Chapitre 21 PRÉ AU LARD

UN GRAND MERCI À LILYMOTEP13 QUI M'A AIDÉ ET CONSEILLE POUR CE CHAPITRE. JE T'AlME TRÈS FORT MA CHÉRIE ET MILLE MERCI❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

Sirius dormait profondement. Ils n'avaient pas fait de ronde. James et lui avaient accumulé pas mal de fatigue, dernièrement, entre leur travail habituel, et leur surveillance dans la forêt interdite. Et en l'absence de nouvelles preuves de la présence de Régulus à Poudlard, ils goutaient un repos bien mérité, dans les bras de leurs épouses.
Un bruit de verre brisé, le reveilla en sursaut. Il se dressa sur un coude, et glissa la main sous le traversin, pour y prendre sa baguette. Aux aguets, il demeura immobile. Il allait s'allonger de nouveau, lorsqu'un nouveau bruit de faïence cassée, et un juron bien sentit le fit tressaillir. Quelqu'un s'était introduit dans la maison. Il se leva, et le mouvement qu'il fit, reveilla Meredith.
- Sirius ? Qu'est ce qui se passe ? Murmura t'elle d'une voix ensommeillée.
- Il y a quelqu'un dans la maison.
- Quoi ? Elle se redressa, tout à fait réveillée, à présent.
- Chut. Je vais voir, reste avec Leo.
Le nom de son bébé la tira aussitôt du lit. Baguette en main, elle enfila sa robe de chambre, et gagna la chambre de son fils. Celui qui voudrait entrer là, trouverait à qui parler.
Sirius descendit l'escalier menant au hall d'entrée, et alluma la lampe du salon, au moment où un bruit de chaise qui tombe retentissait, et qu'une femme jurait de nouveau.
À sa grande surprise, il se trouva devant une jeune femme aux cheveux roses, en épi qui lui lança un regard navré.
- OUPS ! Dit elle, d'un air contrit.
Sirius fronça les sourcils.
- Dora ? Mais que diable... Qu'est ce que tu fiches là ? Et comment est tu entrée ?
- Par la cheminée.

Afin de faciliter ses allées et venues, entre Poudlard et chez lui, Sirius avait relié sa cheminée à celle des appartements de Remus, au château.

Aussitôt, il songea que la présence de Nymphadora dans son salon à quatre heure du matin, n'était pas anodine. Il
blémit.
- Les enfants ? Cassandra ?
- Ils vont bien. S'empressa t'elle de répondre. Ils vont tous bien. Même si le petit Weasley va sûrement  faire des cauchemars pendant un bon bout de temps.
- Pourquoi ? Que s'est il passé ?
- Régulus à réussi à entrer dans le dortoir des garçons dans la tour des Gryffon.
- QUOI ? Mais.. Comment ? Et.. Tu as dis qu'ils allaient bien ?
- Oui. Le petit Weasley Ron, tu sais le rouquin qui suit Harry partout..
- oui, je connais Ron. Abrége.
- lorsqu'il s'est réveillé, Régulus se tenait au dessus de lui, avec un couteau. Il s'est enfui lorsque le petit à crié.
- C'EST PAS VRAI ! Un couteau ? Mais... Il a une baguette. Non ?
- J'en sais rien moi.
- Sirius ? Tout va bien ? Demanda  Meredith depuis l' étage.
- Oui.  C'est juste Dora.
- Dora ? Il est arrivé quelque chose à Cassandra ?
Elle se rua dans l'escalier.
- Non, elle va bien.
Meredith ferma les yeux une seconde, soulagée. Depuis la naissance de sa fille, elle rêvait que  le monde disparaissait dans les flammes à cause du fléau qu'elle avait mis au monde. Elle n'avait j'amais eu peur pour elle, mais elle avait toujours redouté ce qu'elle était capable de faire.. Mais depuis que Velia, la fury semblait s'être humanisée, elle avait peur pour pour Cassandra. Elle la trouvait si peu armée pour affronter le monde. Elle, si forte, et pourtant si fragile.
- Que s'est il passé ? Demanda t'elle, tout en jetant un coup d'œil sur le salon, jonché de débris de verre et de faïence.
Sirius lui fit un résumé.
- Oh Merlin ! Pauvre Ron. Mais.. Pourquoi Reg aurait il voulu le tuer ? Ça n'a pas de sens.
- Ce n'est peut être pas lui, qu'il visait.
- Harry ? C'est Harry qu'il voulait tuer ? Oh mon dieu ! James, Lily ?
Sirius soupira, et se passa une main  dans les cheveux.
- Et bien, je suppose qu'on va devoir retourner dans la forêt. Mais bon sang, comment fait il pour disparaître, aussi vite.
- Les passages secrets. Dit Meredith. Vous avez tendance à croire que les Maraudeurs sont les seuls qui les connaissent, mais Regulus passait son temps à vous suivre partout, il vous espionnait en permanance.
- Quoi ? Mais.. Comment tu le sais ?
Elle soupira.
- Parce que pendant que vous faisiez les imbéciles, moi, j'essayais d'aider Reg à s'adapter. C'était pas facile pour lui. Il était le frère du traitre. Et il voulait tellement être comme toi, non, en fait, il voulait être meilleur  que toi.
- Je suis désolé, Mery, je me doutais que c'était pas facile, pour lui, mais il avait l'air de s'en sortir, d'avoir été accepté par ses amis.
- Tu parles ! Il le mettait au défi sans arrêt, il devait faire ses preuves sans cesse. C'était vraiment très dur. Ils lui  faisaient vivre un enfer.
- Je l'ignorais. Et de toute façon, ça n' aurait rien changé. On ne se parlait plus, il aurait refusé mon aide.
- Je sais. Mais avant que tu n'entres à Poudlard, il t'admirait tellement.
Sirius soupira.
- Je sais que j'ai pas mal déconné, après mon entrée à Poudlard, mais merde ! J'avais le droit de vivre comme je le voulais non ? Je vivais un enfer chez mes cinglés de parents. Le seul endroit où je me sentais bien, c'était à Poudlard. Alors quoi ? C'était un crime ? Pourquoi aurais je dû avoir à veiller sur mon frère ? Hein ?

