Chapitre 19. EXPECTO PATRONUM
Le lendemain de leur arrivée à Poudlard, Harry était sur des charbons ardents.
Il avait surpris une conversation entre Sirius, Remus et son père, au sujet de Hagrid, et du rapport de la commission concernant l'hyppogriffe qui avait griffé Malefoy, et il voulait en avoir le cœur net. Aussi dès la récréation du matin, ils se ruèrent chez le garde chasse.
Ce dernier était en larmes. Il avait reçu un courrier du conseil d' administration de l'école. Ces derniers le degageait de toute responsabilité dans l'accident, mais il considérait que Buck était devait être jugé par la commission des animaux dangereux.
Hermione se proposa aussitôt pour aider Hagrid à constituer la défense de l'hyppogriffe.
Ils n'eurent pas trop de toute la récréation pour lui remonter le moral. Au cours de la conversation Hagrid leur par à d'Azkaban, et de ses terribles gardiens.
- Vous ne pouvez pas savoir, leur dit il. Je n'avais jamais vu une chose comme ça. J'ai cru devenir fou. Mes plus mauvais souvenirs me revenaient en tête. Le jour où j'ai été renvoyé de Poudlard.. Le jour où mon père est mort, le jour où j'ai dû me séparer de Norbert...
- Au bout d'un moment, on ne sait plus qui on est. Et on a même plus envie de vivre. J'espérais mourir dans mon sommeil. Quand ils m'ont relâché, j'ai eu l'impression de renaître. Tout revenait en moi, je n'avais jamais rien ressenti de pareil... Mais les détraqueurs n'avaient pas très envie de me laisser repartir.
- Mais, dit Hermione, vous étiez innocent.
- Vous croyez que ça les intéresse ? Ils s'en fichent. Tout ce qui compte pour eux, c'est d'avoir deux cent êtres humains, qu'ils puissent vampiriser en leur otant toute idée de bonheur. Qu'on soit coupable et innocent, ça leur est bien égal.
Par la suite, le quatuor entama des recherches, afin de trouver des arguments solides pour aider Hagrid à sauver Buck.
Un samedi matin, Harry et Ron discutaient dans leur dortoir. Ils étaient seuls. Ils venaient de se réveiller, lorsque Cassandra et Hermione entrèrent. Cassandra était déjà habillée, mais Hermione était en robe de chambre. Elle tenait un pattenrond furieux.
- Ne l'emmene pas ici. Gronda Ron.
Mais Hermione ne l'écoutait pas. Elle posa le chat sur le lit vide de Seamus.
Tandis qu'ils discutaient de leurs dernières trouvailles en m
Matière de défense aux créatures magiques dites dangereuses, Pattenrond sauta sur Ron.
- Sors le d'ici ! Hurla celui ci, tandis que les griffes du chat, déchiraient son pyjama, et que Croutard tentait de s'enfuir par dessus l'épaule de son maître.
Ron attrapa Croutard par la queue, et tenta de donner un coup de pied au chat. Il le rata et donna un coup dans la valise de Harry, qui s'ouvrit. Ron se mit à sautiller sur place en poussant des cris de douleur.
Les poils de Pattenrond se dressèrent soudain sur son échine. Un sifflement perçant venait de retentir dans le dortoir. Tombé de la valise, le scrutoscope tournait à toute vitesse sur le plancher.
- AIE Hurla Velia, dans la tête de Cassandra. ARRÊTE ÇA. ÇA FAIT MAL.
Le scrutoscope s'éleva, et se détruisit, sous leurs yeux.
- Velia ! Gronda Cassandra.
- Ah, fit celle ci, ça va mieux.
- Je suis désolée, Harry. S'excusa Cassandra.
- C'est pas grave Cassy.
- Tu ferais mieux d'emmener ce chat ailleurs. Dit Ron, furieux.
Velia avait un problème. Elle ne savait pas exactement ce qui provoquait ça, mais elle avait le sentiment d'un danger immédiat. Quelque chose de mauvais rodait dans le château. Elle l'avait exploré de fond en comble, sèmé la terreur chez les rats et les fantômes, sans rien trouver de particulier. Pourtant, elle ne pouvait se départir de ce sentiment étrange. Ceux qu'elle s'était juré de protéger, étaient en danger, elle le sentait jusque dans le plus profond de son être, et pour la première fois, elle se sentait impuissante à les protéger. Ce qui la plongeait dans un état de frustration et d'angoisse, auquel elle n'était pas habituée.
