Chapitre 12 Quand Meredith Se Fache

Cassandra était redevenue elle même, au grand soulagement de Harry, Ron, et Hermione.
Elle les conduisit chez Hagrid, dès le lendemain matin. Elle voulait leur montrer le loup, qu'elle avait sauvé.

Hagrid les accueillit avec chaleur.
- Comment il va ? Demanda Cassandra.
- Il est là, dit il, dans le coin. Hé, n'approchez pas. Il a beau être blessé. Et rudement docile, c'est quand même un animal sauvage.

Le loup était couché la tête sur ses pattes. Une bande blanche était enroulée, autour de son corps. Il était entièrement noir, et ses yeux gris étaient fixés sur les enfants. Ses oreilles étaient dressées, et sa tête dodelinait de gauche à droite.
- Wouah, il est magnifique. S'exclama Ron.
- Il est énorme ! Ajouta Hermione j'ignorais que les loups pouvaient être aussi gros.
- C'est un beau spécimen, oui. Approuva Hagrid, mais il n'a que la peau sur les os.
- Comment ça se fait ?
- Il est plutôt docile. Je pense qu'il était captif. Il a du réussir à s'échapper.
- Le pauvre. Dit Cassandra. Vous croyez que c'est ceux qui l'avaient, qui l'ont blessé ?
- C'est possible. On ne le saura jamais.
- Qu'est ce que vous allez en faire ? Demanda Ron.
- Je le relâcherais, quand il ira mieux.
- Dans la forêt ? Demanda Hermione. Mais...c'est pas trop dangereux d'avoir un loup comme ça dans la nature ?
- Sa place est dans la forêt Hermione. Répondit Hagrid.
- Il devrait pas vivre en meute ? Demanda Harry ?
- Pas forcément, les loups ne se rassemblent en meute que pour chasser de grosses proies.
- Mais...demanda Cassandra, il peut survivre, tout seul, dans la forêt ?
- C'est un animal sauvage, Cassandra. Répondit Hagrid. Il est fait pour vivre en liberté.
- Mais. Dit Harry, s'il a jamais vécu en liberté, il pourra quand même survivre ?
- Bien sûr, repondit Hagrid, c'est son instinct de survie, qui le guidera.
Ron s'approcha, pour le voir de plus près, et le loup tenta alors de se redresser, les babines retroussées, sur ses crocs luisants. Le garçon recula.
- Heu...Vous êtes, sûr qu'il est bien attaché ? Demanda t'il, inquiet, tandis que l'animal dardait sur lui, ses étranges yeux gris acier.
- Oui, ne t'en fait pas. Répondit Hagrid, et euh...t'approche pas trop quand même.
Il n'eut pas besoin de le lui répéter.
Cassandra n'était pas convaincue, que le loup puisse survivre seul, et même si elle ne pouvait pas l'approcher elle eut du mal à le quitter. De même, l'animal ne la quittait pas des yeux.

Les élèves ne parlaient plus que du cours de DCFM. Rasserenée, Cassandra appréciait également ces cours. Depuis les chaporouges, d'horribles créatures qui se cachaient dans les endroits où le sang avait coulé, et qui assommaient les malheureux imprudents qui s'y perdaient, aux Kappa, d'immondes créatures des eaux, qui avaient l'aspect d'un singe avec des écailles, et des mains palmées, et prenaient un malin plaisir à étrangler ceux qui s'aventuraient dans leur mare, les cours étaient passionnants.

Cassandra aurait aimée que ce soit aussi le cas des cours de potion. Rogue n'avait pas digéré que l'épouvantard prenne son apparence lors du premier cours de Remus. Lorsque quelqu'un prononçait le nom de Lupin, ses yeux lançaient des éclairs, et il s'acharnait encore plus, sur le pauvre Neville.

