déchaînaient.
Le train s'arrêta brutalement. Toutes les lampes s'eteignirent, et le train fut plongé dans l'obscurité
- Qu'est ce qui se passe ? Demanda la voix de Ron, derrière Harry.
- Ouille ! S'exclama Hermione. Tu m'as marché sur le pied.
Harry retourna s'asseoir à tâtons.
- Tu crois que le train est en panne ?
- J'en sais rien.
Il y eut une sorte de couinement, et Cassandra aperçut la silhouette de Ron, qui essuyait la buée sur la vitre.
- Il y a du mouvement, à l'extérieur. Dit il. On dirait que des gens montent dans le train.
La porte du compartiment s'ouvrit, et quelqu'un tomba lourdement, sur les genoux de Harry.
- Désolé, vous savez ce qui se passe ?
Ouille, pardon.
- Salut Neville. Dit Harry, en le soulevant par un pan de sa veste.
- Harry, c'est toi ? Qu'est ce qui se passe ?
- Aucune idée ! assieds toi.
Il y eut alors un sifflement enragé, et un gémissement de douleur.
Neville s'était assis sur Pattenrond.
- Je vais aller voir le machiniste, dit la voix d'hermione.
Harry sentit qu'elle passait devant lui, il entendit la porte du compartiment s'ouvrir, puis, deux cris de douleur.
- Qui est là ?
- Ginny ?
- Hermione ?
- Qu'est ce que tu fais ?
- Je cherchais Ron.
- Entre et assieds toi.
- Pas ici ! Cria Harry. Précipitamment. Je suis là.
- Ouille ! Dit Neville.
- Silence ! Cria soudain, Cassandra.
Il y eut un craquement, et sortant de la main de Cassandra, une flamme rougeoyante, éclaira faiblement le compartiment.
- Restez ou vous êtes. Dit elle.
- Qu'est ce qui se passe ? Demanda Harry.
- Chut. Vélia ? Dit elle
- Je vais voir. Répondit la fury.
Mais elle n'eut pas à le faire.
Debout devant l'encadrement de la porte, se tenait une haute silhouette. enveloppée d'une cape, éclairée par la lueur vascillante de la flamme. Le visage entièrement camouflé par une cagoule. Le nouveau venu, était si grand, qu'il touchait presque le plafond. Cassandra aperçut une main, luisante, grisâtre et couverte de croûtes. Comme si elle s'était putrefiée, dans l'eau.
Comme s'il avait sentit le regard de la sorcière, la main disparut aussitôt dans la robe noire de la créature.
Un froid intense envahit le compartiment. Cassandra sentit son propre souffle se figer dans sa poitrine. Le froid lui traversait la peau, et se répendait dans tout son corps. Un désespoir sans fond, s'empara d'elle.
- Eh, toi ! Gronda Vélia, dégage !
La fury, repoussa la créature, en lui envoyant une violente décharge d'énergie. La silhouette s'enfuit. Elle flottait au dessus du sol. Elle quitta le train.
Harry avait perdu connaissance.
Les lumières se rallumèrent, et le train repartit.
Ron donnait des claques à Harry, pour le réanimer. Il ouvrit les yeux, et Hermione et Ron, l'aidèrent à se relever.
- Comment tu te sens ? Demanda Ron ? Anxieux.
- Ca va. Dit Harry, en coulant un regard inquièt vers la porte.
- Qu'est ce qui s'est passé ? Qui était cette chose ? Qui a crié ?
- Personne n'a crié. Dit Ron, l'air de plus en plus inquièt.
- Mais...J'ai entendu crier...
- Oulà, dit Vélia, il a dû se faire très mal à la tête, quand il est tombé.
- Je ne comprends toujours pas, Qu'est ce qui s'est passé ! Demanda Harry.
- La..chose a regardé partout, enfin, je crois, qu'elle a regardé, parce qu'on ne voyait pas son visage. Dit Hermione. Et toi, tu...Tu..tu as...
- J'ai cru que tu avais une attaque. Dit Ron, ou je ne sais quoi. Tu es devenu tout raide, tu as glissé par terre, et tu as eu des sortes de spasmes.
- Vélia l'a jeté dehors. Conclut Cassandra.
- C'était horrible ! Dit Neville. Tu as senti ce froid, quand il est entré ?
