Chapitre 30. La Fin D'une Annee.

Et voilà, fin du tome 5. Merci pour vos votes et vos commentaires, on se retrouve pour le tome 6 si vous le souhaitez, et si vous n'êtes pas lassés du sale caractère de Cassandra Black et de son double pas si maléfique que ça. Quoique..

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- Harry, on a exactement dix minutes pour retourner à l'infirmerie.

Ils franchirent la porte qui se trouvait derrière eux et descendirent un petit escalier de pierre en colimaçon. Sans le soutien de Velia, la progression de Cassandra était difficile. Elle était si fatiguée. Arrivés au bas des marches, ils entendirent des voix. Ils se plaquèrent aussitôt contre le mur, et écoutèrent. C'étaient les voix de Fudge et de Rogue qui avançaient à grands pas le long du couloir.
- J'espère que Dumbledore ne va pas faire de difficultés. Dit Rogue. Le baiser va être donné tout de suite ?
- Dès que Macnair sera de retour avec les detraqueurs. L' affaire Black à été extrêmement embarrassante. Inutile de vous dire que j'attends avec impatience de pouvoir annoncer à la gazette du sorcier que nous l'avons capturé. Je ne serais pas étonné qu'ils veuillent vous interroger. Mon cher Rogue. Et dès que le jeune Potter aura retrouvé ses esprits, je pense qu'il aura hate de raconter à la gazette comment vous lui avez sauvé la vie.

Harry serra les dents. Il aperçut le sourire satisfait de Rogue lorsqu'il passa devant leur cachette. Le bruit de leurs pas s'évanouit. Au bout du couloir. Harry, Hermione et Cassandra attendirent quelques instants pour s'assurer qu'ils étaient bien partis, puis ils coururent dans la direction opposée. Ils descendirent en trombe un escalier, puis un autre, et entendirent un caquetement un peu plus loin.
- Peaves. Murmura Harry.
Ils s'engouffrèrent juste à temps dans une classe déserte. Peeves gambadait dans les airs en riant aux éclats.
- Il est vraiment abominable. Murmura Hermione. L'oreille collée contre la porte.
- Il doit être content parce que les detraqueurs s'apprêtent à exécuter Regulus.
- Il va être déçu ! Dit Cassandra.
- On a plus que trois minutes.
Ils attendirent que Peeves se soit éloigné, puis, ils quittèrent la salle et se remirent à courir.
- Hermione, qu'est ce qui se passera si on est pas de retour avant que Dumbledore verouille la porte ? Demanda Harry, la respiration haletante.
- Je préfère ne pas y penser ! Gémit Hermione. En regardant à nouveau sa montre. Plus qu'une minute.

Ils étaient arrivés dans le couloir qui menait à l'infirmerie.
- Ça va, j'entends Dumbledore. Dit Hermione. Vite Cassandra !
Ils s'avancèrent silencieusement dans le couloir. La porte de l'infirmerie s' ouvrit. Dumbledore apparut de dos.
- Je vais verrouiller la porte. Il est minuit moins cinq. Dit il en consultant sa montre. Miss Granger, trois tours devraient suffire. Bonne chance.
Dumbledore sortit de l'infirmerie, ferma la porte, et s'apprêta à la verrouiller à l'aide de sa baguette. Pris de panique, les enfants se mirent à courir à toutes jambes. Dumbledore se tourna vers eux, et un large sourire se dessina sous sa longue moustache argentée.
- Alors, demanda t'il à voix Basse.
- On a réussi. Répondit Harry. Hors d'haleine. Régulus s'est enfuit avec Buck.
Dumbledore eut un regard rayonnant.
- Bravo, je crois que... Il tendit l'oreille en direction de l'infirmerie...je crois que.. Vous êtes déjà parti. Allez vous recoucher, je vais vous enfermer
- Enfin ! S'exclama Cassandra.
Il se glissèrent dans la salle déserte, en dehors de Ron, toujours endormi dans son lit. Lorsque la serrure cliqueta dans la serrure, ils se recoucherent dans leur propre lit. Un instant plus tard, madame Pomfresh surgit dans la salle.
- le directeur est parti ? Je vais enfin. Pouvoir m'occuper de mes patients, maintenant ?
Elle était d'une humeur massacrante, et Harry Hermione et Cassandra prirent docilement leur chocolat. Madame Pomfresh resta près d'eux pour s'assurer qu'ils le mangeaient jusqu'au dernier morceaux. Mais Harry avait du mal à avaler. Tendu comme un arc, il attendait l'oreille aux aguets. Enfin, tandis qu'ils mangeaient leur quatrième morceaux de chocolat. Ils entendirent des hurlements de colère, qui se répercutent en écho quelque part au dessus de leur tête.

