CHAPITRE 13. Intrusion à Poudlard


Harry et Cassandra se rendirent dans la salle des professeurs. Ils voulaient parler à Remus. Ils le trouvèrent en compagnie de Tonks, et sourirent. Ces deux là, ne se quittaient plus

- Excusez-moi professeur,
- Oui, Harry ?
- C'est au sujet de Pré au lard, Monsieur...je me demandais si vous accepteriez de signer mon autorisation de sortie.
Remus soupira.
- Harry, tu sais bien que je ne peux pas aller contre l'avis de tes parents.
Et même si je le voulais, je ne pourrais pas le faire. Je ne suis pas un de tes parents.
- Mais, c'est pas juste. Black va pas m'attaquer en plein village.
- J'imagine bien à quel point tu es deçu, mais, il y aura autres sorties. Black va se faire prendre, ton père et Sirius y travaillent, et tu sais qu'ils ne lâcheront rien.

Ils quittèrent la salle des professeurs, la mort,  dans l'âme. Ils durent se résigner à rester au château.

Le samedi suivant, après le départ des autres élèves, ils remontèrent dans leur salle commune, mais Harry fut accosté par Colin Crivey, un deuxième année, qui vouait une véritable vénération à Harry. Ils n'eurent d'autre choix que de trouver un prétexte, pour l'éviter.

Ils prirent le chemin de la bibliothèque, mais ni l'un ni l'autre, n'avait envie de travailler. Ils firent volte face, et se retrouvèrent nez à nez, avec Rusard
- qu'est ce que vous faites là ? Demanda t'il d'un air soupconneux.
- Rien ! Répondit Harry. Ce qui était la vérité, après tout
- Rien ? Répéta Rusard, les bajoues frémissantes. Et vous vous imaginez que je vais croire ça ? Vous vous baladez dans les couloirs, maintenant ? Retournez dans votre salle commune.

Son regard hargneux les suivit, jusqu'à ce qu'ils disparaissent, au détour du couloir.
- Tu parles d'un samedi ! Soupira Cassandra.
- Je vais voir Hedwige, tu viens ?
Elle haussa les épaules
- C'est pas comme si j'avais autre chose à faire. Soupira t'elle.

Ils empruntèrent un couloir, puis un second, lorsque une voix interpella Harry

Remus était devant la porte de son bureau.

- Qu'est ce que vous faites là, tous les deux ?
- Rien. Répondit Harry, en haussant les épaules.
- On s'ennuie. Répliqua Cassandra.
- Je vois.  Venez, tous les deux, je viens de recevoir un strangulot, pour le prochain cours.
Au fond de la pièce un grand aquarium contenait une répugnante créature verdâtre hérissée de petites cornes pointues. Elle faisait des grimaces, contre la paroi de verre, en déployant ses longs doigts fins.
- C'est un démon des eaux, dit il en observant le strangulot, d'un air songeur. Nous n'aurons pas trop de mal, avec lui. Il suffit de savoir briser son étreinte. Vous avez vus, ses doigts, extrêmement longs. Ils sont puissants, mais fragiles.
Le strangulot montra ses dents, puis, alla se réfugier sous un enchevêtrement d'herbes aquatiques.
- Un peu de thé ? Proposa Remus, en cherchant sa bouilloire des yeux, j'étais sur le point de m'en faire
Cassandra et Harry échangèrent un regard, et Cassandra haussa les épaules.
- Je veux bien. Répondit Harry.
- Moi aussi. Renchérit Cassandra.
Remus tapota sa bouilloire, avec sa baguette, et un jet de vapeur, jaillit du bec verseur.
- Asseyez vous, dit Remus. Je n'ai malheureusement que des sachets de thé, mais je crois savoir, que vous commencez à en avoir assez, des feuilles de thé.
- Comment le savez vous ? Demanda Harry.
- C'est le professeur Mcgonagall qui me l'a dit. Dit Remus. En versant l'eau bouillante dans trois tasses.
- J'espère que tu n'es pas inquiet Harry ?
Non, répondit il.
- Quelque chose te tracasse ? Demanda Remus.
- Non. Mentit il.
Il regarda le strangulot bondir le poing vers lui.
- Ou plutôt si. Dit il en posant brusquement sa tasse sur le bureau.
Cassandra lui adressa un regard surpris.
- le jour où nous avons fait le cours sur l'épouvantard, pourquoi n'as tu pas voulu que je l'affronte ? Demanda t'il sèchement.
- Je pensais que c'était évident, Harry. J'imagine que si l'épouvantard s'était trouvé face à toi, il aurait pris l'apparence de Lord Voldemort.
Harry le contempla avec des yeux ronds. Il ne s'était pas attendu à une telle réponse.
- Apparemment, je me suis trompé. Dit Remus, les sourcils froncés, mais je pensais que ce n'était pas du tout une bonne idée, de voir Lord Voldemort se matérialiser dans la salle des professeurs,  j'étais sûr que tout le monde serait pris de panique.
- j'ai pas peur de Voldemort. Dit Cassandra.
Remus sourit.
- Tu n'as pas peur de grand chose, Cassandra, je sais.
Harry sourit à l'adolescente.
- En même temps, Vélia te protège.
- Vélia a peur de Voldemort. Dit elle. Elle dit qu'elle peut pas le tuer, je sais pas pourquoi.

