Chapitre 28. LE RETOURNEUR DE TEMPS


James, Sirius et Remus franchirent les portes du château.
Sirius tentait de réfréner la colère qu'il sentait monter en lui, comme une lame dévastatrice.
Ils croisièrent Fudge et Rogue, dans l'escalier menant à l'infirmerie.
- Ah, vous voilà, tous les deux. Il faut que je vous parle.
- Ça tombe bien, répliqua Sirius entre ses dents serrées. Moi aussi, il faut que je vous parle.
- Je serais dans mon bureau, si vous avez besoin de moi. Dit Remus d'une voix lasse.
James aperçut le regard méprisant de Fudge, posé sur Remus, et ses poings se serrèrent. Mais il fut d'avantage préoccupé par le petit sourire en coin de Rogue. Il préparait un mauvais coup.

Ils entrèrent dans une pièce vide.

- Bien, c'est une bien vilaine affaire, cette histoire là. Dit Fudge. J'espère que vous n'y êtes pour rien. Pourtant, il a bien fallu que quelqu'un lui vienne en aide !
- Mais,, de quoi parlez vous ? Demanda James.
- Comment, vous n'êtes pas au courant ?
- On a passé la nuit à poursuivre un loup garou, on vient de rentrer. Dit Sirius.
- Votre frère, il s'est échappé.
- Comment ça, il s'est échappé ?
- Rogue l'avait capturé, cette nuit. Il était en compagnie de votre fille. À ce propos, pourriez vous me dire ce qu'elle faisait là ?
- Je l'ignore. Je la croyais rentrée au chateau.
- Elle n'y était pas. Et maintenant, votre frère non plus. Je vous préviens tous les deux, si jamais j'apprends que vous y êtes pour que que chose
- Nous n'y sommes pour rien. Repliqua James. Nous ne savions même pas, que vous l'aviez repris.
- Et bien, l'enquête nous le dira.
Sirius ferma les yeux un bref instant, s'efforçant de conserver son calme.
- Vous ne nous croyez pas ?
- Et bien... Il s'agit de votre frère, après tout, et je comprendrais très bien...
- La nuit à été longue, je suis fatigué, j' ai mal partout. Et je n'ai qu'une envie, c'est de rentrer chez moi, prendre une douche et dormir jusqu'à demain matin. Dit Sirius. Alors, ou vous m'arrêtez, ou vous cessez ces insinuations.
- Si vous avez l'intention de nous arrêter, Fudge, il vaudrait mieux que vous ayez des preuves solides. Le prévint James.
- Je n'ai pas l' intention de vous arrêter. Cependant, il est vital que nous le retrouvions au plus vite.
Sirius fronça les sourcils.
- Pourquoi tant d'acharnement, Fudge. Qu'est ce que Régulus sait que vous teniez tant à cacher ?
- Mais.. Rien, voyons. Qu'allez vous chercher ? C'est juste que son évasion a fait beaucoup de bruit et met à mal mon ministère. Et ma réputation.
- Donc, il n' y a rien de personnel, la dedans. Insista Sirius.
- Bien sûr que non.
- Pourquoi êtes vous si nerveux, dans ce cas ? Demanda à nouveau Sirius
- Bien sûr que je suis nerveux. D'abord cet hyppogriffe qui disparaît mystérieusement, et alors que nous l'avions enfin repris, et voilà que Black s'échappe à son tour. Ça ne vous rendrait pas nerveux, à la place ?
- Hum, il y a beaucoup de choses qui m'intriguent, dans tout ça. Dit Sirius. Vous l' avez enfermé pendant douze ans, dans le plus grand secret. Vous avez fait croire à sa mort, pourquoi ?
- Qu' insinuez vous, Black ! Vous semblez oublier à qui vous vous adressez !
- Je n'oublie rien du tout, Fudge, mais vous cachez quelque chose, et je vous jure que je saurais de quoi il retourne.
- Vous me menacez Black ?
- Non, je vous averti. Je compte bien faire toute la lumière sur cette affaire.
- Je me méfierais, si j'étais vous Black. Il serait regrettable que je diligente une enquête sur ce qui s'est passé cette nuit. Si l'on découvrait que votre ami Lupin est un hybride qui s'en ait pris à des enfants dans l'enceinte de l'école,... Surtout que celui ci est un enseignant, et qu'il a agi alors que deux Aurors étaient sur place et connaissait sa nature ? Ce serait fort dommageable, pour vous, pour lui, et bien entendu pour Dumbledore qui l'a engagé, en toute connaissance de cause. Et je ne parle même pas de votre fury de fille. Ce serait vraiment dommage qu'on soit obligé de l'enfermer
Le sang de Sirius ne fit qu'un tour.
Avant que James ait pu l'en empêcher, il se rua sur Fudge, l'attrapa par le col de sa robe, et le plaqua contre le mur.
- SIRIUS ! Gronda James.
Mais tout à sa colère, celui ci ne l' écouta pas.
- Attention, Fudge. Vous n'êtes pas sans savoir que je ne suis pas quelqu'un de particulièrement patient. Et je réagis toujours très mal aux menaces. Surtout si elles concernent des personnes auxquelles je tiens.
- Lâchez moi ! Black !
- Sirius, lâche le.
James entraîna Sirius à l'extérieur de la classe. tandis que Fudge rajustait sa robe.
- Heureusement, vous êtes plus raisonnable, Potter. Black, je vais mettre ça sur le compte de la nuit éprouvante que vous venez de vivre, mais ne vous avisez plus jamais de me menacer.
Sirius fit un pas vers lui, mais James l'arrêta et le poussa hors de la classe.
- Vous savez Fudge, j'ai peut être l'air plus... Calme que Sirius, mais ne vous y fiez pas trop. Si vous vous attaquez à mes amis, vous risquez de le regretter.
Et il claqua la porte derrière lui.