Mais s'il y avait bien un cours, que Cassandra redoutait, plus que les potions, c'était le cours de divination.
Elle en avait assez de faire semblant de déchiffrer des formes bizarres, et des symboles divers. Elle détestait les regards de commiseration, que le professeur Trelawney adressait à Harry. Sans compter la dévotion que vouaient au professeur, Parvati Patil et Lavande Brown. Elles passaient beaucoup de temps en aparté avec elle, et lorsqu'elles redescendaient de la tour, elles déambulaient en prenant les airs supérieurs, des personnes qui pensent savoir des choses que les autres ignoreront toujours. Elles parlaient tout bas à Harry, comme s'il était sur le point de mourir.

S'il y avait un autre cours, qu'ils n'appréciaient pas, c'était bien celui de soin aux créatures magiques. Hagrid, redoutant d'autres accidents, se contentaient de leur présenter des veracrasses. Hors, il n'y avait rien de plus ennuyeux, que ces animaux. Cassandra aurait préféré qu'il leur montre le loup, mais ce dernier n' était pas un animal magique.

Avec l'arrivée du mois d'octobre. Les entraînements de Quidditch,
Reprirent, à la plus grande joie de Cassandra.

Leur capitaine, et gardien, Olivier Dubois, entamait sa septième et dernière année d'étude, à Poudlard, et espérait bien remporter la coupe de Quidditch, à cette occasion.
Aussi, mettait il la pression à son équipe. Les entraînements avaient lieux trois soirs par semaine, quelque que soit le temps, qui avec l'automne, s'était dégradé. La pluie, le vent, la boue, étaient le quotidien des joueurs, qui regagnaient leur salle commune, sales et épuisés.

Lorsqu'elle ne s'entraînait pas, Cassandra, allait voir le loup.
Grâce au soins de Hagrid, il avait repris des forces, et sa plaie était à présent bien refermée. Il était temps de le relâcher.
Ce samedi après midi, Ron, Hermione, Harry et Cassandra accompagnèrent Hagrid et le loup, qui trottait paisiblement à ses côtés, jusqu'à la forêt interdite.
Avant de quitter la cabane, l'animal, avait planté son regard gris acier, sur Ron. Comme la première fois, il avait humé, l'air, comme s'il cherchait à reconnaître une odeur précise, et il avait grogné.
- Je...dis Ron, nerveux et apeuré...je vais attendre dehors.
- C'est bizarre, s'étonna Cassandra, il n'y a qu'à lui qu'il fait ça.
- Il doit sentir une odeur qui l'incommode, sur lui. Dit Hagrid en haussant les épaules.

Tandis qu'ils marchaient le loup, ne cessait de se tourner vers Ron, très mal à l'aise.
- Je crois qu'on est assez loin. Dit Hagrid.
Il détacha la corde.
- Allez, file
L'animal fit quelques pas, et ils crurent que c'était gagné. Mais il se retourna soudain, et tenta de bondir sur Ron, tous crocs luisant de bave, dehors.
- Attention, cria Hagrid.
Ron poussa un cri de terreur.
Mais le loup fut soudain soulevé de terre, et il lévita à travers les arbres.
Cassandra les mains en avant, guidait l'animal, aidée, par Vélia.
- Du calme, mon bonhomme. Dit Vélia, pas touche aux amis de Cassandra. Allez, à la niche, le toutou.

- Qu'est ce qui lui a pris ? Demanda Ron, livide.
- J'en sais rien. Répondit Hagrid, mais si j'étais toi, j'éviterais la forêt.
- Ça, répondit Ron, il y a pas de danger que je remette les pieds dans cette forêt.
- Je comprends pas. Dit Cassandra déçue, il avait l'air gentil pourtant.
- Tu as entendu Hagrid, Cassy, c'est un animal sauvage, on ne sait pas ce qu'il pense, ce qu'il ressent. Il a peut être senti une odeur qui lui plaisait pas, sur Ron. Dit Harry.
- Peut être qu'il a senti la nourriture dit Hermione. Ron n' arrête pas de manger.
- Hé, je suis en pleine croissance, c'est normal que je mange.

Ils regagnèrent le château en riant.

