Chapitre 3 la Puissance de la Fury

Ils arrivèrent au chaudron baveur. Harry et Cassandra partirent de leur côté, afin d'acheter leurs fournitures.

Tandis que les adultes, s'arrêtaient au chaudron baveur, ils y retrouvèrent les Weasley.
Sirius pâlit légèrement en apercevant les affiches représentant Régulus. Elles avaient été placardées un peu partout.

- C'est fou comme il vous ressemble. Dit Arthur. On pourrait presque vous confondre.
- La ressemblance s'arrête au physique. Heureusement. Répondit Sirius, d'une voix plus sèche, qu'il ne l'aurait voulu.
James buvait une bierraubeure, et lisait la gazette. Il y avait tout un article sur Régulus et son incroyable évasion.
- Cette Rita Skeeter n'y va pas avec le dos de la cuillère. Fit il remarquer. Elle assassine Fudge à tour de bras.
- Que voulez vous, dit Arthur, trois évasions, d'une prison réputée inviolable, ça commence â faire beaucoup.
- Elle parle aussi de toi, Sirius. dit James, les sourcils froncés.
Sirius prit le journal, et lut l'article.
"On se demande bien à quoi peuvent bien servir les Auror, mais il est vrai que si l'on confie à Sirius Black, le soin d'attraper les fugitifs, il ne faut pas s'étonner qu'il n'y parvienne pas, il est même très probable, qu'il profite de sa position, d' Auror, pour les aider, car, après tout, il s'agit de sa cousine et de son frère. De mémoire de sorcier, La famille Black, à toujours été du côté de vous savez qui. Une fois de plus, le ministère prouve son incompétence, en confiant l'enquête, à un proche, des mangemorts les plus célèbres.

Sirius froissa l'article, et le lança dans la poubelle.
- Encore un tissu d'âneries. Dit il.
- Âneries ? Moi je te trouve plutôt gentil, sur ce coup là. Cette journaliste est une ignoble garce. Dit Lily.

Harry et Cassandra retrouvèrent Ron et Hermione, assis à la terrasse du salon de thé de Floriant Fortarome
- Enfin ! S'écria Ron. On est allé voir au chaudron , mais vos parents, nous ont dit que vous étiez partis sur le chemin.
- On a déjà acheté nos fournitures. Expliqua Harry.
- Nous aussi. Dit Ron, on va passer la nuit au chaudron ce soir. Hermione reste aussi. Ce serait bien si vous pouviez rester aussi.
Harry et Cassandra s'échangèrent un regard entendu.
- Il y a peu de chance qu'ils acceptent. Ils ne veulent pas que j'aille à pré au lard..
- Pourquoi ? Demanda Ron.
- À cause des lestrange. Ils sont toujours en cavale
- Oui, je sais, dit Ron. Et maintenant il y en a un autre. Qui s'est échappé.
Harry sursauta
- Ah bon ?
- Tu n'as pas vu les affiches ? Demanda Hermione, il y en a partout, pourtant.
- J'ai pas fait attention..répondit il. Et toi, Cass ?
Elle ne répondit pas. Les yeux fixés sur l'affiche, représentant Regulus.
- On dirait mon père murmura t'elle.
L'affiche montrait un jeune homme brun, le regard dur, il devait avoir une vingtaine d'années, sur la photo. Il avait quelque chose d'inquiétant, dans le regard.

" ON RECHERCHE

REGULUS BLACK

EVADE D'AZKABAN, TRES DANGEREUX. SI VOUS LE CROISEZ, NE CHERCHRZ PAS A L'ARRETER VOUS MEME, PREVENEZ LE MINISTERE "

- Il faut que je vois mon père, dit elle.

Elle se rua au chaudron, suivie par Harry. Ron et Hermione.

