Chapitre 27. UNE NUIT TRES AGITEE
Remus s'approcha de Ron,
- Je ne peux pas soigner les fractures aussi bien que madame Pomfresh, alors le mieux, c'est que je te mette une attèle en attendant de pouvoir t'emmener à l'infirmerie.
Il tapota sa jambe, du bout de sa baguette, et murmura Ferula. Aussitôt, de fines bandelettes s'enroulèrent autour de la jambe de Ron en la fixant étroitement à une attèle. Ron posa sa jambe par terre, et ne ressentit aucune douleur.
- C'est mieux, merci.
- Et le professeur Rogue ? Demanda Hermione en regardant Rogue, toujours évanoui par terre.
- Il n'a rien de grave, Assura Remus. Il vaut peut être mieux ne pas le réanimer avant d'arriver au château.
On va l'emmener comme ça.
- mobilicorpus. Murmura t'il.
Comme si on lui avait attaché des fils invisibles au poignets, au cou et au genoux, Rogue, se retrouva debout. La tête ballotante, tel une marionnette grotesque, il flottait à quelques centimètres au dessus du sol. Les pieds pendants. Remus prit la cape d'invisibilité, et la glissa dans sa poche.
Il faudrait que deux d'entre nous s'attachent à cette chose. Dit Sirius en donnant un coup de pied à Peter qui revenait à lui.
- Moi, dit Remus.
- Et moi aussi dit Ron d'un ton féroce.
Sirius se pencha vers son ancien ami.
Il le tapota du bout de sa baguette. Et de fines cordes en jaillirent. Pettigrew se retrouva ligoté et baillonné.
- Mais si jamais tu te transformes en rat, Peter...
- Je te tuerais ! Coupa Cassandra. Et ce sera pas une mort douce.
- Bien dit ! Lança Velia.
Sirius sourit. puis, il fit apparaître deux grosses paires de menottes. Bientôt, Pettigrew était à nouveau debout, enchaîné d'un côté à Remus, et de l'autre à Ron, qui semblait considérer comme une insulte personnelle, la révélation de l'identité de Croutard. Pattenrond sauta du lit, et sortit le premier de la pièce, le panache de sa queue touffue fièrement dressée, comme un signe de ralliement. Regulus, toujours stupefixé, les regarda partir, incapable de bouger ni de parler. Mais tout dans son regard résigné, montrait l'abattement d'un homme vaincu.
C'est un groupe étrange qui quitta l'étage. Pattenrond descendit le premier, Remus, Pettigrew et Ron le suivaient. Derrière eux. Le professeur Rogue flottait dans les airs, tel un spectre, le bout de ses pieds effleurant les marches de l'escalier. Sirius le faisait avancer à l'aide de sa baguette.
Harry Hermione et Cassandra les suivaient. James fermait la marche.
Franchir le tunnel fut plus compliqué Remus, Peter et Ron durent s'y glisser de côté. . Remus tenait toujours sa baguette braquée dur Pettigrew. Et ils devaient marcher en crabe. Pattenrond ouvrait toujours la voie. Harry se tenait derrière Sirius qui faisait avancer Rogue devant lui. Sa tête qui balançait sur ses épaules cognait sans cesse le plafond, pour le grand plaisir de l'Auror.
Ils franchirent enfin le tunnel. Pattenrond, escalada la pente le premier. Il appuya la patte sur le nœud de la racine, qui immobilisait l'arbre vindicatif.
Sirius fit passer Rogue, et s'effaça pour laisser passer le reste du groupe.
Le parc était plongé dans l'obscurité. De temps à autre, Pettigrew laissait échapper un gémissement.
- Un geste suspect, Peter, et... Menaça Remus, sa baguette pointée sur la poitrine de Pettigrew.
Ils traversèrent le parc silencieusement. Les lumières du château, se rapprochaient. Rogue continuait de flotter comme un fantôme devant Sirius. Le menton rebondissant sur sa poitrine,
Cassandra était épuisée. Ses éclats de colère l'avait vidée de ses forces.
Elle luttait pour ne pas s'écrouler, se forçait à mettre un pied devant l'autre. Velia la soutenait, fermement, lui insufflant un peu de son énergie.