Meredith soupira. Et enroula ses bras autour de celui de son mari.
- Calme toi. Personne ne te reproche quoi que ce soit. Je dis juste qu'il connaît les passages secrets aussi bien que toi.
- Dans ce cas, ce sera une vrai chienlit de le retrouver. Soupira Sirius.
- Et de l'empécher de rentrer. Rencherit Nymphadora.
-  Bon, il ne tentera rien de plus cette  nuit. Dit Sirius alors toi, tu retournes à Poudlard, et moi, je vais  essayer de dormir un peu. Je risque de ne pas le faire beaucoup, dans les jours qui viennent. Oh, s'il te plaît, avant de partir. Tu pourrais...
Il balaya le salon du bras.
- Oh, oui,, bien sûr.
- Laisse dit Meredith. Je vais le faire.
Elle la raccompagna jusqu'à la cheminée, mais au moment de s'engouffrer dans l'âtre, Nymphadora trébucha et se rattrapa à la poutre, elle fit tomber un cadre de photo, dont le verre se brisa.
- OUPS !
Sirius leva les yeux et les bras au ciel, et sortit du salon, sous l'œil amusé de Meredith.

- UN COUTEAU ! SIRIUS ! HURLA LILY.  TON FRÈRE A ATTAQUÉ RON AVEC UN COUTEAU ! IL AURAIT PU LE TUER, OU HARRY, OU TOUS LES ENFANTS DE CETTE CHAMBRE !
Sirius soupira.  Il avait été trouvé James pour lui parler de l'agression de la veille, tôt le lendemain matin, mais Lily était présente.
- Je sais Lily. Dit James.
- Vous m'avez affirmé qu'il serait en sécurité là bas, vous m'avez dit que Régulus n'oserait jamais entrer avec Dumbledore dans le château.
- Je sais. Dit Sirius.
- Non ! Non tu ne sais pas. C'EST MON ENFANT QUE TON FRÈRE VEUT TUER.  MON FILS QUE TOUT LE MONDE VEUT TUER ! Ça ne s'arretera jamais.
- Lily... Dit James.
- Je vais aller à Poudlard chercher mon fils, je lui donnerais des cours moi même, s'il le faut. Mais je veux qu'il soit en securité.
- Lily, dit James, je sais que tu es bouleversée, que tu as peur..
- PEUR ? JE SUIS FOLLE DE TERREUR À L'IDÉE DE PERDRE MON ENFANT !
- C'est aussi mon fils, Lily, et..moi aussi, j'ai peur, j'ai aussi peur que toi. Mais Harry, doit vivre une vie normale, insouciante, avec ses amis. C'est à nous de veiller sur lui, et lui rendre la vie le plus agréable possible.
des larmes roulaient sur les joues de Lily.
James la prit dans ses bras et la berça doucement.
- On va le protéger, Lily, il ne lui arrivera rien je te le promets.
- C'est déjà ce que tu m'as dit, la dernière fois...dit elle.
- Je sais, mais je te jure qu'on ne bougera pas de là, tant qu'on ne lui aura pas mis la main dessus.
- Et ce sera quoi après ? Qui s' en prendra encore à lui ? Il faut qu'on s'en aille James.. Qu'on quitte l'Angleterre. 
- T'es pas sérieuse !
- Si je le suis. Tu te souviens, quand Dumbledore est venu nous voir, au QG de l'ordre, pour  nous parler de la prophétie, on est parti à Godric 's Hollow, on a tout laissé derrière nous, pour protéger notre enfant. On va faire pareil. On va s' en aller.
