7 confrontation
Tout sembla flou, lent. Harry et Hermione se levèrent d’un bond et tirèrent leurs baguettes.
De nombreux invités commençaient tout juste à comprendre qu’il s’était passé quelque chose d’étrange.
Des têtes étaient encore tournées vers le félin argenté lorsqu’il disparut. Le silence se répandit comme
une onde glacée, prenant sa source à l’endroit où le Patronus avait atterri.
Puis quelqu’un cria.
Harry et Hermione se précipitèrent dans la foule saisie de panique. Des invités couraient en tous sens.
Beaucoup transplanaient. Les sortilèges de Protection disposés autour du Terrier avaient été brisés.
— Ron ! s’écria Hermione. Ron, où es-tu ?
Alors qu’ils se frayaient un chemin à travers la piste de danse, Harry vit des silhouettes enveloppées
de capes, le visage masqué, apparaître dans la cohue. Puis il aperçut Lupin et Tonks, leurs baguettes
brandies, et les entendit s’exclamer tous les deux :
— Protego !
Le cri fut repris en écho de tous côtés.
— Ron ! Ron ! appela Hermione, sanglotant à moitié.
Harry et elle furent violemment bousculés par des invités terrifiés. Au moment où Harry lui saisissait
la main pour être sûr qu’ils ne seraient pas séparés, un trait de lumière siffla au-dessus de leurs têtes.
S’agissait-il d’un sortilège de Protection ou d’un signal plus sinistre, il l’ignorait…
Ron apparut alors. Il attrapa le bras libre d’Hermione et Harry la sentit pivoter sur place. Les images
et les bruits s’évanouirent, effacés par l’obscurité qui s’abattait sur lui. Il ne sentait plus que la main
d’Hermione tandis qu’il était aspiré dans l’espace et le temps, loin du Terrier, loin des Mangemorts
qui surgissaient de partout, loin, peut-être, de Voldemort lui-même..
Cassandra s'éleva au dessus de la foule et frappa les mangemorts qui s'étaient mêlés aux invités et jetaient des sorts tout azimut, tout en protégeant la fuite des invités.
Sirius, Méredith, et les autres membres de l'Ordre du Phoenix les affrontèrent aidant la foule terrifiée à fuir.
Lorsque le dernier disparut, indemne
Ils se rassemblèrent pour faire front. des cadavres jonchaient le sol, tous étaient masqués.
Certains avaient été tués par les membre de l'Ordre mais la plupart avait été victime de la fureur de la fury.
Cassandra redescendit et se plaça devant ses parents.
Ses yeux étaient deux billes noires dans lesquels,se reflétaient à présent, les masques dorés de ses adversaires.
Ces derniers disparurent aussitôt comme une nuée de sauterelles.
Sirius posa sa main sur l'épaule de sa fille
- Bien joué ma puce.
Elle se retourna vers lui d'un mouvement vif, et pendant une seconde Sirius eut l'impression d'avoir une étrangère en face de lui.
Cassandra se sépara de Velia, non sans difficulté. C'était comme si chaque fois, qu'elles fusionnaient, elle perdait un peu de son identité propre, de son humanité.
Elle frissonna. Elle ne voulait pas y penser. Ce n'était pas le moment.
Elle surprit le regard de sa mère, posé sur elle, et elle sut avec certitude que Méredith l'avait compris aussi.
Harry Ron et Hermione avaient disparu, mais au moins, ils étaient sains et sauf, tout comme les invités.
Ils firent le tour de la dizaine de corps, retirant les masques, aucun deux n'étaient Malefoy, Bellatrix, ou Rodolphus.
- dommage ! S'exclama Cassandra. J'aurais pu tous les avoir, dit elle, mais j'avais peur de toucher les invités.
- Tu as bien agi Cassy. C'est grâce à toi s'il n'y a pas eu de victime. La rassura Sirius.
- Ou est Harry ? Demanda Lily.
Cassandra se tourna vers elle, mais au même moment Molly se rua sur elle
- Ou est Ron ? Et Harry ou sont ils ?
Cassandra prit une profonde aspiration, puis, sa main dans celle d'éthan, elle se tourna vers les adultes, qui tous la regardaient, attendant des réponses.
- Harry, Ron et Hermione sont partis exécuter la mission que Dumbledore a confié à Harry.
- Et c'est quoi cette mission ? Demanda James.
- Je ne peux pas vous le dire. Dumbledore a demandé à Harry de garder le secret. Je suis désolée.
Lily glissa sa main dans celle de James.
