Chapitre 18 LES VACANCES DE NOËL
Le réveillon s'était déroulé dans la joie et la bonne humeur. Même Cassandra semblait avoir oublié ses griefs contre son père,
Andromeda avait fait une entrée théâtrale, au bras de son mari, et James et Sirius n'avaient eu de cesse de lancer des allusions moqueuses à Remus, qui s'efforca de les ignorer.
Si Remus se montrait discret, ce n'était pas le cas de l'exhubetante Nymphadora, que la présence de ses parents ne gênait pas le moins du monde. Elle se colla à Remus presque toute la soirée.
À tel point, que Andromeda finit par prendre Sirius à part.
- Dis moi, il ne se passe rien, entre Dora et ton ami...
- James ? Voyons, il est marié.
- Ne fais pas l'imbécile, tu veux. Je te parle de l'autre...
- Remus, Andro. Il a un nom tu sais.
- Oui, bon, Remus. Alors ?
- Et si c'était le cas, quelle importance cela aurait ?
- Mais... Il est trop vieux pour elle.
- C'est vraiment tout ce qui te dérange ?
- Oui, bien sûr, quoi d'autre ?
Sirius soupira.
- Il ne se passe rien, entre eux. Ils sont amis, c'est tout. Mais si ça devient plus sérieux, je te promets qu'on t'enverra un faire part pour le mariage.
- Tu ne peux donc pas être sérieux cinq minutes ?
- Andro, ta fille est majeur, elle fréquente qui elle veut et elle n'a pas de compte à te rendre sur ses fréquentations. Rappelle toi que tes parents ne voulaient pas non plus que tu fréquentes Ted, à l'époque.
- Donc, ils se fréquentent.
- C'est tout ce que tu as retenu de ce que je t'ai dit !
- Non, tu as raison, bien sûr. Mais... J'espérais mieux pour ma fille.
- Attention, Andro, tu parles de mon ami. Remus est quelqu'un de bien. Il est sérieux, loyal, courageux...
- Ça va, ça va, ne me fait pas l'article. J'ai compris. Ce que tu peux être susceptible.
-- Toujours, dès qu'il s'agit de mes amis. Tâche de t'en souvenir.
Le reste de la soirée se passa dans la detente, en dépit de Andromeda qui se mit à harceler Remus avec des questions concernant notemment son avenir. Elle s' arrêta, lorsque Ted lui fit remarquer qu'elle gênait le jeune homme. De plus, elle croisa le regard désaprobateur de Sirius, et n'insista pas.
Ce fut un soulagement, pour Remus, de les voir partir, sur le coup des trois heures du matin. Même si cela signifiait ne plus revoir Dora.
La soirée avait été marquée par les anecdotes de Bathilda Tourdesac, qui n'avait pas manqué de se moquer de James et Sirius, et par les facéties de Dora, qui changeait son apparence à volonté, provoquant l'hilarité des enfants.
Et Sirius et Méredith, se mirent au piano, pour jouer des chants de Noël.
Lorsqu' ils regagnèrent leur cottage, Velia s'invita dans la tête de Sirius.
- Salut Beau gosse.
Sirius sourit.
- Salut Velia.
- Tu vas bien ?
- Ça ne pourrait pas aller mieux.
- Bon, alors, tâchons de faire en sorte que ça dure.
Il fronça les sourcils.
- Pourquoi, il y a un problème ?
- Non, détends toi, beau gosse, amuse toi, profite, je veille sur ta famille.
- Merci Velia. Joyeux Noël.
- À toi aussi beau gosse.
Le lendemain matin, c'est le silence qui réveilla Meredith. Un silence anormal. Léo aurait déjà dû réclamer son biberon.
Elle se tourna sur le côté. Et constata que Sirius n'était plus là.
Elle se leva, enfila sa robe de chambre, et descendit.
Une odeur de pancakes, et de bacon grillé flatta ses narines.
Elle le trouva dans la cuisine, un tablier autour des hanches, il sifflotaient vive le vent.
Cette image pour le moins inhabituelle la fit sourire.
Mais ce qui la surprit le plus, c'était Leo, assis sur le tapis, près du canapé, près de lui, assise en tailleur, sa fury de fille faisait voler une petite balle en mousse jaune, à la hauteur du bébé, qui tentait de l'attraper en éclatant de rire.
- Tu vois, Leo, disait elle, c'est un vif d'or, et si tu l'attrapes, tu gagnes. Un jour, tu deviendras aussi fort que Harry. Mais, il faudra t'entraîner, hein, parce que tu sais, Harry, c'est le meilleur attrapeur du monde.
