5 Le mariage
Le lendemain à Quinze heures, tandis que Harry, Ron, Ethan ainsi que Fred et George attendaient les invités,
Cassandra, Hermione et Ginny aidaient ces derniers à trouver leur place
Apercevant les garçons elles les rejoignirent.
- Waow, s'exclama Ron, avec des battements de paupières précipités en voyant Hermione s’approcher d’eux à grands pas. Tu es superbe !
— Ça te surprend toujours, on dirait, répliqua Hermione qui ne put s’empêcher de sourire.
Elle était vêtue d’une robe fluide couleur lilas et portait des chaussures à talons hauts assorties. Ses
cheveux étaient lisses et brillants.
- Ethan sourit à Cassandra.
- Toi aussi tu es magnifique. Lui dit il.
Cassandra portait une robe crème, pailletée qui épousait ses formes et mettait sa silhouette fine et élancée en valeur. Elle s'arrêtait à mi cuisse, devant de longues jambes galbées aux muscles longs, ainsi que des chaussures blanches à talon.
Elle avait relevé ses cheveux en un chignon lâche, et Hermione l'avait maquillée rehaussassant le gris de ses yeux, et ses longs cils noirs agrandissait son regard.
Elle rougit sous le compliment.
— Ta grand-tante Muriel n’est pas d’accord avec toi, répliqua Hermione en s'adressant à Ron. je l’ai rencontrée là-haut pendant qu’elle
donnait sa tiare à Fleur. Elle a dit : « Oh, mon Dieu, c’est celle qui est née moldue ? » et tout de suite
après : « Mauvais maintien et chevilles trop maigres. »
— Ne le prends pas mal, elle est odieuse avec tout le monde, répondit Ron.
— Vous parlez de Muriel ? demanda George qui émergeait du chapiteau en compagnie de Fred. Elle vient de me faire remarquer que mes oreilles ne sont pas symétriques. Quelle vieille toupie ! En revanche, j’aurais bien voulu que l’oncle Bilius soit encore parmi nous. On rigolait bien, avec lui, aux mariages.
— Ce ne serait pas celui qui est mort vingt-quatre heures après avoir vu un Sinistros ? interrogea Hermione.
— Oui, il faut dire qu’il était un peu bizarre, vers la fin, admit George.
— Mais avant qu’il devienne dingue, c’était un vrai boute-en-train, dit Fred. Il vidait toute une bouteille de whisky Pur Feu puis se précipitait sur la piste de danse, soulevait sa robe et faisait sortir des bouquets de fleurs de son…
— Un vrai charmeur, coupa Hermione tandis que Harry éclatait d’un grand rire.
— Il ne s’est jamais marié, je ne sais pas pourquoi, ajouta Ron.
— Tu m’étonnes, répliqua Hermione.
Ils riaient tellement qu’aucun d’eux ne remarqua le nouvel arrivant, un jeune homme aux cheveux bruns avec un grand nez arrondi et d’épais sourcils noirs, jusqu’à ce qu’il tende son invitation à Ron et dise à Hermione, les yeux fixés sur elle :
— Tu es merrrveilleuse.
— Viktor ! s’écria-t-elle d’une voix perçante.
Elle lâcha son petit sac en perles qui tomba sur le sol avec un grand bruit sourd disproportionné à sa
taille. Les joues en feu, elle se précipita pour le ramasser.
— Je ne savais pas que tu…, balbutia-t-elle. Mon Dieu… C’est formidable de te voir… Comment vas-tu ?
Une fois de plus, les oreilles de Ron étaient devenues rouge vif. Après avoir jeté un coup d’œil à l’invitation de Krum comme s’il ne croyait pas un mot de ce qui y était écrit, il lança d’une voix beaucoup trop forte :
— Comment se fait-il que tu sois là ?
— Fleurrr m’a invité, répondit-il, les sourcils levés.
Harry, qui n’avait rien contre Krum, lui serra la main. Puis, sentant qu’il valait mieux l’éloigner de Ron, il lui proposa de le conduire à sa place.
— Ton ami n’est pas content de me voir, dit Krum lorsqu’ils pénétrèrent sous le chapiteau
James, Lily, Sirius Meredith et Regulus, étaient déjà installés, près de Remus et Tonks.
Regulus paraissait mal à l’aise, et jétait des regards inquiets autour de lui.
— Il est temps de s’asseoir, dit Fred à Harry. Si on reste dans le chemin, on va se faire écraser par la
mariée.
Harry, Ron, Ethan, Hermione et Cassandra, allèrent prendre leurs places au deuxième rang, derrière Fred et George.
Hermione avait le teint d’un rose soutenu et les oreilles de Ron étaient toujours écarlates. Au bout
d’un moment, il se pencha vers Harry et marmonna :.
- Tu as vu cette stupide petite barbe qu’il s’est fait pousser ?
Harry répondit d’un grognement neutre, et Cassandra pouffa
Une atmosphère d’attente fébrile se répandait dans la chaleur du chapiteau, le brouhaha des
conversations interrompu de temps à autre par des éclats de rire surexcités. Mr et Mrs Weasley remontèrent l’allée centrale d’un pas tranquille, souriant et adressant des signes de la main à des membres de la famille.