Un soir qu'ils rentraient de l'entrainement, sales, épuisés mais satisfaits, il trouvèrent une certaine fébrilité chez leur camarades Gryffondor.
Hermione et Ron étaient occupés à dessiner la carte du ciel.
- Que se passe-t-il ? Demanda Harry.
- Premier week-end à Pré au Lard, le dernier week-end d'octobre, pour Halloween. Répondit Ron, en indiquant le note d'information, placardé sur le panneau d'affichage.

Harry se laissa tomber dans un fauteuil, l'enthousiasme douché.
Comprenant son brusque changement d'humeur, Hermione s'efforça de le réconforter.
- tu iras la prochaine fois, Harry, Black, va sûrement se faire capturer, il a déjà été repéré.
- Black ne tentera rien à Pré au Lard. Dit Ron, tu devrais demander à Lupin, c'est presque ton oncle, après tout.
- Harry ne peut pas sortir de l'enceinte de l'école ! Intervint Hermione.
- Pourtant, c'est ce que je vais faire ! Déclara ce dernier, d'un ton déterminé.
Hermione allait répliquer lorsque Pattenrond sauta sur ses genoux, une énorme araignée, morte dans la gueule.
- Il est vraiment obligé de manger ça devant nous ? S'exclama Ron.
- Oh, Pattenrond, s'émerveilla Hermione, tu l'as vraiment attrapé tout seul ?
Pattenrond mastiqua tranquillement son araignée, ses yeux jaunes fixés sur Ron, d'un air insolent.
- Arrange toi pour qu'il reste sur tes genoux, Croutard dort dans mon sac. Dit Ron, d'un ton grincheux en se penchant de nouveaux sur sa carte du ciel.
Harry Bailla, il serait bien allé se coucher, mais lui aussi avait sa carte du ciel. Du reste Cassandra s'était déjà mise au travail.
- Tu peux copier la mienne, proposa Ron, à Harry.
Il inscrivit le nom de la dernière étoile en ajoutant une petite fioriture, et la tendit à Harry. Hermione, qui n'appréçiait pas que l'on copie, pinça les lèvres, mais ne dit rien.
Pattenrond continuait de fixer Ron, le bout de sa grosse queue touffue, remuait régulièrement.
Soudain, régulièrement, il fit un bond en avant.
- ATTENTION ! S'écria Ron, en saisissant son sac au moment où Pattenrond y plantait ses griffes, et commençait à le déchirer. VA T'EN STUPIDE ANIMAL
Ron essaya d'arracher le sac des griffes, du chat, qui s'y accrochait, en crachant et en déchirant le tissu.
- Ron, arrête, tu vas lui faire mal. S'exclama Hermione.
Tous les regards étaient braqués sur eux, à présent. Ron secoua frénétiquement le sac, sans réussir à faire lâcher prise au chat, et croûtard s'échappa d'un bond.
- ATTRAPPE CE CHAT ! Hurla Ron, tandis que Pattenrond se lançait à la poursuite du rat terrifié.
Georges Weasley plongea mais le rata, le chat lui fila entre les pattes.
Le rat se faufila entre les pieds des élèves et se réfugia sous une commode poursuivit par le chat, qui glissa et essaya de l'attraper en donnant de grands coups de pattes, sous le meuble.
Cassandra projeta ses mains devant elle, et une force invisible, attrapa le chat, et le déposa dans les bras d' Hermione. Puis, elle recommença, et le rat, flotta un moment dans les airs.
- Vélia ! Gronda Cassandra. Donne ce rat à Ron.
- il le faut vraiment ?
- OUI !
- Bon, d'accord
Le rat atterrit dans les mains de Ron, qui l'agita sous le nez d'hermione.
- regarde gronda t'il avec fureur. Il n'a que la peaux sur les os. Alors Empêche ton chat de le martyriser.
- Ce pauvre Pattenrond ne comprend pas, que ce n'est pas bien répondit Hermione d'une voix tremblante. Tous les chats, courent après les rats.
- Il est bizarre, ton animal, Hermione, il a compris quand j'ai dit que croutard dormait dans mon sac.
- Tu racontes des bêtises, répondit Hermione, il a sentit son odeur, voilà tout.
- Ton chat en veux à Croutard ! S'écria Ron, sans se préoccuper des autres élèves qui pouffaient de rire, autour de lui. Mais Croutard était là avant lui, et en plus il est malade.