Lorsque James et Sirius partaient patrouiller, elle hésitait entre protéger Harry, ou suivre Sirius. Elle redoutait que l'Auror ne soit blessé, et s'en voulait de laisser Harry sans protection. Ses hésitations ne lui ressemblaient pas, et la rendait folle.
Depuis son retour, Cassandra n'avait qu'une obsession. Tous les soirs, elle scrutait l'orée de la forêt, pour voir si le loup était là. Elle redoutait plus que tout la réaction de son père, s'il le trouvait sur son chemin, et en même temps, elle espérait qu'il ne l'avait pas oublié.
Sirius et James avaient reprit leurs rondes nocturnes autour du château, et dans la forêt. À plusieurs reprises, Sirius avait aperçu le loup noir. Il semblait le suivre. Il lui avait lancé quelques maléfice, que l'animal avait évité, sans peine. Il trouvait son comportement de plus en plus étrange.
De son côté, Remus s'apprêtait à donner à Harry, son premier cours particulier. Il avait l'intention de lui apprendre à lancer un Patronus.
Un sort extrêmement complexe, bien loin du niveau d'un élève de troisième année.
Sirius et James, décidèrent de donner également ce cours à Cassandra, Hermione et Ron.
Afin de les aider, Sirius demanda l' aide de Meredith. Il demanda l'autorisation au professeur Dumbledore, qui permit à l'épouse de Sirius, de faire son entrée dans le château, le jeudi soir suivant.
ils se rendirent dans une salle que les Maraudeurs connaissaient bien pour l'avoir souvent utilisée, par le passé, la salle sur demande.
- Elle m'avait manqué cette salle. S'exclama Meredith.
- Tu la connaissais ? S'étonna Sirius.
- Tu crois que les Maraudeurs étaient les seuls à la connaître ? Ça m'arrivait souvent, de venir ici. Lorsque le jeune homme dont j'étais éperdument amoureuse se pavanait dans le château avec des airs de propriétaire, au bras de petites idiotes en adoration, tout en m'ignorant superbement. Tu vois de qui je veux parler, bien sûr, un beau brun, ténébreux avec les plus beaux yeux gris qu'on puisse imaginer.
Sirius déglutit.
Les enfants pouffèrent, et James tapota l'épaule de Sirius, d'un geste compatissant.
- J'aimais bien venir dans cette salle, afin de me défouler, poursuivit elle, impitoyablement. Je frappais de toutes mes forces sur un mannequin, je trouvais ça plus sain et plus raisonnable que de t'arracher les yeux, mon amour. Ça aurait été dommage, ils sont tellement beaux, tes yeux.
Elle déposa un baiser sur ses lèvres, et il sourit.
- Tu vois, Mery, c'est quand tu parles comme ça, que je me souviens que tu es une Lestrange.
Elle lui tapota la joue.
- Tâche de ne pas l'oublier dans ce cas..
Il fronça les sourcils et grimaça.
- Il n'y a pas de danger que j'oublie.
Remus avait déjà entreposé une grande caisse en bois.
- Qu'est ce que c'est ? Demanda Harry
- Un épouvantard . Dit Remus.
- Ho ho, la voix de Velia résonna dans la tête de Sirius. Ça va pas le faire avec Cassandra
En effet, la jeune fille était livide.
- Je veux pas voir cette chose murmura t'elle. En reculant le plus loin possible de la caisse.
Sirius soupira.
- Cassy, tout va bien, je t'assure. Il ne peut pas te faire de mal.
- Si, Il le peux. Répliqua t'elle, obstinément. Je sais qu'il peut le faire. Je veux pas voir les images.
Meredith n'avait jamais vu sa fille avoir peur de quoi que ce soit.
- Cassy, ma chérie, ce n'est pas réel, tu sais. Lui dit elle, avec douceur. Ce sont juste tes peurs les plus profondes. Tu peux les affronter.