- Mais Dumbledore avait tout l'Ordre à sa disposition, pourquoi à t'il fait appel à des enfants ?
- Sans doute parce qu'il pensait que seul Harry, pouvait la faire.
Lily se blottit contre son mari, en larmes
- Ce n'est qu'un enfant sanglota t'elle.
- Ce n'est plus un enfant, Lily Jolie, répondit James, que l'angoisse rongeait tout autant. Nous n'étions pas tellement plus vieux, lorsqu'on a rejoint L'Ordre.
Lily hocha la tête, s'assit sur une chaise, et se prit la tête dans les mains.
- Ce que je ne comprends pas, dit Arthur, c'est pourquoi Dumbledore ne te l'as pas demandé à toi Cassandra. Tu es de loin la plus puissante d'entre nous . Alors..
Cassandra soupira
- Il voulait que ce soit Harry. Dit elle. Il lui a donné des cours particuliers toute l'année. Il voulait qu'il connaisse l'histoire de Voldemort.
- Pourquoi faire ? Demanda Molly, en proie à une angoisse terrible.
- Connais ton ennemi mieux que tu ne te connais toi même. Cita Méredith. Harry devait en savoir le plus possible sur lui, pour pouvoir l'affronter.
- Harry ne va pas vraiment affronter Voldemort, hein ? Demanda Lily d'une voix blanche. Il...Il est trop jeune, il connaît quelques sorts défensifs, mais..Il ne fera pas le poids Cassy...tu le laisseras pas faire Hein? Tu veilleras sur lui ?
Cassandra se mordit la lèvre.
- J'aimerais bien, je vous assure. Mais....Je ne dois pas m'approcher de Voldemort. Mais Harry est l'élu, il va forcément réussir.
Elle n'eut pas le temps d'ajouter quoique ce soit.
Une bourrasque de vent s'éleva tout à coup, et aurait emporté les membres de l'Ordre, si Cassandra, n'avait aussitôt fait barrage
- Papa, maman, s’écria t'elle,ne restez pas là. Ethan, va avec eux !
- Donovan ! S'exclama,Velia, ils l'ont libèré !
- Oui, confirma Cassandra mais plus pour longtemps allons montrer à cette fausse fury ce qu'une vrai sait faire. Donnons lui une leçon qu'il n'oubliera pas de sitôt
Tandis que Sirius attrapait le bras d'éthan et la main de sa femme, pour transplaner, imité par les autres membres de l'Ordre, Cassandra fusionna une fois de plus, et affronta Donovan, la fury créé par Rabastan Lestrange et Bellatrix Lestrange.
- Donovan, ! S'exclama Velia, il y avait longtemps.
- Oui, et cette fois tu ne gagneras pas ! S'exclama Donovan.
- Ah oui ? Tu crois ça ?
Elle lui envoya une tornade d'eau glacée, qui heurta la colonne d'air au dessus de laquelle se trouvait le jeune homme.
Celle ci se disperça, et forma une trombe de feu, qui vint se jeter sur Cassandra elle en produisit une, qui prit l'apparence d'un grand fauve de feu, et se jeta sur la trombe de Donovan. Celle ci se transforma alors, et deux lions environnés de flammes qui luttèrent l'un contre l'autre
C'était un combat fascinant. Ces deux êtres constitués de magie noire, possédant les même pouvoirs qui se battaient l'un contre l'autre, cherchant chez l'autre, la faille, la faiblesse aussi infime soit elle,
Utilisant les quatre éléments, l'eau, la terre, l'air et le feu.
Un combat titanesque, pour deux êtres hors du commun qui rivalisaient de puissance.
Mais Cassandra avait eu le loisir de s'entraîner au combat. Elle avait affronter des adversaires particulièrement coriaces, telle que Morgane ou Delphini et son dragon.
Elle maîtrisait l'art du combat, savait doser ses efforts, économiser ses forces. Les attaques de Donovan étaient brouillonnes, puissantes, toutes en démonstration de force. Mais elles demandaient une telle énergie, que le jeune homme, commençait à faiblir
Cassandra le constata et profitant de cette faille, redoubla de puissance, l'obligeant à consummer son énergie vitale.
Donovan en prit subitement conscience, et disparut soudain, comme il était apparut.
Cassandra redescendit sur la terre ferme, et dans sa rage destructrice, sa frustration, elle mit le feu au verger.
Il lui fallut près d'une demi heure, avant de se calmer et de redevenir elle même.
Elle contempla les arbres en feu non sans une certaine satisfaction.
Que lui arrivait il ? Se demanda t'elle, troublée.