Mrs Weasley portait une robe toute neuve, couleur d’améthyste, et un chapeau assorti.
Un instant plus tard, Bill et Charlie se levèrent, à l’avant du chapiteau, tous deux vêtus de robes de cérémonie, de grandes roses blanches à la boutonnière. Fred siffla comme s’il avait vu passer une jolie fille et des gloussements retentirent parmi les cousines Vélanes. Puis l’assistance devint silencieuse lorsqu’une musique s’éleva, provenant apparemment des ballons dorés.
— Ooooh ! s’exclama Hermione en pivotant sur sa chaise pour regarder l’entrée du chapiteau.
Un immense soupir collectif monta de la foule des sorcières et des sorciers quand Monsieur Delacour et Fleur s’avancèrent dans l’allée centrale, Fleur d’un pas aérien, Monsieur Delacour d’une démarche bondissante, le visage rayonnant. Fleur portait une robe blanche très simple et semblait émettre autour d’elle un puissant halo de lumière argentée. Alors qu’habituellement, son éclat éclipsait tous les autres, aujourd’hui en revanche, il embellissait quiconque s’en approchait. Ginny et Gabrielle, toutes deux vêtues de robes dorées, paraissaient encore plus belles qu’à l’ordinaire et lorsque Fleur fut arrivée à sa hauteur, Bill semblait n’avoir jamais rencontré Fenrir Greyback sur son chemin.
— Mesdames et messieurs, dit une voix légèrement chantante.
Avec une certaine surprise, Cassandra vit le même petit sorcier aux cheveux en épis qui avait présidé aux
funérailles de Dumbledore. Il se tenait à présent devant Bill et Fleur.
— Nous sommes aujourd’hui réunis pour célébrer l’union de deux âmes fidèles…, poursuivit-il.
— Ma tiare fait très joliment ressortir l’ensemble, remarqua la tante Muriel, dans un murmure très audible. Mais je dois dire que la robe de Ginevra est beaucoup trop décolletée.
Ginny se retourna en souriant, adressa un clin d’œil à Harry puis regarda à nouveau devant elle.
— William Arthur, voulez-vous prendre pour épouse Fleur Isabelle…
Au premier rang, Mrs Weasley et Madame Delacour sanglotaient en silence dans de petits mouchoirs
de dentelle. Des bruits de trompette, au fond du chapiteau, indiquèrent que Hagrid avait également
sorti l’un de ses propres mouchoirs, de la taille d’une nappe. Hermione tourna vers Harry un visage rayonnant. Elle aussi avait les yeux baignés de larmes.
— Je vous déclare donc unis pour la vie.
Le sorcier aux cheveux en épis leva haut sa baguette au-dessus des têtes de Bill et de Fleur et une pluie
d’étoiles d’argent tomba sur eux, tournoyant autour de leurs silhouettes à présent enlacées. Fred et
George entraînèrent les invités dans une salve d’applaudissements, en même temps que les ballons
dorés éclataient au-dessus d’eux. Des oiseaux de paradis et de minuscules cloches d’or en jaillirent et
se mirent à voleter ou à flotter dans les airs, ajoutant leurs chants et leurs carillons au vacarme des
acclamations.
— Mesdames et messieurs ! s’écria le sorcier aux cheveux en épis. Si vous voulez bien vous lever !
Tout le monde s’exécuta, la tante Muriel ronchonnant à haute voix, et le sorcier agita sa baguette. Les
chaises sur lesquelles les invités s’étaient assis s’envolèrent avec grâce tandis que les parois de toile
du chapiteau disparaissaient. Ils se retrouvèrent sous un dais soutenu par des colonnes dorées, avec une vue magnifique sur le verger et la campagne environnante, illuminés de soleil.
Puis un bassin d’or fondu se répandit au centre de la tente pour former une piste de danse à la surface
scintillante.
Les chaises suspendues en l’air se regroupèrent devant de petites tables aux nappes blanches qui
retombèrent sur le sol avec la même grâce en se disposant d’elles-mêmes autour de la piste. Les musiciens vêtus de vestes dorées se dirigèrent alors vers un podium.
— Belle réussite, dit Ron d’un ton approbateur, pendant que des serveurs surgissaient de tous côtés,
certains portant des plateaux d’argent chargés de jus de citrouille, de Bièraubeurre et de whisky Pur Feu, d’autres tenant en équilibre des piles vacillantes de tartelettes et de sandwiches.
— Nous devrions aller les féliciter ! proposa Hermione, dressée sur la pointe des pieds pour voir
l’endroit où Bill et Fleur disparaissaient au centre d’une foule de gens qui leur adressaient des vœux de bonheur.
— On aura bien le temps plus tard, répondit Ron avec un haussement d’épaules.
Il prit des Bièraubeurres sur un plateau qui passait et en tendit une à Harry.
