CHAPITRE 29. LA SECONDE EVASION DE REGULUS BLACK
Harry jeta un regard anxieux dans les profondeurs de la forêt. Le soleil se couchait, à présent.
- Il faudrait aller un peu plus loin. Dit il. Si on veut savoir où nous en sommes dans le déroulement du temps, nous devrons attendre dans un endroit d'où nous pourrons nous voir entrer sous le saule cogneur et en sortir.
- Tu as raison, mais il faut que nous restions hors de vue. Souviens toi.
Ils suivirent la lisière de la forêt, éclairée par les dernières lueurs du jour. Enfin, ils s'arrétèrent derrière un bosquet d'arbres d'où ils pouvaient voir le saule cogneur.
- Voilà Ron, dit Harry.
Sa silhouette sombre courait sur la pelouse et ses cris, se répercutaient en écho dans le silence.
- Laisse le tranquille, va t'en ! CROUTARD viens ici.
Trois autres silhouettes surgirent dans l'obscurité. Ils se virent courir après Ron. Ils le virent plonger par terre.
- Je t'ai eu. File d'ici, sale chat.
- voilà Régulus. Dit Harry.
L'énorme loup, venait de bondir du saule. Ils le virent renverser Harry, puis attraper Ron.
- Ça paraît encore pire, vu d'ici, vous ne trouvez pas ? Dit Harry en regardant le loup tirer Ron entre les racines. Aie ! Regardez je viens de me prendre une branche dans la figure. Toi aussi Hermione. C'est vraiment bizarre de se voir comme ça. Wouah, Cassy, tu es impressionnante.
- Alors, c'est vraiment à ça que je ressemble, quand je me sers de la magie ! Dit Cassandra. C'est cool.
- Je ne sais pas si c'est cool, dit Hermione, mais, c'est effrayant.
- Ça y est, on entre.
Dès qu'ils eurent disparu, à l'intérieur, l'arbre se remit à gesticuler avec fureur. Quelques instants plus tard, ils virent Fudge, l'homme de la commission et Dumbledore accompagné de Macnair, se diriger vers le château.
- Juste après qu'on soit descendu. Si seulement Dumbledore était venu avec nous. Dit Hermione.
- Macnair et Fudge seraient venus aussi, dit Harry d'un ton amer. Et tu peux être sûre que Fudge aurait ordonné à Macnair de tuer Regulus
Sur le champ.
- Ah, dit Cassandra. Voilà ton père et le mien..
Ils observèrent les deux hommes bloquer de nouveau le tronc et se glisser dans le tunnel.
- Pas de doute. Ils connaissent bien le truc. Soupira Cassandra.
Quelques minutes plus tard..
- Voilà Remus.
Une silhouette descendait l'escalier et courait vers le saule. Harry regarda vers le ciel, les nuage masquaient totalement la lune.
Ils virent Remus ramasser une branche et s'en servir pour appuyer sur le noeud de la racine, afin de bloquer l'arbre.
- Si seulement il avait pris la cape. Elle est là, par terre. Et si je me précipitais pour la ramasser ? Rogue ne la trouverais pas, et...
- Harry, il ne faut pas que l'on te voit.
- Comment peux tu supporter ça ? Demanda t'il. D'un ton abrupt.. Rester là à regarder les choses se dérouler, sans intervenir... Je vais chercher la cape.
- Harry non !
Hermione le rattrapa par un pan de sa robe, juste à temps. Au même moment, ils entendirent quelqu'un chanter.. C'était Hagrid, qui se dirigeait vers le château en chantant à tué tête, la démarche incertaine. Il tenait une grande bouteille à la main.
- Tu vois ? Chuchota Hermione. Tu vois ce qui aurait pu se passer ? Nous devons absolument rester cacher. Non Buck, reste tranquille.
L'hyppogriffe tirait frénétiquement sur sa corde pour essayer de rejoindre Hagrid. Harry tira à son tour sur la corde pour le retenir, Et Cassandra, tendit la main vers l'animal, pour le calmer.
- là, tout doux Bucky, tout va bien. Dit elle.
Ils virent Hagrid entrer dans le château. Et Buck baissa tristement la tête.
Deux minutes plus tard, la porte du château s'ouvrit de nouveau, livrant le passage à Rogue, qui coûrait vers le saule.
Harry serra les poings en voyant Rogue regarder autour de lui. Puis ramasser la cape d'invisibilité,
- Enleve tes sales pattes de ma cape, grogna Harry.