Cassandra arriva comme une furie, ce qu'elle était, après tout, et se planta devant son père.
- Il faut qu'on parle. Lança t'elle, les yeux brûlant de colère, les poings serrés, et le visage crispé.
- Aie ! Dit James, il y a de l'orage dans l'air.
- Ok, dit Sirius, mais pas ici.
Il l'entraîna à l'écart, dans une ruelle moldue.
- Qu'y a t'il, encore ? Mais au fond, il se doutait. De ce qu'elle allait lui dire.
- Tu m'as menti ! Accusa t'elle.
- de quoi tu parles ?
- De ton frère. Tu m'as dit qu'il était mort, mais c'est faux ! Il était à Azkaban.
Sirius soupira.
- Oui, c'est vrai, il était là bas. Mais je l'ignorais. Je ne t'ai pas menti, Cassandra. Je ne ferais jamais ça. C'est à moi, qu'on a menti, pendant douze ans. On m'a fait croire qu'il était mort, alors qu'il était enfermé à Azkaban pendant tout ce temps. Je n'ai appris la vérité que le jour de son évasion.
- Pourquoi tu m'as rien dit ?
Nouveau soupir.
- Parce que tu n'es qu'une enfant, et que je veux t'épargner le plus possible.
- Mais je sais me défendre, et puis, comment veux tu que je me protège, ou protège Harry, si tu me caches des choses ?
- Ce n' est pas à toi de le protéger, toi, tu dois profiter de ton enfance.
- C'est pas vraiment facile, quand votre meilleur ami, s'est donné pour mission de protéger le monde. D'abord, il y a eu cette fichue pierre, ensuite, la chambre des secrets, je me demande ce que ce sera, cette année.
- Rien j'espère.
Il y eut un silence, puis.
- Tu vas l'arrêter ?
- Oui !
- Ils disent qu'il est dangereux, c'est vrai ?
Sirius soupira.
- Oui, c'est vrai..alors, si jamais tu l'aperçois, ne tentes rien.
- Je suis une fury, tu sais, je peux me défendre
- Non ! Vélia, est une fury. Toi, tu n'es qu'une enfant.
- Je suis plus une gamine ! J'ai treize ans !
- Je sais. Allez viens, je n'aime pas laisser ta mère seule trop longtemps.
- Elle est pas seule. Les Potter et les Weasley sont avec elle.
Sirius ébouriffa la tête de sa fille, qui se dégagea, en grognant.

Ils rejoignirent les autres, au chaudron Baveur.

- Alors, s'enquit Harry ?
Cassandra lui répéta ce que son père lui avait dit.
- Alors Regulus était en vie, pendant, tout ce temps ! Dit Harry.
- Ce doit être dur pour ton père. Fit remarquer Hermione.
- Oui, il va être obligée de le remettre en prison...S'il le trouve.
- Mon père dit qu'il est très dangereux. Dit Ron.
-

C'est aussi ce que dit mon père. Dit Cassandra
- Bon, en tout cas, nous, on reste là, cette nuit. Dit Harry, d'un ton joyeux.

Harry avait l'air heureux, ce qui le changeait, étant donné qu'il avait fait la tête, tout l'été.
- On reste ! Dit il à Cassandra. Ils ont pris des chambres au chaudron.
Sirius arqua un sourcil interrogateur à Meredith, qui souriait.
- On lui à interdit d'aller à Pré au lard, alors, j'ai pensé qu'on pouvait bien lui faire ce plaisir. Et Lily et James restent aussi.
Cassandra jeta à son père, un regard implorant.
- Bonne idée, tu as bien fait.

- Vous venez ? Dit Hermione, j'ai encore des achats à faire.
- Oui, renchérit Ron, il faut que j'emmène Croutard à l'animalerie. Il a pas l'air en forme, depuis le début de l'été. C'est peut être l'Égypte, qui ne lui a pas réussi.
Il sortit son rat de la poche. Il avait maigri, et ses moustaches tombaient tristement.

Ils reprirent le chemin de traverse.

- Il me reste dix gallions d'or. Dit Hermione. En septembre, c'est mon anniversaire, et mes parents, m'ont donné un peu d'argent pour m'acheter quelque chose.
- Un livre, je suppose ? Dit Ron.
- Non, je ne crois pas. J'ai très envie d'un hibou. Harry a Hedwige, toi, tu as Errol, et Cassy à Horace.
- Je n'ai rien du tout ! Protesta Ron. Errol, c'est le hibou de la famille. Moi, tout ce que j'ai, c'est Croutard.

- Il y a une boutique de créature magique, là bas, dit Harry. On n'a qu'à aller voir, ils ont peut être un remède pour Croutard, et Hermione pourra acheter son hibou.

La boutique n'était pas très grande, et les murs, étaient couverts de cages. Il y régnait un vacarme permanent, accompagné d'une forte odeur. Les créatures, dans les cages, piaillaient, couinaient, caquetaient, sifflaient.
Derrière le comptoir, une sorcière, donnait des conseils, à un client, sur les soins à donner aux tritons à double queues.

