La période d'euphorie  dura une bonne semaine, et la dure réalité de la vie d'étudiant les rattrapa. Les examens approchaient.

De plus, l'audience en appel de  Buck, avait été fixée au 6, et un bouurreau serait présent. Les membres de la commission, semblaient avoir déjà pris leur décision, et avoir condamner l'hyppogriffe. Ce qui réjouissait visiblement  Malefoy, dont les commentaires, donnaient à Harry, Ron. Hermione et Cassandra, une furieuse envie de le frapper.

La semaine des examens, plongea le château dans un silence inhabituel. Le lundi, les élèves avaient le teint grisâtre, en sortant de l'épreuve de métamorphose. Ils avaient dû changer une théière en tortue, et Hermione exaspera tout le monde en se plaignant que sa tortue ressemblait à une tortue marine, alors qu'il leur était demandé une tortue terrestre.
Cassandra était si nerveuse, qu'elle avait bien failli pulvériser sa théière.

Après un rapide déjeuner, ils passèrent l'épreuve de sortilège. Le sujet en était les sortilèges d' allegresse.
Harry eut la main un peu lourde et Ron fut pris de fou rires si violent, qu'il fallut le conduire dans une salle, à l'écart où il resta plus d 'une heure, avant de pouvoir jeter lui même le sortilège. Cassandra fut trop timorée, elle ne parvint qu' à arracher un pale sourire à Hermione, et prétendait que celle ci était trop tendue, pour être joyeuse, même avec un sortilège.
Àprès le diner, les élèves montèrent dans leurs salles communes pour réviser les épreuves du lendemain.

Elle commencèrent par l'épreuve de soin aux créatures magiques.
Hagrid n'était pas au mieux de sa forme. Pour réussir l'épreuve, il fallait maintenir en vie un veracrasse pendant une heure. Et comme ces créatures se portaient parfaitement bien du moment qu'on ne s'en occupait pas, ils n'avaient rien à faire.

L'après midi, l'épreuve de potion, fut un désastre. Harry ne parvint pas à réaliser sa potion de confusion, pour le plus grand plaisir de Rogue, et Cassandra fit exploser le contenu de son chaudron. Tous deux n'échapèrent pas au ricanement de Rogue, qui s'empressa de noter ce qui ressemblait à un zéro.

À minuit, ce fut l'examen d'astronomie, au sommet de la plus haute tour. Le mercredi eut lieu l'épreuve d'histoire. Cassandra eut du mal  à se souvenir de toutes les dates et des noms des sorcières qui se distinguèrent lors de la chasse au sorcières.

L'après midi, eut lieu l'épreuve de botanique, dans les serres surchauffées, par le soleil.

L'avant dernier examen, eut lieu le jeudi matin, c'était celui de défense contre les forces du mal. Remus leur avait préparé une épreuve très originale. Une course d'obstacles, en plein air, au cours de laquelle ils durent traverser une mare profonde pleine de strangulots, parcourir des ornières ou se cachaient des Choporouges. Se frayer un chemin dans un marécage, sans se fier aux indications trompeuses des pitiponks. Puis entrer dans une vieille malle ou les, attendait un épouvantard.

Harry réussi parfaitement toutes ses épreuves.
Ron resta coincé dans le marécages, ou il s'enfonça jusqu à la taille.
Hermione réussit toutes les épreuves, sauf celle de l'épouvantard. Elle surgit hors de la malle au bout d'une minute.
- Hermione ! S'exclama Remus surpris, qu' y a t'il ?
- Le p-p-professeur Macgonagall halleta t'elle, en montrant la malle. Elle a dit que j'avais tout raté.
Cassandra était la dernière à passer l'épreuve. Aidée par Velia, elle terrorisa les  pauvres pauvres strangulots. Les choporouges s'enfuirent, pourchassés par la fury, et le Pitiponk disparut dans son marécage.
En revanche, lorsqu'elle affronta l'épouvantard, elle perdit pied., et c'est Velia, qui le réduisit  en milliers  de particules.
- Oups ! Dit Cassandra en sortant de la malle.
Remus leva les yeux au ciel.

