Chapitre 17 JOYEUX NOËL

Cassandra en voulait à son père. Elle était furieuse. Et puis, elle s'inquiétait pour le loup. Et s'il profitait de ce qu'elle était loin, pour le traquer et le tuer ? C'était la première fois qu'elle s'attachait à un animal, elle ne parvenait pas à comprendre, pourquoi elle y attachait tant d'importance. Mais, confusément, elle sentait qu'il avait besoin d'elle, et elle de lui.

La porte de l'infirmerie s'ouvrit sur Harry, Ron et Hermione.
- Tu es prête ? On va rater le train.
- Ils sont partis ? Demanda t'elle.
- Qui ? Demanda Ron.
- Les Auror. Elle avait faillit dire les horreurs. Mais par égard pour Harry, elle s'était retenue.
- Oui. Et ton père m'a dit de te dire qu'il serait à la gare. Précisa Harry.
Elle se sentit soulagée. Elle n'aurait pas à transplaner avec lui, et il rentrait, donc, il ne courrait pas après le loup. Tant mieux. Rasserenée, elle sauta à bas du lit, et les suivit.
- On s'est permis de récupérer tes affaires. Dit Hermione.
- Et j'ai aussi ton hibou. Ajouta Ron.
Ils descendirent, et rejoignirent le groupe d'élèves qui rentrait eux aussi chez eux pour les vacances de Noël.

Le trajet fut joyeux. Cassandra, enfin détendue, était prête à passer de. Bonnes vacances, entourée de ses amis. L'année précédente, elle avait été la seule à rentrer. À ce moment là, elle s'était sentie faible, et épuisée, Velia aspirait peu à peu son énergie, afin de se libérer de son emprise, et elle avait bien failli la tuer. Mais les choses étaient différentes, à présent. Velia n'était plus la fury vindicative, avide de meurtres. Elle était devenue une amie fidèle et protectrice. Et c'est avec enthousiasme, que Cassandra s'apprêtait à vivre de grands moments de plaisir, avec ses amis.

Sirius et James avaient quitté le château de bonne heure. Puisque Harry rentrait, leur quête devenait inutile. Remus les accompagnait. Il avait quitté avec regret Nymphadora.
Mais il la reverrait à Noël, Lily avait invitée la famille Tonks au grand complet.
Andromeda avait un peu protesté que c'était à elle de les inviter, mais elle avait finalement cèdé, au vif soulagement de Lily.

Privée de l'aide et du soutien de son mari, Lily avait dû procéder à la décoration de la maison, toute seule, et elle devait bien reconnaître que c'était réussi.
Un grand sapin, joliment décoré illuminait la salle à manger, des guirlandes multicolores, ornaient les pièces de la maison, et à l'extérieur, la féerie de Noël prenait tout son sens. Un traîneau sur lequel était assis le père Noël, tiré par des Rennes, regorgeait de paquets au papier d'or et d'argent, de temps en temps, l'homme à la barbe blanche lançait "Ho ho ho" .
Les Rennes agitaient leurs belles têtes garnies de bois, et le nez rouge de Rodolphe s'allumait lorsque quelqu'un marchait dans l'allée.
Un bonhomme de neige, retirait son chapeau pour saluer les visiteurs en leur souhaitant un joyeux Noël.
Les lutins du père Noël glissaient sur une petite patinoire en riant aux éclats, un immense sapin brillait de mille feux, sur le côté, et un grand cerf, accompagné de sa biche, et d'un faon relevaient la tête, par intermittance. Près d'eux, un loup gris et un grand chien noir, se reniflaient le museau, deux chiots noirs, se disputaient une balle de tennis et grognaient en secouant la tête.
Et partout, des guirlandes électriques illuminaient des scènes bucoliques.