— Tenez. On va se trouver une table… Pas là ! Le plus loin possible de Muriel…
Suivi d’Hermione, Ethan, Cassandra et de Harry, Ron traversa la piste de danse vide en jetant des regards à droite et à gauche. Harry était sûr qu’il surveillait Krum du coin de l’œil. Lorsqu’ils furent arrivés de l’autre
côté, la plupart des tables étaient prises. Celle où il y avait le moins de monde était occupée par Luna,
assise seule.
— On peut se mettre à côté de toi ? demanda Ron.
— Bien sûr, répondit-elle d’un ton joyeux. Papa est allé donner notre cadeau à Bill et à Fleur.
— Qu’est-ce que c’est, une provision à vie de Ravegourdes ? dit Ron.
Hermione voulut lui lancer un coup de pied sous la table mais elle atteignit Harry à sa place. La
douleur lui fit monter les larmes aux yeux et il perdit le fil de la conversation pendant quelques minutes
L’orchestre avait commencé à jouer. Bill et Fleur s’avancèrent sur la piste et ouvrirent le bal sous les
applaudissements. Au bout d’un moment, Mr Weasley entraîna Madame Delacour, suivi par
Mrs Weasley et le père de Fleur.
— J’aime cette chanson, dit Luna en se balançant au rythme d’un air de valse.
Quelques secondes plus tard, elle se leva et, d’un pas léger, se rendit sur la piste où elle tourna sur elle-même, seule, les yeux fermés, en agitant les bras.
— Elle est formidable, non ? commenta Ron avec admiration. Toujours aussi drôle.
Mais son sourire s’effaça aussitôt : Viktor Krum venait de se laisser tomber sur la chaise vide de Luna. Hermione se trémoussa d’un air ravi mais cette fois, Krum n’était pas venu lui adresser des compliments. Le visage renfrogné, il demanda :
— Qui est cet homme en jaune ?
— C’est Xenophilius Lovegood, le père d’une de nos amies, répondit Ron.
Son ton belliqueux laissait clairement entendre qu’ils n’étaient pas disposés à se moquer de Xenophilius, en dépit de cette provocation délibérée.
— Viens danser, lança-t-il à Hermione d’un ton brusque.
Prise au dépourvu, mais finalement contente, elle se leva et ils disparurent tous deux au milieu de la
foule grandissante des danseurs.
— Ah, ils sont ensemble, maintenant ? dit Krum, son attention momentanément détournée.
Cassandra n'entendit pas la réponse de Harry, Ethan lui prit la main, et l'entraîna sur la piste.
Ils évoluèrent avec grâce jusqu'à ce que Sirius, après avoir fait danser Méredith, ne réclame une danse à sa fille
- Tu es magnifique ma chérie.
- Tu trouve ? C'est pas un peu trop ?
- Non, tu es une superbe jeune femme.
Elle lui sourit.
La danse s'achevait lorsque Remus se présenta.
- Ma magnifique filleule m'offrirait elle une danse ?
Elle lui sourit.
- Avec plaisir.
Tandis qu'ils évoluaient avec grâce, Remus lui demanda.
- Vous allez partir n'est ce pas.?
Cassandra acquiesça.
- Quand ?
- Demain, après le mariage.
- Je pourrais peut être venir avec vous ?
- Non, ce qu'on va faire est dangereux, et hasardeux, mais, je serais là, pour veiller sur eux. Toi, tu dois veiller sur mes parents et ceux de Harry et...Dora.
- Mais vous aurez besoin d'un adulte
- Ça ira, Remus. Si je suis avec eux, il ne peut rien leur arriver.
- Bon, j'aurais essayé au moins. Soyez prudent.
- On le sera. Je ne voudrais pas voir d'autres rides d'inquiétudes sur ton visage.
Elle lui carressa brièvement la joue et lui sourit.
La danse s'acheva et Cassandra déposa un baiser sur la joue de Remus.
- T'inquiète pas.
Puis elle s'éloigna
La nuit était tombée.
Cassandra s'était éloignée, et son regard se perdait dans le verger que les lueurs de la fête éclairait.
- Tu es bien pensive ?
Elle sourit mais ne se retourna pas.
- Bonsoir Oncle Reg.
Regulus posa une main sur son épaule.
- J'ai cru comprendre que vous alliez partir ?
- Toi aussi ? J'ai déjà eu une discution avec Remus, vous n'allez pas venir les uns après-rasage autres.
Il retira sa main, alluma une cigarette.
- Ce n'est pas mon genre.
Cassandra sourit, puis soudain, elle eut une illumination..
- Oncle Reg ?
- Hum ?
- Est ce que les initiales RAB te disent quelque chose ?
Regulus,frémit
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce que...tu étais un mangemort, tu les connaissais.
- Mais.. Ces initiales, d'où tu les tiens?
- Je ne peux pas te le dire.
Un silence pesant s'installa
- Cette..mission, que Dumbledore t'a confié, ça a quelque chose à voir avec un objet de magie noire appelé Horcruxe ?
Cassandra écarquilla les yeux.
- Comment...
Puis se tut, consciente d'en avoir trop dit.
Regulus.soupira
- Parce que....RAB, c'est moi.
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