Ils retournèrent au château, mais en haut des marches, ils se retrouvèrent
en face du ministre de la magie, en  personne.
Vêtu de sa cape à rayures, Cornelius Fudge transpirait légèrement, les yeux fixés sur le parc.
Il sursauta en reconnaissant Harry.
- Bonjour, Harry. Tu viens de passer un examen, c'est bientôt fini ?
- Oui.
Ron, Harry et Cassandra, refusaient de parler au ministre, et restaient en retrait
-  Belle journée, dit Fudge, en jetant un coup d'œil au lac. Dommage... Dommage...
Il poussa un profond soupir, et regarda de nouveau Harry.
- Je suis venu remplir une mission bien désagréable. La commission d'examen des Créatures Dangereuses à demandé un témoin. Pour assister à la mise à mort d'un hyppogriffe, atteint de folie. Comme je devais me  rendre à Poudlard pour voir où en est l'affaire Régulus Black, c'est moi qui ai hérité de la corvée.
- L'audience en appel a déjà eu lieu ? Intervint Ron en avançant vers le ministre.
- Non, elle est prévue pour cet après midi. Dit Fudge qui regarda Ron, d'un air intrigué.
- Dans ce cas, il n'y aura peut être pas de mise à mort. Dit Ron d'un ton décidé. L'hyppogriffe sera peut être épargné.
Mais avant que fudge ait pu répondre, deux hommes surgirent derrière lui.
L'un d'eux était très vieux, l'autre était
grand et costaud avec une fine moustache noire. Les enfants comprirent qu'il s'agissait des hommes de la commission.
- Mon dieu, mon dieu, je me fais trop vieux pour ce genre de chose. Dit le  vieux sorcier. C'est prévu à quatorze heures fudge ?
Le second homme, passait son doigt sur le tranchant  de la lame d'une hache.

Ron allait dire quelque chose, mais Hermione l'interrompit d'un coup de coude.

Une fois dans le château, Ron se tourna vers Hermione.
- Pourquoi tu m'as empêché de parler ? Dit Ron. La hache est déjà prête, tu parles d'une justice !
- Ton père travaille au ministère, tu ne peux pas dire des choses comme ça à son patron. Dit Hermione aussi scandalisé que Ron. Cette fois, si Hagrid garde son sang froid, il pourra peut être prendre la défense de Buck !
Il ne pourront pas l'exécuter.
Mais au fond, ils n'y croyaient pas.

Les élèves étaient détendus, et se réjouissaient de la fin des examens, dont le dernier aurait lieu après le déjeuner. Mais Ron, Harry, Hermione et Cassandra n'avaient pas le cœur à la  détente. Ils  devaient passer l'épreuve de divination, et Hermione celle de l'étude des moldus.

Le professeur Trelawnay les faisait passer un par un.
Lorsque Neville descendit de l'échelle. Ils lui demandèrent en quoi consistait l'épreuve.
- Elle a  vu dans la boule de cristal  que si je vous disais quelque chose, il m 'arriverait un accident terrible. Dit il.
Cassandra s' installa devant la boule et fit de son mieux pour apercevoir quelque chose, en vain.
- Pfffffff, c'est importe quoi, il y a rien, la dedans.
- Concentrez vous.
- Je pourrais regarder ce machin jusqu'à la fin des temps. Que je ne verrais toujours rien !
Le professeur posa, sa main sur l'épaule de la jeune fille, et soupira..
- J'ai vu, bien sûr, que vous échoueriez. J'ai bien peur que vous  n'ayez aucun don pour la divination, ma pauvre enfant.
- Hum, et vous, vous avez vu ça, aussi dans votre boule ?
Elle leva la main,  la boule s'éleva dans les airs, et explosa.
Cassandra descendit l'échelle en grognant.

Lorsque Harry descendit à son tour, il était livide. Il regagna, la salle commune mais avant de pouvoir leur parler de ce qui lui était arrivé, il croisa leurs regards peinés.
-  Qu'est ce qui se passe ?
- Hagrid à perdu. Dit Ron, d'une voix faible. Il vient de nous envoyer ça.

Cette fois le mot de Hagrid n'était pas mouillé de larmes, mais il avait tellement tremblé en l'écrivant, que les mots étaient presque illisibles.

Avons perdu en appel, ils vont le mettre à mort, au coucher du soleil. Vous ne pouvez plus rien faire. Ne venez pas, je ne veux pas que vous regardiez ça.

