chapitre 1 l'evadé d'Azkaban

Cette magnifique Cover à été créé par ELLYSABELLASSIA, que je remercie du fond du coeur.

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Cassandra était soulagée d'en avoir terminé, avec les préparatifs du mariage de ses parents. Ça y est, Méredith Lestrange, avait abandonné ce nom qu'elle détestait entre tous, pour prendre celui de Black. qu'elle ne détestait pas moins, mais qui avait l'avantage, d'être celui de Sirius, qu'elle aimait à la folie.

Le manoir Potter avait retrouvé la paix et la tranquillité. James et Sirius, s'étaient de nouveau lancés à la chasse aux Lestrange, toujours en fuite, et à leur fury.
Andromeda Tonks,  et son mari, Ted,  étaient retournés chez eux.
Hermione Granger,  était rentrée chez ses parents, et les avaient accompagnés en France.
Ron Weasley, était en Egypte, avec toute sa famille. Il avait écrit à Harry, et Cassandra, pour qu'ils se retrouvent  sur le chemin de traverse.
Ceux ci,  profitaient de leurs derniers jours de vacances, avant de retourner à Poudlard. Chacun d'eux, espérait que cette année, serait plus paisible que les précédentes.

Mais Cassandra était inquiète. Lors du mariage de ses parents, quelques jours auparavant, Vélia, la fury, qui partageait son corps, l'avait averti d'un danger imminent. Rien n'était venu  troubler la fête, mais elle redoutait une attaque, à tout instant.
D'autant que depuis quelques jours,
son père, rentrait tard, partait tôt, et il arborait une mine inquiète en permanence.
Ils redoutaitent  une attaque du manoir, en permanence.
Aussi, James Potter et Sirius Black, redoublèrent de prudence, et avaient renforcé encore leur sorts de protection. Vélia, elle même, avait glissé des pièges mortels, autour  du manoir, et tout intrus, qui ne se serait pas annoncé, mourrait dans d'atroces souffrances. Car pour la fury, la protection de Léo, le petit frère de Cassandra, âgé de quatre mois, était primordiale.

- Je veille sur les tiens ! Avait elle dit à Sirius. Moi vivante, personne ne leur fera de mal.
Cela avait quelque peu rasseréné Sirius. Mais pouvait il faire entièrement confiance à un être fait de magie noire ? Vélia semblait bien intentionnée, envers eux, mais si elle changeait d'avis ? Il préférait se montrer prudent.

L'été s'achevait, et il fut temps, pour Harry et Cassandra, de se rendre sur le chemin de traverse.

La veille Harry avait reçu un paquet, déposé par un hibou de l'école. Il venait de Hagrid, le demi géant, garde chasse de Poudlard.
Il l'ouvrit dans sa chambre, devant Cassandra, car le paquet frémissait, et claquait comme s'il était doté de mâchoires. Hors, ils étaient bien placé pour savoir que Hagrid collectionnait les animaux dangereux, tels que des araignées géantes, mangeuses d'homme, des chiens gigantesques à trois têtes, ou des bébés dragons.
Aussi, Cassandra se tint à distance, sa baguette brandit sur le paquet, au cas ou elle serait obligé de neutraliser une bête dangereuse. Vélia, était aussi présente, en renfort.
Avec précaution, Harry appuya sur le
Paquet, qui émit de nouveau des claquements. Il attrapa sa lampe de chevet, au cas ou il lui faudrait assommer la bête, puis, attrapant le papier qui recouvrait le paquet, entre le pouce et l'index, il tira d'un seul coup.
Il vit alors tomber un livre. Ils eurent tout juste le temps de remarquer son élégante couverture verte, sur laquelle était gravé un titre en lettre d'or, "le monstrueux livres des monstres". Voilà qui ressemblait bien à Hagrid. Pensa Harry. Lorsque le livre se dressa tout à coup, sur le lit, comme un crabe saugrenu.
- Aie aie aie ! Murmura Harry.
- Qu'est ce que c'est que ce truc ? Demanda Cassandra, l'air effaré.