James, Sirius et Remus, n'avaient pas assez d' yeux pour tout voir.
- Et bein ! S' exclama Sirius. Elle a mis le paquet.
- Oui, elle a même pensé aux Maraudeurs. S'eclaffa Remus.
- Hum, le faon, c'est Harry, dit James, et j'adore la biche. Quand aux chiots.. .
- Cassandra, je suppose. Soupira Sirius. Si seulement c'était aussi simple. Et Leo.
James exerça une légère pression amicale sur son épaule.
- Il manque un personnage dit James.
Ses deux amis haussêrent un sourcil.
- Dora. Dit il.
Remus déglutit.
- Voyons voir, enchaîna Sirius, est ce que ça existe une louve maladroite ?
- Ce serait sûrement la seule. Pouffa James.
- Je ne sais même pas pourquoi vous parlez de ça. Il n'y a rien entre nous. Elle est drôle, intelligente, mais je suis trop vieux pour elle, et puis.... Vous savez bien qu'avec mon...
- Petit problème de fourrure ? Coupa James.
- Tu as peur que vos enfants naissent avec une queue touffue ? Pouffa Sirius.
- C'est pas drôle Patmol..
- Écoute, reprit il plus sérieusement. Tout ce qu'il faut que tu comprennes, c'est que si tu l'aimes, et si elle t'aime, alors le reste n'a aucune importance.
- C'est pas si simple.
- Bien sur que si. Répliqua James.
- Mais si tu veux un conseil, reprit Sirius, évites sa mère, autant que possible. Andromeda à beau avoir l'esprit ouvert, elle reste une Black, et même si j'adore ma cousine, dès qu'il s'agit de sa fille, elle est un brin possessive,
- Fais gaffe à tes poils. Pouffa James.
- On fait plutôt dans la décapitation, dans la famille.
- Hooo, gare à ta tête, Lunard, elle finira accrochée au mur, dans le salon D'Andromeda Tonks.
Remus leva les yeux au ciel.
- Des fois les gars, je vous déteste.
Sirius et James éclatèrent de rire.

Lily était dans la cuisine. Ils entrèrent
Et James attrapa Lily par la taille, et la souleva à bout de bras.
- Bonjour lily Jolie. Tu m'as manqué.
- Toi aussi. Mais repose moi, tu veux.
- Tes désirs dont des ordres PEC.
Il la reposa doucement et l'embrassa avec douceur.
- Tu m'as l'air bien joyeux.
- Toujours, quand je tiens la plus belle femme du monde dans mes bras.
- Flatteur. Ça va Remus ?
- Oui, bonjour Lily.
- Ta chambre est prête.
- Tu es une perle.
- Et moi ? Dit Sirius, en s'assayant sur la table. Tu ne me dis pas bonjour ?
- Descends de ma table.
Sirius attrapa un beignet.
- Oui m'dame. Bon, je vous laisse. Il est temps pour moi, d'aller retrouver une joie brune aux yeux de biche, et un petit sorcier qui me manquent terriblement.
- Embrasse les pour moi. Dit James.
- Je n'y manquerais pas.
- Et pour moi aussi. Ajouta Remus.
- Pas de soucis.
Il reprit un beignet.
- Hum, Lily, tu es vraiment une cuisinière hors pair. Tu devrais donner des cours à Meredith. C'est une femme extraordinaire, mais sa cuisine... Laisse franchement à désirer.
- File ! Au lieu de dire des bêtises.

Meredith était nerveuse. Sirius allait arriver d'une minute à l'autre, et la maison était dans un désordre indescriptible. Elle était fatiguée. Leo en plus de s'amuser à déplacer des objets, mettait des dents. Il pleurait jours et nuits.
Il venait enfin de s'endormir, et elle en profitait pour mettre un peu d'ordre.

La porte s'ouvrit, et Sirius entra.
- Mery ?
- Chut ! Tu vas le réveiller.
Il fronça les sourcils.
- Qu'y a t'il ?
- Je... Je suis fatiguée. Il met des dents, et je..je suis désolée. J'aurais dû.. Je... la maison...
Il la prit dans ses bras, lui souleva le menton, et planta ses yeux dans les siens.
- Mery ? Je m'en fiche de la maison. Hé, tu es fatiguée. Écoute va te reposer, et moi, je m'occupe de tout.
- Non, je... toi tu travailles, et moi, c'est à moi de m'occuper de la maison et de Leo...
- Stop ! Les tâches se partagent, Mery. Tu n'es pas un elfe de maison.. Alors voilà ce qu'on va faire, toi, tu vas prendre un bain, et te reposer, et moi, je m'occupe du reste. Ce soir, notre fury de fille va arriver, et tu auras besoin de toutes tes forces pour la, supporter. Elle est.. Comment dire, un brin furieuse contre moi.
- Que s'est il passé ?
Il lui raconta l'épisode du loup...
- Cette gamine n'en fait toujours qu'à sa tête. Tu as bien fait de la punir. Mais tu aurais dû être plus sévère.
- James m'a convaincu du contraire.
- James ne sait pas ce que c'est de gérer un enfant comme elle.
Il soupira.
- Arrête de t'inquiéter, tu veux, je gère. Allez, va te détendre.
Elle lui sourit et l'embrassa.
- Je t'aime.
- Moi aussi.
Dès qu'elle eut disparu, Sirius soupira. Il sortit sa baguette.
Quelque fois, il aurait aimé x c zeavoir un elfe de maison. L'espace d'une seconde, il songea à Kreattur, et grimaça. Pas question que cette vermine mette les pieds chez lui.