- Il faut y aller, dit Harry. On ne peux pas le laisser tout seul pour attendre le  bourreau.
- Au coucher du soleil. Dit Ron. On aura jamais l'autorisation de sortir. Surtout toi, Harry.
- Si seulement on avait la cape d'invisibilité ! Soupira Harry.
- Ou est elle ? Demanda Hermione.
Harry lui  raconta qu'il avait dû la laisser dans le passage secret de la sorcière borgne.
- Si Rogue me voit encore traîner  dans le coin, je vais avoir de sérieux ennuis.
- C'est vrai, si c'est toi qu'il voit. Comment on fait pour ouvrir le passage ?
Harry lui expliqua comment faire, et Hermione sortit à grand pas de la salle commune, sous les yeux ébahis de ses amis.
- Elle ne va quand même pas aller la chercher ? Dit Ron.
Un quart d'heure plus tard,
Hermione était de retour avec la cape soigneusement pliée, sous sa robe
- Hermione, qu'est ce qui t'arrive, en ce moment, demanda Ron. D'abord tu giffle Malefoy, après tu quittes le cours de divination,
L'air adminiratif de Ron sembla flatter Hermione.

Ils descendirent dîner, mais au lieu de remonter dans la salle commune, ils se faufilèrent dans une salle vide près du hall, et attendirent que tout le monde aient regagné les étages.
- Hermione passa alors la tête au dehors. C'est bon, dit elle, on peut y aller.
Marchant l'un contre l'autre, ils se recouvrirent de la cape, à l'exception de Cassandra, que Velia enveloppait d'une aura la rendant invisible.

Le soleil se couchait déjà, derrière la forêt interdite.

-  C'est nous, dit Harry. Laissez nous entrer qu'on puisse enlever la cape d'invisibilité.
- Vous n'auriez pas dû venir. Dit Hagrid, en  les laissant entrer.

Hagrid ne pleurait pas. Il avait l'air de ne plus très bien savoir où il en était, et son désarroi était bien plus déchirant que ses larmes.
- Vous voulez du thé ?
Ses mains tremblaient lorsqu il prit la bouilloire.
- Ou est Buck ? Demanda Hermione
- Je l' ai sorti. Il est attaché dans le potager. J'ai pensé  qu'il voudrait voir les arbres et respirer un peu d'air frais avant...
Ses mains tremblaient si fort, qu'il lâcha le pot au lait, qui se brisa sur le sol.
- Je m'en occupe ! Dit précipitamment Hermione
Il y a un autre pot, dans le buffet. Dit Hagrid, en s'asseyant, et en s'essuyant le front d'un revers de manche.
Harry et Ron, échangèrent un regard désolé. Cassandra, poussa un profond soupir.
- Est ce qu'on peut faire quelque chose. Hagrid ? Demanda Harry d'un ton décidé. Dumbledore..
- il a essayé mais.. Il n'a pas le pouvoir de s'opposer à une décision de la commission. Il leur a dit que Buck n'était pas dangereux, mais.... Ils ont peur. Vous connaissez  Lucius Malefoy. Il a dû les menacer. Et Macnair, le bourreau est un vieil ami de Malefoy...Mais au moins, ça ira vite. Et je serais à côté de lui.

Hagrid jetait des regards autour de lui, comme s' il cherchait quelque chose à quoi se raccrocher.
- Dumbledore va venir, quand... Quand ça se produira. Il m'a écrit ce matin. Il ma dit qu'il veut être avec moi. Un grand homme... Dumbledore.

Hermione qui fouillait dans le placard, pour trouver un autre pot au lait, laissa échapper un sanglot étouffé.
- Nous aussi on va rester avec vous. Dit elle. Mais Hagrid secoua sa tête hirsute.
- il faut que vous retourniez au château. Répliqua t'il. Je vous l'ai dit, je ne veux pas que vous assistiez à ça. Et de toute façon, vous n'avez pas le droit d'être ici. Si Fudge et Dumbledore te voient dehors, tu auras de gros ennuis, Harry. Sans compter que ton père et Sirius seront là aussi. dit il.
Cassandra sursauta.
- Il a raison, si mon père me voit dehors encore une fois je suis bonne pour être bouclée à la maison tout l'été.

Des larmes silencieuses coulaient à présent sur le visage d'Hermione, mais elle les cacha à Hagrid, en s'affairant à préparer le thé. Soudain, au moment où elle prenait la bouteille de lait, pour remplir le pot, elle poussa un cri perçant.
- Ron, c' est incroyable, Croutard !
Ron la regarda bouche bée.
- Qu'est ce que tu racontes ?
Hermione se précipita sur la table, et renversa le pot au lait. Criant et se débattant, Croutard glissa du pot, et tomba sur la table.
- Croutard ! Dit Ron, d'une voix blanche. Qu'est ce que tu fais là ?
Il attrapa le rat, qui continuait à se débatre, et le regarda à la lumière.
Croutard était dans un état épouvantable. Plus maigre que Jamais, il avait complètement pelé, par endroit, et se tortillait dans les mains de Ron, comme s'il cherchait à s'enfuir.
- Du calme, Croutard, il. N'y a pas de chat, ici. Dit Ron. Personne ne cherche à te faire du mal.

