Chapitre 20 CROUTARD A DISPARU
Le mois de février arriva, sans qu'aucune trace de Régulus ne soit trouvé. James et Sirius avaient du quitter Poudlard, mais ils y retournaient, la nuit en toute discrétion, et pour les cours de patronus.
Un soir après le cours, ils buvaient une bieraubeurre, lorsque Harry avait demandé.
- Qu'est ce qu'il y a sous la cagoule d'un detraqueur ?
Remus posa sa bouteille, l'air songeur.
- Et bien. Les seules personnes qui l'aient jamais su.. Ne sont plus là pour en parler. Lorsque les détraqueurs soulèvent leur cagoule, c'est pour utiliser leur arme ultime.
- Et qu'est ce que c'est ?
- Ça s'appelle le baiser du détraqueur.
Dit Remus, en esquissant un sourire. Il le font subir à ceux qu'ils veulent définitivement détruire. Ils doivent avoir une espèce de bouche, sous leur cagoule, car il paraît que leur machoire se referme sur les lèvres de leur victime, et ils aspirent leur âme.
- Quoi ? Ils tuent ? S'exclama Harry en renversant un peu de bieraubeurre.
- Oh non, dit Remus. C'est bien pire que ça. On peut continuer à exister sans son âme. Tant que le cœur et le cerveau fonctionnent. Mais on a plus aucune conscience de soi, plus de mémoire, plus.... Rien. Et plus aucune chance de guérison. On existe, c'est tout, comme une coquille vide. L'âme, elle, s'est envolée, à tout jamais. C'est le sort qui attend Régulus. C'était écrit dans la gazette du sorcier, ce matin.
Harry se tourna vers Sirius. Mais le regard de ce dernier était insonsable.
Cassandra se tourna vers son père.
- Tu vas pas les laisser faire, hein ?
Sirius soupira.
- Avant de parler de ça, il faut déjà le retrouver.
Ce soir là, en regagnant la tour de Gryffondor, ils croisèrent Neville.
Ce dernier avait l'air très contrarié.
- Qu'est ce qui t'arrive, Neville ? Demanda Harry.
- J'ai perdu le papier sur lequel j' avais écrit tous les mots de passe de la semaine. Comme il en change tout le temps, j'ai écrit tous ceux qu' ils voulaient utiliser cette semaine pour être sûr de les retrouver, mais je sais plus ce que j'en ai fait.
- Palsembleu. Dit Harry.
Le chevalier au Catogan libéra le passage, permettant l'entrée dans la salle commune
Tandis que Harry et Cassandra s'installaient près de Hermione, Ron se rendit dans sa chambre.
- Comment tu fais pour réussir à faire tout ça ? Demanda Harry, en regardant la quantité impressionnante de livres qui s'étalait devant elle.
- Il suffit de... Travailler dur.
Vu de près, Hermione avait l'air aussi fatigué que Remus.
- Pourquoi tu ne laisses pas tomber quelques matières ?
- Je ne pourrais jamais faire une chose pareille. S'indigna Hermione.
- l'arithmancie, ça m'a l'air terriblement ennuyeux, dit Harry en regardant une table de calculs très compliquée.
- Oh non, c'est passionnant ! C'est même ma matière préférée. C'est...
Ils ne surent jamais en quoi l' arithmancie était si passionnante. Car à ce moment précis, un cri étranglé retentit dans le dortoir des garçons. La salle commune plongea dans un grand silence, tandis que des pas précipités descendaient l'escalier, Ron surgit alors au bas des marches, traînant un drap derrière lui.
- Regarde ! Hurla t'il en se ruant sur Hermione. Regarde, en lui agitant le drap sous le nez.
- Ron, qu'est ce que...
- Croutard ! Regarde Croutard !
Hermione, penchée en arrière essayait de s'éloigner de Ron, fou de rage.
Cassandra regarda le drap. Il y avait une tache rouge, au milieu, qui ressemblait à...
- Du sang ! Croutard à disparu, et tu sais ce qu'il y avait par terre ?
- Nnon, balbutia Hemione. D'une voix tremblante.