Les voix se rapprochaient.
- Il a du transplaner. Disait Fudge. On aurait dû laisser quelqu'un avec lui.
- IL N'A PAS TRANSPLANE. C'EST IMPOSSIBLE DE TRANSPLANER DANS CE CHÂTEAU ! POTTER ET BLACK ! hurlait Rogue. C'EST EUX QUI L'ONT AIDÉ À S'ÉCHAPPER !
- Voyons, Rogue, jamais ils ne feraient une chose pareille. Et puis, ils sont à la poursuite d'un loup garou.
- QUI EST COMME PAR HASARD LEUR AMI.
- Un loup n'a pas d'ami quand il est en pleine mutation. Rogue, vous le savez bien.
- Alors ils vont s'en tirer, une fois de plus. Dit Rogue, avec dépit. Ses pas résonnèrent dans le couloir.
- Il ne me paraît pas très équilibré. Dit Fudge. En le regardant s'éloigner. Vous devriez le surveiller de près.
- Oh, il n'est pas déséquilibré, répondit Dumbledore d'un ton très calme. Je crois simplement qu'il vient de subir une très profonde contrariétée.
- Il n'est pas le seul. Soupira Fudge. La gazette du sorcier va en faire des gorges chaudes.. Nous avions capturé Black, et il nous a filé entre les doigts une fois de plus. Il ne manquerait plus qu'on apprenne la fuite de cet hyppogriffe.
Je serais la risée de tout le monde. Enfin, je n'ai plus qu'à retourner au ministère pour leur expliquer tout ça.
- Et les détraqueurs ? J'imagine que vous n'allez pas les laisser aux abords de l'école.
- Non. Ils n'ont plus rien à faire ici. désormais, dit Fudge, en se
Passant machinalement une main dans les cheveux. Jamais je n'aurais pensé qu'ils essaieraient de donner un baiser à des enfants innocents....Impossible de les contrôler.. Je vais les envoyer à Azkaban sur le champ. Nous pourrions peut être poster des dragons, aux entrées de l'école.
- Hagrid en serait enchanté. Dit Dumbledore.
- Hum, dites moi, vous pensez que Black et Potter auraient pu...
- Non ! Répondit Dumbledore d'un ton catégorique. Je sais bien qu'ils ne sont pas très respectueux des règlements, tous les deux, et Black est souvent... Impulsif, mais ils ont le devoir cheville au corps. Ils n'auraient pas enfreint la loi.
- Je l'espère. Cela m'ennuierait beaucoup de devoir juger pour Trahison, mes deux meilleurs Aurors. Surtout après l'arrestation des  Lestrange au péril de leur vie. Vous savez que j'avais proposé un poste de Tireur à Black, après la guerre ? Il l'a refusé. Il voulait rester avec Potter. Il est vrai que ces deux là, sont indissociables.
Dumbledore sourit.
- Depuis leur première année dans ces murs, ils ne se sont jamais quittés.
- Une belle amitié, rare, en effet.