Le livre sauta du lit, avec un bruit sourd, traversa rapidement la pièce, et alla se réfugièr sous  le bureau, Harry se mit à quatre pattes, pour l'attraper,
- Ouille !
Le livre se referma violemment sur sa main, et prit la fuite, en continuant de s'appuyer sur les bords de sa reliure, qu'il ouvrait et fermait, comme des mâchoires.
Harry se releva, se rua sur le livre,  et se coucha dessus, pour l'applatir au sol. Cassandra, hilare, pleurait de rire
- Il n'y a que Hagrid, pour trouver des livres, aussi dangereux que les monstres, qu'il aime tant.
Très intéressée, Hedwige s'était rapprochée pour observer ce livre très étrange. Elle regarda Harry,  serrer contre lui, le livre, qui se débattait avec fureur. Puis il se précipita vers la commode, en sortit une ceinture, qu'il boucla étroitement autour de la reliure. Le livre monstrueux frémit de colère, mais il ne pouvait plus remuer sa couverture. Harry le jeta sur le lit. Cassandra posa le doigt, le long de la reliure, le livre eut un sursaut, et tenta de la mordre, en dépit de la ceinture. la sorcière le frappa du plat de la main.
- Couché ! Lui ordonna t'elle.

Harry lut la carte de Hagrid, qui accompagnait le livre.

Cher Harry,
J'ai pensé que ce livre te serait utile, cette année, je ne t'en dis pas plus, pour le moment.
J'aurais du te l'offrir pour ton anniversaire, mais j'ai été un peu occupé.
A bientôt, à Poudlard.

- Qu'est ce que ça veut dire ? Demanda Cassandra.
- Aucune idée.
- J'espère qu'il fait pas partie des fournitures obligatoires. Dit Cassandra.
Ils lurent la lettre de Poudlard qu'ils avaient reçu et elle soupira.
- Bon, il en fait partie. Je me demande bien pourquoi.
- Tu as vu ? Il ont mis une autorisation à faire signer par les parents, pour Pré au lard.
Un grand sourire éclaira le  visage de Cassandra.
- Chouette. On va pouvoir sortir du château.
- Au fait, tu as des nouvelles de Killian ?
Elle haussa les épaules.
- Non, pas depuis le mariage, mais bon, ça n'a pas d'importance.
Killian O'Malley, s'était déclaré amoureux d'elle, l'année précédente, il l'avait littéralement harcelé, et lui avait même sauvé la vie.

Sirius Black discutait avec James Potter, dans le bureau des Aurors, lorsque la voix de Stentor, d' Alastor Maugrey, le directeur, retentit soudain.
- BLACK  ! Dans mon bureau, immédiatement.

Avec un soupir exaspéré, Sirius se leva.
- Qu'est ce que t'as encore fait ? Lui demanda James
- Rien. Mais je suppose que c'est pour ça, qu'il m'appelle.
- Tu veux que je vienne ?
- Je pense pouvoir m'en sortir seul. Répondit il, d'un ton narquois.
- Crie, si tu as besoin.
- Je pense que c'est plutôt lui, qui va crier.
James s'esclaffa.

Il entra dans le bureau, sans frapper, et soupira. Le ministre de la magie, Fudge, était présent, ainsi que le directeur d'Azkaban, Donald Rowland.

Partant du vieux principe que la meilleure défense, c'est l'attaque, il lanca aussitôt, sans ambage.

- Si c'est encore pour les Lestrange, dit il, vous perdez votre temps, je n'ai rien de nouveaux.
- Il ne s'agit pas de ça. Dit Maugrey. Asseyez vous.

Il n'avait pas l'air à l'aise, ce qui ne lui ressemblait pas. Ils s'echangeaient des regards vaguement inquièts.
Sirius fronça les sourcils.
- Ok, dit il, d'un air méfiant.  Alors ou vous vous apprêtez à m'annoncer que je suis atteint d'une maladie incurable, et que je vais mourir dans d'atroces souffrances, ou c'est vous qui allez mourir, incessamment sous peu. Dit il.
- Ni l'un ni l'autre. Répondit Maugrey, d'un ton rogue. Mais ce n'est pas une bonne nouvelle pour autant.
- Ça, je m'en doutais, à voir vos têtes, dit il d'un ton sarcastique. Alors, qui s'est évadé, cette fois ? Dolohov ? Rosier ?  C'est un vrai gruyère, votre prison inviolable, Rowland, vous devriez sérieusement songer à changer de gardiens.
- Ils ne s'agit pas d'eux. Répondit Maugrey, d'un air sombre.
- Mais il y a bien eu une évasion. Dit-il. C'était plus une affirmation qu'une question.