Soudain, il y eut une éclaircie, dans le ciel, de faibles ombres se dessinèrent, à présent, la lueur du clair de lune baignait les alentours.
Rogue heurta Remus, Peter et Ron, qui s'étaient brusquement immobilisés.
Sirius se figea, un bras tendu derrière lui, pour faire signe aux autres de s'arrêter, également
Remus se pétrifia soudain, ses jambes se mirent à trembler.
- Oh là là, bredouilla Hermione, il n'a pas pris sa potion, ce soir. Il va devenir dangereux.
- Fuyez ! Murmura Sirius.. Fuyez immédiatement.
Mais les enfants ne pouvaient s'y résoudre. Ron était enchaîné à Pettigrew et à Remus. Harry se précipita vers lui, mais Sirius le saisit par les épaules et le repoussa en arrière.
- Laisse nous faire, COURS !
Un terrible grognement retentit. La tête de Lupin s'allongeait, de même que son corps. Ses épaules se voutaient, des poils lui poussaient sur le visage, et ses mains, qui se recourbaient pour former des pattes griffues. Pattenrond recula, sa fourrure dressée, sur son échine.
Le loup garou se cabra, en faisant claquer ses longues mâchoires. Sirius et James avaient disparu, ils s'etaient métamorphosé. l'énorme chien noir, se précipita d'un bond. Lorsque le loup garou se libéra de la menotte qui l'attachait, le chien l'attrapa par le cou et le tira en arrière, loin de Ron et de Pettigrew. Ils étaient à présent accrochés l' un à l'autre, mâchoire contre machoire, leurs griffes se déchirant mutuellement.
Le cerf se plaça aussitôt entre eux. Et Ron, toujours menotté à Peter.
Harry restait immobile. Pétrifié par l'incroyable spectacle, trop absorbé par le combat, pour remarquer quoi que ce soit d'autre. Ce fut le cri déchirant d'Hermione qui l'alerta.
Pettigrew avait plongé sur la baguette magique de Remus, Ron, vacillant sur sa jambe cassée, tomba lourdement. Il y eut une détonation, un éclair, et Ron, resta immobile sur le sol. Une autre détonation, et Pattenrond fut projeté en l'air, et retomba par terre en un petit tas informe.
- Experlliarmus. Cria Harry. La baguette de Remus sauta des mains de Peter, et s'envola en disparaissant dans l'obscurité.
- Restez où vous êtes ! Cria Harry.
Il se rua sur lui, mais il était trop tard. Peter s'était transformé, sa queue de rat glissa de la menotte, attachée au poignet de Ron, et Harry l'entendit détaler sans l'herbe.
Au même moment, Cassandra leva le bras, mais elle était trop faible, il y eut une légère vibration, Peter couina, fit un petit bond en l'air, et repartit aussitot, un voile noir s'abattit sur elle. Juste avant de perdre connaissance, elle dit à Velia.
- Libére Black.
- Tu es sure ?
- Oui, libére le.
Velia se rua dans la cabane hantée, et trouva Regulus, là où Sirius l'avait laissé. Il ressentit une légère tension, ses liens cedèrent, et le sort qui l'immobilisait fut annulé.
Regulus se sentit libéré, et il sourit.
- Merci. Cassandra. Il se redressa et sortit du tunnel. En découvrant son frère aux prises avec le loup garou, il se métamorphosa et se rua à son tour sur Remus.
Il y eut un hurlement, suivi d'un grognement.
- Papa, il s'est échappé ! Cria Harry. Pettigrew s'est transformé.
Sirius saignait, on voyait des plaies sur son dos et son museau. Mais il se releva et s'elanca à la poursuite du loup garou et du cerf.
Harry se précipita sur Ron, et Hermione sur Cassandra.
Cassandra reprit connaissance.
- Pettigrew ? Demanda t'elle.
- Il s'est enfui.
- Merde ! C'est de ma faute. VELIA, TROUVE LE. TUE LE ! Et Ron ?
- Je sais pas ce que Pettigrew lui a fait. Dit Harry.
Ron avait les yeux mi-clos, la bouche ouverte. Il était vivant, sans aucun doute. ils l'entendait respirer, mais il ne semblait pas les reconnaître.