- Chut !
Rogue ramassa la branche que Remus avait utilisé précédemment, appuya sur le noeud de la racine qui immobilisait l'arbre, et se glissa à son tour dans le passage.
- Et voilà. Dit Hermione. On est tous descendus, et maintenant il faut attendre que nous soyons tous sortis
- Tu sais, Harry, dit Hermione, tu m'a vraiment stupefiée. Tu as réussi un magnifique patronus, quand on s'est retrouvé encerclé par les detraqueurs. Tu nous as sauvés.
- C'est vrai ? Je ne m'en souviens pas très bien, j'étais sur le point de m'évanouir.
- C'était un cerf magnifique.
Harry sourit.
- Tu entends ça, Cassy ?
Elle hocha la tête. Elle se taisait, tentant de conserver le peu de force qui lui restait. Elle se sentait vidée de toute son énergie. Utiliser la magie de Velia, avait un prix, elle devait fournir un effort presque surhumain, pour la contrôler, et l'utiliser comme elle l'entendait. Lorsqu'il s'agissait de claquer une porte ou briser une boule de cristal, la dépense en energie était moindre, mais soulever un homme et le jeter violemment contre un mur, impliquait une puissance qui lui était préjudiciable. D'autant plus, qu'elle avait du lutter contre des centaines de détraqueurs.
Elle ne parvenait plus à penser. Un bourdonnement résonnait dans ses oreilles. Et chaque mouvement qu'elle faisait, était difficile. Ses membres semblaient peser une tonne.
Harry l'observait en silence, inquièt pour la pâleur de la sorcière. De grosses gouttes de sueurs perlaient à son front.
- Ça va Cassy ?
Elle hocha de nouveau la tête. .
Elle ne supportait pas cette faiblesse, elle ne supportait pas de se sentir vulnérable. Et s'ils avaient un problème ? Serait elle capable de venir en aide à ses amis ? Pourrait elle intervenir ? Velia, si jamais je n'en suis pas capable, il faudra que tu le fasses de toi même. Que tu ne te préoccupes pas de moi, mais que tu protèges Harry et Hermione. Prends les bonnes décisions.
- Très bien, mais ne viens pas te plaindre après.
Au bout d'une heure...
- On arrive. Dit Hermione.
Ils se relevèrent. Ce petit repis avait permis à Cassandra de reprendre un peu de force. Buck redressa tête. Ils virent Remus, Ron et Pettigrew et Cassandra dut faire un gros effort pour ne pas se ruer sur Peter.
- Si tu veux, je peux m'en occuper. Proposa Velia. Ni vu ni connu. Je me jette sur lui, et je le détruis de l' intérieur.
Casandra leur soumit la proposition de Velia.
- Sirius et mon père sauront que c'est toi, dit Harry.
- Et puis l'autre Velia risque d'intervenir. Lui rappela Hermione.
Hermione sortit de l'arbre, à son tour, suivit du corps de Rogue. Puis, ce fut le tour de Sirius et James.
Harry, le cœur battant, leva les yeux au ciel. À tout moment, la lune allait apparaître derrière le nuage.
- Harry, murmura Hermione, on ne doit surtout pas bouger. Il ne faut surtout pas qu'on nous voit.
- Alors, on va laisser Pettigrew s'échapper encore une fois.
- Comment pourrais t'on retrouver un rat dans le noir ? On ne peut rien faire. Nous sommes revenus pour aider Régulus, Nous ne devons rien faire d'autre.
- D'accord.
- Mais moi je peux. Dit Velia.
- Tu crois que tu peux le choper sans te faire remarquer ? Demanda Cassandra.
- Bien sûr.
- Très bien, mais sois discrète.
Le nuage devoila la lune. Ils virent les minuscules silhouettes s'arrêter au loin.
- Remus est en train de se transformer. Murmura Hermione.
- Hermione, nous ne pouvons pas rester ici. Dit Harry.
- Il ne faut surtout pas bouger, je te le répète !
- Mais Remus va se précipiter dans la forêt, droit sur nous.
Hermione laissa échapper un cri de terreur.
- Vite ! Dit elle en se précipitant pour détacher Buck. Ou peut on se cacher ? Les détraqueurs ne vont pas tarder à apparaître.
- On retourne chez Hagrid. Dit Harry, il n'est pas chez lui, en ce moment. Venez.