Harry, Ron, Hermione et Cassandra, examinèrent les animaux.

Le client au triton, sortit de la boutique, et Ron, sortit Croutard de sa poche.
- J'ai des ennuis avec mon rat. Dit il à la sorcière, il est un peu patraque, depuis qu'on est allé en Egypte.
- Mettez le sur le comptoir. Dit la sorcière, en mettant une paire de grosse lunette noire.

Comme presque tout ce qu'il possédait, Ron l'avait hérité de ses frères. Il avait appartenu à Percy, et même alors, il n'avait jamais été très brillant. A côté des rats au poils soyeux, qui s'agitaient dans la cage, il semblait particulièrement pitoyable.
- Mmmm dit la sorcière, il a quel âge ce rat ?
- Je ne sais pas. Repondit Ron, mais il est vieux. Ça c'est sûr. Avant, il appartenait à mon frère..
- Qu'est ce qu'il a comme pouvoir ? Demanda la sorcière.
- Hein ? Dit Ron.
Croutard n'avait jamais manifesté le moindre don, pour quoi que ce soit.
La sorcière examina son oreille déchiquetée, et sa patte avant, à laquelle il manquait un doigt.
- Il est au bout du rouleaux. Dit elle.
- Il était déjà comme ça, quand Perçy me l'a donné.
- Les rats ordinaires, comme ceux là, vivent rarement plus de trois ans. Dit elle. Mais si vous voulez essayer quelque chose d'un.peu plus résistant, vous pouvez prendre un de ceux là.
Elle lui montra la cage, ou des rats noirs sautaient à la corde.

- Des cabotins ! Marmonna Ron.
- Si vous n'en voulez pas d'autres, essayez ce Ratconfortant. C'est un tonique, pour les ratbougris..dit la sorcière, en prenant un flacon rouge, sous le comptoir.
- D'accord, dit Ron. C'est combien ? Ouille !
Ron se plia en deux, les mains grandes ouvertes devant son visage, pour se protéger. De la plus haute pile de cages, une chose orange, avait sauté sur lui, puis rebondit sur le comptoir, pour se jeter sur Croutard, en sifflant rageusement.
- NON ! Ça suffit Pattenrond ! S'écria la sorcière. Mais Croutard, lui avait glissé des mains, comme un savon. Il atterrit sur le sol, les pattes écartées, et s'enfuit vers la porte de la boutique. - Croutard ! S'exclama Ron, en se lançant à sa poursuite, dans la rue.

Harry le suivit, et il leur fallut près de dix minutes pour le retrouver. Il s'était réfugié sous une poubelle, près du magasin d'accessoires de Quidditch

Vélia s'était proposée, pour le récupérer, mais Cassandra, connaissant son goût prononcé pour la chasse aux rats, le lui avait interdit.

- C'était quoi, ce qui m'est tombé sur la tête ? Demanda Ron.
- C'était soit un gros chat
Roux, soit un petit tigre. Répondit Harry.
- Ou sont Hermione et Cassandra ? demanda t'il.
- Encore à la boutique, sûrement.

Hermione sortit de la boutique, l'énorme chat orange, dans les bras.
- J'ai bien essayé de lui dire, que c'était pas une bonne idée, dit Cassandra, mais, elle n' a rien voulu entendre.
- Ne me dis pas que tu as acheté ce monstre ? S'enquit Ron.
- Il est magnifique, non ?
- Hermione, cette chose, m'a quasiment scalpé.
- Il ne l'a pas fait exprès, n'est ce pas, Pattenrond.
- Et Croutard ? Il ne l'a pas fait exprès, peut être ?

Pendant que Ron et Hermione se disputaient, Cassandra, haussa les épaules
- Tout ça, pour des stupides bestioles !
- Oui, dit Vélia. C'est ridicule. Je peux les tuer, si tu veux ?
- Non, mais c'est pas l'envie qui m'en manque. Soupira t'elle.

Ils rejoignirent le chaudron baveur.

Ce fut une soirée agréable. Fred et Georges Weasley se moquèrent de Percy, qui avait été nommé préfet en chef.