Hagrid jeta un coup d'œil par la fenêtre. Son teint d'habitude rosé, avait pris une couleur jaunâtre..
- Ils arrivent... Dit il.

Les enfants se retournèrent et virent un groupe d'hommes qui descendait les marches du château. À leur tête, ils reconnurent Albus Dumbledore. Sa barbe argentée scintillait dans le crépuscule. Cornelius Fudge, trottinait à côté de lui. On distinguait à peine le vieillard de la commission, derrière eux, mais la haute tête du bourreau dépassait nettememt derrière Fudge. Et à l'arrière, la haute silhouette de Sirius Black apparaissait également, James Potter, marchait près de lui.
Cassandra soupira. Si son père la surprenait ici, elle était fichue.
- Il faut que vous partiez. Dit Hagrid, en tremblant des pieds à la tête. Il  ne faut pas qu'ils vous trouvent ici. Filez, vite
Ron enfonça de force Croutard dans sa poche. Et Hermione prit la cape.
- Je vais vous faire sortir par derrière, dit Hagrid.
Ils le suivirent jusqu'à la porte donnant sur le potager. Buck, était attaché à la clôture, derrière les  plants  de citrouilles. Il semblait comprendre qu'il se passait quelque chose, il tournait la tête en  tous sens,
Et ses pattes martelaient  nerveusement le sol.
- Ne t'inquiète pas Bucky, dit Hagrid, d'une voix douce. Ne t'inquiète pas.
Il se tourna vers les enfants.
- Partez, allez y,
Mais ils ne bougèrent pas.
- Hagrid, on ne peut pas..
- On va leur dire  ce qui s'est vraiment passé...
- Ils ne peuvent pas le tuer...
- Filez ! Dit Hagrid, d'un ton féroce.
C'est déjà assez difficile comme ça, inutile d'aller chercher des ennuis.

Ils n'avaient pas le choix. Tandis que Hermione jetait la cape sur les têtes de  Harry et Ron, ils entendirent des voix à l'entrée de la cabane.
- Dépêchez vous. Leur dit Hagrid. N'écoutez pas...
Et il retourna dans la cabane, ouvrir  la porte à laquelle on venait de frapper.

Lentement, dans une sorte de transe angoissée, les enfants, à présent invisibles, contournèrent la cabane.
Lorsqu'ils furent passés de l'autre côté. Ils entendirent la porte se réfermer d'un coup sec.

- Dépêchez vous. Chuchota Hermione. Je n'en peux plus. Je n'en peux plus.

Ils remontèrent la pente douce qui menait au chateau.
Ron s'immobilsa  soudain.
- Ron, je t'en prie. Murmura  Hermione.
- C'est Croutard. Dit Ron. Il ne veut pas rester tranquille.
Ron était penché en avant, essayant de maintenir Croutard dans sa poche, mais le rat s'agitait comme un diable. Il poussait de petits cris, et se tortillait frénétiquement, donnant des coups de pattes en tout sens. Il tenta même de mordre les mains de Ron.
- Croutard, c'est moi, espece d'idiot. Souffla Ron.

Ils entendirent une porte s'ouvrir derrière eux,
Puis des voix d'hommes.
- Ron, allons y, ils s'apprêtent à le tuer. Murmura Hermione.
- D'accord. Croutard tiens toi tranquille.
Ils reprirent leur marche, en essayant de ne pas entendre la rumeur des voix  dans leur dos. Ron s'arrêta de nouveaux.
- Je n'arrive pas à le tenir. Croutard arrête, tout le monde va nous entendre.
Le rat poussait de petits cris féroces, mais pas assez puissants pour couvrir les bruits qui provenaient du jardin de Hagrid. Il y eut un mélange de  voix indistinctes, un moment de   silence, puis, brusquement, le sifflement caractéristique d'une hache qui s'abattait dans un choc sourd.
Hermione vascilla.
- Ils l'ont fait. Murmura Hermione. Je n'arrive pas à y croire...Ils l'ont fait.