James soupira.
- Non, on ne fuira pas, Lily, tu le sais bien.. Tu es sous le choc, on le serait à moins., arrête de t'inquiéter. Tout ira bien pour Harry. Sirius et moi on va repartir à Poudlard, il ne lui arrivera rien.
Lily, les traits durs, le visage fermé, se tourna vers son mari.
- Je t'aime, James, Merlin sait que je t'aime. Mais si j'amais il arrive malheur à mon fils, je te jure que j'ignore de quoi je serais capable.
James soupira.
- Tout ira bien Lily.
- Il vaudrait mieux..
Il voulut la prendre dans ses bras, maïs elle se deroba. Et monta à l'étage.
- Pfffff, soupira James. Je peux pas lui en vouloir. L'idée de Régulus au dessus de Harry, prêt à le poignarder dans son sommeil,...
Sirius soupira.
- Je sais, moi aussi, je suis pétrifié, à l'idée de ce qui a bien failli se produire.
Ils s'échangèrent un regard entendu.

Le lendemain, les mesures de sécurité du château avaient triplées. Le professeur Flitwick enchanta la porte grâce à un portrait de Régulus  Black, afin qu'elle lui reste fermée, tous les trous de souris avaient été bouchés, le chevalier du Catogan avait été démis de ses fonctions et remisé dans un couloir isolé, et la grosse dame était de retour,  restaurée, et escortée d'un groupe de troll à la mine patibulaire, qui faisait les cent pas dans le couloir.

Le passage secret de la sorcière borgne, n' était pas gardé. Sans doute était il inconnu des adultes.

Harry demanda à Ron et à Cassandra si par sécurité, il  devait  en parler aux aux professeurs.. Mais Cassandra lui rappela que l'un d'eux, au moins, le connaissait.. Le professeur Lupin, l'un des créateurs de la carte. Et puis, Ron lui fit remarquer qu'ils en auraient  entendu parler si la porte du  magasin de Honney Dukes avait été forcée.

Ron racontait son histoire à qui voulait l' entendre. Mais tout comme Harry et Cassandra, il se demandait pourquoi Régulus Black ne l'avait pas tué. Pourquoi s'était il enfui. Alors qu'il pouvait aisément tuer les quatre garçons sagement endormis ?

Cassandra finit par conclure qu'il avait dans doute eut peur de se faire prendre. Après tout, il ne devait pas avoir très envie de retourner à Azkaban.

Neville, était en peine disgrâce. Le professeur Macgonagall, l'avait privé de toutes sortie à Pré au lard, et avait interdit à quiconque de lui fournir le mot de passe. Il devait attendre que quelqu'un ouvre le passage, pour lui permettre  d'entrer.

Deux jours après l'intrusion, il reçut une beuglante de sa mère. Alice n'avait pas apprécié que Sirius, devant tous les membres du bureau des Aurors, lui fasse remarquer que c'était son fils, qui avait permis l'intrusion de Régulus, dans la salle commune de Gryffondor.