Ils coururent à toute vitesse, en tirant Buck derrière lui. Ils entendaient à présent les hurlements du loup garou.
La cabane était en vue. Harry se précipita sur la porte, l'ouvrit à la volée, et laissa passer Hermione, Cassandra et l'hyppogriffe. Puis, il se rua à l'intérieur et verrouilla derrière lui.
Crockdur, le molosse de Hagrid, se mit à aboyer bruyemment.
Au moment où Pettigrew se métamorphosait, Velia se rua sur lui, mais une force égale à la sienne la repoussa. Un instant hébété, sa conscience se heurta a celle de son double.
- Qu'est ce que tu fais là toi ? Demanda la Velia du présent. Qui est tu ? Une autre fury ? Comment est ce possible ? D'OÙ VIENS TU ?
- Oh non ! Répliqua la Velia du futur. Il manquait plus que ça. Elle ressentait la présence du rat qui courrait dans l'herbe. Il allait lui échapper.
- Je suis toi, imbécile.
- Prends moi pour une gentille fée, , Qu'est ce que tu veux à mes amis ?
- Ce sont aussi les miens, figure toi.
- Bein voyons.
- Non d'un cataclysme, , ce que tu peux être bornée. JE TE DIS QUE JE SUIS VELIA ! LÀ FURY QUI PARTAGE LE CORPS DE CASSANDRA BLACK ! TU SAIS L'EMMERDEUSE QUI TIRE SUR TA LAISSE CHAQUE FOIS QUE TU NE FAIS PAS CE QU'ELLE VEUT !
- Prouve le !
- QUE JE LE PROUVE ? NON, MAIS... Bon d'accord.
J'ai failli tuer le beau gosse, non, je l'ai tué quand j'ai aspiré la puissance de la fury Donnovan. Je l' ai ramené à la vie avec l'aide de drôles de petites lumières, qui se disent les Gardiennes de la magie. Voilà. Ça te suffit.
- Oui, mais comment c'est possible ?
- Les apprentis sorciers ont remonté le temps. Pffff, ils n'en manquent pas une, ceux là. Bref, grouille toi d 'aller libérer Régulus. Moi, j' essaie de le sauver.
- De le sauver, comment ça ?
- Trop long à t'expliquer. BOUGE ! Déjà que tu m'a fait perdre le rat.
Velia retourna auprès de Cassandra, tandis que son double se ruait sur Régulus.
- Alors ? Demanda Cassandra, tu l'as eu ?
- Non, mon double est intervenue.
- Ton double ? Tu veux dire l'autre Velia ?
- Tu m'en connais d'autre ?
- Non, heureusement. Qu'est ce qui s'est passé ? Vous vous êtes battues ?
- Tu vois un champignon atomique, quelque part ?
- Non !
- Donc on s'est pas battue. Mais c'est pas passé loin ! Tu parles d'une tête de mule, cette fury !
- Je te rappelle que tu parles de toi même.
- Je sais soupira Velia.
Dans la cabane, Buck avait retrouvé ses aises. Il s'était couché devant la cheminée, ses longues ailes repliées, prêt à faire un petit somme. Cassandra l'aurait volontiers imiter.
Elle lui jeta un regard envieux.
- Toi, dit elle, tu connais pas ta chance.
- Je ferais mieux de retourner dehors dit Harry, d' ici on ne voit rien. On risque de ne pas arriver à temps.
Hermione se tourna vers lui, l'air soupçonneux.
- Je te promets que je ne tenterais rien. Dit précipitamment Harry, mais si on ne voit rien, comment veux tu qu'on sache si c'est le moment de sauver Regulus ?
- Bon, d'accord, j'attends ici avec Buck, mais, fais attention, il y a un loup garou, dans le coin, et des Detraqueurs.
- "Je vais avec lui. Dit Cassandra.
- Tu es sûre ? Tu tiens à peine debout.
Lui dit Hermione.
- T'inquiète. Je suis une Black, et une fury, il n'y a pas pire comme mélange.
Ils sortirent et contournèrent la cabane. Ils entendirent au loin les aboiements de Sirius. Hermione et lui, n'allaient pas tarder à se faire attaquer par les détraqueurs.
De l'autre côté, près du lac. Des hurlements de loups retentirent. Regulus était aux prises avec les détraqueurs. Sans réfléchir, Cassandra se rua à son secours.
Harry tenta bien de la retenir, mais elle était portée par Velia et franchissait les obstacles fourni par les arbres dans un slalom infernal.