Meredith dormait profondément, lorsque Leo poussa son premier cri.
Sirius le prit dans ses bras, et se hâta de l'emmener en bas.
La maison étincellait. Il fit manger le bébé, le changea, et s'installa sur le tapis, dans le salon, et joua avec lui.
Il faisait léviter des cubes, que le bébé essayait d'attraper. Il poussait des cris de joie.
La cheminée, crépita soudain, et la tête de Lily apparut.
- Meredith ?
- Elle dort. Répondit Sirius. Mais entre.
- J'ai pensé qu'elle devait être un peu occupé avec Leo. Je vous ai préparé un repas.
Il se leva et prit le plat des mains de lily.
- Tu es une perle. Lily.
- c'est pas grand chose. Vous venez manger à la maison, ce soir ?
- Si tu me prends par les sentiments.
- Il est magnifique ton fils.
- Oui, il ressemble à sa mère.
- Moi je trouve qu'il te ressemble. Il a tes yeux.
Il soupira.
- La marque des Black. J'espère que c'est tout ce que je lui aurais transmis.
- tu es trop dur avec toi même.
- Et toi trop indulgente.
- Je ne crois pas. A ce soir ?
- bien sûr. J'apporte le vin.
- Ça marche.

Le Poudlard express entra en gare. La nuée d'élèves descendit.
Harry, Ron, Hermione et Cassandra, descendirent sur le quai, et rejoignirent James, Lily, Meredith et Sirius.
Tandis que Harry se jetait dans les bras de sa mère, Cassandra passa fièrement devant son père, et embrassa Meredith.
Sirius soupira.
- Bonjour gamine.
Elle haussa les épaules.
- Cassandra, tu dis bonjour à ton père - Bonjour. Dit elle du bout des dents.
Meredith soupira. Black jusqu'au bout des ongles, cette petite.

Ils se séparèrent, et Tandis que les Potter regagnaient leur manoir, avec Ron, les Black, retournaient dans leur cottage avec Hermione.

À peine arrivée, Cassandra conduisit Hermione dans sa chambre.

Une demi heure plus tard, ils se rendaient chez les Potter.