Elle éteignit les flammes, et rentra au cottage.
Il n'en restait que des ruines. Mais elle ne trouva aucun corps, parmi les décombres. Il en était de même, pour le beau manoir des Potter.
Folle de rage, elle s'acharna sur les ruines, avant de se recroqueviller sur elle même, et de fondre en larmes
Elle ne s'etait jamais sentie aussi seule, et désemparée.
La tête dans les genoux, elle pleura un long moment, sur Harry, Ron et Hermione qui avaient disparu sans elle, qui devraient affronter seuls les dangers de leur mission, sur les parents de Harry, qui s'étaient montrés, si gentils, si généreux avec elle, en dépit de son sale caractère, son égoïsme de petite fille trop gâtée, et qui a présent non seulement n'avaient plus de toit, mais en plus étaient fous d'angoisse pour leur fils, qui devrait affronter le mage noir le plus puissant d'Angleterre, sur ses parents, qui avaient tout perdu leur travail, leur maison, tout leur univers venait de de s'écrouler, sur les Weasley qui avaient mis tant de coeur pour préparer ce mariage qui avait été gâché irrémédiablement avec en prime,,la disparition de Ron,
Pour Ethan, enfin qui avait pensé partir avec elle et Harry, Ron et Hermione, et qui se retrouvait seul, coincé avec ses parents, sur elle enfin, sur la solitude que son statut de fury sauveuse du monde lui imposait, sur le poids de ses écrasantes responsabilités, sur sa peur de plus en plus grande, de devenir un monstre cruel, assoiffée de souffrance et de meurtres de ne plus être capable d'aimer, d'oublier Ethan, l'amour de ses parents, l'amitié de ses amis et plus que tout, de devenir celle qui précipiterait le monde dans le chaos, et le détruirait, un fléau, pire que Morgane,Delphini Donovan et Voldemort réunis.
Puis, lorsque les larmes se tarirent enfin, elle renifla bruyemment, s'essuya les yeux et releva la tête.
- Non ! Elle était plus forte que ça ! C'était une Black et une Lestrange après tout. Et même si à l'instant elle ne savait pas ou aller, ce n'était pas la première fois, qu'elle se retrouvait seule dans la nature.
- Tu n'es pas seule. Lui rappela Velia.
Tu ne l'es jamais vraiment.
- Oui, tu as raison. Admit Cassandra. C'est encore toi et moi ma vieille, allez retrouve moi cette saleté de fausse fury. Il doit bien recharger ses batteries quelque part.
- OK, mais le jour se lève et tu dois être fatiguée toi aussi il faut que tu dormes un peu, pour reprendre des forces.
Cassandra jeta un coup d'oeil sur les ruines des maisons.
De nombreux moldus s'attroupaient à présent devant, et des voitures de polices encadraient le quartier.
Elle ne pouvait pas rester là.
Elle disparut avant qu'on ne la remarque, et se retrouva dans une prairie, non loin de Londres.
La tamise coulait, tout près. Et une cabane en bois se dressait, en bordure du sous bois.
Sur la droite, un chêne majestueux étendait sa ramure.
- Pourquoi pas. Se dit Cassandra.
Elle entra dans la cabane. Le confort y était rudimentaire mais elle n'avait pas besoin de plus.
Épuisée, elle balaya le sol, d'un petit mouvement de main,
Sortit de son petit sac magique, en bandoulière un sac de couchage, et un oreiller, et se blottit à l'intérieur.
Elle bailla à s'en décrocher la mâchoire, et s'appréta à fermer les yeux, lorsque son regard accrocha une petite pancarte en bois. Une inscription y était gravée.
- La cabane des Maraudeurs
17 janvier 1979
- Wouah, s'exclama t'elle. Tu le savais ? Velia, tu savais qu'ils l'avaient construite ?
- Oui, je l'ai vu dans la tête de ton père. Elle est entourée de protection, personne ne troublera ton repos ici.
Cassandra regarda autour d'elle et elle sentit aussitôt un certain réconfort.
C'était comme s'ils avaient créé cet endroit pour elle. Elle pouvait presque ressentir leur présence.
Elle ferma les yeux.
- Papa, maman, je vous aime, je vous promets que je serais forte, je ne laisserais pas les ténèbres me prendre.
Puis, sur cette promesse, qu'elle espérait pouvoir tenir, elle s'endormit, d'un sommeil agité, peuplé de monstres sanguinaires qui lui répétaient tu es des notres, maintenant, reste avec nous ensemble nous détruiront le monde.
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