Mais Cassandra, au bord de la panique, secouait la tête, en signe de dénégation.
- D'accord, dit Sirius. On va faire autrement. De toute façon, Cassandra, Ron et Hermione ne peuvent pas utiliser l'épouvantard. Leurs peurs ne sont pas les mêmes que celles de Harry.
On va mettre des paravants. On fera quatre ateliers. Remus, tu t'occupes de Harry, James, de Ron, et Mery, de Hermione. Je m'occupe de Cassy.
- Pourquoi je ne m'occuperais pas de Harry ? Demanda James.
- Parce que c'est plus difficile d'enseigner à son propre enfant. Expliqua Remus.
- C'est sûr que t'en connais un rayon, toi, sur les rapports parents - enfants.
- Je pense oui. Vous avoir tous les deux comme amis, c'est comme si j'avais élevé deux sales gosses.
Meredith éclata de rire.
- Et toi, grogna James, en s'adressant à Sirius. Ça te pose, pas, de problème d'enseigner à ta fille ?
- Cassandra c'est différent. Il faut aussi maîtriser Velia.
- Tu veux me maitriser beau gosse ? J'espère que tu as révisé tes sorts de protections. Répliqua Velia.
- Sois gentille, tu veux, c'est déjà assez compliqué comme ça.
- Ça dépendra de toi, chéri.
- Le sortilège du Patronus, expliqua Remus, depasse de très loin le niveau de premier cycle. Aussi, ne vous attendez pas à le réussir du premier coup.
- Comment ça marche ? Demanda Harry, avec inquiétude.
- Si le sortilège réussi, vous verrez apparaître une sorte d 'anti détraqueur. Un protecteur qui jouera le rôle de bouclier entre vous et le détracteur. Le Patronus représente une forme positive. Une projection de tout ce qui sert de nourriture aux détraqueurs. L' espoir, le bonheur, le désir de vivre. Mais, à l'inverse de nous, le Patronus ne peut pas ressentir le désespoir, et le détraqueurs, ne peut pas lui faire de mal. Je me dois pourtant de vous avertir, que ce sortilège est peut être trop complexe pour vous. De nombreux sorciers, par ailleurs hautement qualifiés, ont du mal à le mettre en pratique
James et Sirius applaudirent.
- Non, dit James. Il est bon, vraiment très bon. Tu vois, Patmol, c'est pour ça qu'il est prof, et nous Auror. Aucun de nous ne serait capable d'expliquer les choses comme ça..
- Ça y est ? Soupira Remus ? Vous avez fini ?
- Combien de temps ça t'a pris, Lunard, pour réussir ce sortilège ? Demanda Sirius.
- Je sais ce que tu vas dire. Patmol. Toi tu t'y es pris en... Trois fois, si je me souviens bien.
- Quatre, en fait. C'était en deusième année. Et Cornedrue en trois fois. Mais il a toujours été meilleur que moi en sortilège.
Meredith secoua la tête
- Quelle bande de cabochard.
- Et toi, Mery ?
Elle sourit.
- Aussi brillants que vous soyez, les Serdaigle ont toujours été les meilleurs. J'ai maitrisé le patronus en deusieme année, au bout du second essai. Les enfants, on se fiche du temps que vous mettrez à réussir. Ce n'est pas le plus important. Le Patronus ne sert pas qu'à repousser les détraqueurs. Lorsque vous le maîtriserez parfaitement, vous pourrez envoyez des message à quelqu'un simplement en pensant à la personne. Il verra l'animal sous sa forme astrale, et vous pourrez lui délivrer un message, avec votre propre voix. Je vous montre.
Elle agita sa baguette, et murmura
- Expecto Patronum.
Une fumée argentée sortit de sa baguette, et prit la forme d'un chien qui se mit à bondir. Puis, il se planta devant Sirius.
- Je t'aime mon amour. Dit le chien avec la voix de Meredith.
Sirius toussota, gêné.
- Et c'est nous qu'elle traite de cabochard ! S'exclama James à Sirius. Tandis que les enfants applaudissaient.
- Maman, dit Cassandra, ton Patronus est un Chien, comme celui de papa.