- Ah, voila madame Potter. Comment allez vous Lily ?
- Mal, Albus, comment va mon fils ? Que lui est il arrivé, cette fois ?
Ils lui expliquerent comment Harry, Ron, Hermione et Cassandra, avaient croisé Remus, pendant la pleine lune, et lui avaient échappé de peu, pour se jeter dans les bras des detraqueurs.
- Pourquoi faut il que tous les ans, cela se termine à l'infirmerie ? Ces gosses ont le diable au corps. Soupira Lily.
- Disons qu'ils ressemblent beaucoup à leurs pères.
- Hum, encore cette histoire de Maraudeurs. Et leurs pères, justement, où sont ils ?
- Toujours dans la forêt. Ils cherchent le loup garou.
- Je vois. Je vais voir mon fils. Des detraqueurs ! J'étais sûr qu'il y aurait un problème, à la seconde ou j'ai su, que ces monstres rodaient dans le coin. Vous n'en ferez pas d'autres Fudge
- J'ai agi pour le bien de votre fils, qui comme vous le savez me tient beaucoup à cœur.
- Oui, et on voit le résultat ! À l'avenir, Fudge, occupez vous de votre ministère, et laissez nous veiller sur le bien être de notre fils.

Et elle disparut dans l'infirmerie, que Dumbledore venait d'ouvrir de nouveau.
- Pfff ! Quel caractère !
Dumbledore sourit.
- Le qualificatif de faible femme n'a jamais correspondu à Lily Potter. Dit il, amusé. Ni d'ailleurs à Meredith Black. Dit il, en indiquant à Fudge, la nouvelle arrivante.

Lily et Méredith venaient de quitter l'infirmerie, et se rendirent dans le bureau de Remus, pour attendre leurs époux.

Elles venaient de quitter l'infirmerie, lorsque Ron se reveilla.
- Qu'est ce qui.. Qu'est ce qui s'est passé ? Demanda t'il. Harry ? Qu'est ce qu'on fait là ? Ou est Black ? Et Lupin ? Et Pettigrew ?
Harry soupira et se tourna vers Hermione
- C'est toi qui raconte. Dit il en s'allongeant.
- Ouais, dit Cassandra. Mais pas trop fort, hein, il faut que je dorme, moi.
Au moment ou elle s'allongeait à son tour, la voix de Velia retentit dans sa tête.
- Il est hors d'atteinte. Dit elle.
Cassandra sourit.
- Merci.

Au matin, Fudge était de retour. Il rejoignit les deux Aurors, Franck Londubat et Gideon Priwett, qu'il avait fait venir dans la nuit pour assister à l'exécution de Black, et qui menaient à présent l'enquête sur sa disparition.
Il fut accosté par Rogue, qui ne decolerait pas, et s'entetait à accuser Sirius et James.

Ces derniers s'apprêtaient à entrer dans l'infirmerie, au moment ou Lily en sortait. Puis, ils se rendirent au septième étage.
Après quoi, ils entrèrent dans le bureau de Remus, ou ils retrouvèrent leurs épouses.
Puis, ils se rendirent ensemble à l'infirmerie.
- Ça va les enfants ? Demanda James.
- Oui. Répondit Harry. Et vous ?
- Ça va. Répondit James. Vous auriez des choses à nous dire, sur l'évasion de Regulus ?
Les enfants s'adressrent un regard géné.
- Cassandra ! Dit Sirius. Je veux la vérité.
Elle soupira.
- Je vais avoir des ennuis ?
- Harry ! S'exclama Lily, vous avez aidé un fugitif à s'enfuir ?
- Cassandra ! Gronda Meredith.
- Mais.. Ils allaient le tuer ! Qu'est ce que tu voulais qu'on fasse ? Il s'en veut tellement ! Papa, avant de partir il m'a dit de te demander pardon.
Sirius soupira
- Je ne t'en veux pas ma chérie. Au contraire. Merci de l'avoir sauvé. À toi aussi Harry.
- Hermione était avec nous. On aurait rien pu faire sans elle.
- Merci Hermione. et maintenant. Si vous m'expliquiez comment vous vous y êtes pris.