Harry regarda autour de lui. Son père et Sirius n'étaient plus là, Remus, non plus. De même que Régulus. Pettigrew avait disparu, poursuivi par Velia.
Rogue, toujours inconscient, flottait dans les airs, au dessus du sol.
- Il vaux mieux les emmener au chateau. Dit Harry, et prévenir quelqu'un. Viens.
Ils entendirent alors un aboiement, puis le gémissement d'un chien qui souffre. Un loup hurla...
- Sirius ! Murmura Harry, en scrutant l'obscurité.
- Papa ! PAPA ! Hurla Cassandra.
Il y eut un moment d'hésitation, mais ils ne pouvaient rien faire pour Ron, dans l'état où il se trouvait. Et Sirius avait des ennuis.
Ils se précipitèrent. L'aboiement semblait provenir de la forêt.
Ils venaient d'y entrer, lorsqu'un hurlement de loup se fit entendre, près du lac.
- Occupez vous de mon père, cria Cassandra, je m'occupe de Regulus. Et soyez prudents. VELIA ! Protège les.
- Et toi ? Qui te protège ?
- Je me protège toute seule.
Tandis qu'elle courait vers le lac, elle ressentit une sensation de froid, dont elle n'identifia pas la cause tout de suite.
Le hurlement s'acheva en glapissement qui s'arrêta brusquement. Lorsqu'elle arriva sur les rives du lac, elle comprit pourquoi. Régulus avait reprit forme humaine. Il était prostré par terre. Et se protégeait la tête de ses mains.
- Nooooon, gémissait il, Noooooon, s'il vous plaît....
Alors, Cassandra les vit. Les détraqueurs, au nombre d'une centaine, se déployaient en une masse noire, autour du lac, en approchant d'eux. Elle fit aussitôt volte face. Le froid glacial, pénétrait ses entrailles, un brouillard commençait à lui obscurcir la vue. De tous les côtés, d'autres Détraqueurs surgissaient de l'obscurité, et les encerclaient.
Cassandra leva les bras, et une lueur blanche, aussi pure que celle des patronus l'enveloppa, elle avança d'un pas peu assuré vers Régulus.
Ce dernier fut secoué d'un frisson, il roula sur lui même, et resta étendu sur le sol, pâle comme un mort.
Cassandra le rejoignit, éloignant les monstres qui rodaient autour de lui.
Elle se laissa tomber sur l'herbe humide. Elle était si fatiguée, elle avait froid. La lumière blanche faiblissait, les détraqueurs gagnaient du terrain.
- VELIA ! Hurla t'elle.
Un detraqueur franchit la lumière,
Elle entendait son souffle rauque, qui l'enveloppait comme un esprit maléfique. Le détraqueur souleva alors ses mains aux chairs décomposées, et souleva sa cagoule.
Là où auraient dû se trouver ses yeux, il n'y avait qu'une peau fine et grise, couverte de croûtes, tendues sur des orbites vides. En revanche, il y avait une bouche... Un trou béant, informe, qui aspirait l'air, dans un râle de mort.
Cassandra sentit un brouillard blanc l'enveloper. Elle était incapable de faire un geste, de prononcer un mot, elle entendit encore, le hurlement familier, encore lointain, elle chercha à taton le bras de Régulus, elle ne les laisserait pas le capturer.
Mais deux mains moites entourérent soudain son cou, et l'obligèrent à relever la tête. Elle sentit le souffle du détraqueur, ce serait le dernier son, qu'elle entendrait. Elle pensa à son père. Une larme roula sur sa joue.
- pardon papa. J'ai échoué. J'ai pas pu le sauver.
Et elle sombra dans l'inconscience.
- Qu'est ce que tu fabriques toi ? Hurla velia au detraqueur.
Folle de rage, elle lui envoya une décharge si puissante, qu'il explosa en milliers de particules fines. Puis elle déploya autour de Cassandra et de Régulus une aura de lumière blanche et pure, qui chassa les monstres.
- Et bien, c'est une histoire incroyable, stupéfiante. Un miracle qu'il n'y ait pas eu de mort. Une chance que vous ayez été là, Rogue.
- Merci monsieur le ministre.
- Cela vous vaudra l'ordre de Merlin, seconde classe, peut être même la première classe, si je peux arranger ça.
- Merci beaucoup, monsieur le ministre.