Meredith s'approcha de ses enfants.
- salut maman.
- Salut ma chérie. Dis moi, qui es tu et qu'as tu fait de ma fille, tu sais, grognon, sale caractère, susceptible.
Cassandra sourit, et Méredith eut le souffle coupé. Qu'est ce qu'elle ressemblait à son père, en cet instant.
- Je crois qu'elle a décidé d'être plus gentille.
- Ce sont tes resolutions pour le nouvel an ?
- On peut dire ça.
Meredith ébouriffa la tête de sa fille.
- Tu devrais t'habiller. Dès qu'on aura avalé le petit déjeuner pantagruélique que ton père nous a gentiment préparé on partira chez les Potter, pour voir si le père Noël est passé.
Meredith lui adressa un regard condescendant.
- Maman, je sais que le père Noël n'existe pas, depuis que j'ai cinq ans.
- Toi peut être, mais pas Leo.
- Il est trop petit pour comprendre.
- Qui sait ?
Cassandra attrapa la balle sous le nez de son frère, et sans mème regarder sa mère, lança.
- Tu serais d'accord pour adopter un loup ?
Sirius qui venait de boire une gorgée de café, la recracha aussitôt, en s'étouffant à moitié.
Cassandra se tourna vers lui, un sourire moqueur aux lèvres.
- Je plaisante. Papa.
Meredith pouffa et se tourna à son tour vers son mari, qui toussait et crachait.
- Elle plaisante. Le rassura t'elle.
Fière de l'effet qu'elle avait produit sur son père, Cassandra se redressa.
- Bon, je vais m'habiller moi. À plus.
Et elle gagna l'escalier en sautillant.
Sirius lui adressa un regard peu amène, qu'elle ignora superbement.
Meredith embrassa le duvet brun, sur la tête de son fils, et rejoignit son mari.
Celui ci, les yeux rougis, des larmes brillant au coin des yeux à force d'avoir toussé, prit une mine renfrognée.
Meredith posa une main sur son épaule, et déposa un baiser sur sa joue.
- Plus gentille, hein ?
- Elle adore te taquiner.
- Elle adore me faire enrager oui.
- C' est de ta faute, aussi, tu réagis au quart de tour
- Ne t'en fait pas, je me vengerai.
- Je n'en doute pas.
Ils venaient de finir le petit déjeuner, et fin prêt, il s'apprêtaient à se rendre chez James et Lily, lorsque la tête d'Harry, apparut dans la cheminée.
- Bonjour, lança t'il à la cantonade. On attend plus que vous, pour ouvrir les cadeaux.
- On arrive. Lança Sirius.
Les uns après les autres, ils passèrent par la cheminée et se retrouvèrent dans le salon des Potter.
Jame sourit à Sirius.
- J'espère que vous avez eu le temps de déjeuner. Harry et Ron étaient très impatients d'ouvrir leurs paquets.
- Tant qu'on ne trouve pas de loup dedans....repondit Sirius.
- Quoi, t'en as encore après ce loup ?
- Non, c'est juste Cassandra qui... Laisse tomber.
James lui adressa un regard oblique.
- Bon, alors ? S'impatienta Harry. Maintenant qu'ils sont là, on peut ouvrir les cadeaux ?
Lily leva les yeux au ciel.
- Oui, allez y.
Ils se ruèrent sur les paquets.
Le premier paquet qui portait son nom, était un long paquet, soigneusement enveloppé.
Avant même de l'ouvrir, elle sut ce que c'était.
- Un balai ! S'écria t'elle.
James lui sourit.
- Et bien, étant donné ce qui est arrivé au balai de Harry, il lui en fallait un autre. Et je ne pouvais pas en offrir un à Harry, sans vous en offrir un à vous deux aussi. Et puis, il faut bien ça, pour avoir une chance de remporter la coupe, malgré vos points de retard.
- À nous deux ? S'exclama Ron. Ça veut dire que moi aussi...
- Oui, Ron, approuva James. Toi aussi.
- Wouah, Monsieur Potter, vous êtes les gens les plus généreux que je connaisse.
- Mais non. Allez ouvre le..
Cassandra avait déjà déballé son paquet, et brandissait fièrement son balai.
- Wouah ! S'écria Harry qui venait d'en faire autant. Un Eclair de feu ! Merci papa.
- C'est le plus beau balai que j'ai jamais vu ! S'exclama Ron. Mes frères vont en faire une jaunisse, quand ils vont le voir.
- Fais gaffe qu'ils ne te le prennent pas dit Hermione
- Faudra qu'ils me passent sur le corps. Affirma t'il.