Les adultes parlaient de tout et de rien, et Méredith semblait enfin détendue.
Le soir venu, tandis que les enfants bouclaient leurs valises, Percy fit irruption, dans leur chambre. Il cherchait son insigne, et Ron, s'aperçut qu'il avait oublié son Ratconfortant au bar.
Harry et Cassandra, qui avaient bouclé leurs valises, se proposèrent pour aller le chercher

Ils étaient presque arrivés au bar, lorsqu'ils entendirent l'écho d'une conversation.

- Je ne suis pas d'accord, disait Arthur Weasley. Nous devrions lui dire. J'en ai parlé à Fudge, bien sûr, mais il a dit que la responsabilité vous incombait et il a raison, bien sûr. Après tout, vous êtes ses parents. Mais si c'était mon fils...
- Justement, Arthur, il ne l'est pas. Répliqua James. C'est le notre, Et il en a déjà vu de dures, ces deux dernières années. Je voudrais...Lily et moi, se reprit il. Nous voudrions qu'il passe une année sereine, pour une fois. Il coula un regard vaguement inquièt à Sirius. Et puis, je ne vois pas pourquoi je l'inquiéterais avec ça. On est même pas sûr que Régulus en ait après lui.
- C'est pourtant ce qu'affirme Fudge.
- Et à moi, dit Sirius, d'une voix sèche. Il m'a affirmé qu'il était mort.

- Je pense malgré tout, que ce serait mieux, qu'il sache, poursuivit Arthur. Il serait sur ses gardes, et se montrerait prudent, s'il savait que Régulus cherche à le tuer. Ça éviterait peut être qu'il aille au devant des ennuis, comme il l'a fait l'année dernière, même si je lui suis infiniment reconnaissant d'avoir sauvé notre Ginny.
- Arthur, dit James, en s'efforçant de conserver son calme. Je sais que vous vous inquiétez sincèrement, pour Harry, et votre sollicitude me touche, mais nous avons pris toutes les précautions nécessaires, pour protéger Harry. Il ne lui arrivera rien.
Nous avons déployés des détraqueurs, dans les entrées de Poudlard, ils fouillent la forêt interdite, jour et nuit. Dumbledore n'était pas ravi, de cette décision, mais il a compris que nous n'avions pas le choix. La sécurité de Harry, est primordiale, pour nous.
- Et bien...je l'espère, vraiment. Parce que d'après ce que Fudge à dit, il a l'air bien décidé à le tuer. Il paraît qu'il ne cessait de le répéter, dans son sommeil..il est à Poudlard ! Répétait il en boucle. Il veut tuer Harry, parce que dans sa folie,il pense que sa mort, ramènera Vous savez qui, au pouvoir.


Harry était sous le choc. Cassandra se rua sur les adultes, avant que Harry, puisse l'en empêcher. Elle se planta devant son père.

- C'est vrai ? Demanda t'elle. Ton frère veut tuer Harry ?
Sirius soupira.
- Tu nous espionnais ?
- Non ! Je suis venue chercher le médicament du rat de Ron, et je vous ai entendu. Alors, c'est vrai ?
Sirius soupira. Il était hors de question de lui mentir.
- Oui c'est vrai.
- C'est pour ça, que Lily veut pas qu'il aille à pré au lard !
- Oui.
- Bon. Dit elle. Avec assurance. S'il vient à Poudlard, je saurais le recevoir. Je veillerai sur Harry.
Sirius sourit.
- Je n'en doute pas.
Elle se tourna vers Lily.
- Je le laisserais pas approcher de Harry. Dit elle.
Lily lui sourit.
- Je le sais, ma chérie.

Harry eut un mal fou, à s'endormir. Les révélations, qu'il avait surpris l'avait secoué.
- Je ne me laisserais pas assassiner ! Affirma t'il.

Le lendemain, ils eurent la surprise de voir arriver des limousines noires, envoyées par Fudge, afin de les conduire à la gare.
Pour s'assurer que cette fois, Harry et Ron, prendraient bien le train, ils les firent passer en premier.

Ils les accompagnèrent jusqu'au dernier wagon, et Harry, Ron, Hermione et Cassandra, s'installèrent, comme à leur habitude, dans le dernier compartiment.
Ils restèrent sur le quais, jusqu'à ce que le train ait disparu.

- Bon, dit Sirius, une bonne chose de faite.

Ils raccompagnèrent leurs épouses, et retournèrent au ministère.