Furieux, Ron traversa la salle à grand pas, et gagna le dortoir des garçons.

Méredith avait utilisé la poudre de cheminette, pour se rendre sur le chemin de traverse. Elle n'était pas sortie seule depuis que Sirius l'avait sauvé des griffes de Rabastant, et il était grandement temps qu'elle cesse d'avoir peur de tout et de rien, après tout, elle était une Lestrange, et qui plus est, comment Sirius pourrait il continuer à aimer une trouillarde ? Et puis, c'était pour la bonne cause. Elle voulait offrir à son mari, un cadeau d'anniversaire, digne de lui.
Le petit Leo, confortablement installé dans le porte bébé, protégé du froid par le manteau de sa mère, elle se rendit d'abord, chez monsieur Fotochop, le meilleur photographe du monde sorcier. Elle fit prendre plusieurs clichés de Leo et elle même.

En sortant du photographe, elle eut une étrange sensation, son instinct, lui disait qu'il se passait quelque chose d' anormal. Elle scruta la rue, mais n'y vit rien de suspect.
- Leo, ta mère est en train de virer folle dingue.
Elle se rendit ensuite chez Carteron, le bijoutier. Elle acheta une chaîne en platine, et un médaillon, dans lequel elle glissa l'une des photos qu'elle venait de faire faire, et une autre de Cassandra à trois ans, ou elle posait avec elle. Au dos du médaillon, elle fit graver en lettre d'or, " Avec tout mon amour, Meredith " sur le devant du médaillon, elle fit faire, en relief, le dessin d'un loup, d'un chien et d'un cerf, et dessous, gravé à l'or fin, en relief. " Pour Toujours Maraudeur "
Lorsqu'elle sortit de chez le bijoutier, elle ressentit de nouveau, la sensation d'être suivie.
Elle s'efforça de marcher calmement, et devant la boutique de fleury et Bott, elle s'arrêta devant la vitrine. Elle n'eut aucun mal à les repérer. Ils étaient trois. Enveloppés dans de longs manteaux à capuches, qui leur cachaient le visage.
- Leo, je crois que le temps va se gâter, ta mère n'est pas si folle que ça, en fin de compte.
Elle entra dans la boutique, et tout en furetant parmi les livres, elle observa les trois hommes. Ils n'avaient pas bougés. Ils auraient pu passer inaperçu, au milieu, des passants. Mais, Méredith avait passé tellement de temps à fuir son frère, qu'elle savait les reconnaître. Leurs attitudes, leur façon, de se mouvoir, parmi la foule.
Deux solutions s'offraient à elle. La première, et aussi la plus sûre, envoyer un patronus à Sirius, et rester en sécurité dans la boutique. Bon, Sirius déboulerait comme un chien dans un jeu de quille, tuerait tout le monde, et poserait les questions après. Cette pensées la fit sourire.
Mais..si jamais elle s'était trompée ? Alors elle passerait pour une hystérique, et plus que ça, une faible. incapable de se défendre par elle même. Jamais Sirius ne supporterait quelqu'un de faible et de peureux, à ses côtés.
La seconde, était plus risquée, elle pouvait les affronter, mais, contre sa poitrine, Léo dormait profondément. Elle ne pouvait pas se battre, avec son enfant dans ses bras. S'il lui arrivait quelque chose, elle ne se le pardonnerait jamais, et Sirius non plus.
Dehors, les hommes avaient bougé, elle s'était peut être trompée, après tout, il n'étaient pas là pour elle. Elle attendit encore un moment, puis, elle poussa un gros soupir, et sortit.
- Leo, ça risque d'être ton baptême du feu. On va vite savoir si ta mère a encore quelque chose dans le ventre. Elle saisit sa baguette. Et jeta un sortilège de protection sur son fils. Puis, elle suivit le chemin, qui menait à la cheminée. Elle ne pouvait pas transplaner avec Leo..
Il ne lui fallut pas longtemps, pour comprendre, qu'ils la suivaient.
Elle prit une petite rue,deserte et se retrouva dans l'allée des embrumes. Avisant un renfoncement, dans un mur, qui.formait une sorte d'alcove, elle y déposa le bébé.
- Ne t'en fais pas, mon chéri, maman règle leur compte à ces brutes. Et après on rentre à la maison.
Elle s'enfonça à son tour dans le renfoncement.
Les hommes s'engagèrent dans la ruelle.
- Merde ! Ou elle est passée ?
- Elle a dû transplaner.
- Avec un bébé ? Ça m'étonnerait.
- En tout cas, elle est plus là.
- Fais chier.
- T'es sur que c'était elle ?
- Ouais, la femme de Black ! Je l'ai reconnu, je l'ai vu sur la photo du journal, quand ils se sont mariés.
- C'est raté, allez, on se tire.
- Dommage, j'aurais bien aimé voir la tête de Black, en découvrant le cadavre de son fils et de sa femme.