- J'ai eu une sensation bizarre, dit Ron, comme si j'allais perdre à tout jamais, l'envie de rire.
Recroquevillée dans son coin, Ginny, qui semblait aussi affectée que Harry,
Laissa échapper un sanglot. Hermione s'approcha d'elle. Et la prit par l'épaule, pour la réconforter.
- Personne d'autre n'est tombé de son siège ? Demanda Harry, un peu gêné.
- Non, mais Ginny, s'est mise à trembler comme une feuille.
Ils ne parlèrent pas beaucoup, pendant le reste du trajet.
- Cassandra, dit Vélia. Ton père a besoin d'aide, il faut que j'y aille. Ça va aller ?
- Qu'est ce qui se passe ?
- Je ne sais pas encore.
- Ok, vas-y. Et tiens moi au courant.
Il parlèrent peu, pendant le reste du trajet. Harry, était plongé dans ses sombres pensées, et Cassandra, était inquiète, pour son père.
Le train s'arrêta enfin en gare de Pré au Lard.
- Les premières années, par ici. ! Cria la voix de Hagrid.
Ils se tournèrent vers lui.
- Ca va, tous les quatre ? Demanda t'il, depuis l'autre bout du quai, ou se rassemblaient les premières années, apeurés ou excités.
Ils lui firent de grands signes de la main, et montèrent dans la diligence, qui devait les emmener à l'école.
Lorsqu'ils en descendirent, une voix trainante, résonna derrière eux.
- Alors, Potter, il parait que t'es tombé dans les pommes ? C'est vrai, ce que dit Londubat ? Tu t'es vraiment évanoui ?
Malefoy écarta Hermione, d'un coup de coude, pour barrer le chemin à Harry, sur les marches de l'escalier de pierre. Il avait l'air réjoui, et une lueur narquoise, animait ses yeux pales.
- Dégages, Malefoy. Dit Ron, les dents serrées.
- Toi aussi, tu t'es évanoui, Weasley ? Lança Malefoy, d'une voix sonore.
- Qu'est ce qui se passe ici ? Demanda une voix douce.
Le professeur Lupin, venait d'apparaître, derrière eux.
Malefoy tourna vers lui, un air méprisant.
-Oh, Rien...euh,..professeur. Répondit Malefoy d'un ton sarcastique.
Il se tourna vers Goyle et Crabbe,
Et leur adressa un regard goguenard.
Poussés par la foule, Harry, Ron, Hermione et Cassandra, gravirent les portes, et franchirent l'immense porte de chêne et se retrouvèrent dans le grand hall, éclairés par des torches, devant l'immense escalier de marbres, donnant accès aux étages.
Ils prirent la porte de droite, qui donnait sur la grande salle.
- Granger, Potter ! Je voudrais vous voir. Tous les deux.
Surpris, Hermione et Harry, se retournèrent. Le professeur Mcgonagall, leur faisait signe de la rejoindre.
Surpris, et vaguement inquiets, se demandant, ce qu'ils avaient bien pu faire, ils la rejoignirent.
Cassandra haussa les épaules, et gagna la grande salle.
Ron, inquièt et intrigué, la couvrit de questions, auxquelles elle n' avait pas les réponses. Elle l'écoutait à peine.
La répartition passa, et Hermione et Harry, les rejoignirent enfin.
- Alors, qu'est ce qu'elle voulait ? Demanda Ron à Harry.
- Elle voulait me parler de mon malaise. La créature, dans le train, est un détraqueur. C'est un des gardien d'Azkaban. Ils fouillant le train, à la recherche de B...Régulus.
Il fut interrompu par le discours annuel de Dumbledore.
En plus de son discours, il leur parla des détraqueurs, leur demandant de ne pas les approcher, et de ne rien faire qui puisse les provoquer.
- Cette année, dit il, c'est le professeur Lupin, que les anciens élèves connaissent déjà, qui enseignera mes cours de Défense Contre Les Forces Du Mal.
Harry, Ron, Hermione et Cassandra applaudirent bruyamment.
- Il nous a rien dit ! Dit Harry. Il a passé tout l'été avec nous, et il nous à rien dit !
- Regarde Rogue, souffla Ron, à l'oreille de Harry.
Harry observa le maître de potion, et fut surpris. Plus que de la colère, c'était du dégoût, et de la haine, qui déformaient ses traits.