Tous quatre restèrent figés d'horreur. Ils entendirent une longue plainte déchirante.
- Hagrid. Murmura Harry.
Il amorça  un mouvement pour revenir en arrière, mais Ron et Hermione le retinrent chacun par un bras.
- Impossible. Dit Ron, blanc comme un linge ... Il aura encore plus d'ennuis, s'ils savent  qu'on est venus le voir.
La respiration d'Hermione était saccadée, irrégulière.
- Comment ont il... pu ? Sanglota t'elle. Comment ont ils pu ?
- Viens dit Ron qui semblait claquer des dents.
Ils reprirent la direction du château. Marchant lentement  pour rester bien serrés sous la cape. La lumière baissait rapidement, à présent.
- Croutard, reste tranquile. Dit Ron en serrant la main contre sa poitrine.
Le rat continuait de se débattre comme un dément. Ron s'arrêta à nouveau, et s'efforca de maintenir Croutard au fond de sa poche.
- AIE ! Il m'a mordu. S'exclama t'il.
- Ron tais toi. Dit Hermione. Fudge peut arriver d'un moment à l'autre.
-  Il refuse... de rester tranquille.
- Tu veux que je le calme ? Proposa Velia.
- Non ! On veut qu'il reste en vie. Répliqua vertement Cassandra.
- Ça je peux pas le garantir.
- Justement. Reste tranquille.

De toute évidence, Croutard était terrorisé. Il se tortillait en tous sens, pour tenter d'échapper à Ron.
- Mais qu'est ce qu'il a ?
Harry fut le premier à le voir. Souple et silencieux, le corps rasant le sol, ses grands yeux jaunes brillant d'une lueur inquiétante, Pattenrond s'avançait  vers eux. Arrivait il à les voir malgré la cape ? Ou bien se laissait il guider par les cris de Croutard ?
- Pattenrond, gemît Hermione. Non, va t'en. Va t'en ! Mais le chat s'approchait.
- Croutard. NON !
Trop tard. Le rat avait réussi à se glisser entre les doigts de Ron. Il sauta sur le sol et fila. Pattenrond se lança à sa poursuite et avant que Harry ou Hermione ait pu l'arrêter, Ron rejeta la cape d'invisibilité, et poursuivit son rat, qui filait dans  l'obscurité.
- Ron ! Se lamenta Hermione.
Elle  échangea un regard avec Harry et se lancèrent à la poursuite de Ron. La cape devenant gênante, ils l'enlevèrent. Harry la tenait par un bout, et elle flottait derrière eux, comme une bannière.
Ils entendaient le bruit de ses pas qui martelaient le sol, à bonne distance devant eux et les cris furieux qu'il lançait à Pattenrond.
- Laisse le tranquille. Allez va t'en ! Croutard viens ici !
Il y eut un bruit sourd.

-  Je t'ai eu ! File d'ici, sale chat !
Harry et Hermione manquèrent tomber sur Ron. Ils parvinrent à s'arrêter à quelques centimètres de Ron, étalé par terre. Mais Croutard se trouvait de nouveau dans sa poche, et il la serrait des deux mains, contre sa poitrine
- Ron, revient sous la cape. Haleta Hermione. Dumbledore, le ministre, ils peuvent revenir à tout moment.
Mais avant d 'avoir eu le temps de se couvrir de la cape, ils entendirent comme un bruit de galop. L' énorme loup noir aux yeux gris surgit de l'ombre.
- Harry sortit sa baguette, mais Cassandra l'arrêta
- Non ! C'est mon loup. N'ayez pas peur, il ne vous fera pas de mal. C'est moi qu'il vient voir.
- Cassandra. Intervint Velia. Fait gaffe,  il a l'air bizarre.
- Viens mon beau. Dit Cassandra sans prêter attention à la fury.
Mais le loup bondit sur la poitrine de Harry,le projetant au sol. Puis, d'un bond souple, il sauta à terre, opéra un demi tour sur lui même et bondit de nouveau. Ron se plaça devant Harry, mais les mâchoires du loup se refermèrent sur son bras. Harry tenta de le retenir, mais ne parvint qu à lui. Arracher une poignée de poils. Mais le loup emporta Ron aussi  facilement qu'une poupée de chiffon.
- Velia ! Hurla Cassandra qu'est ce que tu attends, pour faire quelque chose.?
-  Bein, je sais pas moi, tu veux pas que je touche à cette sale bête.
- TUES le PUTAIN ! MAINTENANT.
- Faudrait savoir.
- VELIA !
- C'est bon, j'y vais !