Fudge, Rowland, et Maugrey, s'échangèrent un regard gêné.
- D'accord, dit Sirius, franchement inquièt, à présent.  Qu'est ce que vous me cachez ?
- Il faut que vous compreniez que nous n'avions pas le choix. Dit Fudge, le regard fuyant.
- Pas le choix de quoi ? Demanda Sirius, préssentant que la suite ne lui plairait pas,
- C'était une époque trouble, poursuivit Fudge. Tout le monde se méfiait de tout le monde. On savait qu'un traître sévissait au sein de l'Ordre,
- Pettigrew ? Demanda, Sirius, perdu.
- On ignorait que c'était lui, à l'époque...
- Par Merlin, Fudge, venez en au fait ! Gronda Maugrey.
- Oui, enfin, quand on l'a trouvé, il était mourant. Nous ignorions s'il allait s'en sortir. Mais les preuves, contre lui, étaient accablantes. S'il s'en sortait, il finirait forcément à Azkaban.
- Mais..de qui parlez vous ? Demanda Sirius, de plus en plus perdu.

Il.y eut un silence tendu. Fudge, regardait ses chaussures.

- De votre frère. Lacha Maugrey.

Le ciel lui serait tombé sur la tête, qu'il n'aurait pas été plus sonné.
- Pardon ? Demanda t'il d'une voix blanche.
- Votre frère, Régulus. Répéta Maugrey.
- Il est mort il y a douze ans. Dit Sirius, Voldemort l'a tué.
- Ca, dit Fudge,  c'est la version officielle.
Sirius déglutit.
- Parce qu'il y en a une autre ? Demanda t'il, d'une voix métallique.

Maugrey le connaissait suffisement, pour savoir qu'il risquait d'exploser, d'un moment à l'autre.

- Nous ne savions pas s'il allait survivre.
- Mais il l'a fait ! Conclut Sirius.
- Oui. Admit Fudge.
- Et vous avez omis de m'en informer. Son ton était beaucoup trop calme et posé.
- Nous ne pouvions pas vous le dire. Nous avons trouvé des documents...très compromettants, sur lui. Une liste de personnes très influentes, à l'époque, dans les plus hautes sphères du ministère, et  qui soutenaient Vous savez Qui. Vos parents et votre oncle Cygnus, y figuraient.
- Mes parents, n'ont jamais été des mangemorts
- Non, c'est vrai, admit Fudge, mais ils les aidaient, les soutenaient, financièrement, les cachaient, aussi, parfois. Nous étions en pleine chasse aux mangemorts, Vous savez qui, avait disparu, si cette liste avait été rendue publique, elle aurait provoqué un scandale, qui aurait détruit le fragile équilibre, du nouveau gouvernement. Nous ne pouvions pas le permettre.
- Alors, vous l'avez enterré. Dit Sirius dans un souffle, et mon frère avec.
- Je vous l'ai dit, insista Fudge, nous n'avions pas le choix. De toutes façons,  il aurait été enfermé à Azkaban.
- Mais il aurait eu un procès.
- Les mangemorts que vous avez tués n'ont pas eu de procès. Lui rappela Fudge.
Sirius serra les dents, sa mâchoire craqua.
- Je ne crois pas que ce soit comparable. Dit il. J'ai toujours agi en état de légitime défense.
- C'était aussi notre cas. Votre frère, pouvait détruire l'ordre établi, nous ne pouvions pas le permettre..
Sirius se leva.
- Ce n'était qu'un gamin !
- C'était un de ses lieutenants. Dit Fudge. Il était au coeur d'un complot, visant à tuer Dumbledore.
- Vous avez des preuves ? Demanda Sirius.
- Oui ! Affirma Fudge.
- Je veux les voir.
- Je vous les ferais parvenir, dans les plus brefs délais. Assura Maugrey.
Sirius se laissa choir dans le  fauteuil, et se prit la tête dans les mains.
- C'est un cauchemar. Murmura t'il.
- J'imagine ce que vous ressentez. Lui dit Maugrey.
- Je ne crois pas, non. Ça fait douze ans, que je me demande pourquoi Voldemort, l'a tué, que j'espère qu'il a fini par réaliser que c'était une ordure, et qu'il l'a tué par ce qu'il voulait déserter. Mais...tout ça...n'était qu'un mensonge...Ça fait plus de quinze ans, que je risque ma peau,  tous les jours, pour sauver vos fesses. D'abord au sein de l'Ordre, puis en tant qu' Auror, j'ai largement fait la preuve de ma loyauté, envers le ministère, c'est moi, qui ai arrêté Bellatrix Lestrange. Moi,  qui l'ai conduite à Azkaban. mais peu importe ce que je peux faire ou dire, tout ce que vous voyez en moi, , c'est mon nom ! Parce que je suis un Black, vous vous croyez obligé de m'associer à ces putains de sociopathes.
- C'est faux ! Et vous le savez ! Gronda Maugrey. Ce n'est pas le nom, qui fait l'homme, ce sont ses actes. Vous croyez vraiment qu'on vous aurait gardé comme Auror, si on ne vous faisait pas confiance.