Ron jeta quelque chose sur le livre ouvert devant elle.
Harry, Cassandra et Hermione se penchèrent sur la table, et virent de longs poils de chat orange.
- Merde alors, s'écria Velia. C'est pas juste, ce chat m'a piqué le rat sous le nez. Depuis le temps que je le convoitais, celui là. J'espère qu'il va s'étouffer avec.
Cassandra Pouffa, et les autres lui adresserent un regard pleins de reproches.
- Pardon, je... C'est Velia. Elle.. Laissez tomber.
- C'est sûr. S'exclama Ron, pour une fury, c'est juste un rat de plus.
Et il repartit, traînant don drap derrière lui.
Il semblait qu'il en était finie de l'amitié entre Ron et Hermione. Tous deux étaient si furieux l'un après l'autre, qu'il semblait impossible de les réconcilier.
Ron était furieux qu'Hermione n'ait jamais pris au sérieux les tentatives du chat pour dévorer le rat. Jamais elle n'avait fait l'effort de le surveiller, et maintenant encore, elle prétendait que Pattenrond était innocent, et que Ron devrait aller voir s'il ne se cachait pas sous un lit. Elle affirmait que Ron était incapable de prouver que Pattenrond avait dévoré Croutard. D'après elle, les poils du chat pouvaient être là, depuis Noël, et d'ailleurs, d'après elle, Ron avait toujours eu un préjugé contre le chat depuis le jour où il lui avait sauté dessus dans la ménagerie magique.
Harry et Cassandra était persuadé que Pattenrond avait bel et bien mangé Croutard. Et lorsque Harry commit l'imprudence de lui faire valoir, que tous les indices tendaient à le prouver, elle se facha également contre lui.
- Tout ça, pour un rat ! S'exclama Cassandra.
- Oui, renchérit Velia. Si j'avais su je l'aurais tué moi même, ça aurait fait moins d'histoire. Tu crois que si je tue le chat, ils se réconcilieront plus vite ?
Cassandra leva les yeux au ciel.
- On a dit plus de massacre, Velia.
- Mais, les animaux, ça compte pas, si ?
- Eh si, désolée, mais... Ils semblent beaucoup tenir à leurs animaux. Même si je ne comprends pourquoi.
- C'est vraiment pas drôle !
- Je sais. Soupira Cassandra.
Ron était terriblement affecté par la perte de son rat.
- Allons, Ron, souviens toi, tu n'arrêtais pas de répéter que Croutard était terriblement ennuyeux, dit Fred. Et ça fait une éternité qu'il était patraque. Il était au bout du rouleau. C'est sans doute une bonne chose pour lui, d'en avoir fini si vite. Le chat n'a du en faire qu'une bouchée. Il n'a sans doute rien senti..
- Fred ! S'indigna Ginny.
- Tout ce qu'il savait faire, c'était manger et dormir. Tu l'as dit toi même Ron. Renchérit Georges.
- Un jour, il nous a débarrassé de Goyle en le mordant. Tu te souviens, Harry ?
- C'est vrai. Dit Harry.
- Sa seule heure de gloire. Dit Fred, incapable de garder son sérieux. Que la cicatrice sur le doigt de Goyle, témoigne de cet acte de bravoure ! Allez Ron, va donc faire un tour à Pré au lard, et achète toi un nouveau rat. À quoi ça sert de se lamenter.
Ce soir là, avait lieu le dernier entraînement avant le match de QUIDDITCH, qui devait opposer Serdaigle à Gryffondor
Atteré, Dubois les informa que Cho Chang, serait l'attrapeuse des Serdaigle. C'était une élève de quatrième année, dont la réputation comme attrapeur, n'était plus à faire.
Mais Harry avait confiance en son nouveau balai.
L'entraînement était terminé, et Harry, Ron et Cassandra , étaient restés pour que Ron puissent voler un peu.
Alors qu'ils s'apprêtaient à rentrer, à mi chemin, du château, Harry se figea sur place.
- Qu'est ce qu'il y a ? Demanda Ron.
Harry tendit le doigt, et Ron braqua sa baguette en murmurant Lumos.