Le lendemain soir, James et Sirius reprirent leur ronde.
- C'était trop beau  pour durer. Soupira James. Bon sang, je n'avais jamais aussi bien dormi.
- Ouais, moi aussi, jusqu'à ce que ma  petite cousine débarque en détruisant la moitié du salon. Dit il avec humeur.
James s'esclaffa.
- Toujours aussi maladroite, hein.
- Une calamité. Je me demande comment elle a pu devenir Auror.
-  Mouais. En tout cas, je me demandais si tu avais  remarqué que chaque fois qu'on pense être enfin tranquille, boum, une nouvelle catastrophe survient.
- J'avais remarqué. Répliqua Sirius en soupirant.
- Si ça continue, on sera là jusqu' aux grandes vacances.
- j'espère bien que non. Je commence à détester cette fichue forêt.
- Moi, c'est ton frère que je déteste. Si je lui mets la main dessus, il va se prendre une rouste qu'il n'est pas prêt d'oublier.
- Prends un ticket ! Grogna Sirius.

Le jour où Neville reçut la beuglante, Harry reçut une lettre de Hagrid. Il leur fixait rendez vous.

Lorsque Harry, Cassandra et Ron arrivèrent chez Hagrid, il trouvèrent Buck, allongé sur le couvre lit, se delectant de musareignes mortes.

Un gigantesque costume marron, et une horrible cravates jaune et orange, était suspendus à la porte de l'armoire

- C'est pour mon examen devant la  commission des créatures dangereuses. Expliqua Hagrid. J 'ai réservé deux lits dans le magicobus.

Les trois enfants s' échangèrent un regard coupable. Il avaient complètement oublié cet examen et l'aide qu'ils étaient sensés apportés à Hagrid

- Il faut que je vous parle de quelque chose. Dit Hagrid, avec gravité.
- De quoi ? Demanda Harry ?
- D'Hermione.
- Qu'est ce qu'elle a ? Demanda Cassandra.
- Elle va mal, voilà ce qu'elle a. Elle est venue me voir souvent, depuis Noël. Elle se sentait seule. Vous ne lui avez plus parlé depuis que son chat..
- A mangé CROUTARD. Acheva Ron d'un ton furieux.
- parce que son chat a agi comme tous les chats. Poursuivit Hagrid sans se préoccuper de l'intervention de Ron.
Elle a souvent pleuré, si vous voulez savoir. Elle traverse une mauvaise passe, en ce moment. Elle travaille trop. Mais elle a quand même trouvé le temps de m'aider pour la défense de Buck. Elle m'a trouvé des choses très utiles je crois qu'il a une bonne chance de s'en tirer maintenant.
- Nous aussi on aurait bien aimé vous aider, dit Harry, avec maladresse. Je suis désolé, Hagrid...
- Je ne vous en veux pas. Répondit Hagrid. Dieu sait que vous avez eu suffisemment à faire. J'ai vu les séances d'entraînement de Quidditch, jour et nuit. Mais ce que je voulais vous dire, c'est que je croyais que l'amitié était plus important pour vous, qu'un rat. Voilà, c'est tout ce que je voulais vous dire.
Les enfants échangèrent un regard gèné.

- Elle était vraiment bouleversée, quand Black a failli te poignarder  Ron. Elle a du cœur, Hermione, croyez moi. Et vous deux qui refusez de lui parler. Oh, je ne parle pas de toi, Cassandra, je sais que tu restes souvent avec elle.
- C'est elle qui me repousse. Dit Cassandra.
- Si elle se débarrassait de son chat, je recommencerais à lui parler. Dit Ron avec colère. Mais, elle y tient à cet animal, elle ne supporte pas qu' on dise un mot contre lui, et pourtant, il est complètement  fou.
- Parfois, les gens sont un peu stupides  avec leurs animaux. Dit Hagrid, avec sagesse.
Derrière lui, Buck recracha quelques os de musaraignes.
La conversation changea alors de sujet pour s'orienter vers les chances de Gryffondor de gagner la coupe.
À neuf heures, Hagrid les raccompagna au château.