Tandis que les enfants se ruaient dans la chambre de Harry, les adultes s'installaient dans le salon.
Lily en profita pour annoncer qu'elle avait invité les Tonks pour le réveillon de Noël.
James et Sirius se tournèrent vers Remus.
- et bein voilà, Remus, ce sera le moment d'annoncer à Andro que sa fille te plaît. Lança James.
-Ne t'en fait pas, je tacherais de calmer la fureur de ma cousine. Reprit Sirius.
- Hum et puis, s'il n'y arrive pas ta tête fera un magifique trophée, dans le salon des Tonks.
- Mais de quoi parlez vous ? Demanda Lily.
- Ne les écoute pas, Lily, ils sont en boucle, la dessus.
- En boucle sur quoi ? Pourquoi Andro voudrait elle tuer Remus ?
- Parce qu'il est amoureux de sa fille.
- Dora ? S'exclama Lily, en écarquillant les yeux.
Remus soupira.
- Mais non. Je la trouve drôle, gentille, intelligente, et courageuse, et vraiment très jolie, mais ça s'arrête là. De toute façon. Je suis trop vieux pour elle.
- De treize ans. Confirma Sirius.
- En effet, admit il, sans compter mon, comment tu dis, déjà ? Petit problème de fourrure.
- Je suis sûre que Dora s'en ficherait totalement. Dit James
Sirius grimaça.
- Dora, sans doute, mais...pour Andro... sans vouloir te vexer Rem, tu sais que pour moi, ce n'est pas un problème, mais.. On a été élevé dans le mépris des hybrides. Merlin, que je hais ce mot. Et j'ai bien peur que ma cousine ne soit pas aussi ouverte d'esprit que sa fille.
Remus se crispa.
- De toute façon, dit il, cette conversation n'a pas lieue d'être. Il n'y a strictement rien entre cette jeune fille et moi. Je trouve sa compagnie rafraîchissante et agréable, rien de plus.
- Si tu le dis. Répondit James.
- En tout cas sache que moi, je n'y verrais aucun inconvénient. Reprit Sirius. Le seul loup que je voudrais voir disparaitre c'est celui qui rode dans le parc de Poudlard.
- Pourquoi ? Demanda Lily.
- Je le trouve un peu trop familier.
-Il fait une fixette sur cet animal. Dit James.
- Disons que j'ai un mauvais pressentiment.
- Les pressentiments de Sirius. Ricanna James.
- Combien de fois nous a t'il dit ça ! S'esclaffa Remus
- Oh à peu près chaque fois que nous partions en mission. Repliqua Lily.
- C'est ça, moquez vous, n'empêche qu'elles se sont souvent révélées exacts.
- Coïncidences. Répondit Remus.
- On était en guerre, précisa James, c'est normal que de temps à autres ça ce termine mal.
- Votre mauvaise foix, me désespére. Dit il.
- Ça y est. Dit Meredith, vous l'avez vexé.
- Pas du tout. Il m'en faut plus, crois moi.
Mais sa mine boudeuse, disait le contraire.

Le repas fut relativement calme.
Cassandra s'efforçait d'éviter d'avoir à parler à son père. Et lui répondait du bout des lèvres.

Le lendemain matin, la neige était tombée en abondance. Les enfants se rejoignirent chez les Potter, pour une partie de boule de neige. Et la fabrication d'un bonhomme de neige.
Sirius et James se joignèrent à eux, et
Les enfants les prirent aussitôt pour cible. Les deux Auror durent battre en retraite lorsque Velia décida de s'en mêler. Elle regroupa une mini tornade de neige, qui retomba en pluie sur les deux hommes.

Ils rentrèrent boire un lait de poule, pour se réchauffer.