Un rayon de lumière traça un sillon dans l'herbe, jusqu'à un arbre. Accroché à une branche, Pattenrond se tenait à l'affût.
- Fiches le camp de là, toi. Gronda Ron.
Il ramassa une pierre pour la lui jeter, mais le chat avait déjà disparu dans un éclair orangé.
- Vous avez vu ? Gronda Ron en laissant tomber la pierre. Elle le laisse aller n'importe où. Il va sûrement croquer un ou deux oiseaux comme dessert après avoir dévoré Croutard.
Mais Cassandra ne l'écoutait pas. Derrière l'arbre, elle avait reconnu la silhouette sombre du loup noir. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Elle cligna des yeux et l'animal disparut.
Le lendemain matin,
Harry et Cassandra descendirent déjeuner, suivis des camarades de dortoirs de Harry, qui estimaient que les éclairs de feu méritaient une escorte.
Lorsqu'ils entrèrent dans la grande salle, tous les regards se posèrent sur les deux balais et des murmures enthousiastes s'élevèrent de toutes parts. Cassandra constata avec satisfaction que les Serpentard paraissaient foudroyés.
- Vous avez vu sa tête ? Dit Ron, d'un air ravi, en se retournant vers Malefoy. Il a l'air de pas y croire. C'est parfait.
Dubois aussi prenait sa part de gloire, qui s'attachaient aux Éclairs de feu.
- Posez les balais ici. Dit il en montrant le milieu de la table.
Il les tourna afin que la marque soit bien visible.
Les élèves de Serdaigle et Poufsouffle s' approchèrent pour contempler les objets.
Cedric Diggory, vint féliciter Harry d'avoir si bien remplacer son nimbus 2000, et Pénélope Dauclair, la petite amie de Perçy, demanda à le tenir.
- Attention, Peneloppe, pas de sabotage, dit Perçy, d'un ton amusé. Penelope et moi, on a fait un pari. Expliqua t'il. Dix gallions d'or sur le résultat du match.
Peneloppe remercia Harry, et retourna s'asseoir à la table des Serdaigle.
- Harry, dit Percy tâche de gagner, parce que je n'ai pas dix gallions.
- Tu es sûr que tu sauras piloter ce balai, Potter ? Demanda une voix traînante derrière lui.
Cassandra se crispa.
- Et toi, Malefoy, tu crois que tu arriveras encore à respirer quand je t'aurais peté le nez ? Gronda t'elle.
- Je t'ai rien demandé le monstre.
- Fais attention Malefoy, ou je pourrais bien te péter autre chose que ton sale nez crasseux, enfin, si tu en as, bien sûr.
Ron et Harry se placèrent aussitôt devant Cassandra.
- C'est ça, reprit Malefoy, cache toi derrière tes amis.
- Ce n'est pas elle, qu'on protège, crétin, dit Ron, c'est toi.
- Comme si j'avais peur d'un monstre de foire ! Répliqua t'il d'un ton méprisant.
- Cette fois, ça suffit. Gronda Velia.
Malefoy se sentit soulevé et suspendu par les airs, la tête en bas.
- Alors, dit Cassandra, qui a l'air d' un monstre de foire maintenant. C'est bon Velia, tu peux le lâcher
- Avec plaisir.
Malefoy tomba lourdement sur le parquet.
Il se releva péniblement.
- Mon père en entendra parler.
- J'ai pas peur de ton père. Dit elle en faisant un pas vers lui.. Il détala comme un lapin, mais avant de quitter la salle, il se tourna vers Harry.
- T'aurais du installer un parachute sur ton balai, Potter, au cas où un détraqueur passerait par là.
- Et toi, répliqua Harry, tu aurais dû te faire greffer un troisième bras, il pourrait peut être attraper le vIf d'or à ta place.
Les Gryffondor éclatèrent de rire.
- Prends ça dans ta face ! S'exclama Cassandra.
À onze heure moins le quart, l'équipe de Gryffondor gagna le vestiaire.
Le temps était frais et clair, une petite brise soufflait par instant. Cette fois, il n'y aurait plus de problème de visibilité.
- Velia, veille sur Harry, tu veux, au cas où un détraqueur s'approcherait.