Une fois dehors, Sirius donna un grand coup poing dans le mur de la salle
James soupira.
- Ça va mieux ? Bon, alors, on va voir les enfants.

Ils s'apprêtaient à longer le couloir du premier étage, lorsqu'une voix les interpella.
- POTTER ! BLACK !
Ils se retournèrent, et se retrouvèrent face à Franck Londubat et Gideon Priwett.
- Salut les gars, dit James. Qu'est ce que vous faites là ?
Sirius remarqua que Franck évitait son regard.
- C'est nous qui avons retrouvé... Black, cette nuit. Et.. Fudge nous a chargé de l'enquête sur sa nouvelle évasion. Dit Gideon. Un vrai courant d'air ton frère
Sirius se crispa.
- Bon courage, dans ce cas. Se força t'il à répondre.
- Tu sais pourquoi ta fille était avec lui, quand on l'a trouvé ?
Il soupira.
- Non, je l'ignore. Elle est sûrement tombé sur lui en fuyant le loup garou.
- C'est une chance pour lui. Elle lui a sauvé la vie.
Sirius fronça les sourcils ?
- Comment ça ?
- Les détraqueurs les encerclaient, ils s'apprêtaient à les embrasser. Mais... Ta fille a fait apparaître un patronus. J'avais jamais vu ça. C'était un chien immense, il a chargé les détraqueurs qui ont filé comme s'ils avaient le diable aux trousses. Expliqua Gideon.
- Et Black et ta fille était comme enveloppé dans une lumière blanche.
Sirius soupira.
- Cassandra est très puissante. Admit il.
- C'est le moins qu'on puisse dire. Mais bon, il était temps qu'on arrive. Elle était inconsciente. On l'a ramené à l'infirmerie. Ton fils y était déjà James, avec mon neveu, et une fille, Granger, je crois. Expliqua Gideon.
- On dirait que ces gosses tiennent de leur pères, toujours dans prêts à se jeter la tête la premières dans les problèmes.
- Que veux tu, Franck. Les chiens font pas des chats.. Quoique, quand on voit ton fils....
- Qu'est ce que tu sous entends ? Black ?
- Et bien...
- Ça suffit Sirius. Fais pas attention Franck. Il est fatigué, la nuit a été longue.
Il entraîna Sirius vers l'infirmerie.
- Bon sang, pourquoi te sens tu obligé de te mettre tout le monde à dos ?
- Je déteste les crétins.
James soupira.
- Bein tâche de faire un effort, tu peux être sûr qu. Ils vont nous mettre l'évasion de Reg que le dos.
- Encore faut il qu'ils le prouvent.