Ils étaient à peine arrivés, que Maugrey les appela.
- Black ! Potter !
- Il y avait longtemps. Soupira Sirius.
- Encore une évasion, tu crois ? Demanda James.
- Ou un mort bien vivant. Dit Sirius.
- Ou un mort vivant évadé.
Ils rirent, et entrèrent dans le bureau.
- Les gosses sont dans le train ? Demanda Maugrey,
- Oui. Dit James.
- Bon. Vous allez a Longford.
- Quoi, maintenant ?
- Oui. Les autres vous attendent.
- Pour faire quoi ? Demanda James, méfiant.
- Les Lestrange devraient s'y rendre.
Sirius fronça les sourcils.
- Comment le savez vous ?
- C'est un plan de Londubat. Brillant d'ailleurs.
- Et qui consiste ?
- Il compte les appâter, en leur faisant croire, que Fudge, Dumbledore, et toutes les personnes influentes, vont se rencontrer à Longford, pour un sommet sur la sécurité. Même Malefoy, à été invité.
- Je vois, dit Sirius. Et ce sera de nouveau un beau fiasco, dès que la fury, entrera en scène.
- C'est pour ça, que je veux que vous y alliez. Nous avons besoin de votre fury..
- Cassandra ?
- Oui, enfin, pas la petite, mais..
- Vélia...vous savez que je n'ai aucun contrôle, sur elle ? Elle va et vient, comme elle veut. Il n'y a que Cassandra, qui puisse la contrôler. Et Elle va à Poudlard. Je ne la mèlerais pas à ça.
- Je ne vous le demande pas. Mais la fury viendra, elle vient toujours, quand vous êtes en danger, non ?
- Je vois, donc, vous voulez m'envoyer là bas, pour que je risque ma peau, dans l'espoir que la fury de ma fille se pointe et neutralise celle des Lestrange ? Interrompez moi, si je me trompe.
- C'est exactement ça.
- Ca fait beaucoup de si, non ? Dit James.
- Et si Vélia ne vient pas ? Demanda Sirius.
- On sera tous mort. Conclut James.
- Il faut bien tenter quelque chose. C'est notre meilleur chance de les coincer. Il faut des résultats, ça fait trop longtemps qu'ils nous narguent.
- Pfff. Soupura Sirius. Faites moi plaisir, Alastor. Ne venez pas à mon enterrement.
- Au mien non plus. Grogna James.
- Dites moi au moins que Fudge y sera, reprit Sirius, à défaut de Vélia, je m'en servirais, en guise de bouclier, quand les sortilèges commenceront à pleuvoir.
- Ah, renchérit James, c'est une bonne idée. J'y avais pas pensé.
- Fichez le camp !

Ils sortirent du bureau, furieux.
- Manquait plus que ça. Grogna Sirius. - On est dans un beau pétrin..
- Bon, il n'y a plus qu'à.
- Ca fait longtemps qu'on a pas eu droit à une bonne mission suicide. Dit James

Ils transplanèrent.

Longford, était une succursale du ministère. Située à l'écart de Londres, elle avait l'apparence d'une vieille ferme abandonnée, mais à l'intérieur, c'était un modèle de luxe ostentatoire. Il était courant que le ministre y donne des réceptions, ou y organise des réunions au sommet.

Les Aurors, se tenaient en embuscade, cachés par des sorts de dissimulation.

- Salut Franck. Le salua Sirius, d'un ton narquois. Bravo, pour ton idée fabuleuse.
- Merci, Sirius. Répondit le chêne.
- Rappelle moi de te remercier convenablement, si je m'en sorts.
- Je n'y manquerais pas. Mais on est dans la même galère. Nous aussi, on risque d'y passer, si ça tourne mal.
- Ouais, bein t'attends pas à ce que je te plaigne.
- Sirius, les invités arrivent, faut qu'on y aille. Dit James.
En effet, des sorciers, apparaissaient les uns après les autres, et entraient dans le bâtiment.

Ils transplanèrent devant l'entrée, et pénètrèrent à leur tour, dans le bâtiment.

Le buffet était magnifique.
James observait les sorciers.
- Je te parie que ce sont tous des Aurors. Dit il
- On n'est pas aussi nombreux. Fit remarquer Sirius.
- Des employés ?
- Oui. On a vidé les réserves de polynectar, j'ai l'impression.