Cassandra connaissait bien, cette expression, c'est celle qu'il arborait, chaque fois qu'il la croisait.
Mais il n'étaient pas au bout de leurs surprises. Hagrid, était promu au rang de professeur. Il enseignerait le soin aux créatures magiques.
Les enfants se lancèrent un regard stupéfait, et applaudirent joyeusement.
- On aurait dû s'en douter. Dit Ron. Qui d'autre aurait pu nous faire acheter un livre qui mord ?
Puis, les assiettes et les verres se remplirent.
Cassandra toucha à peine, aux mets délicieux de son assiette. Étrangement silencieuse, même pour elle, qui ne parlait jamais beaucoup, elle avait l'air préoccupée.
- Qu'est ce que tu as ? Lui demanda Harry, inquièt, c'est à cause du détraqueur ?
- Je m'en fiche, du détraqueur.
- Alors quoi ?
Avec un soupir, elle lui expliqua que Vélia était parti aider son père, et qu'elle ne donnait pas signe de vie.
- Et..Tu peux pas l'appeler ? Demanda Hermione.
- J'ose pas. Elle est peut être en train de se battre.
- C'est B...Régulus ? Demanda Harry ?
- Je sais pas. Mais si c'était lui, je pe'se que ce serait déjà règlé, il.fait pas le poids, contre elle.
- Je suis sûr que tout va bien. Dit Ron, je connais rien qui puisse la vaincre.
Cassandra ne répondit pas, mais l'inquiétude la rongeait. Soudain, elle se tendit comme un arc. Les yeux équarquillés, livide,
- Qu'est ce qu'il y a, Cass ? Demanda Harry.
Elle se tint les tempes, avec ses mains, ses yeux se rèvulsèrent, et elle perdit connaissance. Dans sa tête, un hurlement terrible, venait de résonner. .
A la table des Serpentard, Malefoy, éclata de rire.
James avait conduit les survivants de l'attaque, à l'abri, loin du bâtiment.
- Ca va ? Lui demanda Franck
James secoua négativement la tête, et se tourna vers le corps de ferme.
- Sirius. Murmura t'il..
Franck blémit.
Un vacarme assourdissant, retentit. Un nuage de poussière noire, enveloppa le bâtiment. Le toit, et la façade de devant s'était effondré.
- SIRIUS ! Hurla James. Il se rua vers le bâtiment. Franck tenta de le retenir, vain.
James s'attendait à trouver son ami, enseveli sous les décombres,
Au lieu de ça, il le trouva allongé sur le sol poussiéreux, au milieu d'un cercle, loin des débris et des gravats, des tuiles et des chevrons brisés.
Il courut vers lui, manquant se rompre le coup, sur les poutres, et autres débris.
Il tomba à genoux. près de lui.
- Sirius. Murmura t'il. Sirius, réponds moi. Allez mon vieux. Lève-toi, faut pas rester là.
Le reste du bâtiment menacait de s'écrouler. Le toit, et le plafond avait disparu, ainsi que la façade.
C'était un spectacle apocalyptique.
- Sirius, allez, ouvre les yeux.
Vélia se tenait en face de lui, petite silhouette noire, bordée de flammes.
Elle secoua la tête négativement.
James posa un main tremblante devant le nez de Sirius, pour sentir son souffle, mais rien. Il prit son poignet, pour trouver un poul, mais le coeur de Sirius, ne battait plus.
- Non ! Dit il dans un souffle.
- NONNNN ! Répéta t'il.
Franck Londubat arriva aux abords de ce qui restait de la façade. Le cri de James l'arrêta net. Devant ses yeux horrifiés il vit l'Auror, à genoux, devant le corps inerte de leur collègue.
Il arrêta les autres Auror, qui se ruaient à leur tour.
- Black ? Demanda l'un d'eux.
Franck hôcha la tête.
- Merde ! Dit Gideon. Potter va pas s'en remettre.
- Je peux même pas les imaginer l'un sans l'autre. Murmura Fabian.
James, leva des yeux pleins de larmes sur Vélia.
- TOI ! Hurla t'il. C'EST TOI QUI L'AS TUÉ ! le regard plein de haîne, et de douleur.
Vélia recula.
- Je...Je voulais pas.
James équarquilla les yeux.
- Tu parles, maintenant ? Dit il d'une voix sèche..
Vélia sursauta.