- Vraiment ? Moi je crois que vous êtes bien content de me trouver, pour réaliser vos basses besognes, mais vous n'avez aucune confiance en moi. - Ne soyez pas parano, Black. Si on ne vous a rien dit, c'est parce qu'à l'époque, on soupçonnait tout le monde. Dit Maugrey. Et puis, il s'agissait de votre frère,
- Oui, ce n'était pas personnel. Dit Fudge.
- Pas personnel ? Sirius se leva, et appuya ses poings, contre le bureau. Il planta ses yeux, dans ceux de Fudge.
Bien sûr, que c'était personnel. Vous vous êtes dit, que je l'aiderais à s'échapper, que je renierais tous mes principes, mais il a beau être mon frère, c'est un mangemort. C'est Moi, qui vous ai dit qu'il faisait parti de la bande qui a détruit le bus rempli d'enfants moldus, sur Trafalgar Square. J'étais pas obligé de vous le dire, mais je l'ai fait. Je hais, les mangemorts, quels qu'ils soient. Et si je l'avais eu entre les mains, à ce moment là, je vous l'aurais livré pieds et poings liés.
- Je le sais. Dit Maugrey.
- C'est pas l'impression que vous me donnez.
- Le problème n'est pas là, Sirius. Dit Fudge.
-  Seuls mes amis m'appellent par mon prénom. Fudge. Et vous n'en faite sûrement pas parti.
- BLACK ! Gronda Maugrey. Un peu de respect, voulez vous !
- Le respect, ça se mérite.
- Laissez Alastor. Je comprends que vous soyez en colère. Dit Fudge.
- En colère ? Répéta Sirius, lentement.je ne suis pas en colère, je ne suis même pas furieux. Je suis écoeuré. J'avais une confiance aveugle, en vous, Alastor. Et un profond  respect, mais tout s'est envolé. Je devrais vous donner ma démission sur le champ.
- Et je la refuserais. Dit Maugrey.
Sirius lui tourna le dos. Il était effondré, le sang des Black, bouillonnait en lui. Il était en rage, et devait fournir un effort considérable, pour se contenir.
Un silence pesant et tendu s'installa.
- Comment s'est il échappé ? Demanda t'il, enfin.
- Nous l'ignorons. Personne ne savait qu'il était là. Il était  dans une aile isolée d'Azkaban, et des langues de plomb, le surveillaient, presque nuit et jours. Expliqua Rowland.
- Pourquoi maintenant ? Murmura Sirius.
- Et bien..dit Rowland, en quéttant l'approbation de Fudge.
Ce dernier, lui fit signe de poursuivre.
-  Nous avons une théorie. Depuis quelques temps, il tenait des propos incohérents, puis, il s'est mis à parler dans son sommeil. Il répétait sans  cesse, il est à Poudlard, et...je vais le tuer.
Sirius se retourna lentement.
- De qui parlait il ?
- Nous pensons qu'il s'agissait de Harry Potter.
Sirius déglutit. Le ciel venait de nouveau de lui tomber sur la tête.
- Vous êtes en train de me dire, que mon frère s'est échappé pour tuer mon filleul ? Pourquoi ? Ça n'a pas de sens !
- Sauf s'il pense que le tuer, redonnera sa puissance à Vous savez qui.
- C'est ridicule ! Reg n'est pas un imbécile, malgré tous ses défauts.
- Non, mais il a été enfermé pendant douze ans, dans une prison, à la merci des détraqueurs, en isolement le plus total, il n'a sans doute plus toute sa raison. Dit Rowland.
- En tout cas, il l'avait suffisement, pour s'échapper. Constata Sirius. Quel gâchis ! Si j'avais su..si j'avais pu lui parler, j'aurais peut être pu lui ouvrir les yeux, l'empêcher de sombrer d'avantage.
- Vous n'auriez rien pu faire. Il vous aurait embobiner. Comme il a failli le faire avec Nancy Goblum, une langue de plomb, dont nous avons dû nous séparer. Depuis douze ans, il répète qu'il voulait piéger Vous savez qui. Qu'il rassemblait des preuves, contre lui, et ses mangemorts.