Ils racontèrent à leurs parents comment ils s'y étaient pris.
- Et bien, vous avez pris beaucoup de risques. Dit Lily.
- Oui, c'est sûr. C'était très intelligent, et très dangereux. Reconnut James. Digne des Maraudeurs.
- Non, James. Ne les encourage pas, s'il te plaît.
- Comme s'ils en avaient besoin.
- Papa, demanda Harry, que va t'il arriver à Remus ?
James et Sirius s'échangerent un regard pleins de sous entendus.
- Ne t'en fait pas pour lui, on le lâchera pas. C'est l'un des notres.
- Et Regulus ? Demanda Cassandra.
- Oh, je ne m'inquiète pas pour lui, il a de la ressource.
- Je lui ai donné ma bourse dit Cassandra. Et.. Ma baguette.
Sirius sourit et ebouriffa la tête de sa fille.
- Tu as bien fait. Ma chérie. Dit il.
Elle bailla.
- Bon, on va vous laisser vous reposer, dit Meredith. Il faut que je retourne chercher Leo chez Andromeda. Et Merlin sait qu'elle va me casser les pieds.
- Dis lui en le moins possible. Dit Sirius.
- Oh ne t'en fait pas pour ça. J'ai pas l'intention de m'éterniser.

Après avoir quitté l'infirmerie, ils se rendirent chez Remus.
Mais Meredith prit son mari à part.
- Ça ne doit pas se reproduire, Sirius. Tu as vu ? Elle est épuisée. Chaque fois qu'elle utilise la magie de la fury, elle se vide de son énergie, et elle n'est plus en état de la contrôler. Et si elle perd le contrôle...
- Velia n'est plus une menace, Mery.
- Pour l'instant. Mais c'est une Fury. Elle peut changer d 'avis à tout instant. On ne peut pas prendre de risque.
- Je sais. Mais on ne peut pas être derrière elle vingt quatre heures sur vingt quatres. Il faut apprendre à lui faire confiance.
- Mais, comment veux tu que je lui fasse confiance quand elle passe son temps à suivre Harry dans toutes ses bêtises.
- Sauver Reg, n'était pas une bêtise. Mery.
- Non, bien sûr, et je suis heureuse qu'ils l'aient fait, mais, ils auraient pu se faire tuer par Remus ou les detraqueurs. Ils sont trop Jeunes !
- Je sais.
- Quand je vois Cassandra avec Harry, j'ai l'imppression de te voir avec James. Cassandra te ressemble tellement, elle se ferait tuer, pour lui.
- C'est le destin qui m'a placé sur la route de James, et c'est ce même destin qui a placé Cassandra sur celle de Harry. Et tout ce que je lui souhaite, c' est que leur amitié soit aussi solide que celle qui nous lie,
James et moi. Et puis, que veux tu, on a le sens de l'amitié chevillé au corps. Et tu préférerais qu'elle n'ait pas d'ami ?
- Non, bien sûr que non. Mais je m'inquiète, c'est tout.
Sirius serra sa femme dans ses bras.
- Je sais que tu as eu à souffrir de mon amitié avec James, par le passé, mais tu ne peux pas lui reprocher les choix que j'ai fait.. Ni ceux que fait ta fille.
Harry, pas plus que James, n'a demandé quoi que ce soit. Il faut croire que les Potter et les Black sont fait pour être amis, c'est comme ça. Et tu devrais t'en réjouir
Elle soupira.
- Très bien. Heureusement, il n'ont qu'un fils. Leo aura peut être une scolarité normale, lui.
Sirius la serra dans ses bras et l'embrassa.
- Aie ! Soupira t'il. Bon sang, Rem m'a pas loupé. J'ai mal partout.
- Tes Amis ! Soupira t'elle. Allez, je file récupèrer notre fils. Je t'aime.
- Moi aussi.