- Pas de problème. Dit la Fury. Gare à vos cagoules les monstres.
- Vous savez ce que vous avez à faire. Dit Dubois. Si nous perdons ce match, on ne sera plus dans la course. Alors soyez aussi bon qu'à l'entrainement d'hier, et tout ira bien.
Cho Chang était la seule fille du groupe.
- Enfourchez vos balais. Cria Madame Bibine, à mon coup de siflet, trois, deux, un,...
Cassandra s'éleva. Comme toujours, lorsqu'elle volait, elle ressentit une joie et une excitations extrême, une sensation de liberté et de légèrete, mêlée de puissance
Mais très vite, elle se concentra sur le match.
- Ça y est, c'est parti. S'écria Jordan. Le clou de ce match, c'est bien sûr, les éclairs de feu, montés par Harry Potter, et Cassandra Black de l'équipe de Gryffindor. Si l'on en croit "balai magasine" l'éclair de feu est le balai que les équipes nationales ont choisi cette année pour le championnat du monde.
- Jordan, vous voulez bien commenter ce qui se passe sur le terrain ? L'interrompit le professeur Macgonagall.
- Vous avez raison, professeur. Je donnais simplement les dernières nouvelles. Signalons au passage que l'éclair de feu est équipé d'un frein automatique intégré.
- Jordan !
- Très bien, très bien, l'équipe de Gryffondor est à l'attaque. Katie Bell se rapproche des buts adverses..
Katie marqua son premier but. Cassandra la suivait de près au cas où elle devrait lui passer le souaffle.
- L'équipe de Gryffondor mène par quatre vingt points à zéro, et regardez un peu les performances de l'éclair de feu. Personne ne peut rattraper Black, pas mème les cognards, et Potter arrive à faire faire ce qu'il veut à son balai. Vous avez vu comment il prend ses virages ? Le comète de Chang ne fait pas le poids.
- JORDAN ! VOUS AVEZ REÇU DDE L'ARGENT POUR FAIRE LA PUBLICITÉ DE L'ÉCLAIR DE FEU OU QUOI ? CONCENTREZ VOUS SUR LE COMMENTAIRE DU MATCH !
L'équipe de Serdaigle rattrapant son retard. Elle avait maintenant marqué trois buts. Ce qui réduisait l'avance de Gryffondor, à cinquante points.
Cassandra était si concentrée, que lorsque Dubois hurla, elle sursauta.
- HARRY, CE N'EST PAS LE MOMENT D'ÊTRE GALANT. FAIS LA TOMBER DE SON BALAI.
Cassandra fronça les sourcils et se tourna vers Harry et Cho Chang.
Cette dernière suivait Harry comme son ombre, mais le Gryffondor était plus rapide. Il descendit en piqué, puis monta en chandelle.
- Oh oh ! Dit soudain Velia des détraqueurs.
- Ou ?
- En bas.
Au même moment, un cerf argenté fendit l'air, et galopa jusqu' aux trois silhouettes noires, encapuchonnées.
Le siflet de Madame Bibine retentit.
Harry avait attrapé le vif d'or. Aussitôt, tous les balais des gryffondor convergèrent vers Harry. Ils l'etreignirent avec tellement de force, qu' il faillit tomber de son balai. les acclamations enthousiastes des supporters de Gryffondor envahit le terrain.
- Ce type est formidable ! Répétait Dubois à pleins poumons.
Angelina et Katie, avaient toutes les deux embrassées Harry. Cassandra s'était contenté d'un check.
Fred le serra si fort contre lui, qu'il se demanda s'il n'allait pas lui arracher la tête. Dans une totale confusion, l'équipe de Gryffondor parvint à atterrir sur la pelouse. Harry descendit de son balai, et vit une nuée de supporters qui envahissait le terrain. Ron à leur tête. En un instant, il fut englouti par une foule déchaînée.
- Bravo ! Hurla Ron en levant le bras de Harry. Bravo, Bravo !
- Magnifique Harry, tu m'as fait gagner dix gallions. Excusez moi, il faut que j'aille voir Peneloppe.