A ce moment là, la haute silhouette de Lucius Malefoy, apparut.
- Lui, dit James, je parie que c'est le vrai.
Sirius sourit.
- Allons accueillir notre VIP, comme il se doit.
- Bonsoir, Malefoy.
- Black, Potter. Dit il, d'un ton méprisant. Je vous croyais à la recherche de Régulus.
- Oh, je le trouverais. Ne t'en fais pas. Comme je trouverais ta soeur et son cocu de mari. Narcissa, Au fait tu sais qu'elle a eu des jumeaux avec Rabastan ? Vous avez tout de même de drôles de moeurs, dans cette famille, non ? Je n'ai jamais été aussi heureux de ne plus en faire partie.
- Et nous donc. Répliqua t'elle. Excuse nous, mais, nous avons des gens important, à voir, et nous n'avons pas de temps à perdre, avec des soufifres.

Un serveur passait avec un plateau rempli de coupes de champagne. Sirius en prit une, et la versa sur la tête de sa cousine.
- De la part du soufifre. Dit il.
James éclata de rire.

Malefoy sortit sa baguette, de même que Narcissa. Sirius sortit la sienne.
Autour d'eux, des cris indignés retentirent. Un cercle se forma.
- Allons, dit Fudge. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. Rangez vos baguettes.
Black ! Lucius..

Malefoy rangea sa baguette.
- Un de ces jours, Black...
- Quand et ou tu veux. Malefoy.

Ils s'éloignèrent, tandis qu'un membre du personnel s'empressait de nettoyer Narcissa, de quelques coups de baguettes experts.

Sirius attrappa une coupe de champagne, en but une gorgée, et lança.
- Pas mauvais, n'est ce pas, chère cousine.

Outrée, Narcissa quitta la salle.

- À quoi tu joues ? Lui demanda James.
- J' ai bien le droit de m'offrir quelques plaisirs, avant de mourir, non ?

Toute l'après midi, passa, sans que rien ne se produise.
- Ils ne viendront pas. Dit Sirius. Ils ont senti le piège.
- Il y a de fortes chances. Oui. Répondit James.

Les portes s'ouvrirent soudain, en grand, et Bellatrix Lestrange apparut.

- J'ai parlé trop vite. Dit James.

Les talons des bottes noires de la mangemort claquèrent, sur le parquet ciré. Le silence était total.
- Bonjour messieurs dames. Dit elle de sa voix nasillarde. Pardonnez nous notre arrivée tardive, mais, nous avons dû nous débarrasser de quelques importuns.
- Que venez vous faire ici, Lestrange ? Demanda Fudge.
- Il parait que vous nous cherchez. Dit elle. Alors, JE SUIS LÀ. Qu'est ce que vous attendez ? Non ? Personne ?

Sirius poussa un soupir et avança.
- C'est bon, Bella. Personne n'est dupe. Ou sont les autres ?
- Sirius Black ! Le grand Auror est parmi nous. Je tremble.
- Ca suffit ! Arrête ton cirque.
- Que vas tu faire ? M'arrêter ?
- Pourquoi pas ? Je l'ai bien fait une fois, pourquoi pas deux ?

Elle sortit sa baguette, et la tendit.
- Alors viens me chercher.

Sirius sortit la sienne.

Aussitôt, les gens, présent dans la salle se ruèrent vers la sortie, mais Rodolphus, et une dizaine de mangemorts masqués, leurs bloquèrent le passage.
Les Aurors à l'affût, se ruèrent sur eux, et la bataille fit rage.