- Hermione... Dit Lily, j'ai réussi à empêcher James de t'offrir un balai, parce que je crois savoir que tu ne les portes pas vraiment dans ton cœur, alors, je t'ai choisi quelque chose qui me semble plus adapté à tes goûts.
Elle lui tendit un paquet.
Hermione arracha le papier cadeau, et découvrit un suberbe livre ancien, relié.
- Oh, je le connais, même si le notre n' était pas aussi beau. S'écria Ron. C'est les Contes de Beadle le Barde. Ma mère nous le lisait quand on étaient petits
- De quoi te familiariser encore d'avantage, avec le monde sorcier. Dit James.
- Oui, dit Sirius, et ça c'est le livre que je t'ai promis. J'espère qu'il n' y aura pas d'histoire en double.
- Oh, ce ne serait pas très grave.
- J'ai peur de ne pas être très original. Dit Remus, en lui tendant un paquet à son tour.
- l'histoire des grandes familles de sorciers à travers les âges.
- Wouah, dit Sirius, il y a de grande chance que les Black et les Potter y figurent. Tu verras, Hermione, l'histoire des Black est absolument passionnante, on y parle de Meutres, de tortures, et de magie noire, depuis la nuit des temps.
- Ne l'écoute pas, dit Remus, on y parle aussi de Dumbledore, des Flamel, et de beaucoup d'autres sorciers.
- Une ode aux sang pur. Soupira Sirius.
- Tous les sang pur ne sont pas des monstres assoiffés de sang. Dit Remus.
- Heureusement, dit James, il y les Potter.
- Sauf que les Potter figurent aussi sur l'arbre généalogique des Black.
- Oui, mais nous, on a amélioré la branche.
Sirius leva les yeux au ciel.
- Pour vous, ajouta Remus en s'adressant à Ron, Harry et Cassandra, j'ai choisi...
- Pourvu que ce ne soit pas un livre. Soupira Ron.
- Non, Ron, reprit Remus, qui l'avait entendu. j'y ai bien pensé mais j'ai opté pour une boîte d'accessoire et d'entretien pour vos balais.
- Bon, dit Sirius, si vous ouvriez les nôtres, maintenant ?
Cassandra se saisit du paquet et arracha le papier, découvrant le carton.
- ouiiii ! Cest exactement ce que je voulais.
- Le vendeur moldu m'a assuré que c'était ce qui se faisait de mieux. Je t'ai pris des jeux, il paraît que c'est ce qui se vend le plus. Du coup, je vous en ai pris un à chacun.
En effet, les garçons et Hermione venaient de déballer leur paquet.
- Comment ça marche, ce truc ? Demanda Ron.
- Ah, ces sorciers, dès qu'il ne s'agit plus de magie, ils sont perdus.
Elle leur expliqua comment fonctionnait les consoles.
Andromeda et Bathilda leur avait offert des jeux de société,
Mais Andromeda avait un cadeau suplémentaire pour Cassandra.
De sa belle écriture fine et racée, elle avait laissé un mot, dans le paquet qu'elle avait déposé pour la jeune sorcière.
- Ma chère Cassandra,
Parce que tu es l'aînée de la nouvelle génération de Black, j'ai pensé que tu méritais un cadeau suplémentaire.
J'espère qu'il t'aidera à te souvenir, que quoi qu'il arrive, quoi que tu fasses, tu es et tu seras toujours une Black. Pour que tu n'oublies jamais qui tu es et d' où tu viens.
Avec toute mon amitié,
Ta cousine Andromeda.
C'était un collier en or. Au milieu du medaillon, une petite étoile scintillait. Au bout de la branche gauche de l'étoile, il y avait la lettre B majuscule, et à droite, la lettre L. En haut de l'étoile, deux cœurs en or comme les lettres, s'entrelacaient, en bas, il y avait un petit gryffond.
--Wouah ! Maman regarde.
- Et bein, s'exclama Sirius, elle ne s'est pas moqué de toi.
- Tu en prendras grand soin, hein, ma chérie ? Dit Meredith en lui attachant autour du cou.
Les Weasley avaient également envoyé des cadeaux des pull aux couleurs de Gryffondor, pour les enfants, des écharpes pour les hommes et des châles pour les femmes. Celui de Meredith arborait un aigle Royal, et était aux couleurs de Serdaigle.
- Et moi, demanda Velia, à Cassandra, j'ai pas droit à un cadeau ?
- Et quel cadeau peut on offrir à une fury ? Demanda Cassandra.
- Un massacre ?.