- Tu m'entends ?
James haussa les épaules.
- Va t'en.
- Je voulais pas qu'il meurt !
- IL A ESSAYE DE TE SAUVER, ET TOI TU L'AS TUÉ.
- J'ai perdu le contrôle. Jamais je ne lui aurais fait de mal. Je regrette tellement.
- Tu ne sais même pas ce que c' est que les regrets. Tu n'es pas humaine. Tu n'es qu'une ignoble garce, sans âme et sans coeur..
Velia accusa le coup. Une douleur vive, la transperça. Mais, la mort de Sirius, n'était pas sensé l'atteindre. James avait raison, elle n'était pas sensée ressentir tous ces sentiments humains. Elle devrait être en train de danser, pour fêter la mort de Sirius, au lieu de ça, elle souffrait le martyr, sans comprendre, pourquoi, ni comment.
Franck soupira et s'approcha.
- James. Les médicomages sont là. Ils...viennent le chercher.
- Non ! Souffla James.
- Il faut pas rester là. C'est dangereux..
- M'en fiche.
- Allez James, on ne peux plus rien faire, pour lui.
- J'AI DIT NON !
- Sois raisonnable..il est mort James. Je sais ce que tu ressens, mais...
- NON, TU NE SAIS PAS. Aucun de vous ne le sais. FICHE LE CAMP.
James tourna vers lui, un regard baigné de larmes, et répéta,
- FICHE LE CAMP !
Franck soupira et rejoignit les autres.
- Il a perdu les pédales. Dit il.
- Il n'y a que Lily, qui.puisse le raisonner. Dit Gideon.
- Tu plaisantes ? Dit son frère, elle sera aussi effondrée que lui.
- Je peux peut être essayer. Dit Alice. Il écoutera peut être une femme.
- Vas y, si tu crois pouvoir l'aider. Lui dit Franck.
Alice approcha à son tour.
James avait posé la tête de Sirius sur ses genoux. Le dos voûté, les épaules rentrées, il le serrait contre lui.
- James.
- Va t'en Alice.
- Tu ne peux pas rester là.
- Tu n'as pas entendu ? J'ai dit va t'en ! - Sois raisonnable.
- QU'EST CE QUE TU COMPRENDS PAS, DANS VA T'EN !
Elle soupira, serra une seconde son bras, en signe de compassion, se leva et rejoignit Franck.
- Il faut lui laisser un peu de temps, dit elle.
Franck, soupira.
James marmonna en boucle.
- Pardon, Je t'ai abandonné. J'aurais pas dû t'écouter. J'aurais pas dû te laisser.
- Tu serais mort, toi aussi. Tu n'aurais pas pu le sauver. Dit Vélia.
- VA T'EN, VELIA. DEGAGE !
- Je ne voulais pas le tuer. Je l'aime, moi aussi.
- Tu ne sais même pas ce que ça veut dire !
- Si je le sais...Je crois.
- Tu n'es qu'un monstre assoiffé de sang,
Elle ne répondit pas. Elle comprenait sa colère, elle s'en voulait tellement.
Comment avait elle pu faire ça ?
Et elle ne comprenait pas, ce qu'elle ressentait. Comment une fury, pouvait elle ressentir des regrets ? Elle souffrait, mais, ne savait pas pourquoi.
- Je voulais pas. J'ai..j'ai..perdu le contrôle. Jamais je lui aurais fait de mal. Murmura t'elle.
- Pourtant, tu l'as tué ! Dit James. Le visage déformé par la haine.
Vélia se pencha vers Sirius.
- JE T'AI DIT DE P...Il se tut. Stupéfait.
Devant son regard ébahi, Vélia, se métamorphosait.
Une aura lumineuse, l'entourait, d'une lumière argentée, et pure, semblable au Patronus. Peu à peu, elle prit forme humaine. D'abord des jambes, puis un corps, une tête, et un visage, dont les traits ressemblaient à ceux de Cassandra, apparurent.
Bouche bée, malgré sa souffrance. James l'observait en silence.
- Qu'est ce qui m'arrive ? Demanda t'elle..
James, revenu de sa surprise, haussa les épaules.
Elle s'agenouilla, près de Sirius, posa une main, aux longs doigts fins, sur sa joue pâle.
Une minuscule étoile argentée, brillante de mille feux, roula sur sa joue translucide.