Lily sortit de l'infirmerie à ce moment là.
- James ! Tu as vu Harry ?
- Non, pas encore, on vient d'arriver. Comment va t'il ?
- Ça va. Il a été un peu secoué, mais il va bien. Régulus s'est encore échappé ?
- Oui. Mais j'ignore comment. Répondit James.
- Merlin, vous avez vu vos têtes ? Vous avez l'air épuisé.
- On en a pas que l'air, Hélas. Répondit James.
- Non, grogna Sirius. On en aussi la musique. Tu as vu. Cassandra ?
- Oui, elle va bien, compte tenu qu'elle a du tenir éloigner une centaine de détraqueurs.
- Oui, on est au courant.
- Meredith est avec elle.
- Aie, je vais en prendre pour mon grade. Leo est la aussi ?
- Non, elle m'a confié à Andromeda.
- Elle est allé chez Andro en pleine nuit ?
- Oui. Et je peux te dire que Andro était furieuse... Après toi.
- Cette fois, je suis mort.

Avant d'entrer à l'infirmerie, ils se rendirent au septième étage, dans le bureau de Flitwick, ou Regulus se trouvait, avant son évasion, mystérieuse.
- La fenêtre à été ouverte. Fit remarquer James.
- Il n'a pas pu passer par là. Même si on lui a fourni une baguette, il ne pouvait pas transplaner. Dit Gidron, qui les avait suivi.
- c'était impossible, pour lui de s'évader. Dit Franck
- En tout cas, pas sans une aide extérieure. Dit Gideon.
Les regards convergèrent vers Sirius.
- POUR LA DERNIÈRE FOIS, JE N'AI RIEN À VOIR AVEC L'ÉVASION DE MON FRÈRE !
- Sirius était avec moi toute la nuit. On était sans la forêt à essayer d'empêcher un loup garou de blesser nos enfants. Vous voulez voir nos blessures ? Demanda James. Maintenant si vous le voulez bien, on va aller voir nos enfants.
Au moment de sortir. James aperçut quelque chose, sur le sol.
Il se pencha, et saisit une grande plume bleue.
- L'hyppogriffe qui s'est échappé hier soir, était bien bleu, n'est ce pas ? Demanda t'il.
- Oui, en effet.
- Mais.. Il se serait enfui sur le dos de cette animal ? Comment aurait il fait ?
- Aucune idée. Dit Sirius. Mais il adressa à James un regard bref et entendu.
- Ça veut dire que celui qui a volé l'hyppogriffe a aidé Black à s'échapper.
- Oui, et au moment du vol, nous étions avec Dumbledore, Fudge, et les gens de la commission.

Les enfants avaient prétendu être fatigués, et Lily et Méredith durent quitter l'infirmerie.

Sirius et James les retrouvèrent dans le bureau de Remus.
- C'est vrai ? Dit Lily, il s'est échappé ?
- Oui. Apparemment sur le dos de l'hyppogriffe de Harry, qui s'est échappé hier. Expliqua James.
- Mais... Comment c'est possible ? Demanda Meredith.
- Aucune idée. Dit Sirius. Mais hier, quand le bourreau a voulu couperla tête de l'animal, il avait disparu.
- En tout cas, ils sont persuadés que c'est nous, qui l' avons aidé à fuir.
- Et.. C'est le cas ? Demanda Meredith.
- Non.. Répondit Sirius. Mais quelqu'un l'a aidé., et je suis sûr que ce sont les enfants
- Mais... Il étaient dans la forêt avec vous, non ?
- Je sais. Je ne sais pas comment ils ont fait. Mais... Il faudra leur poser la question. Dit James.
- Tu penses à Velia ? Demanda Méredith.
- Si elle a agi, elle ne l'a pas fait seule. Affirma Sirius.

Lily et Méredith venaient de quitter le chevet des enfants, lorsque Dumbledore entra dans l'infirmerie.
- Professeur. S'écria Harry, il faut que vous interveniez. Régulus Black nous a aidé. Il aurait pu s'enfuir, mais.. Il a choisi de nous sauver.
- Il regrette vraiment le mal qu'il a fait Renchérit Hermione.
- L'ennui, c'est que personne ne vous croira. Pas plus que vos pères.
- Mais... Vous, vous nous croyez ? Demanda Harry.
- Bien sûr. Mais... Ça ne servira à rien. Je n'ai pas le pouvoir de persuader les autres membres de la commission. ni de faire annuler une décision du ministre de la magie.