- Oui. Mais tu sais, les patronus sont liés à tes sentiments, à ce qui te rend heureuse. Pour créer un Patronus, il. Faut faire appel à un souvenir heureux. Moi, mes souvenirs heureux ont presque toujours été liés à ton père.
Sirius baissa la tête, gêné. Au fond, il préférait quand elle se moquait de lui. Sans doute parce qu'il ne se sentait toujours pas digne de l'amour qu'elle lui portait.
- C'est pour ça, dit James, que mon patronus est un cerf, et celui de Lily est une biche.
- Bon, dit Remus, il serait temps de s'y mettre.
Ils se séparèrent. Et caché par des paravants fournis par la salle, ils commencèrent la leçon.
- Allez, Cassandra, tu peux le faire. L'encouragea Sirius. D'abord, le mouvement de la baguette.
Il lui prit le poignet et lui montra le geste. Ils recommencèrent jusqu'à ce qu'elle y parvienne seule.
- Maintenant, l'incantation. EXPECTO PATRONUM
- Bien, poursuivit Sirius. Maintenant, les deux ensemble. Et n'oublies pas, pour produire un patronus, il faut penser à un souvenir heureux. Plus le souvenir est heureux, plus ton patronus sera puissant. Vas y.
Elle ne produit qu'une légère brume argentée.
- C'est bien l'encouragea Sirius.
Mais au bout du quatrième essai, elle n'avait pas fait mieux.
- C'est pas juste ! J' y arriverais jamais, je suis trop nulle.
- Bien sur que non. Tu vas y arriver. Ça vient peut être du souvenir que tu as choisi.
- Ouais, bein, c'est pas de ma faute si j'ai pas de souvenir heureux.
Sirius soupira.
- Il est tard, on arrête pour aujourd'hui. Mais Cassandra. Je suis sûre que tu peux trouver un souvenir puissant.
- C'était quoi, toi, ton souvenir, la première fois que t'as fait un Patronus ?
Sirius sourit.
- C'était le premier Noël que j'ai passé chez James.
À ce moment là, Meredith passa la tête derriere le paravant.
- Alors, comment ça se passe, ici ?
- Mal ! Répliqua Cassandra, la mine boudeuse. Je suis archi nulle. Vous êtes sûrs que je suis votre fille ? On aurait pas pu m'échanger à la maternité, ou quelque chose comme ça ?
Meredith et Sirius s'échangèrent un regard amusé.
- Je peux t'assurer que tu es bien notre fille, ma chérie. Tu vas y arriver. Il faut juste que tu trouves le souvenir le plus fort, le plus beau, pour toi. Dit Meredith.
-Toi, je parie que ton plus beau souvenir, c'est avec papa, que tu l'as eu.
Meredith sourit, de ce sourire très doux, qu'elle réservait à son mari ou à ses enfants.
- Mes plus beaux souvenirs, en dehors de toi et Leo, mais aussi les pires, sont tous liés à ton père.
Sirius soupira.
Elle ne manquait jamais une occasion de lui rappeler qu'il lui avait fait beaucoup de mal. Et même s'il se savait coupable, cela le touchait toujours beaucoup.
- Le souvenir que j'ai choisi quand j'ai créé mon premier patronus, ajouta t'elle, c.'est celui de ce dernier été, avant ma première entrée à Poudlard, près de l'étang, derrière le manoir de mes parents. Ma mère venait de mourir, et ton père, à été tellement gentil et attentionné, c'était magique.
Sirius sentit sa gorge se nouer, à l'évocation de ce souvenir. Meredith était si triste, et si en colère, cet été là, il avait bien cru ne jamais réussir à la consoler.
- Bon, tu auras tout le temps de trouver un souvenir d'ici la semaine prochaine. À ce propos, pourquoi vous n'avez pas demandé à Dora de vous aider ? C'était quand même plus simple, puisqu'elle est sur place. Fit remarquer Meredith.
- J'avais envie de te voir, mon amour. Tu me manquais. Répondit Sirius en la prenant dans ses bras.
- Et Hermione ? lança précipitamment Cassandra. Elle avait horreur de voir ces effusions, entre ses parents. Comment elle s'en est sortie ?
- Et bien... Elle a presque réussi. Admit Meredith.
- Pffff, je le savais. Dit Cassandra.