Fasciné par le sapin, Leo observait les boules et les guirlandes. Il agita ses petites mains, au moment où Sirius entrait dans la pièce. Un petit blaireau s'envola aussitôt et il l'attrappa avec un gloussement de joie.
- Oh non, s'empressa de dire Sirius. Tu es trop jeune pour choisir ta maison. Et puis, quitte à le faire, choisit plutôt Gryffondor. Ce sont les meilleurs.
- Sirius ! Intervint Meredith. T'as pas honte ! N'essaie pas de l'influencer tu veux. Il choisira la maison dans laquelle il veut aller.
- Oui, oui, tant que ce n'est pas Serpentard.
- Que se passe t'il ? Demanda Lily.
Meredith lui tendit le petit blaireau en plastique.
- Sirius tente d'influencer Leo pour qu'il choisisse d'aller à Gryffondor.
- Pas du tout. Se défendit ce dernier. Mais dans la mesure où Cassandra est à Gryffondor, je pense qu'il serait plus juste qu'il y aille aussi.
- Tu veux instaurer une nouvelle tradition ? Demanda Meredith, tandis que James et Remus approchaient à leur tour. Les Black nouvelle génération doivent impérativement rejoindre les lions ?
- Pourquoi pas ? Répondit il d'un ton narquois. Dans la mesure où je suis le dernier des Black à pouvoir procréér, je trouve juste d'être le précurseur d'une nouvelle tradition familiale. C'est pourquoi je proclame que mes enfants et petits enfants, devront rejoindre les lions.
Meredith lui donna une tape sur la tête.
- TES enfants ? Dit elle.
- Aie. Oui, enfin nos enfants...
- Et si moi j'ai envie que NOS enfants aillent à Serdaigle ?
- Oh Mery, je t'en pries pas Serdaigle. Ils vont s'ennuyer à mourir la bas.
- Tu me trouves ennuyeuse ?
- Attention, Sirius, s'esclaffa James, tu t'engages sur une pente glissante.
- Non, ma chérie, tu es l'exception qui confirme la règle. Dit il avec un grand sourire.
- Bien rattrapé. Gloussa Remus.
- Mais reconnais que les aigles sont en grande majorité prétentieux, donneur de leçons et mortellement ennuyeux.
- Les lions mâles, précisa Meredith, sont indisciplinés, arrogants, irréfléchis et la taille de leur cerveau est proportionnelle à la taille de leurs muscles. À savoir, ridiculement petite.
- Eh ! Protestèrent ensemble James et Sirius.
- Hum, dit Reprit Remus. Vous ne croyez pas que cette conversation, en plus d'être stérile est un peu prématurée, étant donné que Leo n'a que huit mois.
- Remus, La voix de la sagesse, clama. Meredith. Comme toujours. Tu aurais mérité d'aller chez les Aigles.
- Oui, mais lui, il est intelligent, il n'avait pas envie de mourir d'ennuis. Renchérit Sirius.
Remus soupira.
- Quelques fois, dit il, je crois que j'aurais aimé m'ennuyer.
James, Lily et Sirius eclatèrent de rire
- Plus sérieusement reprit Sirius je me fiche de la maison dans laquelle ira Leo, j'espère quand même, qu'il n'ira pas à Serpentard.
- Mon chéri, dit Meredith, tes parents ont passé toute ton enfance à érigée des règles que tu as toutes transgressé, alors peut être que si tu rabâches à ton fils qu'il doit aller chez les lions, il finira par aller chez les serpents, juste pour t'embêter.
Sirius grimaça, puis, un sourire narquois étira de nouveau ses lèvres
- Dans ce cas, peut être que si je le pousse à aller chez les serpents, il ira se jeter chez les lions par pur esprit de contradiction.
Tandis que James, Lily et Remus pouffaient de rire, Meredith leva les yeux au ciel.
Leo bailla et elle se tourna vers son mari, toujours agenouillé près de l'enfant.
- Va plutôt coucher ton fils, au lieu de dire des bêtises.
Sirius soupira.
- Oui m'dame.
Il saisit le bébé, et grimaça.
- Viens avec moi, mon chéri, et pendant que je changerais ta couche, je t'expliquerais pourquoi tu ne dois pas aller chez les serpents.
Meredith leva de nouveau les yeux au ciel, tandis que James, Lily et Remus éclataient de rire.
- Il n'y a rien de plus têtu qu'un Black ! Dit elle.
- Oh si, s'esclaffa James, il y a les Lestrange.
Ils rirent de bon cœur.