- Vilaine coupure que vous avez là, l'œuvre de Black, je suppose ?
- Oui, mais pas celui auquel vous pensez.
- Sirius Black ?
- Sa fille.
- La fury ?
- En effet. Et d'ailleurs. Si je puis me permettre. Monsieur le ministre. Je me dois de vous alerter sur la dangerosité de garder ce monstre ici. C'est une école, après tout.
- Oui, je sais, Rogue, c'est un gros risque. Je le conçois, mais, voyez vous, j'aime assez l'idée qu'une fury, soit de notre côté. Et je doute qu'elle se montre très coopérative, si je l'enferme dans une cage. Sans compter la réaction de Black, non, il vaut beaucoup mieux pour tout le monde qu'elle poursuive ses études, comme n'importe qu'elle étudiante. Enfin... Tant qu'elle garde le contrôle.
- Très bien, monsieur le ministre, C'est vous voyez. Répondit Rogue, qui avait du mal à cacher sa déception.
- En effet, Rogue. Essayez de vous en souvenir.
- Oh, et Monsieur le ministre, loin de moi l'idée de vous dire comment gérer votre ministère, mais que comptez vous faire, pour Sirius Black et James Potter ? Je reste persuadé pour ma part, qu'ils ont tenté de soustraire Regulus Black, à la justice.
- Votre inimitié pour Black et Potter, vous égare, Rogue. Vous semblez oublier que ce sont deux héros nationaux, qui se sont particulièrement distingués lors de la guerre contre Vous savez qui, ils ont été décorés à plusieurs reprises et ce sont d'excellents Aurors. Aussi je vous suggère d'être prudent, et de ne pas accuser sans preuve les Aurors qui ont réussi à arrêter les Lestrange. Par deux fois.
- Oui monsieur le ministre.
- Bien, à très bientôt Rogue. . Oh, et quand James Potter et Sirius Black, reviendront au château, dites leur que je veux les voir au plus vite, dans le bureau de Dumbledore. Régulus Black recevra le baiser du détraqueur d'ici quelques heures. Et j'ai besoin de leur parler.
- Comptez sur moi, monsieur le ministre
Cassandra faisait semblant de dormir.. Mais elle ne put retenir un petit sourire, devant la déconvenue de Rogue, qui s'entendait jusque dans sa voix.
Fudge et Rogue venaient de sortir de l'infirmerie, lorsque des éclats de voix retentirent dans le couloir.
- Je veux voir ma fille !
- Mais madame Black. Elle est épuisée, il faut qu'elle se repose
- Oh non, gémit Cassandra, ma mère. Je suis morte. Elle glissa sous sa couverture.
Meredith s'était ruée à Poudlard dès qu'elle avait été prévenue que sa fille était à l'infirmerie. À peine arrivée, elle avait appris qu'elle avait été attaquée par des détraqueurs.. Une colère noire, s'était emparée d 'elle.
Aussi lorsqu' elle croisa Fudge et Rogue, dans le couloir, elle se planta devant eux.
- Madame Black. Quel plaisir de vous revoir.
- Vos détraqueurs ont attaqué ma fille, Fudge, auriez vous une explication à me fournir ? Demanda t'elle d'une voix glaciale.
- Et bien, vous devriez plutôt demander à votre fille ce qu'elle faisait dans le parc du collège à la nuit tombée, madame. Black. Et pourquoi nous l'avons trouvé en compagnie de Régulus Black.
- J'y compte bien. Fudge. Mais s'il s'avère que vos monstres s'en sont pris à ma fille sans raison, croyez moi, vous entendrez parlez de moi. Souvenez vous bien, qu'avant tout, je, suis une Lestrange, et ma colère risque bien de faire passer ma fury de fille pour un agneau.
- Je ne l'oublierais pas madame Black.
Meredith hocha la tête, puis, tourna vers Rogue, un regard chargé de mépris.
- Rogue, pourquoi faut il que tu sois toujours là, lorsque ma fille se retrouve à l'infirmerie ?
Rogue lui adressa un regard haineux.
- Tu devrais plutôt te demander pourquoi ta fille se retrouve toujours au mauvais endroit, au mauvais moment.
- Tu sais. Rogue, tu as beau prétendre être devenu quelqu'un d'honnête. À mes yeux, tu resteras toujours un mangemort.