Pendant une minute, Harry hésita. Il ne devait pas être vu, mais c'est lui, qui voulait voir.
Il s'enfonça dans la forêt, pour aider son père, et Sirius.
Il se rapprocha de l'endroit où Hermione et lui gisaient, enveloppés par de faibles lueurs blanches, produites par ses piètres tentatives pour produire un patronus. Hermione avait dit qu'il avait reussi. Qu'il avait produit un cerf magestueux et magnifique, et il voulait le voir de ses yeux. Cependant, le temps passait, et le cerf n'apparaissait pas.
C'était pourtant le moment. Le détraqueur avait retiré sa cagoule. Il allait l'embrasser. Un autre se penchait déjà sur Hermione.
Et soudain, il comprit. Ce n'était pas cet Harry là, qui avait produit le patronus.. C'était lui. Et il savait qu'il réussirait parce qu'il l'avait déjà fait !
Harry sortit de derrière le buisson, et il tendit sa baguette magique.
- EXPECTO PATRONUM !
De sa baguette, jaillit non pas un nuage informe, mais un animal argenté qui etincellait, d'une lumière aveuglante. Ébloui, il plissa les yeux pour essayer de voir, ce que c'était, on aurait dit un cheval qui galopait silencieusement au dessus des herbes folles, il baissa la tête pour charger les detraqueurs, qui grouillaient autour des corps inconscients des enfants. À présent, il galopait tout autour des formes sombres allongées par terre. Les détraqueurs reculaient, se disperçaient en désordre, disparaissaient... Ils étaient partis.
Le patronus fit volte face. Il revenaient vers Harry en galopant. ce n'était pas un cheval, pas une licorne, c'était un cerf, qui resplendissait à la lueur de la lune.
Il s'arrêta devant Harry, subjugué par la beauté du patronus. Il tendit la main, et le cerf disparut.
Harry resta immobile, la main toujours tendue. Puis, il sursauta, en entendant un bruit de sabots, derrière lui. C'était Hermione qui arrivait avec Buck.
Près de Harry. Cassandra se demandait pourquoi elle l'avait suivi. Mais un malaise la gagnait, un sentiment d'urgence, une sensation douloureuse au creux de l'estomac. Il allait se passer quelque chose. Lorsqu' elle entendit le dernier hurlement du loup noir, elle comprit, et se rua vers le lac. Velia la souleva, et elles filèrent à travers les arbres.
Elle s'arrêta au bord de l'eau qui scintillaient sous la lueur de la lune.
De l'autre côté de la rive, des centaines de detraqueurs encerclaient deux silhouettes sombres. Une lueur argentée, tentait de les éloigner, mais elle était trop faible, et ils étaient si nombreux. Cassandra leva les bras, et mit dans cet assaut, toutes les forces qui lui restaient. Un grand chien argenté chargea les monstres. Velia fonça vers les detraqueurs, bientôt rejointe par l'autre Velia, elle se mirent à détruire les détraqueurs, les survivants prirent la fuite.
Épuisée, Cassandra tomba par terre.
Elle entendit des cris, en provenance de l'autre rive.
Trois hommes approchaient, en courant. Elle reconnut Rogue, et Velia gronda.
Elle les vit se pencher sur les corps qu'elle savait être le sien et celui de Régulus.
Elle entendit des bruits de sabots, derrière elle, et aperçut Hermione et Harry, qui tirait Buck, derrière lui.
De l'autre côté de la rive, l'un des hommes portait Cassandra évanouie, dans ses bras, et le second, faisait léviter le corps de Régulus, qui reposait sur un brancard qu'il avait fait apparaître.
- C'est presque l'heure, dit Hermione. D'une voix inquiète. En regardant sa montre. Nous avons trois quart d'heure pour agir, avant que Dumbledore nous enferme dans l'infirmerie. Nous devons sauver Régulus, et retourner dans nos lits avant que quelqu'un ne s' aperçoive de notre absence.
Ils attendirent en regardant les nuages se refléter dans le lac.
Buck s'ennuyait, il avait recommencé à chercher des vers de terre, dans le sol.
- Tu crois qu'il est déjà là haut ? Demanda Harry à Hermione, en consultant sa montre.
Il regarda le château et commença à compter les fenêtres, à partir de la tour ouest.
- Regardez ! Murmura Hermione. Qui est ce ? Quelqu'un vient de sortir du château.