Le panneau d'affichage annonçait une sortie à pré au lard le weeck end suivant

- Qu'est ce que vous comptez faire ? Demanda Ron tout bas à Harry et Cassandra.
- Le passage qui mène chez Honney Duckes n'a pas été condamné. Chuchota Harry.
- Harry ! Chuchota une voix à son oreille.
Il sursauta et vit Hermione, assise à une table derrière eux.
- Harry, si jamais tu retournes à Pré  au Lard, je raconte l'histoire de la carte au professeur Macgonagall, dit elle.
- Tu ferais pas ça ! s'exclama Cassandra.
- Tu entends quelque chose, Harry ? Dit Ron, sans accorder un regard à Hermione.
- Ron, comment peux tu l'encourager à venir avec toi ? Après ce que Régulus Black à failli te faire ? Je parle sérieusement. Je vais vraiment le dire.
- Alors maintenant, tu essaies de faire renvoyer Harry. S'exclama Ron avec fureur. Tu trouves que tu n'as pas fait assez de dégâts comme ça ?
- Hermione, jusque là, j'étais de ton côté, mais si jamais tu nous dénonces, je te jures que je ne t'adresserais plus jamais la parole. Dit Cassandra.
Hermione ouvrit la bouche, pour répondre, mais Pattenrond choisit ce moment, pour lui sauter sur les genoux. Elle sembla terrorisée par le visage de Ron, et emmena son chat dans le dortoir des filles.

- Alors, qu'est ce que vous comptez faire ? Demanda Ron, comme si  rien ne s'était passé. Vous devriez venir, la dernière fois, vous n'avez rien vu, vous n'êtes même pas allé chez Zonco.

Harry regarda autour de lui, pour s'assurer qu'Hermione n'était à proximité.
-  D'accord, je viens, mais cette fois, je prends ma cape d'invisibilité.
Cassandra leva la  main.
- Je viens aussi. Et.. Pas besoin de cape.

Le samedi matin, Harry glissa sa cape d'invisibilité dans son sac, et la carte du Maraudeur dans sa poche. Puis, Cassandra et lui se rendirent dans la grande salle pour déjeuner avec les autres. À l'autre bout de la table, Hermione ne cessait de lui jeter des coups d'œil soupçonneux mais aussi bien Harry, que Cassandra, évitaient son regard.

Tous deux firent en sorte qu'elle les voit monter l'escalier de marbre, tandis que le flux des élèves sortaient dans le parc.
- Au revoir, cria Harry à Ron, amuse toi bien. On se verra à ton retour !
Ron sourit, et lui adressa un clin d'oeil.

Puis, Harry et Cassandra se précipitèrent au deuxième étage, et Harry sortit de sa poche, la carte du Maraudeur. Il s'accroupit au pieds de la sorcière borgne, prononça la formule magique, qui faisait apparaître le plan du château, et vit un  petit point noir qui avançait dans leur direction. Harry le regarda de plus près et lut la petite étiquette. Elle indiquait Neville Londubat.

Il tapota aussitôt la statue de sa baguette magique en murmurant Dissendium et lança son sac par l'ouverture.  Mais avant qu'il ait pu s'y glisser lui, même, Neville apparut au coin du couloir.

- Harry, Cassandra, dit il, j'avais oublié que vous non plus, vous n'allez pas à Pré au Lard.
- Salut Neville. Répondit Harry, en remettant la carte dans sa poche.
Cassandra soupira.
- Salut.
- Qu'est ce que tu fais ? Demanda Harry ?
- Rien, répondit  Neville, vous voulez jouer aux cartes ?
-  Non, pas maintenant, on voulait aller à la bibliothèque pour finir notre devoir pour Lupin.
- Je viens avec vous. Dit Neville. Moi  non plus, je ne l'ai pas encore fait.
- Ah, mais non, je suis bête ! Je l'ai fait hier.
- Bon, bein, tu pourras m'aider à faire le mien, alors. Dit il, l'air anxieux. J'ai rien compris à cette histoire d'ail qui éloigne les vampires, il faut leur faire manger ou... Neville se tut, terrifié.
Cassandra et Harry se retournèrent et virent le professeur Rogue se diriger dans leur direction.
Neville de réfugia derrière Harry.
- Qu'est ce que vous faites là, tous les trois ? En les regardant alternativement. Drôle d'endroit pour se donner rendez vous.