Sirius et Bellatrix luttaient l'un contre l'autre. Ils rivalisaient d'adresse. Les sortilèges pleuvaient. Elle lui envoya un sortilège, qui fit jaillir des trombes d'eaux, de sa baguette, mais il para le coup, en renvoyant son sort contre elle. Elle transforma l'eau en flammes, et les projeta sur lui. Il éteigniit les flammes, d'un coup de vent, et lui lança les bouteilles et les vertes de champagne, à la tête. Elle se protégea d'un bouclier, et avisant le miroir du bar, elle l'arracha du mur, et le brisa en milliers d'éclats, qui se ruèrent sur lui. Il se protégea en déployant un bouclier, mais un morceau de verre, se ficha dans sa cuisse. Il tomba à genoux.
Aussitôt, une lumière verte jaillit de la baguette de Bellatrix, il avait déployey un bouclier, et le sort mortel, ricocha
Il lui envoya un sort de désarmement, qui n'atteignit pas sa cible.
Il se releva, et lança une pluie de sorts divers. Elle en fit autant. Aucun d'eux ne semblait prendre le dessus sur l'autre.
- Raté Sirius. Le nargua t'elle.
Le sortilège suivant, atteignit la mangemort à l'épaule.
Elle poussa un cri, et baissa sa garde.
Il lanca alors, un sort de désarmement, et la baguette de Bellatrix, s'envola.
Elle équarquilla les yeux, incrédules.
Il s'aprêta à lui lancer un sortilege de stupefixion, lorsque la douleur le plia en deux. Il se recroquevilla sur lui même., et fit un effort démentiel, pour se retourner.
Rodulphus se tenait à quelques mètres, sa baguette, pointée sur lui..
- TUES le ! Cria Bellatrix, d'une voix hystèrique.
- AVADA...lança Rodolphus, un sourire mauvais sur le visage. Il ne put aller au bout de son sort. Sa baguette lui fut brutalement arrachée des mains. Il se tourna vers son nouvel adversaire, et se trouva devant James.
- Potter ! Évidemment. Dit il.
Bellatrix arracha la baguette, des mains d'un mangemort, qui passait près d'elle, et la braqua sur James.
Un jet de lumière verte, passa à quelques centimètres de lui.
Sirius, avait dévié, le coup mortel, en se ruant sur elle. Il la plaqua au sol, sa baguette pointée, sur sa gorge.
- C'EST FINII. Cria t il. CESSEZ LE COMBAT ! Ou je la tue.
James stupefixa Rodulphus.
- Tu m'as eu..dit Bellatrix, avec une moue enfantine. Mais..Lui, tu l'auras pas.

Un vent violent s'abattit alors dans la salle. Provoquant un indescriptible chaos. Une vibration, de magie noire, projeta tous ceux qui se trouvaient dans la salle, contre les murs, et les meubles.
Bellatrix et Rodolphus quittèrent la salle. Ils allaient s'enfuir, encore une fois.
Sirius, plaqué, contre le mur, en face de la porte, rassembla toute sa volonté et sa puissance, et lança un sort qui immobilisa Bellatrix.
Rodolphus, comprenant qu'il'ne pourrait pas l'emmener avec lui, tenta de s'enfuir sans elle. Mais James, debout contre le bar, l'immobilisa à son tour.
Donnovan avança vers Sirius.
Il comprit qu'il'ne s'en sortirait pas vivant.
Dans un effort désespèré, James se laissa tomber à plat ventre, et rampa jusqu'à Sirius.
- Non ! Je t'en pries. JAMES, VA T'EN..
Mais il continuait d'avancer. Un objet le heurta à la tempe, il s'affaisça, et secoua la tête, quelque secondes, avant de reprendre sa progression vers son ami.
Mais devant ses yeux horrifiés, Le corps de Sirius s'éleva dans les airs.
- LACHE LE !
Une silhouette noire, auréaulée de flammes, venait d'apparaître devant Donnovan.
- Vélia, gémit Sirius.
- Dépose le gentiment au sol. Ordonna t'elle.
- Tu le veux ? Demanda Donnovan, va le chercher !
Le corps de Sirius fut violemment projeté en avant.
James poussa un hurlement.
- SIRIUS !
L'Auror se serait fracassé contre le mur, mais Vélia le rattrapa, et le déposa au sol, en douceur.

- Ca, dit elle, tu vas me le payer.
- Tu ne me battras pas, cette fois. Dit il, je suis bien plus fort.
- C'est ce qu'on va voir. Gronda t'elle.