- Et qui veux tu massacrer ? Demanda t'elle, méfiante.
- bein, maintenant que les Lestrange sont derrière les barreaux, Je vois pas trop.
- Ne t'en fait pas, c'est pas les méchants qui manquent dehors.
- Peut être Rogue, ou cette peste de Malefoy.
- Pour ça, il faudra attendre la rentrée.
- Je suis patiente.
Après le déballage des cadeaux, les enfants voulurent essayer leur balais. James et Sirius prirent les leur, et les accompagnèrent dans le parc.
Ils disputèrent un match. Les adultes contre les enfants.
James était attrapeur, il avait toujours rêver d'être à ce poste, Sirius était gardien, et Velia était poursuiveuse.
Chez les enfants, Cassandra était poursuiveuse, Harry attrapeur, et Ron gardien..
Sirius realisa très vite que Velia avait un pied, ou plutôt une force, dans chaque camp. James et Harry rivalisaient d'audace, d'adresse et de vélocité. Lorsque Lily les appela pour manger, les enfants avaient battus les adultes trois manches à cinq. Vexés, James et Sirius se promirent de prendre leur revanche.
L'après midi, les enfants se ruèrent sur leurs consoles
- Comment un jeux moldu, peut il être plus intéressant que la magie ? S'étonna James.
- Bein, viens essayer. Lui proposa Harry.
James se prit rapidement au jeu.
- Tu devrais essayer, Sirius. Lui dit il.
Cassandra lui préta sa console à son père, mal lui en prit.
Les deux adultes se lancèrent aussitôt un défi, les enfants eurent bien du mal, à récupérer leur consoles.
Lorsqu'ils les lachèrent enfin, James s'eclama.
- Il m'en faut une.
- Moi aussi renchérit Sirius.
- Et comme ça tu auras le temps de t'habituer à la défaite patmol.
- Là, tu rêves Cornedrue.
- Des gamins ! Soupira Lily.
Le lendemain, Lily avait expédié les enfants chez Sirius et Méredith, afin de faire un peu de ménage.
Ils jouaient à la console, et Hermione lisait.
Sirius descendait les marches de l'escalier menant à l'étage, lorsque quelque chose lui passa entre les jambes. Il fronça les sourcils, mais avant de comprendre ce qui venait de se passer, le gros chat roux d'Hermione se faufila à son tour entre ses jambes, il manqua tomber, et eut tout juste le temps de se raccrocher à la rembarde.
- HERMIONE ! Hurla t'il..
En bas des marches, Meredith qui avait assisté à la scène riait.
- Ça te fait rire ? Bein imagine que je tienne Leo dans les bras ?
Evidemment, là, c'était nettement moins drôle..
- Hermione. Appela t'elle à son tour.
- Oui ? Demanda la jeune sorcière.
- Ton chat ! Grogna Sirius entre ses dents.
Mais elle n'eut pas le temps de répondre. Un cri strident venu du salon, les interrompit.
- HERMIONE ! Criait Ron. TA SALETÉ DE CHAT ESSAIE ENCORE DE BOUFFER CROUTARD !
- Croutard ? Demanda Sirius,
Meredith grimaça.
- C'est le rat apprivoisé de Ron.
- Tu veux dire qu'il y a un rat, dans notre maison ?
- J'en ai peur.
- Je hais les rats !
- Je sais, mais ce n'est qu'un rat des champ, innoffensif
- RON !
- Oui, monsieur Black ? Heu, Sirius.
- La prochaine fois que tu viens ici, dit Sirius le plus calmement possible, d'une voix glaciale. Laisse ton.. Rat, chez James, tu veux ?
Ron déglutit.
Sirius descendit les marches, et Ron se hâta de cacher Croutard derrière son dos, pour le soustraire à la vue de Sirius.
- et en attendant, dit encore l'Auror, je te suggère vivement de le mettre dans la chambre de Cassandra. Parce que si jamais, je trouve cette fichue bestiole sur mon chemin, je le jette en pâture au chat d'Hermione..
Ron déglutit de nouveau.
- Oui m'sieur.
Une fois qu'il fut monté Sirius soupira.
- C'est plus une maison, c'est un zoo.
- Ce n'en était pas déjà une, avant, avec un cerf, un chien et un loup ?
- hum, très drôle, ma chérie.
- Allez, détends toi, ce n'est qu'un rat, parmi d'autres. Ce n'est pas Peter.
- Dommage. Je l'aurais donné à bouffer au chat.
Meredith leva les yeux au ciel.
Dans l'après midi, Sirius aperçut Cassandra. Elle était assise dans un fauteuil, la tête dans ses mains, seule et pensive.