Elle la recueillit dans le creux de sa main.
- Qu'est ce qui m'arrive ? Demanda t'elle, d'une voix douce, qu'est ce que c'est ?
Le diamant fondit, dans sa main.
James la regardait, stupéfait.
- Tu pleures !
- Non ! Dit elle. Les fury ne pleurent pas.
- pourtant, ce sont des larmes. Des larmes bizarres, mais, des larmes quand même
Les Larmes argentées, coulaient sur la poitrine de Sirius..Mais elles ne fondirent pas, elles s'enfoncèrent sous sa peau, et pénètrèrent dans son coeur.
- Je t'aime, mon frère. Murmura James. Ce ne sera plus pareil, sans toi. Je..suis pas sûr, d'y arriver. Qui protégera mes arrières, maintenant ? Dit James, en reniflant. Qui m'empêchera de déconner ? Tu me manques déjà. Je sais pas comment vivre, sans toi. Je vais faire comment, moi, maintenant ?
- Tais toi ! Lui intima soudain Vélia.
Il leva la tête vers elle.
- Pardon ?
- Chut ! J'entends quelque chose.
Il fronça les sourcils. Oscillant entre la colère, et la curiosité.
- Oui ! Dit elle, c'est ça. C'est son coeur. Il bat !
- Qu'est ce que tu racontes ?
- Son coeur bat ! Je l'entends ! Il.est vivant.
- C'est impossible, Vélia. Il est..M...parti. C'est fini.
- NON ! JE TE DIS QU'IL EST VIVANT ! VIVANT !
Devant l'assurance de la fury, James, prit le poul de Sirius, et équarquilla les yeux.
- Je sens son poul. Il est vivant. Vélia tu as raison, il est vivant !
Les flammes réapparurent, autour de la fury. Elle redevint une silhouette noire, cerclée de flammes. Elle bondit dans les airs, effectua des pirouettes, en poussant des cris de joie.
- James, lui dit Franck, il faut y aller maintenant. M'oblige pas à utiliser ma baguette.
James se tourna vers lui.
- Il est vivant. Franck.
Ce dernier soupira.
- James...
- Il a un poul ! Son coeur bat !
- CA SUFFIT ! Il est mort ! James je sais que c'est dur, pour toi, mais il faut que tu l'acceptes. Sirius est mort. Je suis vraiment, vraiment désolé pour toi, mais c'est comme ça. Plus tôt tu l'acceptes, plus vite tu feras ton deuil.
- Il est vivant ! Répéta James.
Franck soupira.
Mais à ce moment là, Sirius bougea, légèrement.
- Par Merlin ! Murmura Franck.
Un large sourire ému, se peignit, sur le visage baigné de larmes de James.
- Il est vivant ! Répéta t'il. C'est un miracle. Vélia ! Vélia l'a sauvé. Ses larmes, ce sont ses larmes.
Il riait et pleurait tout à la fois.
Franck hurla.
- Les médicomages vite ! IL EST VIVANT.
Il y eut un mouvement de panique. Les médicomages accourèrent.
Ils l'examinèrent, et confirmèrent le diagnostique. Ils le déposèrent sur un brancard, et le transportèrent dehors. James lui tenait la main.
Sirius la lui serra.
- James ? Murmura t'il, d'une voix rauque.
- Je suis là.
- Que se passe t'il ?
- Tout va bien. Tu va t'en sortir.
- Vélia ?
- Elle va bien. Tu l'as sauvée.
- Et les autres ?
- On a quelques pertes, mais la bonne nouvelle, c'est que les Lestrange, retournent à Azkaban.
- Merde. Dit il. Il va falloir que je félicite Franck. Et que je présente mes excuses à Alastor.
James rit.
- Oui, moi aussi.
- Et là fury ?
- Vélia l'a neutralisée.
- Morte ?
- Non. Mais on l'a conduit dans une cellule du département des mystères. Une salle antimagie.
Sirius sourit.
- On a gagné.
- Oui, on a gagné. Répéta James.
- Je suis fatigué.
- Dors, tout va bien aller, maintenant..
Sirius, ferma les yeux.
Vélia le regarda partir. Elle poussa un profond soupir. Puis, elle retourna auprès de Cassandra.
- Ton père va bien. Lui dit elle.
Cassandra sourit.
- Merci, Vélia.
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