Harry était anéanti.. Il comptait sur Dumbledore, le pensait tout puissant. Mais il se souvint qu'il n'avait pas pu sauver Buck, alors comment aurait il pu sauver Régulus ?
- Ce qu'il nous faudrait. Dit Dumbledore, c'est un peu plus de temps.
Son regard se posait alternativement sur Harry, Hermione et Cassandra.
- Mais...Commença Hermione. HO ! S'exclama à t'elle, soudain, en faisant des yeux ronds.
- Maintenant, écoutez moi bien, dit Dumbledore, à voix basse en articulant très soigneusement. Régulus est enfermé dans le bureau du professeur flitwick au septième étage. La treizième fenêtre à droite de la tour ouest. Si tout se passe bien, vous pourrez sauver plus d' un innocent, ce soir, mais rappelez vous ceci, tous les trois, il ne faut pas que l'on vous voit.
Miss Granger, vous connaissez la loi.
Vous connaissez l'enjeu ! Il ne faut surtout pas que l'on vous voit !

Ni Harry, ni Cassandra, n'avaient la moindre idée, de ce qu'il voulait dire.
Dumbledore s'approcha de la porte et se retourna vers eux.
- Je vais verrouiller la porte. il est minuit moins cinq, dit il en consultant sa montre. Miss Granger, trois tours, devraient suffir. Bonne chance.
- Mais.. De quoi parle t'il ? Demanda Cassandra.
- Pourquoi bonne chance ? Demanda Harry. Tandis que la porte se refermait sur Dumbledore. Qu'est ce qu'il a voulu dire ? Qu'est ce qu'il veut qu'on fasse ?
Mais Hermione avait passé la main dans le col de sa robe, et en retira une très longue et très fine chaîne d'or, qu'elle portait autour du cou.
- Venez ici, Harry, Cassandra.
Hermione tenait la chaîne devant elle. Ils virent un minuscule sablier, qui y était accroché.
- Venez. Elle leur passa également la chaine autour du cou,
- Prêts ? Demanda t'elle.
- À quoi ? Demanda Cassandra.
- Qu'est ce qu'on va faire ? Demanda Harry, complètement déboussolé.
Hermione ne prit pas la peine de leur répondre, elle fit tourner le sablier trois fois.
La salle de l'infirmerie s'effaca soudain, ils eurent l'impression qu'ils s'étaient mis à voler en arrière à une vitesse vertigineuse. Ils virent un tourbillon de couleurs et de formes passer devant leurs yeux. Le sang battait à leurs oreilles. Harry essaya de crier, mais il ne parvint pas à entendre sa propre voix.
Cassandra serrait les dents, et devait en plus obliger Velia, à ne pas intervenir. Celle ci ruait dans sa tête, comme un cheval sauvage, protestant contre le mauvais traitement qu'on lui faisait subir.
Tout à coup, ils sentirent de nouveau le sol sous leur pieds, et leur vision redevint normale.
Ils se trouvaient dans le hall d'entrée debout. Le hall était désert, et un flot de lumière dorée. innondait le sol dallé.
- Hermione, qu'est ce que..
- Je peux savoir ce qui se passe ? Demanda Cassandra
- là ! S'exclama Hermione en les entraînant vers un placard à balai.
- Faut croire que non. Soupira Cassandra. En se serrant contre Harry.
Hermione réferma la porte derrière elle. Le placard était exigu et encombré de seaux et de serpillères.
- Hermione, est ce que tu vas enfin nous expliquer...
- On a remonté le temps. Expliqua Hermione. En retirant la chaîne du cou de ses amis. On est revenu de trois heures en arrière.
- Mais.. Dit Harry qui venait de se pincer la jambe pour s'assurer qu'il ne rêvait pas
- Comment c'est possible ? Demanda Cassandra.
- Chut ! Écoutez. Quelqu'un vient. Je crois... Je crois que c'est nous.