James s'approcha de Sirius.
- Ca va ? Lui demanda t'il.
- Oui, fais sortir tout le monde.
- Et toi ?
- Je vous suis.
James se releva, et profitant de ce que le vent était tombé, il rassembla toutes les personnes valides, ils aidèrent les blessés, les mangemorts, comme les autres, et quittèrent la grande salle. Quelques cadavres, jonchaient le sol, au milieu des débris.
Sirius se redressa, et les rejoignit..
Il observa ce qui se passait dans la grande salle. Le spectacle, était terrifiant.
Les deux fury, s'étaient élevées dans les airs, et luttaient, dans un corps à corps mortel. Les murs vibraient, les vitres éclatèrent, les meubles pourtant lourds, valsaient d'un mur à l'autre. Donnovan propulsa Vélia contre le mur. Contre toute attente, elle éclata de rire.
- C'est vrai que tu es plus fort. Mais pas assez. Dit elle. J'aime qu'on me résiste. C'est plus drôle que la chasse aux rats.
Donnovan la frappa alors de toute sa puissance. Des trombes d'eaux, noyèrent les flammes de Vélia. Elle se dissipa, dans un nuage de fumée.
- Je l'ai eu ! JE L'AI EU ! JE SUIS LE PLUS FORT. JE SUIS...
- Un crétin ! Lança la voix de Vélia. Tu croyais vraiment que ce serait aussi facile ? A moi de jouer, maintenant.
- NON ! Rugit il.
Ils se heurtèrent de toute leur puissance. Vélia prit de l'ampleur, emplit l'espace.
- Finit de jouer. Dit elle. JE SUIS VELIA. JE SUIS LA MAGIE NOIRE.TU N'ES RIEN..UNE MOITIE DE FURY, UN.AVORTON, QUI SE PREND POUR UN GEANT, TU NE ME BATTRAS JAMAIS. !

La pièce se retrouva tout à coup, privée de gravité. Les meubles, les corps sans vie, les objets, s'élevèrent dans l'air, aussi léger que des plumes.

Sirius comprit avec Horreur, ce qui était en train de se passer. Vélia, absorbait la puissance de Donnovan.
- James, dit il, dans un souffle. Partez ! Partez tous..VITE !
- Non, je reste si tu restes.
- NON ! Ils ont besoin de toi, il faut que je l'arrête.
- Tu n' y arrivera pas. Elle est trop puissante. Elle te tuera.
- Si c'était Harry, tu ferais quoi ?

Ils se lancèrent un regard, dans lequel ils mirent tout l'amour fraternel, qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.
- Veille sur Mery et Léo. Murmura t'il.
- Compte sur moi. Répondit James. Les yeux brillants de larmes
- MAINTENANT ! Hurla Sirius. Et il entra dans la pièce.
L' antigravité le souleva, et il monta lentement vers le plafond.
Le corps inanimé de Donovan, flottait, dans l'air. Vélia emplissait tout l'espace, le plafond se craquelait, il finirait par céder.
- VELIA ! Hurla Sirius. Arrête !
Il manquait d'air. La salle était privée d'oxygène. Il s'asphyxiait.
- Vélia, répéta t'il.
- QUOI ? Qu'est ce que tu veux ?
- I''l fffaut qqqque. Tu arrêtes.
- Pourquoi ? Je n'ai jamais eu autant de puissance.
- Tu....vas....mourir.
- N'importe quoi. Je vais bien je ne me suis jamais sentie aussi bien.
- Tu...vas...t...consummer. Et t...mourras.
- Tu dis ça parce que tu as peur pour ta fille. Mais je peux vivre sans elle. J'en ai la force. Grisée par la puissance, elle ne cessait de grandir.
- N'''on. T...u.... Vas..mourir.
Il luttait contre l'évanouissement. S'efforçant de convaincre la fury, en y mettant ses dernières forces. Mais l'air lui'manquait. Il avait perdu sa baguette. Un voile noire s'abattit sur lui. Et il sombra dans l'inconscience.
- Sirius ?
Vélia sembla prendre conscience de ce qui se passait.
Elle rassembla son pouvoir, et reprit une dimension normale. L'oxygène, revint dans la pièce. Mais pour Sirius, il était trop tard.
La gravité fut rétablie, également. Le corps de Donnovan s'écrasa au sol.
Celui de Sirius entama une chute vertigineuse, mais Vélia le saisit, et le déposa en douceur au sol.
- Sirius !
Mais il ne bougea pas.
Elle se glissa en lui, et en ressortit aussitôt.
- NONNNNN !
Elle poussa un terrible hurlement, qui fit trembler les murs, et s'effondrer le plafond.
Vélia le protégea des débris qui tombaient.
Dans la grande salle de Poudlard, ou Cassandra goûtait les mets du festin de répartition, le cri résonna dans la tête de la sorcière. Elle se tint le crâne à deux mains, et s'évanouit..

L'Auror ne respirait plus, Son coeur, avait cessé de battre.
Sirius Black venait de mourir.

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