- Tu as été extraordinaire, Harry. S'écria Seamus Finnigan.
- Ça, c'était quelque chose ! S'écria Hagrid dont la tête dépassait celle des supporters.
- Remarquable Patronus. Murmura une voix à l'oreille de Harry.
Il se retourna et aperçut Remus qui paraissait ébranlé et satisfait.
- Les detraqueurs ne m'ont rien fait. S'exclama t'il, surexcité.
- C'est parce que... Ce n'était pas des detraqueurs. Viens.
Il conduisit Harry et Cassandra, au bord du terrain.
- Tu as fait très peur à monsieur Malefoy.
Ils virent alors Malefoy, crabe, Goyle et Marcus Flint, allongés par terre, les uns sur les autres, empêtrés dans de longues capes noires, avec des cagoules assorties, dont ils essayaient de se débarrasser. D'après la façon dont ils étaient tombés, il semblait que Malefoy était monté sur les épaules de Goyle. Le professeur Macgonagall, une expression de fureur intense sur le visage, se tenait devant eux.
- Un stratagème lamentable. Hurla t'elle. Une tentative lâche et abjecte pour déstabiliser l'attrapeur de Gryffondor. Vous aurez tous une retenue. Et j'enlève cinquante points à Serpentard. Et soyez certains que je parlerais de cette histoire au professeur Dumbledore. Ah, justement le voilà.
Rien ne pouvait mieux couronner cette victoire. Ron qui avait rejoint Harry et Cassandra, se tenait les côtes en regardant Malefoy empêtré dans sa cape, et Goyle, qui ne parvenait pas à sortir sa tête à l'air libre.
- Viens, Harry, il y a une fête dans la salle Commune de Gryffondor.
- J'arrive. Dit Harry.
Cassandra ne s'était jamais sentie aussi heureuse. Elle escorta Harry dans les vestiaires, avec le reste de l'équipe
Elle se hâta ensuite d'envoyer un hibou à son père pour lui annoncer la nouvelle.
La fête dura toute la journée, et se prolongea jusqu'à une heure avancée dans la nuit. C'était comme s'ils avaient déjà gagné la coupe de Quidditch.
Fred et Georges s'absentèrent pendant deux heures, Lorsqu'ils revinrent, ils étaient chargés de bouteilles de bieraubeurre, de soda à la citrouille, et de plusieurs sacs de friandises de chez Honeyduckes.
- Comment avez vous fait ça ? Demanda Angelina Jonhson, d'une petite voix aigue.
- Nous avons un peu été aidé par Lunard, Parmol, Queudver, et Cornedrue. Murmura Fred à l'oreille de Harry.
Une seule personne ne se joignait pas aux festivités, inexplicablement, Hermione restait assise dans un coin, à essayer de lire un gros livre, intitulé, "Vie et mœurs des moldus de Grande Bretagne". Harry s'approcha d'elle.
- Tu es venue voir le match ? Demanda t'il.
- Bien sûr que oui. Répondit elle. D'une voix étrangement aigue, et sans lever les yeux de son livre. Je suis très heureuse que nous ayons gagné. Et je trouve que tu as très bien joué. Mais je dois lire ça pour lundi.
- Allez Hermione, vient manger et boire quelque chose. Dit Harry.
- Oui, renchérit Cassandra, ne reste pas dans ton coin. Allez.
- C'est impossible. Repondit Hermione. Il me reste encore quatre cent vingt deux pages à lire. Elle paraissait au bord de la crise de nerf. Et puis, de toute façon, il ne veut pas que je fasse la fête avec vous.
Comme pour mettre fin à toutes tentatives de réconciliation, Ron s'écria.
- Si Croutard n'avait pas été dévoré, lui aussi aurait aimé manger quelque chose.
Cassandra foudroya Ron du regard.
Hermione fondit en larmes, réferma le livre d'un coup sec, et se rendit dans le dortoir des filles.
- C'est malin. Gronda Cassandra. T'es content de toi ?
- tu ne peux pas la laisser un peu tranquille. Dit Harry a Ron.
- Non. Répondit Ron, si au moins elle avait l'air de regretter, mais elle continue à se comporter comme si Croutard était simplement parti en vacances.