Il fronça les sourcils, et vint s'accroupir près d'elle.
- Cassy, ça va pas ?
- Si.
- Pourquoi es tu toute seule, ou sont tes, amis ?
- Ils sont chez Lily.
- Pourquoi tu n'es pas avec eux ?
- J'avais pas envie.
- Qu'est ce qui ne va pas ?
- Rien, c'est juste que des fois, j'ai juste envie d'être seule.. Tu sais, avant, j'étais tout le temps toute seule. Maintenant, je suis tout le temps avec eux, et des fois, c'est trop..
- Hum, je vois. Et que dirais tu de venir faire un tour, avec ton vieux père ?
Elle sourit.
- On va ou ?
- Là ou le vent nous poussera.
- On va voler en balais ?
- On peut faire mieux que ça. Viens.
Mery ? Cassy et moi, on va faire un tour.
Ils se dirigèrent dans le garage, et Sirius retira la housse de la moto.
- En moto ? Demanda Cassandra.
- Ouep. Tiens, mets un casque
- Il le faut vraiment ?
- Voyons voir, est ce que j'ai envie que ta mère me tue à coup de Doloris si tu te fracasses le crâne ? Non. Alors oui, il le faut.
- Mais, t'en mets pas toi.
- Mais moi j'ai pas treize ans.
Elle soupira, mais n'insista pas.
Dès que la moto démarra, dans un bruit de tonnère, elle poussa un cri de joie. Puis, il accéléra, et elle noua ses bras autour de sa taille.
- Plus vite ! Cria t'elle.
Il accéléra encore, et la moto décolla. Elle poussa un un hurlement de bonheur.
Ils frôlèrent la cime des arbres, le clocher d'une église, redescendirent pour frôler l'eau d'un étang, et remontèrent rapidement.
Apercevant une petite ville, ils redescendirent. Et Sirius gara la moto devant un pub.
- Alors, ça t'a plu ?
- C'était trop génial. Je veux une moto.
Sirius grimaça.
- Ta mère va me tuer.
Il posa un bras derrière le dos de sa fille, et ils entrèrent se réchauffer dans le pub.
- Qu'est ce que tu veux ?
- Une bieraubeure.
- Désolé, mais, c'est un pub moldu, murmura t'il, ils n'ont pas ça, ici. Un chocolat chaud ?
Sirius. Commanda une bière de Noël, et un chocolat chaud.
Ils burent tout en discutant de choses et d'autres. De Poudlard, de ses amis, c'était une conversation amicale et agréable.
Cassandra aurait voulu que ça dure toujours.
Ils quittèrent le pub, et marchèrent le long des trottoirs, admirant les décorations. Elle enroula ses bras autour de celui de son père. Sirius sourit. Lui non plus, ne voulait pas que ça s'arrête.
Ils retournèrent à la moto, et rentrèrent au cottage. Dans le garage, Cassandra se tourna vers Sirius, le visage rayonnant.
- T'es un super papa. Je t'aime. C'était trop genialissime. On le refera ?
Elle le serra dans ses bras, et ému, Sirius referma ses bras autour d'elle..
- Si ta mère, ne me tue pas avant. C'est toi, qui est une fille géniale, Cassy.. Je t'aime très fort.. Et quoi que tu fasses, quoique tu dises, même si on n'est pas toujours d'accord, tous les deux, même si on se dispute, ou que tu fais des choses qui me mettent très en colère, je ne cesserais jamais de t'aimer. Tu es ma petite fille, et tu seras toujours ma petite fille. Même quand tu auras des enfants, et que je serais un vieillard à moitié sénile. Rien ne pourra changer ça.
Des larmes émues pleins les yeux, Cassandra enfoui son visage dans le manteau de son père.
- Je t'aime très très fort.
Meredith était furieuse. Comment Sirius avait il pu emmener leur fille sur sa maudite moto ? Elle allait le tuer.
Puis, ils étaient rentrés, et elle se rua dans le garage. En entendant la conversation entre le père et la fille. elle s'arreta, émue. Elle se hâta de rentrer avant qu'ils ne la voient.
Ils rentrèrent, et apercevant Meredith, il s'arreta.
- Mery, je..
- Chut. Dit elle. Elle se lova dans ses bras.
- Je t'aime. Tu es un père exceptionnel.
Il soupira, soulagé.
Et les vacances de Noël s'achevèrent.
Ils regagnèrent Poudlard.
Avant de transplaner Sirius se tourna vers Meredith.
- Je reviendrais plus souvent, je te le promets.
- Je t'attendrais.
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