Sirius entra dans la chambre de son fils. Lily avait gardé la chambre du bébé intact, ainsi lorsque Meredith lui rendait visite, le petit avait sa propre chambre.
Il le changea rapidement et le coucha. Mais en dépit de sa fatigue, Leo se mit à pleurer.
- OK, soupira Sirius.
Il reprit le bébé dans ses bras, et s'installa dans le rocking chair.
- Très bien, Leo, tu veux une histoire ?
Alors voilà, c'est une histoire que j'ai lu, dans un livre que m'a offert une dame très gentille, qui s'appelait Euphemia. C'était le premier Noël que je passais chez ton parrain. J'ai changé un peu l'histoire, mais tu verras, c'est mieux comme ça.
C'est l'histoire de la magie.
Leo s'était tu, et blotti contre le torse de son père, bercé par le siège, et la voix chaude et douce de Sirius, il écouta, fasciné, bien que trop jeune pour comprendre.
- Il y avait dans le ciel, une étoile. Elle était la première à briller lorsque la nuit tombait, et la dernière à disparaitre lorsque venait l'aube.
C'était une très belle étoile. La plus brillante, la plus merveileuse des étoiles.
Elle était amoureuse d'un beau jeune homme qui s'appelait... Sirius. Pourquoi pas. Et lui aussi l'aimait. Mais il savait qu'elle était inaccessible. Lui, n'était qu'un brin de poussière, sur la terre. Et elle, elle vivait tout la haut. Mais il avait l'impression qu'elle ne brillait que pour lui. Alors tous les soirs, il sortait dehors et chantait pour son étoile.
Un matin, la belle étoile descendit sur terre sous la forme d'une très belle jeune fille aux longs cheveux noirs et aux yeux bruns..
- Je m'appelle Meredith, dit elle, et je suis ton étoile.
Le jeune homme n'arrivait pas à croire que sa magnifique étoile soit descendu du ciel, rien que pour lui.
Mais elle ne pouvait rester qu'une journée. Alors ils s'aimèrent. Puis à la nuit tombée, Meredith remonta dans le ciel. Neuf mois plus tard, elle redescendit. Elle portait un couffin, dans lequel un magnifique bébé, aux cheveux noirs et aux yeux gris, comme ceux de son papa, dormait paisiblement.
- C'est ton fils, dit Meredith, il s'appelle Leo. Aime le comme moi je t'ai aimé. C'est un enfant très spécial. Et elle remonta dans le ciel.
Le petit Leo grandit entouré d'amour, entre son papa et ses grands parents Euphemia et Fleamont.
Mais ce n'était pas un garçon ordinaire, il avait des pouvoirs magiques. Il devint un beau jeune homme et il rencontra une belle jeune femme, dont il tomba éperdument amoureux. Le jour de leur mariage, la jeune femme fut mordue par un affreux serpent. Et Vlan voilà pour toi, Meredith. Ajouta Sirius. Le jeune homme était désespéré.
Il suplia sa mère se venir à son secours. Elle descendit du ciel, sur le dos d'un grand lion blanc, et oui, les lions sont les meilleurs. Souviens toi de ça, Leo. Elle soigna la jeune fille et leur dit.
- Maintendant, vous avez tous les deux des pouvoirs magiques. Vous êtes des sorciers, et tous vos enfants seront de puissants sorciers. Voilà, Leo comment est née la magie. Mais.. Ne va pas raconter ça à Bathilda Tourdesac, hein, elle te dirait que ce sont des fariboles. Elle s'imagine qu'elle sait tout de la magie.

Attendri, Sirius sourit à son fils, endormi dans ses bras. Un mouvement attira son attention, et il se tourna vers la porte de la chambre qui était restée entrouverte.
Meredith, Lily, Hermione et Cassandra l'observaient.
Sirius leur sourit, et déposa doucement le bébé dans son petit lit, et sortit.
- Je ne te connaissais pas ce talent de conteur. Dit Lily.
- Je ne dois pas être aussi talentueux que ça, puisque mon auditoire s'est endormi.
Meredith lui sourit.
- Il s'est entraîné, pourtant, en comptant fleurette aux jolies demoiselles.
- Tu es la seule à laquelle j'ai envie de conter fleurette, mon amour.
- Moi en tout cas, j'ai adoré. Dit Hermione
- Merci Hermione. Au moins une qui m'apprécie.
- Monsieur Black..
Sirius tiqua.
- Tu veux bien m'appeler Sirius ? Chaque fois que tu dis Monsieur Black, j'ai des sueurs froides. J'ai l'impression que mon père va surgir derrière moi.
- D'accord. Vous pourriez me donner le titre du livre dont vous avez tiré l'histoire ? Je n'ai jamais lu de contes et légendes sorciers, et ça me passionne.
Cassandra soupira.
- Tous les livres te passionnent.
- Je vais faire mieux que ça, Hermione, ce livre, je vais te l'offrir.
Ses yeux s'arrondirent.
- Merci Mons... Sirius..
- De rien, Euphemia aurait été ravie que ce livre revienne à une sorcière aussi brillante et passionnée que toi.
- Oui, oui, dit Cassandra. Allez, viens.
Meredith se tourna vers Sirius.
- C'est curieux, j'ai lu ce livre, alors il y a longtemps hein, mais.. Je ne me souviens pas qu'il y ait un serpent ou un lion.
- Tu n'as pas dû lire la bonne version.
- pourtant c'est un petit garçon brun aux yeux gris, qui m'a prêté ce livre.
-Regulus, peut être ?
Elle rit.
- Peut être. Dit elle. Je t'aime Monsieur Black.
- Je t'aime madame Black.
Ils s'embrassèrent.
Juste avant de regagner le salon, Sirius se retourna vers son fils.
- Bonne nuit petit Black, fait de beaux rêves et joyeux Noël.

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