- Venant de la mère d'un monstre, tes insultes ne me touchent absolument pas.
- Et tu t'y connais, en monstre. Étant donné que tu servais le pire d'entre eux.
Et elle entra dans l'infirmerie.
Elle jeta un coup œil à Harry, et lui sourit.
- Bonjour, Harry, comment te sens tu ?
- Plutôt bien, pour quelqu'un qui s'est fait attaquer par une centaine de détraqueurs.
- Tu étais avec Cassandra, quand c'est arrivé ?
- Non, on s'était séparé. Elle est parti pour aider...
- Régulus. Oui, je sais.
- Et Hermione et moi on est parti aider mon père et Sirius. Mais.. On s'est fait attaquer par des detraqueurs.
- Et... Ou sont ils, maintenant ?
- je sais pas.
- Tu vas bien ?
- Oui. Mais.. Ils ont arrêté Régulus. Ils vont l'exécuter.
Elle soupira.
- Je sais.
Elle s'installa sur le lit de sa fille.
- Cassandra ? Cassy, je sais que tu ne dors pas.
Cassandra soupira.
- Salut m'man.
- Ça va ma chérie ?
Elle secoua la tête, tandis que Meredith lui caressait tendrement les cheveux.
- Qu'est ce qu'il y a, ma puce ?
Et tout à coup, les larmes jaillirent, des yeux de Cassandra.
- J'ai pas réussi, maman.. J'ai pas pu le sauver. Et maintenant ils vont le tuer, et ce sera de ma faute.
- Mais non, ma chérie. Régulus est un mangemort, il s'est évadé d'Azkaban, et..
- Non, tu comprends pas, sanglotta Cassandra. Il s'est enfui pour Harry. Pour le sauver de Pettigrew....
Et elle lui conta toute l'histoire.
Lorsqu'elle eut fini, Meredith soupira.
- Oh, ma cherie, je suis tellement désolée que tu ais eu à subir tout ça.
Tu es encore si jeune. Tu ressembles tellement à ton père. Comme lui tu es prêtes à tout pour tes amis. Même s'ils t'entraînent vers des ennuis et te mettent en danger. Et Harry ressemble à son père. Toujours prêt à se jeter dans le premier pétrin qui passe.
Casandra se redressa.
- Personne ne m'a forcé, maman. On voulait juste voir Hagrid, pour être près de lui, lorsque Buck serait abbatu. Et puis, quand on a des pouvoirs, c'est fait pour s'en servir, non ? Alors s'ils me permettent d'aider mes amis, je vois pas où est le mal. Avant, tu me reprochais de me servir de mes pouvoirs pour faire des bêtises, aujourd'hui tu me reproches de m'en servir pour de bonnes causes, quoique je fasse, tu n'es jamais contente.
- J'ai peur pour toi, cassy, tout le temps. Peur que tu perdes le contrôle, peur que des gens... Décident que tu es trop dangereuse et ne cherchent à t'enfermer, ou pire. Sans compter qu'en trois ans de scolarité, il n'y a pas eu une année qui n'ait fini à l' infirmerie. Je t'aime ma chérie peut être que je ne te le dis pas assez, mais je ne veux pas que tu sois blessée. Ou qu'on te fasse du mal.
Cassandra se laissa aller contre sa mère, et celle ci referma ses bras autour d'elle.
- Moi aussi je t'aime, maman.
Meredith ferma les yeux, un bref instant. Merlin, qu'elle aimait cette petite.
- Je ne laisserais personne te faire de mal, mon cœur. Tant qu'il me restera un souffle de vie, ton frère et toi, vous serez toujours ma priorité. Je sais que je suis souvent dure, avec toi, mais c'est parce que tu es si puissante, que l'idée que tu perdes le contrôle m'effraie. Tu as grandi si vite, et j'ai encore tellement de choses à t'apprendre, et si peu de temps, pour le faire
Cassandra fronça les sourcils, et leva la tête vers sa mère.
- Je perdrais pas le contrôle. Maman. Je suis plus forte aujourd'hui. Et puis Velia à beaucoup changé, tu sais, je ne sais pas comment elle a fait. Mais elle est gentille maintenant.
- Cassy !