Le coeur de Mérédith, battait à tout rompre. Avec un peu de chance, ils partiraient.
Mais au moment ou ils s'apprêtaient à quitter la rue, Leo, se mit à pleurer.
- Oh non, Leo, c'est vraiment pas le moment.
Elle lui jeta un sort de bloc langue, mais il était trop tard.
Ils firent demi tour.
- Bon, dit elle, quand faut y aller, faut y aller. Souhaite moi bonne chance, mon chéri.
Elle sortit de l'ombre, sa baguette brandit.
- C'est moi que vous cherchez messieurs ?
- Ouais, c'est toi. Répondit l'un d'eux, un type d'un mètre soixante, au bas mot, corpulent, à la voix éraillée.
- Et bien, je suis là.
- Il est où le mouflet ? Demanda le second. Un homme d'une quarantaine d'année, plutôt grand et sec.
- On s'en fou ! Dit le troisième, plutôt grand et musclé. Elle ne voyait pas leur visage.
Les baguettes étincelèrent. Un maléfice la frôla, elle l'évita sans trop de peine, et riposta. L'homme poussa un cri, lorsque le sort toucha son épaule.
- La garce ! S'écria t'il
Meredith se baissa dans la foulée, et tira un second maléfice, sur le second. Il se plia en deux sous la douleur.
Elle ne put éviter le troisième sortilège, qui l'atteignit à la cuisse.
Elle se mordit les lèvres, jusqu'au sang, sous la douleur, et riposta aussitôt, en tombant sur le bitume mouillé. L'homme reçut le sort en plein visage. Sa tête se mit à gonfler, comme un ballon. Les yeux exorbités, il lacha sa baguette, et se tint la tête qui atteignait présent une taille impressionnante, il s'enfuit aussi vite qu'il le pouvait.
Toujours allongée, au sol, Meredith roula dans un sens, puis un autre, pour échapper au feu nourris de ses deux autres adversaires. Puis sautant souplement sur ses pieds, elle se remit debout, d'un bond souple et tira sur le second. Il fit un vol plané de plusieurs mètres, heurta le mur d'une maison, et glissa au sol, assommé. Le troisième chargea comme un possedé. Le sortilège l'atteignit en pleine poitrine. Elle retomba par terre. Le corps secoué de spasmes violents.
L'homme s'avança et lui cracha à la figure.
- Tu vas creuver, salope et après ce sera le tour de ton bâtard on vous renverra à Black en petits morceaux.
Il n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. L'Endoloris, le frappa avec une violence inouïe.
Il hurla tandis que Meredith, sa baguette toujours pointée sur lui, se redressait.
- Que tu veuilles me tuer, passe encore mais que tu menaces mon fils, ça, jamais !
Puis pointant sa baguette sur l'homme, recroquevillé sur lui même, elle le ligotta. Elle s'apprêtait à rejoindre son fils, lorsque sa baguette lui échappa des mains. L'homme qu'elle avait assommé, avait déjà récupéré, et venait de la désarmer.