Remus fronça les sourcils, mais ne répondit pas. Il en parlerait à Sirius. Il n'aurait jamais cru que la fury, pouvait avoir peur de quoi que ce soit.
- Au début, dit Harry, j'ai pensé à Voldemort, et puis...je me suis souvenu du détraqueur.
- Je comprends, dit Remus. Je suis très impressionné.
Il esquissa un sourire, en voyant l'expression de surprise, sur le visage de Harry.
- voilà qui voudrait dire, que ce dont tu as le plus peur, c'est...la peur elle même. C'est la preuve d'une grande sagesse, Harry

Harry ne sut que répondre, et but une gorgée de thé, pour se donner une contenance.
- Ainsi donc, tu as pensé que je ne te croyais pas capable d'affronter un épouvantard ? Dit Remus.
- Oui. Admit Harry, qui se sentit plus léger, en constatant qu'il s'était trompé. Il avait tellement redouté que Remus le prenne pour un froussard.

- Remus, tu connais les détraqueurs ?
Il fut interrompu par des coups,  frappés à la porte.
- Entrez ! Dit Remus.
La porte s'ouvrit, et Rogue entra. Il avait à la main un gobelet d'où s'élevait une légère fumée, et s'immobilisa en voyant Harry et Cassandra.
- Ah, Séverus, dit Remus, avec un sourire. Merci beaucoup. Vous voulez bien le posez sur mon bureau ?
Rogue posa le gobelet sur le bureau, en regardant alternativement Remus, Harry, et Cassandra.
- Je montrais aux enfants, mon strangulot. Dit Remus, d'un ton badin.
- Fascinant. Répondit Rogue sans même jeter un oeil à la créature.
- Vous devriez boire ça tout de suite, Lupin,
- C'est ce que je vais faire.
- J'en ai préparé tout un chaudron.poursuivit Rogue, si vous en avez encore besoin...
- J'en reprendrais sans doute demain, merci Séverus.
- Mais, je vous en pries. Répondit Rogue.

Harry et Cassandra, remarquèrent une lueur désagréable, dans son regard. Il quitta la pièce sans un sourire, l'air méfiant.
Intrigués, Harry et Cassandra observaient le gobelet.
- Le professeur Rogue m'a très gentiment préparé une potion. Je n'ai jamais très bien su préparer les potions, et celle ci est particulièrement compliquée.