Cassandra vit avec inquiétude le regard de Rogue, se poser alternativement sur eux et sur la statue de la sorcière borgne.
- Nous n'avions pas rendez vous. Dit Harry. Nous nous  sommes seulement croisés ici.
- Vraiment ? Vous avez le don d'apparaître dans les endroits les plus inattendus, Potter. Et il est rare que vous y soyez sans raison.
- Pourquoi ? Répliqua Cassandra. On est bien au château, non, C'est interdit de se promener dans les couloirs, maintenant ?
- Toujours aussi insolente miss Black. La présence de votre père vous donne peut être l'impression que vous pouvez tout vous permettre, mais laissez moi vous dire qu'ici, vous êtes une élèves comme les autres, et à ce  titre, je me ferais un plaisir de vous mettre une retenue.
- Et pour quelle raison ? Demanda Cassandra, parce que vous détestez mon père ? Je me demande ce que le professeur McGonagall, penserait de ce motif.
- Faites bien attention Miss Black, ma patience a des limites.
Cassandra allait répliquer, mais Harry l'interrompit.
- On s'excuse, professeur.
Cassandra lui adressa un regard furieux, mais le regard insistant de Harry, la persuada de faire profil bas. Elle soupira.
- Je m'excuse. Dit elle du bout des lèvres.
Rogue la toisa.
- Je suppose qu' on ne peut guère demander mieux à la fille de Black. Mais, un tel revirement est surprenant. Dit il de sa voix basse. Je  me demande ce que cela cache ? Qu'êtes vous donc en train de manigancer ?
- On ne manigance rien, assura Harry, d'ailleurs on allait se rendre dans notre salle commune.

Ils s'éloignèrent, mais arrivé au coin du couloir, Harry jeta un regard sur Rogue. Il avait posé sa main sur la tête de la statue, et l'observait attentivement.

Ils se retrouvèrent devant le portrait de la grosse dame. Harry fit entrer Neville, et pretexta avoir oublié son devoir sur les vampires à la bibliothèque.
Cassandra proposa de l'accompagner, et ils reprirent le chemin du deuxième étage..
Celui ci était désert. Harry jeta un coup d'œil sur la carte, et constata avec soulagement que Rogue se trouvait dans son bureau.

Ils se glissèrent dans le passage. Harry était enveloppé dans sa cape, et Cassandra demanda à Velia, de la rendre invisible.

Ron les attendait chez Honney Duckes.
- C'est moi. Murmura Harry. En lui donnant une tape dans le dos. .
- Tu en as mis du temps ! S'exclama Harry.
-  Rogue était dans le coin.
-  Cassandra n'est pas avec toi ?
- Je suis là. Répondit elle en lui donnant à son tour une tape.

Ils sortirent, et marchèrent le long de la rue.
- Vous êtes là ? Demandait Ron de temps à autre, ça fait bizarre de ne pas vous voir.

Ils se rendirent à la poste, ou Ron demanda le prix d'un envoi pour l'Égypte, ou se trouvait son frère Bill, puis, ils se rendirent chez Zonco, le magasin de farces et attrapes.
Lorsqu' ils en sortirent, les bourses étaient moins pleines, mais les poches regorgeaient de bombabouses, tasse mordeuse, bonbons à hoquet, et savons sauteurs.

Ils venaient d'en sortir, lorsqu'une voix familière, interpella Ron.
- Ron ? Que fais tu ici tout seul ? Hermione n'est pas avec toi ?
- Bonjour monsieur Potter, monsieur Black.
Sirius grimaça.
- Sirius, si tu veux bien. Et où est Hermione ?
- On ne se parle plus trop depuis que son saleté de chat a dévoré Croutard. .
- Croutard ? Demanda  Sirius
- Son rat. Répondit James.
- Vraiment ? ce chat mérite une récompense, Rappele moi de lui acheter des friandises.
- Sirius ! S'exclama James. Je suis désolé pour ton rat, Ron, mais Hermione n'y est pour rien. C'est dans la nature des chats de dévorer les rats.
Et puis, ton amitié avec elle est plus importante, non ? Un rat, ça se remplace, mais il n'y a qu'une seule Hermione. En plus je suis sûr qu'elle a beaucoup de peine pour toi.
- En plus, ce chat t'a rendu service. Ajouta Sirius. Les rats ne sont pas fiables. Ce sont des traîtres. Va t'acheter un autre animal.
- Ne l'écoute pas, il a une dent contre les rats.
- Pas qu'une. Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai soif, moi. james leva les yeux au ciel.
- Tu as toujours soif.
Et ils s'éloignèrent en direction des trois balais.

- Je suis désolée pour mon père. Dit Cassandra, il n'aime pas beaucoup les rats.
- Je sais. Répondit Ron. Tristement.