Remus, épuisé, dormait, aussi, James et Sirius décidérent ils de rentrer chez eux, prendre une douche et un peu de repos.

Harry, Ron, Hermione et Cassandra eurent l'autorisation de quitter l'infirmerie à midi. Le château était désert. La chaleur étouffante et la fin des examens avait incité tout le monde à profiter d'une dernière sortie à pré au lard. Mais ni Ron, ni Hermione et Cassandra, n'avaient envie de rejoindre les autres, préférant se promener dans le parc en compagnie de Harry. Assis au bord du lac, ils se demandaient ou pouvait se trouver Régulus et Buck, en ce moment.
Une ombre les enveloppa soudain. Et ils virent apparaître Hagrid. Il s'essuyait le visage avec un grand mouchoir qui avait la taille d'une nappe. Il avait les yeux un peu vitreux, mais arborait un grand sourire.
- Je sais que je ne devrais pas être très content de ce qui s'est passé hier soir, dit il. La fuite de Black, et tout ça... Mais devinez un peu ce qui est arrivé.
- Quoi ? Demandèrent ils en faisant semblant d'avoir l'air curieux.
- Buck ! Il s'est échappé. Il est libre. J'ai fêté ça toute la nuit
- C'est merveilleux ! S'écria Hermione en jetant un regard noir à Ron qui semblait sur le point d'éclater de rire.
- Oui, je n'ai pas dû l'attacher assez solidement. Ce matin, j'avais un peu peur qu'il soit tombé sur le professeur Lupin. Mais lupin nous a dit qu'il n'avait rien dévoré cette nuit.
- Quoi ? Dit aussitôt Harry.
- Vous n'êtes pas au courant ? Dit Hagrid, dont le sourire s'effaça un peu.
Bien qu'il n'y eut personne aux alentours. Il baissa la voix et poursuivit.
- Rogue a tout raconté aux Serpentard, ce matin. Je croyais que tout le monde le savait, à l'heure qu'il est. Le professeur Lupin est un loup garou. Et hier soir, il était en liberté dans le parc.. Maintenant, bien sûr, il fait ses valises.
- Ses valises ? Pourquoi ? Demanda Harry.
- Il s'en va, bien sûr. Dit Hagrid. Surpris que Harry ait posé la question. Il a donné sa démission à la première heure ce matin. Il a dit qu'il ne voulait pas prendre le risque que ça se reproduise.
Harry et Cassandra se levèrent d'un bond.
- Je vais aller le voir. Dit Harry.
- Moi aussi. Dit Cassandra. .
- Mais, s'il a démissionné, je ne crois pas qu'on puisse faire grand chose.
- Ça m'est égal, je veux quand même aller le voir. Je vous retrouve ici.
- Attends, je viens avec toi.