Un faible espoir, fleurit, dans le coeur de Sirius.
- C'est peut être vrai ? Dit il.
- Nous avons vérifié ses dires, mais....nous n'avons rien trouvé qui abonde dans ce sens. Je suis désolé, Black.
Sirius appuya son front brûlant, contre la vitre de la fenêtre du bureau, derrière Maugrey.
De nouveau, le silence.
- Qu'est ce qui vous fait dire, qu'il veut tuer Harry ?
- Il a prononcé son nom, à plusieurs reprises, dans son sommeil.
- D'accord, lacha t'il. Je vais m'occuper de lui. Mais vous ne vous demandez pas, si je vais l'aider à s'échapper ?
- Non ! Répondit catégoriquement Maugrey. D'abord, parce que ramener des fugitifs, c'est votre boulot, et vous le faites très bien. Ensuite, parce que vous avez à coeur la protection de votre filleul. Enfin, je sais que vous ne laisserez pas filer un mangemort, fut il votre frère.
Sirius soupira.
- Bien rattrapé, Alastor, mais j'ai peur que ça ne suffise pas, pour regagner ma confiance. Je veux tous les documents se rapportant à mon  frère, quels qu'ils soient. Sur mon bureau, le plus rapidement possible. Je veux voir sa cellule, et interroger les langues de plomb, qui le surveillaient. Je veux une carte blanche.
- accordé.
- Nous avons déjà pris quelques précautions, pour assurer la protection du jeune Potter. Nous avons envoyé des Détraqueurs, à Poudlard. Dit Fudge, très fier de son initiative.
- Vous avez envoyé des monstres, dans une école ? Vous êtes dingues ? S'exclama Sirius.
- Oh, mais ils resteront aux abords de l'école. Ils n'aprocheront pas des élèves. 
- Espérons alors, que les élèves ne s'aprocheront pas  d'eux. Dit Sirius, sarcastique.
- Nous aimerions envoyer un Auror, à Poudlard, pour assurer sa protection.
- J'ai pensé à Tonks. Elle y est déjà allé l'année dernière. Dit Maugrey..
- Avec le succès, que l'on connaît ! Dit Sirius, narquois. Mais bon, allez y. Au moins, ça fera plaisir à Remus. Je vais retrouver mon frère, ajouta t'il, mais si jamais, vous m'avez caché quelque chose, la moindre, petite chose, je vous file ma démission, sur le champ, et vous vous débrouillerez avec toute la famille Black, au grand complet.
Il s'approcha de la porte.
- On a pas fini, Black, Ou allez vous ? Demanda Maugrey.
- Me soûler ! Répliqua Sirius. Et il claqua la porte, si fort, que les murs, en tremblèrent.

Dans la pièce d'à côté, James se tourna vers Gideon Prewett.
- Tu me dois un gallion, dit il.
A contre coeur, ce dernier lui jeta la pièce.
James,  l'empocha, en souriant..