C'était une belle journée ensoleillée. Trop belle pour rester enfermé. Ils montèrent la côte qui menait à la cabane hurlante. La maison la plus hantée de toute la Grande Bretagne. Elle dominait le village, un peu à l'écart, et même en plein jour, elle n'était pas très rassurante, avec ses fenêtres obstruées par des planches et son sinistre jardin envahi par les mauvaises herbes.
- Même les fantômes de Poudlard, évitent de venir par ici. Dit Ron. Tandis qu'ils contemplaient la maison, appuyés contre la clôture. J'en ai parlé à Nick quasi sans tête, il paraît qu'il y a une sacré bande, la dedans. Personne ne peut y entrer. Fred et Georges ont essayé bien sûr, mais tout est fermé, et pas moyen de forcer le passage.
- Tiens tiens, dit Velia. Voilà qui est intéressant. Je vais y jeter un coup d'œil.
- Velia est allée voir. Dit Cassandra.

Lorsqu'elle revint. Elle soupira.
- Pfff, il n'y a rien, la dedans.
- T'es sûre ? Demanda Cassandra.
- Affirmatif. C'est juste un attrape nigaud.
-  Bon, encore une lègende qui s'effondre. Dit Cassandra.

Ils entendirent des voix un peu plus loin. Quelqu'un approchait de l'autre côté de la colline. Ils apercurent Malefoy, flanqué, comme d'habitude de  Crabbe et Goyle.

- Je devrais très vite recevoir un hibou de mon père, disait Malefoy. Il est allé à l'audience parler de ma blessure au bras. Et témoigner que je n'ai pas pu m'en servir pendant trois mois.
Crabbe et Goyle ricannèrent.
Malefoy aperçut soudain Ron, et un sourire malveillant se dessina sur son visage blafard.
- Qu'est ce que tu fais là. Weasley ?
Malefoy regarda la cabane en ruine.
- Je suppose que tu serais ravi d'habiter là. Au moins tu aurais une chambre  à toi. J'ai entendu dire que ta famille vivait dans une seule pièce, c'est vrai ?
Harry rétint Ron par sa robe.
- Laisse moi faire. Dit il.
L'occasion était trop belle. Harry se glissa derrière les trois garçons, et ramassa une poignée de boue.

-  On parlait justement  de ton ami  Hagrid. Dit Malefoy. On était en train d'imaginer ce qu'il pouvait bien raconter à la commission  d'examen des animaux dangereux. Tu crois qu'il va pleurer quand on coupera là tête à son hyppo....

SPLATCH !
La poignée de boue s' écrasa sur la tête de Malefoy.  À présent, ses cheveux blonds degoulinaient de gadoue.

- Qu'est ce que...
Ron riait tellement qu'il dut se tenir à la barrière pour ne pas tomber. Malefoy, Crabbe et Goyle, firent volte face en cherchant d'où cela pouvait provenir.
- Qu'est ce que c'était ? Qui a fait ça ?
- Beaucoup de fantômes, dans le coin, fit Ron. Négligemment.
Crabbe et Goyle ne paraissaient pas très rassurés.
Harry avança vers une marre de boue, particulièrement malodorante.
Splashhh !
Cette fois, Crabbe et Goyle furent également éclaboussés.
- Ça venait de là bas cria Malefoy, en montrant un point à deux mètres de Harry.

Crabbe s'avança d'un pas  malhabile, les mains tendues devant lui. Harry ramassa un bâton, et le lui lança dans le dos. Crabbe fit un bond et se retourna. Cherchant le coupable. Apercevant Ron, il se dirigea vers lui.
Au même moment, Cassandra écarta les bras,  Goyle et Malefoy furent soulevés dans les airs, Cassandra baissa les bras, et les garçons retomberent brutalement dans la mare de boue.

Harry fit un croc en jambe à Crabbe qui trebucha, son énorme pied se posa sur la cape de Harry, qui glissa, dévoilant son visage.
Pendant une fraction de seconde, Malefoy le contempla avec des yeux ronds.
- Arrrrgh ! Hurla t'il, en montrant du doigt la tête de Harry.
Puis, il tenta difficilement de s'extraire de la mare. Il glissait, et dut s'accrocher au dos de Goyle, pour se hisser en dehors. Appuyant la tête de ce dernier dans la boue. Il s'enfuit, terrorisé, et couvert de gadoue. Crabbe voulu aider son camarade à sortir de la mare, et ils y tombèrent tous les deux. Ils réussirent enfin à s' en extraire, et glissant, tombant, ils suivirent Malefoy.
- Vous devriez rentrer. Dit Ron, avant que Malefoy raconte ce qui s'est passé.
Harry et  Cassandra se précipitèrent vers le village, en riant.

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