Il prit le gobelet, le renifla, et grimaça.
- Dommage que le sucre en neutralise les effets, ajouta t'il en buvant une gorgée, qui le fit frissonner.
- Pourquoi est ce que...commença Harry.
- Je ne me sentais pas très bien, ces derniers temps. Cette potion est le seul remède qui soit efficace. J'ai beaucoup de chance d'avoir le professeur Rogue, comme collègue. C'est l'un des rares sorciers, qui sachent la préparer.
Remus but une autre gorgée,
- Le professeur Rogue s'intéresse beaucoup à la magie noire. Dit Harry.
-Vous devriez pas boire ça ! Dit Cassandra. Mon père dit que Rogue est un mangemort.
Remus soupira. Sirius devrait faire plus attention à ce qu'il dit devant sa fille.
- C'était un mangemort, c'est vrai, mais...il s'est repenti, et le professeur Dumbledore lui a donné une seconde chance. Parfois, les gens changent.
- Vélia était méchante, avant. Elle...voulait tuer tout le monde. Maintenant, elle veut les protéger.
Remus sourit.
- Oui, tu vois, même les fury, peuvent changer.
- Sirius dit qu'un mangemort restera toujours un mangemort. Dit Harry.
Remus soupira
- Malgré tout le respect que j'ai pour lui, Sirius n'a pas la science infuse. Et il ne connaît pas Rogue, comme moi. Cela fait dix ans, que nous travaillons ensemble, je sais qu'il peut être dur, et même cruel, parfois, mais il est loyal envers Dumbledore, de ça, au moins, je suis sûr. Et puis, tu sais combien ton parrain peut être borné, parfois.
Harry sourit.
- Je sais. Ma mère aime bien Rogue.
- Ils étaient amis, autrefois.
- Mon père dit qu'il ferait n'importe quoi, pour être professeur de défense contre les forces du mal. Reprit Harry.
- C'est ce qu'on dit. Mais ton père et Sirius, n'ont jamais aimé Rogue. Ils s'en prenaient très souvent à lui, lorsque nous étions étudiants, ici. Il ne faut pas faire attention à ce qu'ils disent, à propos de Rogue. Il y a des rancunes tenaces, que rien ne peut apaiser.
Il termina le gobelet, en grimaçant de plus belle.
- Répugnant ! Dit il, et maintenant, mes enfants, si vous le voulez bien, il est temps que je me remette au travail. Nous nous reverrons au banquet.
- Très bien dit Harry. En reposant sa tasse.

Ils sortirent, le gobelet pourtant vide, continuait à fumer, très légèrement.

- Et voilà, dit Ron, on en a rapporté le plus possible.

Une pluie de bonbons, aux couleurs étincelantes, tomba sur les genoux de Harry et Cassandra.
- Merci dit Harry, en prenant un paquet de minuscule gnomes au poivre.
- Vous avez dévalisé la boutique. S'exclama Cassandra.
- Alors, c'est comment, Pré au lard ? Demanda Harry. Ou est ce que vous êtes allés ?
Ils se lancèrent dans un récit détaillé des boutiques du village
- Et vous ? Demanda Hermione, qu'est ce que vous avez fait ? Vous avez travaillés ?
-  Non, répondit Harry. On est allé boire un thé chez Remus.
Il leur raconta que Rogue avait donné une potion à Remus.
Ron, resta bouche bée.
- Et lupin l'a bu ? Dit Ron, effaré, il est fou ?
Hermione jeta un coup d'oeil à sa montre.
- On ferait bien d'y aller. Dit elle. Le banquet commence dans cinq minutes
Ils rejoignirent la foule des élèves, en continuant de parler de Rogue.
- Réfléchi, dit Hermione à Ron, s'il avait voulu empoisonné le professeur Lupin, il ne l'aurait sûrement pas fait devant Harry.
- Oui, tu as sûrement raison. Admit Ron.
Le repas était succulent, la décoration magnifique et Cassandra  jeta des coup d'oeil à Remus, et fut soulagée, de constater qu'il semblait bien se porter.
A la fin du banquet, les fantômes donnèrent un superbe spectacle.
Malefoy passa devant Harry.
- Les détraqueurs t'envoient leurs amitiés, Potter.
À peine eut il fini sa phrase, qu'un saladier rempli de gelée de citrouille, se renversa sur sa tête, provoquant l'hilarité des tous les élèves présents.
- Merci Vélia. Dit Cassandra.
- De rien, c'était un vrai plaisir.