Sirius s'appuya un instant contre le mur. Il se sentait nauséeux. Des milliers de questions, se bousculaient dans sa tête. Comment Maugrey avait il pu le regarder en face, tous les jours, après ce qu'il avait fait ? Il se sentait trahi. Comment Régulus avait il réussi à s'échapper ? Voulait il vraiment tuer Harry ? Comment tout cela se terminerait il, s'ils se retrouvaient face à face ? Aurait il le courage de faire ce qu'il fallait pour l'empêcher de nuire ?

- Sirius ? Ça va ?
Celui ci, se  tourna vers, James un regard hagard et tourmenté.
- Ok, si mal que ça. Dit James.
- Je...Il.faut que je sorte d'ici. Dit il.

Il étouffait, soudain, il avait besoin d'air.
- Je prends ma veste, et on y va. Dit James.
Il eut tout juste le temps d'attraper sa veste, et le blouson en cuir de Sirius, et il le rattrapa dans l'ascenseur.
Ils ne prononcèrent pas un mot.

L'air frais, lui fit du bien. Il respira à pleins poumons, mais il avait toujours cette barre, qui lui comprimait l'estomac.

Ils se rendirent dans le pub, en face du ministère. 

- Tiens, salut vous deux. Les salua familièrement la serveuse. Ça fait longtemps que je vous avais pas vu.
- Ouais, dit James, on a été pas mal occupé, ces dernier temps.
- Comme d'habitude ? Demanda t'elle.
James acquiesça, et ils s'installèrent à une table.
Sirius avala d'un trait, quatre verre de whisky, d'affilés, sans dire un mot. Au cinquième, lorsque la serveuse,  le servit, il mit sa main sur la bouteille elle leva vers James un regard interrogateur, et James acquiesça, en soupirant.
Il termina la bouteille  James n'avait bu qu'un verre.
Lorsqu'il en commenda une seconde, la voix pâteuse, les gestes maladroits, James, se dit qu'il était temps que cela cesse.
- Bon, dit il je crois que tu as eu ta dose, là.
Mais Sirius voulait boire encore. L'alcool, endormissait son cerveaux, noyant ces questions sans réponses, qui le torturaient,  l'enveloppant dans une douce et confortable torpeur. dans laquelle il revait de s'enfoncer.

James paya, laissant un pourboire généreux, et aida  Sirius, qui s'appuya sur lui de tout son poids, jusqu'à une petite ruelle ou il transplanèrent.
La nuit était tombée, il était plus de dix heures.

Il entra dans le manoir. Et lorsqu'il ouvrit la porte, Sirius s'effondra sur le carrelage, dans un fracas de porcelaine brisée, lorsqu'il tenta, en vain, de se rattraper au petit meuble, dans l'entrée, faisant tomber le vase. L'eau et les fleurs se déversèrent sur lui.
Lily et Méredith se trouvaient dans le
Salon..elles se précipitèrent dans l'entrée.
En voyant son mari, couché par terre, Méredith ne put retenir un cri.
- Sirius ! Il est blessé ? Que s'est il passé ?
- Il va bien, Méredith, la rassura James. Il est ivre  mort.
Elle fronça les sourcils, tandis que Sirius poussait un ronflement sonore. Il s'était endormi.

- Que s'est il passé ? Demanda Lily.
- Aucune idée. Répondit James. Il a été convoqué chez Maugrey, et quand il en est sorti, il allait pas bien du tout. Il avait besoin d'un verre, alors on est allé au pub, et....Tu vois le résultat.
- Tu n'aurais jamais dû le laisser boire autant. Dit Méredith, d'un ton de reproche
- Je n'aurais pas pu l'arrêter, Méredith, quand il est dans cet état, mieux vaut le laisser faire.
- Lily sortit sa baguette, et répara les dégâts, puis, elle sécha Sirius.
- Je l'emmène dans sa chambre, dit James.
Il le fit léviter jusqu'à l'étage, et le déposa sur le lit.
- Je m'en occupe, maintenant, lui dit Méredith. Et James...merci..
- Il n'a pas de quoi, vraiment.
- Tu dois avoir faim. Lui dit Lily. Viens, je t'ai mis ton  assiette de côté.
Méredith,  se retrouva seule, avec son époux. Elle le déshabilla d'un coup de baguette, et le coucha
Alors qu'elle s'apprêtait à sortir, il lui prit la main, et refusa de la lâcher. Elle fronça les, sourcils, caressa les mèches brunes, sur son front, et l'observa,  l'air soucieux.
- Qu'est ce qui a bien pu te mettre dans cet état ? Murmura t'elle.
Elle s'allongea près de lui.