La porte du bureau de Remus était ouverte. Il avait presque fini de ranger ses affaires. Il était penché au dessus de son bureau, et ne releva pas la tête, lorsque Harry frappa à la porte.
- Je vous ai vu arriver. Dit il avec un sourire.
Il lui montra le document sur lequel il était penché, c'était la carte du Maraudeur.
- On vient de voir Hagrid. Dit il. Il nous a dit que tu avais démissionné. C'est vrai ?
- J'ai bien peur que oui. Répondit Remus.
- Mais, pourquoi ? Dit Harry. Le ministre de la magie n'a pas cru que tu avais aidé Régulus à s'enfuir, n'est ce pas.
Remus ferma la porte du bureau.
- Non, répondit il. Fudge sait ce que je suis, Severus s'en ait chargé. Je crois qu'il a subi un rude coup, en voyant qu'il allait perdre l'ordre de Merlin. Et donc, ce matin, au petit déjeuner, il a heu.. Accidentellement révèlé que je suis un loup garou.
- Je savais que j' aurais du le tuer ! Gronda Velia.
- Tu vas pas partir simplement à cause de ça ! S'exclama Harry.
Remus eut un sourire las.
- demain matin, à cette heure ci,
Les hiboux envoyés par les parents vont arriver. Ils ne voudront jamais qu'un loup garou enseigne à leurs enfants. Et après ce qui s'est passé hier soir, je les comprends. Harry, j'aurais pu mordre n'importe lequel d'entre vous. Il ne faut pas que cela puisse se reproduire. Vos pères ne pourront pas toujours être là, pour veiller sur moi.
- Tu es le meilleur professeur de défense contre les forces du mal. Ne pars pas.
Remus hocha la tête en silence.
- D'après ce que ton père m'a dit, vous avez sauvé plus d'une personne, cette nuit. S'il y a bien une chose dont je suis fier, c'est des progrès que tu as accompli, Harry. Parle moi un peu de ton patronus.
- Comment sais tu que j'en ai créé un ?
- Sinon, pourquoi les detraqueurs seraient ils partis ?
Harry raconta à Remus ce qui s'était passé.
- Un cerf, comme ton père. Voilà qui ne me surprend pas. James doit être fier de toi. Quand à toi, Cassandra, je t'avoue que tu m'as beaucoup surpris. Je t'ai vu évoluer tout au long de cette année, tu es plus souriante, plus détendue. Et Velia, quel changement ! Dommage que tu ais hérité des gènes des Black. J'avoue que tes colères, sont encore plus impressionnantes que celles de ton père, et Merlin sait qu'elles sont terrifiantes.
Cassandra sourit.
- Dommage que j'ai pas tué Pettigrew.
- Non, je suis soulagé que tu ne l'ais pas fait. Tuer, n'est pas une solution, Cassandra. Ce n'est pas un acte banal. C'est terrible, et un. meurtre te marque, jusqu' à la fin de ta vie.
Tenez, j'ai rapporte ça de la cabane hurlante, cette nuit.
Il tendit la cape d'invisibilité à Harry.
- Je ne suis plus votre professeur.. Je peux donc également, vous rendre ceci, sans me sentir coupable. Je n'en ai plus l'usage, mais je suppose qu'elle vous sera utile. Et puis je suis sûr que Sirius et James seraient d'accord pour que vous l'ayez.
Il leur montra la carte du Maraudeur.

D'ailleurs quand on parle du chien, on voit le cerf ! Dit il, avec un grand sourire.
En effet, sur la carte, deux petites étiquettes indiquaient Sirius Black et James Potter. Et les petits points se dirigeaient vers eux.
- Qu'est ce que tu vas faire, maintenant ? Demanda Cassandra.
- Et bien, je ne sais pas trop encore.
- C'est justement pour ça, qu'on est là ! Dit James en entrant sans frapper.
Remus sourit.
- Je suppose que Albus vous a prévenu.
- Oui, et puis on te connait, on se doutait bien, que tu te flagellerais pour ce qui s'est passé hier. Renchérit Sirius.
- Bon, alors voilà le programme. Dit James. Tu as le choix entre une maison calme, en compagnie de Lily, Harry et moi. ou une maison qui résonne de pleurs de bébé, en compagnie d'une charmante fury, et de son moins charmant papa.
Remus pouffa.
- C'est gentil les gars. Mais, je vais pas envahir vos vies.
- Commence pas Lunard. Tu viens point barre.
Remus soupira.
- Vous voyez les enfants, c'est ça, l'amitié. C'est parfois envahissant, et même agaçant. Mais... Ça a du bon.
- Exactement. Confirma James. C'est pour ça que tu viens à la maison.
Harry, on se revoit à la gare.
Harry sourit.
- Idem, gamine. Dit Sirius en adressant un clin d'oeil à sa fille.

Lorsque Harry et Cassandra retrouvèrent Ron et Hermione, ils avaient retrouvé le sourire.
- Vous croyez que l'année prochaine, ce sera enfin plus calme ? Demanda Hermione
- Si ça continue, les lits de l'infirmerie vont porter nos noms. Dit Cassandra

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