- Mais c'était qu'un vieux rat à moitié crevé ! S'écria Cassandra. Ton amitié avec Hermione vaut mieux que ça, non ?
- Elle a qu'à s'excuser.
Cassandra leva les yeux au ciel.
- T'es qu'un crétin. Dit elle. Et elle rejoignit Hermione.
Celle ci était roulée en boule et pleurait. Cassandra soupira. Elle n'était pas douée. Pour consoler les gens.
Elle s'assit sur le lit d'Hermione.
- Ron n'est qu'un crétin. Dit elle.
- Non, dit Hermione entre deux sanglots. Il... Il a de la peine pour Croutard, c'est tout.
- Mais c'était qu'un vieux rat pelé. Franchement, je trouve que Patterond lui a rendu service en le bouffant, il lui a épargné des souffrances inutiles.
Hermione éclata en sanglots de plus belle. Cassandra soupira. Oui, elle était vraiment pas douée.
La fête dura jusqu'à une heure du matin, et elle aurait sûrement duré plus longtemps si le professeur Macgonagall n'était venue y mettre un terme.
Soudain, un vacarme épouvantable resonna, provenant du dortoir des garçons. Alertée, Cassandra se rendit dans la salle commune où les garçons. commençaient à se rassembler.
- Formidable ! S'écria Fred, on continue la fête !
- Tout le monde dans les dortoirs ! S'écria Percy qui surgit dans la salle commune en epinglant son insigne de préfet sur le revers de son pyjama.
- Percy, Regulus Black, dans le dortoir, avec un couteau. Il m'a réveillé.
Un grand silence s'installa.
- Absurde. Répliqua Percy. Tu as trop Mangé Ron, c'était un cauchemar, tout simplement.
- Je te dis que non.
- Velia ? Interrogea Cassandra.
- Bein, ça, je l'avais pas vu venir. Répondit elle.
- Bon, allez, maintenant ça suffit.
Le professeur McGonagall arriva à son tour. Elle était furieuse.
- Je suis enchantée, que Gryffondor ait gagné le match, mais là, ça devient ridicule ! Percy, j'attendais mieux de votre part.
- Je n'ai absolument pas autorisé ce qui vient de se passer, professeur. Répliqua Percy en bombant le torse d'un air indigné. J'étais en train de leur dire de remonter se coucher. Mon frère Ron à fait un cauchemar.
- CE N'ÉTAIT PAS UN CAUCHEMAR ! S'écria Ron. PROFESSEUR, JE ME SUIS RÉVEILLÉ ET REGULUS BLACK SE TENAIT DEVANT MOI, UN COUTEAU À LA MAIN.
Le professeur Mcgonagall le regarda fixement.
- Ne soyez pas ridicule, Weasley, comment aurait il pu franchir le portrait ?
- C'est à lui, qu'il faut le demander. Répliqua Ron, en pointant un index tremblant vers le portrait du chevalier du catogan. Demandez lui s'il a vu...
Après avoir lancé un regard soupçonneux à Ron, le professeur McGonagall, repoussa le tableau qui masquait l'entrée de la salle commune et sortit dans le couloir.
- Chevalier du Catogan, dit elle. Avez vous laissez entrer un homme dans la tour de Gryffondor il y a quelques instants ?
- Sans aucun doute gente dame. S'écria le chevalier.
Il y eut un silence stupéfait.
- Vous... Vous avez fait ça ? S'indigna le professeur McGonagall. Mais...
Le mot de passe ?
- Il les avait tous. Tous ceux de la semaine.. Écrit sur un morceau de papier. Il me les a tous lu un par un.
Le professeur Mcgonagall retourna dans la salle commune. Elle était Livide.
- Qui, dit elle d'une voix frémissante, qui a été assez stupide pour noter tous les mots de passe de la semaine, et les laisser traîner n'importe ou ?
Il y eut un silence total, bientôt interrompu par un petit cri apeuré. Puis, Neville Londubat, tremblant de la tête aux pieds, leva lentement la main.
- On aurait dû d'en douter ! Dit Velia.
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