- Bon, et bien j'y vais, moi. Dit Meredith. Au revoir ma chérie. Mon amour.
Ils s'embrassèrent.
- Je te raccompagne.
Les paravants disparurent.
- Bon, dit Remus, on reprendra la semaine prochaine. James, je peux te voir, une seconde ?
- bien sûr.
Tandis que les enfants sortaient, Remus se tourna vers son ami.
- Je sais pourquoi les détraqueurs ont cet effet sur Harry. Il... Il lui font revivre le jour où Voldemort a essayé de le tuer, lorsqu'il avait un an. Il entend Lily crier, et la voix de Voldemort, qui lui dit de se pousser, et... Il entend ta voix, quand tu as trouvé Lily, inconsciente.
- Pffff, je n'aurais jamais cru ça possible. Il n'avait qu'un an.
- Mais les détraqueurs font ressurgir les souvenirs les plus douloureux, et il n'y a rien dans la vie de Harry, qui soit plus douloureux que ce jour là.
- Je lui parlerais.
- Alors demanda Cassandra à Ron, tu as réussi ?
- Bein...j'ai juste sorti un peu de fumée. Et toi ?
- Pareille. Hermione a réussi. Comme toujours.
- Presque. J'ai bien réussi à produire un animal, mais il a tenu à peine deux secondes. Et toi Harry ?
- Je... J'ai pas envie d'en parler.
Ils venaient de monter dans la salle commune, lorsque James y entra.
- Harry, je peux te voir ?
Ils se rendirent dans la chambre de James.
- Remus m'a dit que tu revivais le jour où tu as été attaqué par Voldemort.
Harry hocha la tête.
- Tu sais, cela aurait pu être le pire jour de ta vie, et en effet c'était terrible. Mais.. Ta mère est vivante, tu vas bien, et grâce à vous deux, nous avons vécu quelques belles années de paix. Alors enfin de compte, ce souvenir là, est plutôt un bon souvenir, tu ne crois pas ?
- Vu comme ça...
- Oui, et c'est comme ça, que tu dois le voir. Chaque fois que tu entendras ta mère crier, tu devras faire l'effort de te souvenir, que tout va bien. Qu'elle va bien, et que vous êtes en sécurité. Tu crois que tu peux faire ça ?
Harry sourit.
- Oui, je crois que je peux y arriver.
- J'en suis sûr.
Une semaine après la reprise des cours, l'équipe des Serdaigle perdit de très peu, son match contre les Serpentard. Au dires de Dubois, c'etait une très bonne chose. Si Gryffondor battait à son tour les Serdaigle, il gagneraient la seconde place. Pour ce faire, il passa les séances d'entraînement au nombre de cinq fois par semaine. Ce qui en plus des cours de Patronus, et de leurs masse de devoirs, étaient épuisant pour Harry et Cassandra. Hermione, elle, était écrasée, par ses devoirs. Elle avait cessé de pratiquer les cours de Patronus, car elle y parvenait à peu près, et n'avait plus de temps à y consacrer. Tous les soirs, elle étalait ses nombreux livres sur deux tables, et parlait sèchement à toute personne qui tentait de lui adresser la parole.
- Je me demande comment elle y arrive. Dit Ron, un jour.
Hermione avait étalé tant de livres devant elle, qu'on la voyait à peine.
- Qu'elle arrive à quoi ? Demanda Harry.
- À assister à tous ces cours. Ce matin, je l'ai vue discuter avec le prof d'arytmancie, elles parlaient du cours d'hier, mais Hermione n'a pas pu y assister, puisqu'elle était en classe avec nous, en cours de soins aux créatures Magiques.
Et Ernie McMillan m'a dit qu'elle ne ratait jamais les cours sur les moldus, alors qu'ils ont presque tous lieux en même temps que ceux de divination. Et ceux là non plus, elle ne les rate jamais.
Mais ni Harry ni Cassandra, n'avaient le temps de se pencher sur cet emploi du temps impossible. Tous deux, avaient un devoir à rendre pour Rogue, et ils avaient attendu la dernière minute pour le faire, trop pris par leurs entraînements de Quidditch et de patronus,pour pouvoir le rédiger plus tôt..
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