Harry, Ron, Hermione et Cassandra rejoignirent leur camarade de Gryffondor. Mais lorsqu'ils arrivèrent dans le couloir, au bout duquel était accroché le portrait de la grosse dame, la foule était si dense, qu'ils ne pouvaient plus avancer.
- Qu'est ce qui se passe ? Demanda Ron. Pourquoi ils n'entrent pas dans la salle ?
Cassandra essaya de jeter un coup d'oeil par dessus les têtes. Le portrait semblait fermé.

- Laissez moi passer. Dit Perçy, qui se fraya un passage à travers la foule, en se donnant des airs importants. Pourquoi c'est bloqué, ici ? Vous n'avez quand même pas tous oublié le mot de passe. Allons, écartez vous, je suis Préfet en Chef.
Peu à peu, les élèves se turent, comme si un frisson glacé se répendait le long du couloir.
- Que quelqu'un aille chercher le professeur Dumbledore, dit il, d'une voix soudain aiguë. Vite !
- Qu'est ce qui se passe ? Demanda Ginny, qui venait d'arriver.
Un instant plus tard, le professeur Dumbledore fendit la foule en direction du portrait. Les élèves se serraient les uns contre les autres, pour lui faire de la place, et Harry, Ron, Hermione et Cassandra, en profitèrent pour aller voir d'un peu plus près ce qui se passait.
- Oh là là ! S'écria Hermione en saisissant le bras de Harry.
La grosse dame avait disparue du tableau que quelqu'un avait lacéré avec une telle violence, que des lambeaux de toiles, jonchaient le sol. Des morceaux entiers du tableau, avaient été arrachés.
Dumbledore jeta un rapide coups d'oeil au tableau, et  tourna vers les professeurs Macgonagall, Lupin et Rogue, qui accouraient, un regard sombre.
- il faut absolument la retrouver. Professeur Mcgonagall, s'il vous plaît. Allez chercher Rusard, et dites lui de chercher la Grosse Dame, dans toutes les peintures du château.
- Vous aurez de la chance, si vous la trouvez. Lança une petite voix criarde.
C'était Peeves. L'esprit frappeur qui flottait  dans les airs, au dessus de la foule, et semblait enchanté, comme chaque fois qu'il était témoin d'un quelconque malheur.
- qu'est ce que tu veux dire, Peeves ? Demanda Dumbledore, d'une voix calme.
Le sourire de Peeves, s'effaça. Il n'osait pas se moquer du directeur, et s'adressa à lui d'un ton mielleux tout aussi insupportable que son caquetement habituel.
- Elle a honte. Monsieur le grand Directeur. Elle ne veut pas qu'on la voit. Elle est dans un état épouvantable. Je l'ai vu courir dans le paysage du troisième étage, en se cachant derrière les arbres. Elle pleurait toutes les larmes de son corps dut il d'un ton joyeux. La pauvre...Dit il sans conviction.
- Elle a dit qui a fait ça ? Demanda Dumbledore.
- Oh oui, Monsieur le Chef des Professeurs. Répondit Peeves, avec l'expression de quelqu'un qui s'aprête à jeter une grosse bombe. Il est devenu fou furieux quand elle a refusé de le laisser entrer.
Peeves fit une cabriole, et sourit à Dumbledore, en le regardant entre ses jambes, puis après un instant de silence, il ajouta
- Quel sale caractère il a ce Regulus Black !

Cassandra se tourna  vers Harry.
Il était livide.
- Vélia ! Appela t'elle.
- Ne t'en fais pas. Répondit la fury. A partir de maintenant, je suis Harry, comme qu'on son ombre. Et si jamais Black ose se montrer, c'est la dernière chose qu'il fera sur cette terre.
- Merci. Et...tu pourrais
- Fouiller le château ? C'est comme si c'était déjà fait.
- Vélia va fouiller l' école. Dit Cassandra. Et ne t'en fais pas, Harry, on le laissera pas te tuer.
Harry eut un pauvre sourire.
Dumbledore renvoya tous les Gryffondor dans la grande salle, ou ils furent rejoint par les Poufsouffle et les Serdaigle, désorientés.
- Les professeurs et moi même, allons fouiller tout le château, annonça Dumbledore. Tandis que les professeurs Mcgonagall et Flitwick, fermaient tous les accès donnant sur la grande salle. Je crains que pour votre sécurité, vous ne soyez obligé de dormir ici. Je demande aux préfets de monter la garde devant chaque porte de la grande salle. Et je confie, au préfet, et à la préfète en chef, le soin d'organiser les choses. Tout incident, doit m'être immédiatement signalé. Dit il.en s'adressant à Perçy, qui paraissait gonflé d'orgueil et d'importance. Vous demanderez à un fantôme de me transmettre un message, en cas de besoin.