Avant qu'il ait eu de tirer un coup fatal, elle plongea sur celui qu'elle venait de ligoter, et s'en servit de bouclier. Le mage noir, lança un Avada Kedavra à son complice
le poids mort, était lourd, elle avait du mal à se dégager. Sa cuisse et sa poitrine lui faisait mal, mais elle savait ignorer la douleur, rester concentrée, sur l'instant présent, trouver une solution. Si seulement elle avait prevenu Sirius. Quelle idiote ! Elle et son stupide orgueil.
A ce moment là, le Corps de l'homme se souleva, et s'écrasa quelques mètres plus loin. Elle aspira une bouffée d'air. Ouf, ce sale type était en train de l''etouffer littéralement.
- Allez, Meredith, c'est pas le moment de flancher. Elle tourna les yeux, vers le refoncement, dans lequel elle avait caché son bébé. Cela lui donna le courage nécessaire. Elle attendit que l'homme soit tout près, et lui envoya son pieds, dans les parties intimes de son anatomie. Il se plia de douleur, le souffle coupé. Elle se traîna jusqu'à la baguette de celui qui était ligotté, la saisit, et se retourna sur le dos, en hurlant.
- AVADA KEDAVRA. Hurla t'elle, en même temps que lui.
Elle fut plus rapide. Il s'effondra,
Meredith se laissa retomber sur le bitume, essoufflée.
- Bein, j'ai pas trop perdu on dirait. Mais bon, un peu d'entraînement ne serait pas du luxe.
Elle rampa jusqu' à l'homme qu'elle venait de tuer, récupéra sa baguette
- Tu m'excuseras, dit elle, mais j'y tiens beaucoup.
Puis, elle referma la plaie de sa cuisse, et se leva. Elle envoya son patronus, une chienne, argentée, à Sirius. Et boitilla jusqu' à l'endroit où elle avait laissée, son fils. Il n'y était plus. Elle se retourna, et blémit. Un quatrième homme venait apparaître. Il tenait Leo dans ses Bras.
- C'est ça que tu cherches, ma jolie ? T'as pas honte ? Tuer ces pauvres gens, devant ton bébé, en plus.
- OK, qu'est ce que tu veux ? Lui demanda t'elle d'une voix glaciale.
- Moi ? voyons voir. Tu vas commencer par jeter ta baguette loin devant toi.
Elle poussa un soupir.
Et obéit.
Il pointa sa baguette sur elle.
- Tu t'es bien défendue, dit il, dommage. Mais, la partie est finie..
- AVADA... dit il.
- AVADA KEDAVRA ! Cria t'elle en sortant une seconde baguette qu'elle pointa sur lui. Il lui lança un regard incrédule, et tomba en avant.
- Accio Leo. Cria Méredih.
Le bébé s'envola et atterrit dans ses bras, indemne
- Elle lui sourit.
- Alors, petit Black, dit-elle, ca va ? ils t'ont pas fait trop.peur, ces vilains bonshommes ? Mais non, tu es un Black, tu n' as peur de rien, comme ton papa. A propos de ton ton père, il va sûrement m'enfermer à double tour après ça, s'il ne me tue pas avant..