Sa tête était douloureuse, une demi-douzaine de mini trolls lui martelaient les tempes avec leur massues.
Il ouvrit les yeux, mais la lumière crue du matin, lui brûla les rétines.
Il poussa un grognement. Un instant, il se demanda ou il était. Il avait tout oublié, de ce qu'il avait fait, après avoir quitté le ministère. Il se sentit soulagé de constater qu'il était au manoir. Un instant, il avait redouté de s'être perdu, dans d'autres bras, que ceux de sa femme. Il voulut se redresser, mais une douleur lancinante lui vrilla les tempes.
- Bonjour. Ça va mieux ? Lui demanda la voix légèrement railleuse de Méredith.
- Pas vraiment. Dit il.
- Tiens, ça devrait aller mieux,  avec ça.
Elle lui tendit une fiole, contenant un liquide verdâtre, à l'odeur infâme.
Il la prit et grimaça.
- Je reconnaîtrais cette odeur d'égout entre mille, murmura t'il. C'est la potion anti- gueule-de-bois de Lily.
- Ça,  je ne doute pas que tu la connaisses bien, celle là. Tu as dû l'utiliser souvent. Dit la sorcière, d'un ton moqueur.
Sirius ne répondit pas, et avala le contenu de la fiole, d'un trait, en grimaçant. Il n'avait pas le coeur à discuter, et puis, il fallait qu'il soit en forme, pour la suite.
- Alors, dit Méredith ? Je peux savoir ce qui te vaux de t'être mis dans cet état ?
- Je te promets de tout te dire, après la douche, et un café.
Elle soupira.
- Je suppose que je survivrais, à l'attente intolérable,  jusque là.
Il sourit.
- Je t'aime Mery.
- Moi aussi. Je descends te préparer ton café.
- Tu es un amour. Je t'épouserais sur le champ, si tu n'étais pas déjà prise.
Elle rit.
Sirius se tourna vers le reveil. Il était sept heures.

Une bonne odeur de café et de toasts, se répendait dans toute la maison.
Douché, habillé, et rasé de près, Sirius descendit les marches et entra dans la cuisine.
Méredith, James et Lily, déjeunaient. James, lisait la gazette du sorcier, et Sirius manqua s'étrangler en apercevant la couverture du journal.
Sur la première page, il y avait la photo d'un homme, derrière des barreaux, bruns, la vingtaine à peine, il tenait les barreaux de ses deux mains, et semblait hagard. Le  titre était éloquent.
Régulus Black s'est évadé d'Azkaban.