Le professeur s'apprêtait à quitter la grande salle, lorsqu'il se ravisa soudain.
- j'oubliais, vous allez avoir besoin de...
Il fit un geste négligent, de sa baguette, et les longues tables s'envolèrent et s'alignèrent contre les murs. Un autre coup de baguette, et le sol se couvrit de centaine de gros  sacs de couchage moelleux, d'une couleur violette.
- Dormez bien. Ajouta Dumbledore. En refermant la porte derrière lui.
Aussitôt, un brouhaha s'éleva dans la grande salle. Les élèves de Gryffondor, racontaient aux autres élèves, ce qui s'était passé.
- Tout le monde dans  les sacs de couchage, cria Perçy. Fini les bavardages. Extinction des feux dans dix minutes

- Venez, dit Ron, à Harry, Hermione  et Cassandra. Ils prirent des sacs de couchage, et s'installèrent dans un coin.
- Vous croyez que Black est toujours dans le coin ? Demanda Hermione, d'un ton anxieux.
- Apparemment, Dumbledore à l'air de le penser. Dit Ron.
- C'est une chance qu'il ait choisi ce soir, pour se manifester. Dit Hermione, c'était la seule soirée , ou on était pas dans la tour.
- il a dû perdre la notion du temps, à force de fuir, il n'a pas du se rendre compte que c'était Halloween, dit Ron, sinon, c'est dans la grande salle, qu'il aurait débarqué.
Hermione frissonna.
Tout autour d'eux, tout le monde se posait la même question.
- Peut être qu'il a transplané. Dit un  élève de Serdaigle.
- Il s'est sans doute déguisé. Dit un Poufsouffle.
- ou alors il a volé jusqu'ici. Suggéra Dean Thomas.
- Est ce que je suis la seule à avoir jamais pris la peine de lire l'histoire de poudlard ? Demanda hermione avec colère.
- probablement, dit Ron, Pourquoi ?
- parce que le château est protégé par de simples murailles. Poursuivit Hermione. Il existe de nombreux sortilèges qui empêchent d'y entrer clandestinement. On ne peut pas se contenter de transplanter, dans un endroit pareil. Et j'aimerais bien savoir sous quel déguisement on peut tromper un détraqueur. Ils gardent tous les accès à l'école, et ils l'auraient vu voler. Et Rusard, connaît tous les passages secrets, alors tu te doutes  bien qu'ils sont surveillés...
- On éteint les lumières, maintenant. Cria Percy. Tout le monde dans les sacs de couchage et plus un mot.

Toutes les chandelles s'éteignirent d'un seul coup. Les seules sources de lumière, venaient des formes argentées, des fantômes, qui flottaient dans les airs, en s'entretenant gravement avec les préfets et du plafond magique, parsemé d'étoiles, à l'image du ciel. La rumeur des chuchotements, semblable au murmure du vent,  s'ajoutant  au ciel magique, donnant l'impression aux enfants de dormir à la belle étoile.

Sirius et Méredith étaient à une soirée, d'halloween, organisée par James et Lily.
Ils étaient arrivés déguisés en vampires. James était un pirate, et Lily, une sorcière, avec nez crochu et verrues. La plupart des invités étaient des Aurors, mais il y avait aussi des collègues de Lily. Et les Weasley.