Hermione colla l'oreille contre la porte du placard.
- Des pas, dans le hall. Oui, Je crois que c'est nous, qui allons voir Hagrid.
- tu veux dire que nous sommes à la fois dans ce placard et dans le hall ?
- Oui. Répondit Hermione, je suis sûre que c'est nous. Il n'y a pas plus de trois personnes, et nous marchons
Très lentement parce que nous sommes sous la cape d'invisibilité.
- Mais.. Et moi ? Demanda Cassandra, tu ne m'entends pas ?
- Non, Velia doit amortir tes pas.
- Chouette ! Dommage qu'elle me fasse pas disparaître de la carte du Maraudeur.
- Ça, aucune chance. S'esclaffa Harry.
- On vient de descendre l' escalier. Dit Hermione. Qui s'assit sur un seau renversé.
- Ou as tu eu ce sablier ? Demanda Harry.
- Ça s'appelle un retourneur de temps. Dit Hermione. C'est le professeur Macgonagall qui me l'a donné, le jour de la rentrée. Je m'en suis servi toute l'année, pour pouvoir assister à tous mes cours. Le professeur Macgonagall, m'a fait jurer, de n'en. Parler à personne. Il a fallu qu'elle écrive pleins de lettres au ministère de la magie, pour m'en obtenir un. Elle leur a dit que j'étais une élève modèle, et que je ne m'en servirais que pour mes études. Chaque fois que je retournais le sablier, je reculais d'une heure, comme ça, je pouvais assister à tous mes cours, en même temps, tu comprends ? Mais Harry, je ne comprends pas ce que Dumbledore attend de nous, pourquoi nous a t'il demandé de revenir trois heures en arrière ? En quoi ça peut aider Regulus ?
Harry regarda le visage d'Hermione plongé dans la pénombre.
- Il y a sans doute quelque chose qui s'est produit à ce moment là, qu'il veut qu'on change, dit il lentement. Il y a trois heures, on est allé voir Hagrid dans sa cabane. Et Dumbledore a dit... Il a dit qu'on pourrait sauver plus d'un innocent, ce soir...
Harry comprit soudain.
- Il veut qu'on sauve Buck.
- Mais... En quoi cela peut aider Regulus ? Demanda Hermione.
Dumbledore nous a dit ou était la fenêtre du bureau de Flitwick. Là où il est enfermé. Il faut que l'on vole sur le dos de Buck, jusqu à cette fenêtre. Régulus pourra alors s'échapper sur le dos de Buck, et ils seront sauvé tous les deux.
- Chouette ! S'exclama Cassandra. Ça va être génial !
Hermione paraissait terrifiée.
- Si on arrive à faire tout ça en trois heures, sans se faire voir, on aura de la chance. Marmonna t' elle.
- Il faut qu'on essaie. Dit Harry.
Il colla à son tour son oreille contre la porte.
- Je crois qu'il n'y a personne, viens, on y va. Harry ouvrit la porte du placard. Le hall était désert. Ils sortirent le plus vite possible, de leur cachette, sans faire de bruit puis descendirent les marches, qui menaient dans le parc. À nouveau, un liseré d'or, entourait la cime des arbres de la forêt interdite et les ombres s'allongeaient autour d'eux.
- Si jamais quelqu'un regarde pas la fenêtre, dit Hermione d'une petite voix aiguë, en jetant un coup d'œil à la façade du château.
- Velia, tu crois que tu peux nous cacher tous les trois ? Demanda Cassandra.
- OK, c'est parti.
- Restez près de moi. Dit Cassandra, Velia va nous cacher. On passe derrière les serres. Et on gagne la forêt.
- OK, mais il ne faut pas qu'on puisse être vus depuis la cabane de Hagrid, sinon, on se verra nous même. On doit se trouver tout prêt de la cabane, maintenant.