James posa le journal sur la table, et se tourna vers Sirius. Ce dernier aurait parié, qu'il avait fait exprès de le tenir de façon à ce qu'il voit la première page.
- Tu m'expliques, comment un mort à pu s'évader d'une prison, dans laquelle il n'est pas sensé se trouver ? Demanda t'il, d'une voix calme, ou perçait, cependant, une certaine irritation.
Sirius grimaça.
- sans doute parce qu'il n'est pas mort, et qu'il croupissait dans cette maudite prison, depuis douze ans. Dit il sur le le même ton.
- Tu le savais ? Demanda James, d'un ton suspicieux.
- À ton avis ? Lui répondit Sirius, d'un ton glacial.
- Non, tu ne le savais pas. Admit James. C'est donc pour ça que Maugrey t'a convoqué.
- Ouaip. Dit il en avalant une bouchée d'oeufs brouillés.
- Et...poursuivit James, prudemment, que compte tu faire ?
Sirius soupira.
- Que veux tu que je fasse ? Je vais le retrouver, si possible, avant qu'il retrouve ma chère cousine, et le remettre dans le trou à rat duquel il aurait jamais du sortir.
- C'est si simple que ça ? Insista James
- Non, James, ce n'est pas, si simple ! Répliqua t'il. D'un ton excèdé. Mon frère, revenu d'entre les mort, s'est fait la malle, d'une prison réputé inviolable, par je ne sais quel moyen, et se serait mis dans la tête de se rendre à Poudlard pour tuer....Il s'arrêta net. Un instant, il avait oublié à qui il parlait. Sa colère avait repris le dessus.
James, leva un sourcil interrogateur
- Qui a t'il l'intention de tuer ? Demanda t'il.
Sirius s'essuya le coin des lèvres, avec sa serviette, et soupira.
- Harry, dit il lentement. Il en aurait après Harry.
James pâlit. Et lily dut s'accrocher au coin de la table, prise de vertige.
- Tu déconnes ? Dit James, d'une voix blanche.
- J'aimerais tellement que tout ceci, soit une mauvaise plaisanterie. Dit Sirius. Mais....
Il leur raconta ce que Maugrey leur avait dit.
- Bon, dit Lily. C'est réglé. Harry restera là, cette année.
- Non. Lily, ce n'est pas une bonne idée. Assura James. Il sera en sécurité à Poudlard. Dumbledore y veillera.
- Comme il a veillé sur lui, l'année dernière ? Eh oui, je suis au courant des exploits de ton fils. Dit elle. Cela fait deux ans qu'il manque se faire tuer dans cette école super protégée. Alors quoi ? On attend qu'il y reste, cette fois ?
-Fudge à placé des détraqueurs partout, de plus, Tonks, sera la bas.
- Si elle n'est pas trop occupée à roucouler avec Remus. Fit remarquer Sirius.
- De quel côté tu es toi ? Demanda James, en jetant à Sirius un regard noir
Ce dernier soupira
- Lily, dit il en plantant  ses yeux dans ceux de la sorcière. Il n'arrivera rien à Harry. Je  te le promets. J'y veillerais personnellement. Et puis, il n'est pas tout seul. Cassandra sera avec lui, et Vélia. Sans compter Ron Weasley et Hermione Granger, qui ne le quittent pas d'une semelle.
- Ce ne sont que des enfants. Protesta faiblement Lily.
Méredith prit la main glacée de Lily, dans la sienne pour la réconforter.
- Ca va aller Lily, je t'assure qu'il ne risque rien, à Poudlard
Elle soupira, et se leva.
- Très bien, dit elle, d'une voix sèche. Je vous fais confiance, à tous les deux.  mais si jamais, il arrive quoi que ce soit, à mon fils, je ne vous le pardonnerais jamais. Tu m'entends James ?
Elle dardait sur lui, le feux de ses yeux verts. Il soupira, et lui rendit son regard.
- Hé, c'est mon fils, à moi aussi. Dit il. Tu crois que j'ai envie qu'il lui arrive quelque chose ? Tu crois que je m'en remettrais, s'il était blessé ou pire ?
- Il ne lui arrivera rien, Lily, reprit Sirius. Harry est comme un fils, pour moi. Je le protégerais toujours.
- J'y compte bien, Sirius. Dit elle, et elle quitta la cuisine. Bouleversée. James, là suivit.
Resté seul avec Méredith, Sirius soupira et but une gorgée de café.
- Alors Régulus est vivant ! Dit Méredith.
- À ce qu'il paraît. Répondit Sirius, laconique.
-  et toi, dit elle, comment te sens tu, par rapport à ça ?
- Comme quelqu'un à qui on a mentit  pendant douze ans, je me sens trahi, je suis en colère, et j'ai peur. Je redoute la façon dont tout ça va finir.
Elle posa ses mains sur ses épaules
- C'était un si gentil petit garçon ! Soupira t'elle.
- Oui,nous étions tous de si gentils enfants innocents. Dit il, regarde ce que cette famille maudite à fait de nous !

Lorsque les enfants,descendirent déjeuner, à leur tour, ils étaient munis des autorisations de sorties pour Pré au lard.
Lily, refusa de la signer.
- Avec les Lestrange en liberté, dit elle, les yeux fixés sur James. Je ne veux pas prendre de risque. On verra à Noël, si la situation a évolué.
Harry, eut beau protester, implorer, rien y fit. Lily, resta campée sur ses positions.
- Je resterais au château avec toi, Harry. Déclara Cassandra.

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