Harry scruta l'obscurité. L'homme traversait le parc en courant. Quelque chose brillait à sa ceinture.
- Macnair, le bourreau, il est allé chercher les détraqueurs. Ça y est.
Hermione prit appuis sur le dos de Buck, et Harry lui fit la courte échelle puis, il posa le pied sur une branche du buisson, et grimpa devant elle, sur l'hyppogriffe. Il attacha ensuite la corde de l'autre côté du collier de l'animal, pour former des Rennes.
- Prête, murmura t'il à Hermione. Tu ferais bien de te tenir à moi. Cassandra, ça va aller ? C'est haut.
- t'inquiete. Velia me porte. Je vais rester près de vous, pour qu'elle puisse vous cacher.
L'hyppogriffe s'éleva alors dans la nuit. Harry le serrait alors entre ses genoux, et sentait alors ses grandes ailes battre puissemment.
Hermione s'était cramponnée à la taille de Harry qui l'entendait murmurer.
- Oh non... Je n'aime pas ça... Pas du tout..
Ils planaient silencieusement vers les étages supérieurs du château, Harry tira sur le côté gauche de la corde et compta les fenêtres qui défilaient devant lui, tandis que Buck changeait de direction. Près de lui, Cassandra volait. Comme sur une planche de surf, soulevé par une force invisible. Elle se tenait debout, légèrement fléchie et suivait les mouvements de Buck, en se tenant hors de portée de ses ailes.
Celui ci ralentit, et s'immobilisa
- Il est là. Dit Harry, qui venait de voir Regulus, par la fenêtre.
Il se pencha et frappa au carreau.
Black leva la tête. Et Harry le vit ouvrir des yeux ronds. Il se leva d'un bond, essaya ouvrir la fenêtre, mais elle était verrouillée.
- Reculez. Cria Hermione.
Elle sortit sa baguette. Son autre main tenant toujours la robe de Harry.
- Alohomora !
La fenêtre s'ouvrit aussitôt.
- Comment...comment ? Balbutia Black, en regardant l'hyppogriffe.
- Vite, montez. On a pas beaucoup de temps. Dit Harry qui tenait fermement le cou de Buck, pour essayer de le maintenir à la bonne hauteur. Il faut sortir d'ici. Les détraqueurs arrivent Macnair est allé les chercher.
Black s'accrocha aux montants de la fenêtre, et se hissa sur le rebord.
Par chance, il était suffisamment mince pour se glisser à travers l'ouverture. Un instant plus tard,
Il avait réussi à monter sur le dos de l'hyppogriffe derrière Hermione.
- Vas y Buck. Dit Harry en secouant la corde. Monte au sommet de la tour. Allez !
L'hyppogriffe agita ses ailes puissantes, parvint à prendre de l'altitude, et se posa sur les créneaux de la tour ouest. Harry et Hermione mirent pied à terre. Et Cassandra se posa près d'eux.
- Il faut partir maintenant, vite. Dit Harry, la respiration haletante, ils vont arriver dans le bureau de Flitwick d'une minute à l'autre.
- Qu'est ce qui est arrivé à l'autre garçon ? Ron ? Demanda précipitamment Regulus.
- Il va guérir. Il n'a pas encore reprit connaissance. Mais madame Pomfresh dit qu'elle parviendra à le remettre sur pieds. Vite, allez y.
- Je ne voulais pas le blesser.
- je sais. Dit Harry. Dépêchez vous.
- Comment pourrais je assez vous remercier ?
- Allez y ! Crièrent en même temps Harry et Hermione.
- Attendez ! Cria Cassandra.
- Ah ma nièce, la puissante fury...
Cassandra lui tendit une petite bourse et une baguette magique.
- C'est la mienne. Mais... Je dirais que je l'ai perdu. Et la bourse, il n'y a pas grand chose, dedans....
- Merci beaucoup Cassandra. Et s'il te plaît.. Dis à mon frère... Dis lui qu'il a bien de la chance d'avoir une si jolie, courageuse. et si intelligente petite fille. Et.. Dis lui que je lui demande pardon, pour tout.
- Nous nous reverrons un jour. Dit il.
Il serra les flancs de Buck, entre ses talons,
À nouveau les ailes immenses se mirent à battre, tandis que les enfants reculaient.
- Je l'accompagne un bout de chemin. Dit Velia, pour le cacher.
- Merci. Dit Cassandra.
Ils disparurent alors, enveloppé par l'aura invisible de la fury.
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