Une fois dans la forêt, Hermione se tourna vers Harry et Cassandra.
- Bon, maintenant, on se rapproche de la cabane. Faites attention qu'on ne voit pas.

Ils avancérent silencieusement parmi les arbres, en suivant la lisière de la forêt. Puis, au moment où ils jetaient un coup d'œil à la cabane, de Hagrid, ils entendirent des coups frappés à la porte.
Ils se virent entrer à l'interieur.
- C'est la chose la plus étrange qu'on ait jamais faite. Dit il.
- Il faut se rapprocher de Buck. Dit Hermione
Ils s'avancèrent derrière les arbres, jusqu'a ce qu'ils aperçoivent l'hyppogriffe, attaché à la clôture du potager.
- Maintenant ? Murmura Harry.
- Non, répondit Hermione. Si on l'emmene tout de suite, les gens de la commission vont penser que c'est Hagrid qui l'a libéré.
- Ça va nous donner une minute pour agir, pas plus. Dit Harry.

À ce moment là, ils entendirent un bruit de verre brisé.
- Ça c'est le pot de lait que Hagrid à cassé. Je vais bientôt trouver Croutard.
- Hermione. Si on en profitait pour attraper Pettigrew ?
- non ! Tu ne comprends donc pas ? On est en train de violer une des premières loi du monde de la sorcellerie. Personne n'a le droit de changer le cours du temps. Personne. Tu as entendu Dumbledore, personne ne doit nous voir
- il n'y a que Hagrid et nous qui nous verrons.
- Harry, qu'est ce que tu ferais si tu te voyais débarquer brusquement dans la cabane ?
- Je.. Je crois que je penserais devenir fou
- Bein, Velia peut y aller, elle personne ne l'a voit. "?proposa Cassandra.
- Et comment crois tu que la Velia qui accompagne ton double, va réagir en la sentant dans la pièce ?
- Pas bien ! S'écria Velia. Pas bien du tout.
- Tu vois. On essaiera de le coincer plus tard.
- On ne va pas tarder à sortir. Murmura Hermione.
En effet, un instant plus tard, la porte de la cabane s'ouvrit, et ils se virent sortir de la cabane,
Puis ils entendirent des coups frappés à la porte, ils virent leurs doubles s'éloigner, et par la porte entrouverte, ils entendirent ce qui se passait à l'intérieur
- Ou est l'animal ? Demanda Macnaire.
- La, dehors. Répondit Hagrid, d'une voix rauque.
Harry se cacha derrière l'arbre, en voyant Macnair apparaître à la fenêtre pour regarder Buck.
- "Nous... Heu.. Nous devons vous lire la déclaration officielle, concernant l'exécution. Hagrid... Je serais bref, ensuite vous la signerez conjointement avec Macnair. Macnair ! Vous devez écoutez la déclaration, c'est la procédure.
Le visage De Macnair disparut de la fenêtre. C'était le moment où jamais.
Harry se précipita vers Buck, et le détacha, mais il eut beau tirer de toutes ses forces, l'animal ne bougea pas.
Soudain, il se leva d'un bond.
- Allez, gronda Velia. Bouge toi, espèce d'animal stupide, tu vois pas qu'on essaie de te sauver la vie ! Et elle envoya à l'hyppogriffe, une décharge qui le fit ruer. Il suivit alors docilement Harry.
- Bravo, Velia,
Harry le conduisit à l'abri des arbres.
Il y eut un silence, puis.

- Ou est il ? Demanda la voix chevrotante du membre de la commission. Ou est l'animal ?
- Il était attaché ici. Dit le bourreau. Je l'ai vu ! Il était là.
- C'est extraordinaire, s'exclama Dumbledore avec une nuane d'amusement dans la voix.
- Buck ! Appela Hagrid d'une voix rauque.
- Et bien Hagrid ! S'exclama la voix de James, on dirait bien que votre Hyppogriffe s'est fait la malle.
Il y eut un sifflement, et le bruit d'une hache, qui s'abat. De dépit, le bourreau semblait avoir jeté son instrument de travail contre la clôture. Ils entendirent le cri de Hagrid, et cette fois, ils percevaient ses paroles à travers ses sanglots.
- Parti ! Il est parti, mon petit Buck. C'est merveilleux. Il a du réussir à se libérer. Bravo, Buck, magnifique.
- Quelqu'un à du le détacher. Nous devrions fouiller le parc et la forêt. Dit le bourreau.
- Macnair, si quelqu'un a volé cet animal, vous ne croyez quand même pas qu'il est parti à pied ! Il faudrait fouiller le ciel. Hagrid, je prendrais bien une tasse de thé, ou un grand cognac.
- Pouvons nous nous joindre à vous ? Demanda Sirius. Nous mourrons de soif, nous aussi.
- Ah, Sirius, reprit Dumbledore, je vous reconnais bien là.

Harry et Hermione entendirent des bruits de pas, un juron poussé par le bourreau, furieux, et la porte qui claque. Puis, le silence revint.

- Et maintenant ? Demanda Harry.
On va rester cacher ici, jusqu'à ce qu'ils rentrent au château. Puis on fera voler Buck jusqu à la fenêtre de Régulus. Il ne sera là bas que dans deux heures. Ça va être très difficile.
Cassandra haussa les épaules. Et s'assit sur une souche.
- Enfin un peu de repos. Et puis, on en a déjà sauvé un !

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