Sirius et James s'apprêtaient à investir la planque d'un mage noir, suspecté d'ensorceler des objets moldus. Ils accompagnaient Arthur Weasley.
Le patronus de Franck Londubat surgit soudain.
- Sirius Il faut que tu te rendes rue des embrumes ta femme est en danger
Le sang de Sirius ne fit qu'un tour.
- On peut vous laisser, Arthur ? Demanda James.
- Oui, allez y, je me débrouillerais très bien tout seul.
Ils transplanèrent.
Lorsqu'ils arrivèrent dans la ruelle, la peur au ventre, ils découvrirent Méredih, debout, son fils dans les bras, souriant au nourrisson. Elle était couverte de boue et de sang, son visage était écorché, La nuit venait de tomber, et à ses pieds, gisaient les corps de trois sorciers, empilés les uns sur les autres..
- Mais....qu'est ce que...que diable s'est il passé ? Demanda t'il stupéfait
- Prémenstruation ? Tenta t'elle, d'un ton peu convaincu.
- Mery !
- D'accord, admit elle. Je me suis un peu énervée.
- Un peu ? Pouffa James.
Sirius lui lança un regard noir.
- Bon sang, Mery ! Tu peux me dire ce que je vais raconter à Maugrey quand il va me demander ce que ma femme foutait avec tous ces cadavres ?
- Tu n'auras qu'à lui répondre que mon imbécile de mari, à laissé derrière lui, des casseroles, que je suis bien obligée de nettoyer pour lui.
- Quoi ? Demanda Sirius, les sourcils froncés
Elle soupira.
- Ils avaient l'intention de nous découper en morceaux et de les envoyer au bureau des Aurors, à ton intention.
Sirius blemit.
- Ces deux là, je les connais. Dit James, et ça me surprend pas du tout, qu'ils l'aient agressé.
Sirius se tourna vers les deux individus que lui montrait James.
- Bradstone et Fairbanks. Dit Sirius, dans un souffle.
- Ouais. Au moins on aura plus à leur courir après. Merci Méredith . On recrute, au bureau des Aurors, si ça te dit.
- Et puis quoi encore ? S'écria Sirius.
Et qu'est ce que tu faisais ici, toute seule, avec Leo, en plus.
- J'ignorais que j'avais des comptes à te rendre sur mes sorties.
- Je...non...il ne s'agit pas de ça,
Elle arqua un sourcils.
- Non ? Ça y ressemble bien pourtant.
- Pourquoi tu me l'as pas dit, que tu voulais aller sur le chemin de traverse ? Je t'aurais accompagné, ou je t'aurais envoyé quelqu'un, pour veiller sur toi.
- Elle n'a pas l'air d'avoir besoin qu'on veille sur elle. Dit James.
- Te mêles pas de ça, James.
- J'ai passé l'âge d'avoir un chaperon, Sirius. J'ai passé onze ans, à vivre dans la peur que Rabastant me retrouve. Il est mort, les Lestrange sont à Azkaban. Maintenant, je veux vivre. Je veux pouvoir sortir de chez moi, sans avoir la peur au ventre.
- D'accord. Mais au moins tu aurais pu nous avertir, que tu étais en danger.
- Je l'ai fait ! Mais qu'est ce que je devais faire, hein ? Leur dire désolé, messieurs, mais on va devoir attendre que mon mari arrive, avant de nous battre ?
- Non, bien sûr que non. Mais...
- Je suis fatiguée, Sirius. Alors si tu as fini de m'engueuler, j'aimairais rentrer. Leo va avoir faim.
- Très bien, je te raccompagne. Ça va aller James ?
- Pas de soucis, j'appelle les nettoyeurs.
- Au fait, le quatrième s'est échappé, dit elle, mais, avec le maléfice d''enflure que je lui ai jeté il va pas sortir de son trou, avant un moment, s'il survit.
Sirius leva les yeux au ciel.
- Elle est pas croyable, ta femme. Lança James. Une vrai terreur.
- M'en parle pas.

Parce qu'il faisait nuit, Sirius ne remarqua pas la pâleur subite de sa femme, ni la grimace de douleur, qu'elle fit lorsqu'elle fit quelques pas, mais il remarqua qu'elle boitait.
- Tu es blessée ? Lui demanda t'il, inquiet.
- Il est grand temps de te le demander, tu ne crois pas ?
- Je..oui, tu as raison, c'est juste que j'ai eu tellement peur.
Elle soupira.
- C' est une égratignure.
- Tu es sure ?
- Oui.
- Donne moi Leo.
Il prit le porte bébé, et tendit son bras à sa femme.
- Appuies toi sur moi. Tu veux que je te porte ?
- Et puis quoi, encore ?
James pouffa, et Sirius leva les yeux aux ciel.
- James a raison, grogna t'il, tu ferais un sacré bon Auror.
- Je sais. Répondit elle.

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