- Non, c'est vrai ! Demande à papa !
- Je sais qu'elle l'a sauvé à plusieurs reprises, mais ça reste une fury. Tu ne peux pas lui faire confiance. Elles sont mauvaises, c'est dans leur nature. Elles sont menteuses, fourbes, et manipulatrices.
- Velia n'est pas comme ça. C'est mon amie.
Mèredith soupira.
- D'accord. Je te demande juste d'être prudente, et de bien réfléchir, avant d'agir. De te demander si c'est toi, qui veut faire telle ou telle chose, ou si c'est Velia, qui te le suggère.
- Je prends mes décisions toute seule maman. Velia m'obeit.
Meredith sourit à sa fille.
- Alors, fais en sorte que ce soit toujours comme ça.
À ce moment là, Lily entra à son tour dans l'infirmerie. Elle salua Meredith d' un coup de tête et s'approcha de son fils.
Près de Harry, Ron blémit.
- Est ce que ma mère va venir aussi ? Demanda t'il.
Lily lui sourit.
- Je ne pense pas, mais si tu veux qu'elle vienne...
- NON ! Je... C'est pas la peine. Je vous assure.
- Bonjour maman.
- Oh, Harry ! Pourquoi faut il que tous les ans, ça se termine à l'infirmerie
- J'y peux rien, maman, je t'assure.
- Tu ressembles tellement à ton père. Toujours prêt à te jeter la tête la première dans les ennuis.
- Tu vois ! S'exclama Meredith, il n'y a pas que moi qui le dis.
Sirius s'éveilla sur un sol dur, froid et humide. Et pendant quelques instants, il se demanda pourquoi, il n'était pas chez lui. Puis la mémoire lui revint...
Il se redressa sur un coude, et grimaça de douleur.
- Sirius ? Ça va ? Demanda James, allongé dans l'herbe, non loin de lui.
- Oui, ça va. Grogna t'il et toi ?
- Ça va. La vache ! Il était déchaîné.
- J'suis trop vieux pour ces conneries. Dit Sirius en retombant lourdement dans dans l'herbe mouillëe de rosée.
Près de lui. James acquiesça.
Remus se redressa, et les souvenirs de la veille l'assaillirent.
- Oh. Non, qu 'avait il fait !
- Sirius ? James ? Vous allez bien ?
- Ça va Rem, je suis OK. Répondit Sirius d' une voix lasse.
- Idem. Répondit James. Et toi ?
- Je suis désolé. Je suis tellement désolé. Mais... Quand j'ai vu Peter et Régulus sur la carte, avec les enfants, j'ai eu tellement peur, que j'ai oublié que c'était la pleine lune.
- C'est pas grave Rem, commence pas à te fustiger. Dit James.
- Dites moi que je n'ai mordu personne ? Les enfants ? Oh, Merlin, Peter. Il s'est échappé !
- Oui, tant pis, on l'aura une autre fois. Dit James.
- J'aurais du le tuer pendant que je l'avais sous la main. Soupira Sirius.
- Et Regulus ? Demanda Remus.
- Je sais pas, mais on en saura d'avantage au château. Dit Sirius. Si toutefois j'arrive à me lever.
- Sirius ?
- Oui Velia ?
- J'ai des mauvaises nouvelles.
- Cassandra ?
- Elle est à l'infirmerie. Elle est faible, mais ça ira. Sa mère est avec elle.
- Meredith est là ? Merlin, ça va chauffer. Je vais encore en prendre plein mon grade.
- Il y a pire. Rogue a arrêté ton frère. Il est arrivé avec d'autres Aurors. Je voulais intervenir, mais.. Je me suis dit que tuer des Aurors risquait de t'attirer ses ennuis, et à Cassandra aussi.
Sirius ferma brièvement les yeux.
- Ouf ! Heureusement que tu ne l'as pas fait.
- Mais... Ils vont l'exécuter. Un détraqueur doit l'embrasser dans quelques heures.
- Merde !
Le visage émacié de son frère le hanta, une fraction de seconde.
Une colère sourde monta en lui.
- Il faut que je parle à Fudge. Dit il.
Il se se leva sans plus se préoccuper de la douleur, aida James a se relever, et suivit de Remus ils regagnèrent le château.
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