Le buffet était délicieux, la soirée battait son plein, lorsque une louve argentée apparut
- Sirius, dit la louve avec la voix de Tonks, Reg s'est introduit au château. Il a essayé d'entrer dans la salle commune de Gryffondor.
- C'est pas vrai ! S'écria Lily.
- D'accord, pas de panique. S'écria Fabian Prewett, déguisé en Hulk. Il faut qu'une équipe y aille. Avant, je préviens Maugrey.
- On y va ! S'écrièrent James et Sirius.
- Nous aussi, S'écrièrent  les Londubat. - Je me doute que vous vouliez tous y aller. Mais on ne va pas intervenir en force à l'école. Dit Gideon.
Donc,....
Il n'eut pas le temps de finir, James et Sirius avaient déjà transplané.
Il se rendirent à Pré au lard, et de la se firent introduire dans le château. C'est Tonks, qui les accueillit.
- Comment est il entré ? Demanda James.
- Ça, répondit Remus, c'est la question à cent gallions.
- il connaît tous les passages secrets, ça n'a pas dû être très difficile. Répliqua Sirius.
- Mais les détraqueurs. Comment les a t'il franchi ? Demanda Tonks.
- Ça, dit Sirius, ca reste un mystère.
- Hum, en attendant dit James, il faut fouiller le château.
- C'est inutile. Dit Remus, c'est déjà ce qu'on est en train de faire, et jusque là, ça n'a rien donné.
- Tu as fouillé les passages secrets ? Demanda James.
- Oui, tous ceux que je connaissais.
- La cabane hurlante aussi ? Demanda Sirius.
- Oui. Je l'ai fouillée moi même. Affirma Remus.
- En tout cas, dit Tonks, ça prouve qu'il en a bien après Harry. Sinon, pourquoi un homme en fuite essaierait il de s'introduire dans le château ?
Sirius se crispa.
- Je le tuerais de mes propres mains, s'il s'avise de s'approcher de Harry.
James, en dépit de son inquiétude posa une main apaisante sur l'épaule de son ami, pour le tempérer
- On en arrivera sûrement pas là. Et...
Il fronca les sourcils. Dis donc, j'avais pas remarqué, mais qu'est ce que tu es pâle !
- Hein ? Oh oui, c'est à cause de la métamorphose en vampire. Meredith ne fait pas les choses à moitié.
- Ah bon ? Tu es sûr ? Insista James. Moi je te trouve fébrile. Peut être qu'on travaille trop. On devrait prendre des vacances, tu ne trouves pas ?
- Des Vacances ? Non mais tu es sérieux là ? Non parce que je te rappelle qu'on poursuit mon f...
Oh, oui ! Dit il. Bien sûr ! De longues vacances. Loin des soucis du quotidien, un dépaysement total.
- Exactement. Approuva James.
- Mais, dit Remus, stupéfait. de quoi vous parlez ?
James passa son bras autour des épaule de Remus.
- D'un plan à la mode Maraudeur. Dit James,  un sourire rusé aux lèvres
- Oui, tout ira bien, le rassura Sirius ne ne t'inquiète pas
Remus contempla ses amis.
- Oh si je m'inquiète ! Quand vous avez ce regard là, tous les deux, je sais que j'ai de bonnes raisons, d'être inquiet.
- On va juste s'installer dans le coin incognito. Lui dit James.
- Oui. Reprit Sirius juste quelques jours de vacances, bucoliques, dans la magnifique forêt interdite.
- Vous n'aurez jamais l'autorisation. Affirma Tonks.
- Ça ma chérie, dit Sirius, c'est notre problème.
Remus soupira.
- OK. Les gars, mais soyez prudents, hein..les détraqueurs sont partout.
- prudent c'est mon deuxième prénom, assura James.
- pas à moi, James, je te connais trop bien.
- Je veille sur lui, ne t'en fait pas. Lui dit Sirius.
- Oui, mais Sirius, c'est ton anniversaire, dans deux jours. Méredith a organisé une petite fête. Ne la déçois pas. J'étais pas sensé te le dire, mais...
- Une fête ? Mais...tu étais au courant ? Demanda t'il à James.
- Oui. Mais, elle m'a fait promettre de ne rien te dire.
Il soupira.
- OK, on commencera le quatre, dans ce cas. En attendant, on va voir Dumbledore.

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